Message n°255
 
Mais entrez donc!
La porte de la foi est grande ouverte
Traduction en français d’un livre édité par "Stichting In Grazige Weiden" Den Helder (NL), qui en a donné l’autorisation.

Moi [Jésus], je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé

(Jean 10 verset 9)

Contenu:

Secoué jusqu’au réveil

Uniquement Jésus-Christ

La simplicité de la foi

Avoir peur de croire

Obstacles à la foi

Ce qui aide à croire

Un vrai obstacle pour la foi

Des questions inutiles

Sans la foi, pas de salut

Un message pour les croyants

Secoué jusqu’au réveil

Beaucoup de gens ne se préoccupent pas des choses éternelles. Ils prennent bien mieux soin de leurs chats et de leurs chiens que de leur propre âme. C'est une bonne chose lorsqu'ils commencent à s’interroger sur eux-mêmes et à réfléchir à leur situation en rapport avec Dieu et l’autre monde qui dure éternellement. C'est souvent un signe annonçant le salut prêt à se concrétiser. Nous ne trouvons pas agréable d’avoir peur lorsqu’il s’agit du salut de notre âme. Nous préférons continuer à dormir, comme les fainéants. Quelle sottise! Un grand danger nous menace, car la mort est si proche et le jugement est une certitude. Si Dieu nous appelle à la vie éternelle, voudrait-il alors que nous continuions à faire la sieste?

Si nous sommes intelligents, nous prierons alors pour ne pas nous arrêter d’avoir peur avant d'être effectivement sauvés. Ce serait horrible de descendre en enfer, tout en faisant des doux rêves, et juste ouvrir nos yeux, lorsqu’il est trop tard. Le gouffre qui existe entre l’enfer et le ciel est d’ailleurs infranchissable. Si nous sommes secoués jusqu’au réveil afin de fuir devant le jugement avenir, il serait horrible de jeter par-dessus bord les avertissements de Dieu, et de retomber dans notre indifférence.

J'ai souvent observé que ceux qui ont été clairement interpellés, mais qui n'écoutent pas la voix de leur conscience et continuent à vivre dans leurs péchés, ne sont pas facilement conduits à y réfléchir lors d’une prochaine interpellation. Les opportunités de pouvoir trouver la paix avec Dieu, se présentent de plus en plus rarement. C’est la raison pour laquelle nous devrions vraiment avoir peur d’être libérés du trouble intérieur d’une mauvaise façon quant à notre âme et à l’éternité. Car il est effectivement terrible d'être délivré de cette peur d'une mauvaise manière. Il est préférable que notre conscience nous fasse peur pendant des années plutôt que de perdre cette peur et de périr à cause de notre entêtement!

Être secoué jusqu’au réveil n’est d’ailleurs pas une fin en soi. Si je me réveille effrayé et que je constate que ma maison brûle, je ne m'assieds pas sur le bord de mon lit en me disant: «J'espère que maintenant je suis vraiment réveillé. Oui, je suis très reconnaissant de ne pas avoir continué à dormir». Non, je fuis! Je cours vers la porte ou la fenêtre pour échapper au feu.

A quoi peut bien vous servir d’être secoué jusqu’à vous réveiller, si vous ne fuyez pas devant le danger? Être ainsi réveillé ne signifie pas que l'on est sauvé! Quelqu’un peut se savoir perdu et ne jamais être sauvé. Il peut être amené à réfléchir - et pourtant mourir dans ses péchés. Si vous découvrez que vous êtes en faillite, vous pouvez étudier vos dettes pendant un certain temps, cela ne vous permettra pas de les payer. Vous pouvez considérer vos blessures pendant un an, mais ce n'est pas en ressentant la douleur que vous les guérirez. Être satisfait d’avoir conscience de ses péchés, sans plus, est une ruse du Diable. Et c'est une ruse de ce même séducteur d’empêcher de pouvoir mettre sa confiance seulement en Christ, lorsqu’on a des doutes dans une certaine mesure, pour ajouter ce sentiment à l’œuvre accomplie par le Sauveur.

Le fait d’être secoué jusqu’au réveil ne peut rien ajouter à l'œuvre de Christ, mais est seulement nécessaire pour nous conduire vers notre Sauveur. L’opinion de croire que mes sentiments au sujet du péché peuvent contribuer à l’ôter, est ridicule ! C'est comme prétendre que l'eau ne peut pas nettoyer mon visage si je ne me suis pas regardé assez longtemps dans le miroir et si je n'ai pas compté les éclaboussures de boue sur mon front et mes joues. Le sentiment d’avoir besoin de salut, est très sain, oui, il est même indispensable. Mais nous devons traiter ce sentiment d'une bonne manière et ne pas en faire une idole.

Certaines personnes semblent intensément s’attacher à leurs doutes et à leurs peurs. Elles ne parviennent pas à s'en défaire. Quelqu'un était en prison depuis longtemps. Sa peine était purgée. Il pouvait donc sortir, mais il a supplié de pouvoir rester là où il était depuis si longtemps. Aimer la prison et ses solides loquets! Cet homme n'avait peut-être pas toute sa tête. Mais celui qui est secoué jusqu’au réveil et qui veut continuer à vivre dans la peur du jugement, mais ne veut pas recevoir le pardon de ses péchés, agit également comme s’il n'était pas bien dans sa tête. La paix est offerte, saisissez-la donc! Pourquoi devrions-nous rester dans l’obscurité du fond du puits où nous nous enfonçons dans la boue? Bien que la lumière soit là, une lumière glorieuse et céleste ; pourquoi devrions-nous rester dans les ténèbres et mourir dans la peur? Le salut est à portée de main! Celui qui le réalise tendra la main et le saisira. Le salut est là et vous pouvez l'obtenir, il suffit de l'accepter.

Que personne ne pense que les sentiments de désespoir font que Dieu nous regarde avec miséricorde. Ce n'est pas ce que nous ressentons qui nous sauvera, mais seulement ce que le Seigneur Jésus a accompli.

Un ami nous rendait visite. Soudain, il a pâli de peur: «J'ai perdu mon portefeuille». Il savait exactement ce qu'il contenait: tant de billets de banque et tant de cartes de banque et d'autres cartes officielles. Nous lui avons dit que ce devait être un grand réconfort pour lui de connaître avec autant de précisions l'étendue de sa perte. Mais ce n'était manifestement pas le cas: «Non, savoir ce que j'ai perdu ne m'aide pas du tout. Il faut que je retrouve mon portefeuille!»

De même, il est bon et nécessaire d'avoir la certitude que nous avons péché et que le jugement de Dieu s'abattra sur nous, mais cela ne nous sauvera pas. Ce n’est pas par la connaissance de notre propre dépravation et perdition que nous sommes sauvés, mais en croyant à la rédemption acquise par Jésus Christ. Celui qui ne veut pas lever les yeux vers le Seigneur Jésus, mais qui reste aveuglé en regardant son état de péché et de corruption, ressemble au garçon dont la pièce d’un euro a roulé dans la rue et est tombé dans la grille de l'égout, et qui est resté là pendant des heures: «Ici, ma pièce a roulé et est tombée entre ces deux barres». Pauvre garçon! Il n'a pas récupéré un centime de son euro perdu de cette façon. N'agissons pas comme lui!

Uniquement Jésus-Christ

On ne le dira jamais assez: le seul espoir de salut réside dans le Seigneur Jésus-Christ. Seule son œuvre peut nous délivrer de la culpabilité et de la puissance du péché. Il a reçu le nom de Jésus, «car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés.» (Matthieu 1:21).

Dieu a conçu un plan pour offrir le salut à tous les hommes. Ce plan a été entièrement mis en œuvre par son Fils unique. Pour cela, il s'est fait homme. Il est devenu obéissant, oui, jusqu'à cette terrible mort sur la croix. S'il y avait eu un autre moyen de nous racheter, Dieu n'aurait pas laissé mourir son propre Fils. Puisqu'il n'y avait pas d'autre possibilité, Dieu, dans sa grâce infinie, a apporté ce grand sacrifice. Dans son amour incommensurable, le Seigneur Jésus s'est soumis à la mort pour nous. Comment pourrions-nous penser qu'il pourrait y avoir une autre voie que celle qui a coûté aussi cher à Dieu et qui nous est présentée si simplement dans l'Écriture? «… il n’y a de salut en aucun autre ; car aussi il n’y a point d’autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faille être sauvés.» (Actes 4:12). C'est une vérité absolument sure.

Admettre que Jésus Christ n'aurait sauvé les gens qu'en partie et qu’il soit nécessaire que, de notre côté, un certain travail doive s’accomplir ou un sentiment être perçu, pour parfaire son œuvre, est à rejeter. Que pourrions-nous ajouter à son sang et à sa justice? «toutes nos justices,» sont «comme un vêtement souillé» (Ésaïe 64:6). Même si nous avions certains actes de justice dont nous pourrions être fiers, il conviendrait de les rejeter et de revêtir la justice acquise par le Christ, une justice, qui, de loin, plait beaucoup plus à Dieu. En toute franchise, je veux confesser qu’aucun fil de mon vêtement n’est bon. Je ne pourrais même pas en faire des chiffons. C’est pour cela que je me suis trouvé nu devant Dieu. Mais si j'avais le plus beau des vêtements de bonnes œuvres, que, dans ma fierté, je pourrais imaginer, je devrais quand même les déchirer et me revêtir de rien d’autre que «des vêtements du salut» et «de la robe de la justice» (Ésaïe 61:10) que le Seigneur Jésus m'offre gratuitement, en raison de son propre mérite.

Cela conduit bien plus à rendre gloire au Seigneur Jésus, si nous nous attendons uniquement à lui. C’est ainsi que nous l’honorons, et il en est digne. Nous ne pouvons rien faire d’autre que de nous tourner vers lui pour être sauvé. C’est ainsi qu’il désire que nous venions à lui, car il nous y invite: «Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos.» (Matthieu 11:28).

L'enfant, qui est piégé dans une maison en feu, s'accroche au pompier qui l’en sort et le porte dans ses bras. Il lui fait confiance. Il ne se demande pas si l'homme est assez fort pour le sauver, mais il s'accroche à lui. La chaleur est terrible et la fumée suffocante, mais le sauveteur met rapidement l'enfant en sécurité. Accrochez-vous avec la même confiance enfantine à Jésus-Christ qui veut vous sauver des flammes du péché!

Le Seigneur Jésus est absolument digne de notre confiance. Il a le pouvoir de sauver et il est plein d'amour pour bénir. Dans sa Personne, Dieu et l'Homme sont unis. Il est le médiateur entre Dieu et l'homme et établit la liaison. L'échelle est suffisamment longue pour aller de Jacob couché sur le sol jusqu’à Dieu régnant dans les cieux (1*). Traîner une autre échelle conduirait à mettre en évidence qu’elle n’est pas assez longue. Rappelez-vous qu'il est lui-même le chemin (2*). Qui pourrait avoir la prétention de pouvoir ajouter quoi que ce soit à ce chemin divin? Vous pourriez alors prétendre qu'il manque quelque chose! Ce serait le plus horrible des blasphèmes à l'égard du Sauveur et de son amour.

Aller au Seigneur Jésus sur la base de ses propres mérites serait d’un orgueil insupportable, même si nous pouvions prétendre à un tel palmarès. Pourrions-nous lui apporter quelque chose dont il a besoin? Vendrait-il les immenses bénédictions de son salut?

Ce qu'il a chèrement payé de son sang, le braderait-il en échange de nos larmes, de nos promesses, du respect des traditions, de nos sentiments ou de nos bonnes œuvres? Il n'est pas pauvre pour se vendre. Il veut donner gratuitement, comme cela convient à son amour incommensurable. Ceux qui lui font offre de prix dans ce but, ne réalisent pas à qui ils ont affaire. Les pécheurs qui viennent les mains vides peuvent obtenir tout ce qu'ils veulent. Tout ce dont ils ont besoin se trouve dans le Seigneur Jésus. Et il le donne si nous le lui demandons. Mais nous devons croire que «Christ est tout» (Colossiens 3:11). Nous ne pouvons pas prétendre que nous pourrions ajouter quoi que ce soit à ce que lui a accompli, ou que nous pouvons nous-mêmes mériter ce que lui nous offre en tant que pécheurs indignes.

Pour quelle raison, recevons-nous le pardon des péchés et la vie éternelle par la foi dans le Seigneur Jésus? Tout simplement parce que Dieu en a décidé ainsi. Dans l'Évangile, il s'est engagé à sauver tous ceux qui mettent leur confiance dans le Seigneur Jésus. Il ne manquera jamais à sa promesse. Il trouve tout Son plaisir en Son Fils unique, de sorte qu'il a plaisir à recevoir tous ceux qui mettent leur espoir en lui. Le grand Dieu accepte tout homme qui accepte son Fils comme son Sauveur. Il offre le salut à tous ceux qui attendent ce salut venant du Rédempteur, qui a été suspendu à la croix.

Pour l’honneur dû à son Fils, Dieu ne permet pas que ceux qui croient en lui soient confus. «Qui croit au Fils a la vie éternelle» (Jean 3:36), car le Dieu éternel l'a attiré à lui et lui a offert de participer à sa vie. Si vous mettez votre confiance uniquement dans le Seigneur Jésus, vous n'avez pas besoin de craindre que vous ne soyez vraiment sauvé. Ce salut est déjà acquis et sera visible au jour de son apparition.

Lorsqu'une personne fait confiance à Christ, il existe un lien entre elle et Dieu, et ce lien est une garantie de bénédiction. La foi nous sauve, parce qu’elle nous lie à Christ, qui est un avec Dieu et nous place ainsi en relation avec Dieu.

Au-dessus des célèbres chutes du Niagara, un bateau a chaviré. Les deux occupants tombèrent à l'eau et furent emportés par le courant. Des gens sur la rive leur ont lancé une corde; les deux hommes l'ont attrapée. L'un d'eux l’a tenue fermement et a été tiré sur le rivage; l'autre, voyant flotter un gros morceau de bois, a lâché la corde et s'est accroché à la poutre, plus grosse et semblant offrir une meilleure prise. Avec la poutre, l'homme a plongé dans la cascade, car la poutre n’était pas reliée au rivage. La taille de la poutre n'avait aucune importance. Pour être sauvé, il fallait un lien avec le rivage. Ainsi, un homme qui se fie à ses œuvres, à ses prières ou à ses œuvres de bienfaisance, aux sacrements ou à quoi que ce soit d'autre, ne sera pas sauvé, parce qu'aucun lien n’est établi par Jésus Christ. La foi peut sembler une corde mince, mais elle est tenue dans la main du grand Dieu sur le rivage sûr. Sa puissance infinie lance cette corde à l’homme et le sauve de la perdition.

La simplicité de la foi

Beaucoup pensent que la foi est quelque chose de difficile. En réalité, elle n'est difficile que parce qu'elle est tellement simple. Le général syrien Naaman pensait que c’était trop facile d'être guéri en se lavant dans le Jourdain. S'il avait dû faire quelque chose de difficile, il aurait été prêt à le faire (1*). Beaucoup de gens croient que le salut doit être le résultat d'actions ou de sentiments très compliqués et exige beaucoup d’efforts. Mais les pensées de Dieu ne sont pas nos pensées et nos voies ne sont pas ses voies (2*). Pour que même les plus faibles et les plus simples puissent être sauvés, il a rendu le chemin du salut aussi facile que possible. Comme chacun s'attend à devoir accomplir quelque chose de très difficile pour être sauvé, il est tout à fait surpris de constater que la foi est d’une extrême simplicité.

Notre problème consiste en ceci : Nous ne croyons pas que Dieu pense ce qu'il dit. Nous agissons comme si ce qu'Il dit ne pouvait pas être vrai.

Un enseignant de l'école du dimanche a essayé d'expliquer ce qu'est la foi. Il a posé sa montre sur la table devant lui et a dit aux enfants: «Je la donne à celui qui vient la chercher». L'un après l'autre, il les a appelés à s'avancer pour prendre sa montre. Personne ne s'est levé jusqu'à ce qu'il invite l'un des plus jeunes. Ce garçon n'était peut-être pas le plus malin de la classe, mais il s'est avancé, a mis la montre dans sa poche et a dit: «Merci bien». L'un des autres demanda à l'enseignant: «Peut-il vraiment la garder?», l’enseignant lui répond: «Bien sûr, ne l’ai-je pas dit?», alors le garçon répondit: «Si j'avais su que vous le pensiez vraiment, je l'aurais prise aussi». Les autres regrettèrent eux aussi d'avoir laissé passer la proposition. Je ne savais pas que vous le pensiez, mais j'ai pensé que ... Personne n'accepta le cadeau, mais tout le monde pensa - sauf le garçon qui crut simplement ce qu'on lui disait et obtint la montre. J'aimerais toujours croire ce que Dieu dit de manière aussi enfantine! Je voudrais accepter ce que Lui veut me donner. J'ai l’entière certitude que ce qu’Il dit est vrai. Ce ne peut pas être une erreur que d'accepter ce qu'Il m'offre dans l'Évangile. Pourquoi voulons-nous donc toujours penser et douter?

Lorsque des personnes qui cherchent, croient simplement la Bible et acceptent que Jésus-Christ est vraiment venu pour tous ceux qui mettent leur confiance en lui, toute difficulté à accepter le salut disparaît comme la rosée lorsque le soleil se lève.

Deux sœurs sont venues me voir. Plusieurs fois, elles avaient fait partie de mon auditoire lorsque j'avais prêché l'Évangile. Je leur ai demandé: «Croyez-vous sincèrement au Seigneur Jésus-Christ? Êtes-vous sauvées? » L'une d'elles a répondu: «J'essaie de croire». J'ai souvent entendu cela, mais on ne peut pas se contenter de cela: «Cela ne va pas! Avez-vous déjà dit à votre père que vous essayez de le croire?» Elle a admis qu'une telle déclaration serait une insulte à son père. Je leur ai présenté l'Évangile aussi clairement que possible et je les ai suppliées de croire le Seigneur Jésus, qui mérite notre confiance plus que le meilleur des pères. «Dieu dit de son Fils que quiconque croit en lui est sauvé. Voulez-vous faire de lui un menteur ou bien voulez-vous croire sa Parole?» Alors les écailles sont tombées de ses yeux: «Maintenant, je comprends, je suis sauvée! Jésus-Christ m'a montré le chemin. Maintenant, je comprends tout!»

Quel est ce problème qui revient toujours? La vérité est toujours évidente, mais beaucoup attendent des «signes et des prodiges»; c’est pourquoi ils ne voient pas ce qui se trouve devant leur nez. Nous cherchons parfois nos lunettes alors qu'elles sont sur notre nez. Jésus-Christ est devant nos yeux. Tout ce que nous avons à faire, c'est de lever les yeux vers lui et nous vivrons. Mais de toutes les manières possibles, nous transformons cette simple vérité en une notion confuse. D’un chemin droit, nous en faisons un labyrinthe.

Un dimanche, une dame distinguée s'est adressée à moi: «J'ai la même date d'anniversaire que vous, mais je suis tout le contraire de ce que vous êtes». Je lui ai répondu: «Alors, vous devez donc être une femme très bien, car sur beaucoup de points, je voudrais être le contraire de ce que je suis». Elle repoussa cet argument: «Non, en ce qui me concerne, les choses ne sont absolument pas ce qu’elles devraient être». Je lui dit: «Ne croyez-vous pas au Seigneur Jésus?» Sa réponse m’a frappé: «Ah, c’est ce que j’essaye!» A ces mots, je ne pouvais pas me taire: «Quoi? Vous ne voulez pas dire que vous essayez de croire le Seigneur Jésus? Je ne pourrait pas supporter cela. C’est de la pure incrédulité. Qu’a-t-Il fait que vous parliez ainsi de lui? Me diriez-vous, que vous voulez essayer de me croire? Vous ne voudriez certainement pas me traiter aussi grossièrement. Vous me considérez comme homme sincère et vous me croyez tout simplement. Comment osez-vous traiter autrement le Seigneur Jésus?» Cela fit impression sur elle, et me dit: «Voudriez-vous prier pour moi?» Mais je lui ai rétorqué: «Si vous croyez le Seigneur Jésus, vous êtes sauvée; mais si vous ne le croyez pas, je ne peux pas le prier pour vous, pour qu’il vous fasse voir un autre chemin, afin de satisfaire votre incrédulité». Elle a alors de nouveau dit, qu’elle voulait essayer de croire. Je lui ai montré sérieusement que ses essais n’étaient pas suffisants. Dans le message du Seigneur Jésus, il n’est pas question «d’essayer», mais il est dit clairement: «Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé» (Actes 16:31). Il s'agit d'une affaire de la plus haute importance. «Qui croit au Fils a la vie éternelle» ; et d'autre part, «celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu." (Jean 3:36 et 18). Je l'ai exhortée à venir à la foi sans réserve au Seigneur Jésus crucifié et monté au ciel. Le Saint-Esprit a agit dans son cœur! Elle a trouvé la paix par la foi, car il n'y a pas d'autre chemin. Elle a vu clair et dit: «J'ai toujours regardé mes sentiments, c'est là mon erreur».

Dans sa sagesse, Dieu a fait en sorte que tout ce qui est nécessaire à la vie soit très simple. Nous devons manger, et même un aveugle trouve le chemin de sa bouche. Nous devons boire, un nourrisson le fait sans qu’on le lui apprenne.

Or, ce que la nourriture et le breuvage sont pour le corps, la foi l'est pour notre âme. Par la «bouche» de la foi, nous absorbons les bénédictions de la grâce et elles deviennent ainsi notre possession. Ce n'est pas tant que nous ayons besoin de forces pour manger, mais c'est en mangeant que nous devenons forts. La question n’est pas qu’une personne ne peut pas croire, mais qu’en fait, elle ne le veut pas.

Ainsi, par la foi, nous pouvons accepter Jésus-Christ sans effort; et en l'acceptant, nous recevons la force pour tous les efforts qui nous seront demandé de faire par la suite.

La foi est si simple que chaque fois que j'essaie de l'expliquer, j'ai peur de la présenter de manière trop compliquée. Je trouverais horrible que quelqu’un sachant ce qu’est la foi, soit amené à la confusion par mes explications. Cependant, avec l’aide de Dieu, je veux essayer de le faire.

Un homme était dans l'embarras. Un tronçon de route lui appartenait et il ne voulait pas renoncer à ce droit, mais il voulait aussi permettre aux passants d'emprunter cette route. Une petite fille se tenait au portique où commence le tronçon de route qui traverse sa propriété. Un promeneur voulut lui mettre une piécette dans la main pour qu'elle puisse le laisse passer. «Non, non», dit l'enfant, «je n'ai pas le droit de prendre quoi que ce soit de quiconque. Il suffit de demander, si vous pouvez emprunter ce chemin. Vous pourrez alors continuer». Il n’y avait rien d’autre à faire qu’introduire la demande. Il en va de même pour la vie éternelle. Nous la recevons gratuitement. Oui, nous la recevons immédiatement si nous croyons Celui qui ne peut mentir. Faites confiance à Christ et vous recevrez ainsi le salut et la vie éternelle! Ne raisonnez pas, ne vous inquiétez pas, mais croyez au Seigneur Jésus-Christ!

Si vous le faites, la foi ne vous apparaîtra pas longtemps comme quelque chose de difficile; elle ne devrait d'ailleurs pas l'être, car elle est très simple.

Croire signifie faire confiance: faire entièrement confiance à la personne, à l'œuvre et à la puissance du Fils de Dieu. Cette confiance est-elle difficile? C'est la chose la plus simple qui soit. Des choses que nous avions peut-être eu du mal à croire, maintenant ne font plus aucun doute pour nous. Cela nous demanderait beaucoup d'efforts pour commencer à en douter. Si l'un de nos premiers ancêtres ressuscitait et entrait dans notre époque, il aurait besoin de beaucoup de confiance. Il dirait le matin: « Où avez-vous l'acier et la pierre? Je veux faire de la lumière». Nous lui dirions: «Appuyez sur ce bouton et la lumière s'allumera». Il faudrait qu'il ait beaucoup de confiance en nos paroles pour croire cela. Si nous lui disions qu'avec une voiture à quatre roues, il peut se rendre à 100 kilomètres de distance en une heure seulement et qu'il peut simplement parler à quelqu'un de l'autre côté de l'océan grâce à un appareil qu'il tient dans sa main, il nous regarderait avec incrédulité. Pourtant, nous y croyons tous, parce que cela nous est devenu familier. La foi est difficile lorsque les choses nous sont étrangères. Parce que nous avons reçu une vie nouvelle et que les choses de Dieu nous sont réelles, c'est très simple. Nous avons un Père à qui nous parlons et qui nous entend. Nous avons un Sauveur qui connaît nos désirs et nous aide dans les circonstances de la vie. Tout est clair pour celui qui le comprend.

Avoir peur de croire

Il est étrange que certaines personnes aient peur de croire. Cela ressemble à de l'humilité et prétend être de la modestie, mais en fin de compte ce n'est rien d'autre que de l'orgueil, de la pure vanité. Les gens auraient toutes les raisons d'avoir peur de ne pas croire. Mais avoir peur de faire confiance à Dieu est pour le moins une folie, mais c'est en réalité terrible, car en faisant cela, nous l'offensons. Par sa fidélité et sa vérité, le Seigneur Jésus mérite que nous lui rendions gloire, mais nous le lui refusons.

Comme les efforts déployés pour trouver des arguments expliquant pourquoi la foi ne nous sauverait pas, sont insensés! La Parole de Dieu dit que quiconque croit en Jésus-Christ ne sera pas perdu, mais nous cherchons des preuves par lesquelles nous serions quand même perdus si nous croyions. Si Dieu veut me sauver sur la base de l'œuvre accomplie par son Fils, ne puis-je alors pas croire avec certitude que je suis réellement sauvé de cette manière? Si je prends Dieu au mot, la responsabilité de l'accomplissement de la promesse ne repose pas sur moi, mais sur Dieu qui a fait la promesse.

Avez-vous peur de ne pas être parmi ceux à qui la promesse est donnée? Ne vous laissez pas effrayer par ces pensées absurdes! Absolument personne ne peut venir au Seigneur Jésus si le Père ne l'attire pas (1*). Et le Seigneur Jésus a dit: «… je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi …» (Jean 6:37). Chacun peut saisir Christ par la foi. Celui qui l'a, le possède selon le droit divin. L'offre que fait le Seigneur Jésus est totalement libre et d'une telle portée que toute personne qui l’accepte a le droit de la saisir en vertu de la grâce. Si - comme la femme de Luc 8:43-48 (2*) - vous touchez le Seigneur Jésus par le bord de son vêtement, sans lui en demander la permission, mais secrètement et seulement par derrière, une puissance sortira de lui et se répandra sur vous, tout comme s'il vous avait appelé personnellement par votre nom et vous avait demandé de lui faire confiance. Oubliez toute crainte et faites confiance au Seigneur Jésus! Acceptez-le; vous pouvez le faire en toute liberté. Quiconque croit au Seigneur Jésus fait partie des élus de Dieu.

Pensez-vous que ce serait terrible si vous faisiez confiance à Jésus Christ et que vous seriez malgré tout perdu? Ce serait en effet terrible. Mais si vous ne croyez pas en lui, vous serez certainement perdu. Le risque n'est donc pas très grand; vous n’avez rien à perdre.

Si vous deviez vous enfoncer à jamais dans le bourbier du désespoir, à quoi cela servirait-il? Mieux vaut mourir sur la voie royale vers la cité céleste que de s'enfoncer de plus en plus dans la boue et la fange des pensées sombres et pleines de méfiances? Vous n'avez rien à perdre, car vous avez déjà tout perdu. Osez donc faire confiance à la miséricorde de Dieu à votre égard.

Quelqu'un d'autre pose la question: «Que dois-je faire si je vais à Christ et qu'il me rejette?» Ma réponse est la suivante: essayez, allez à lui! Placez votre confiance dans le Seigneur Jésus et voyez s'il vous rejette. Vous seriez le premier à qui il fermerait la porte. Jésus-Christ accepte les pécheurs! Il n’a jamais rejeté quelqu’un.

Un homme s'est perdu dans une forêt et il faisait nuit noire. Il a glissé et a réussi à s'accrocher à une épaisse branche d'arbre. Il se croyait suspendu au-dessus d'un gouffre profond et craignait de faire une chute mortelle sur les pierres au fond du ravin. De toutes ses forces, il se cramponna à la branche. Il transpirait et tout son corps lui faisait mal. Enfin, à bout de forces, il tomba ... 20 centimètres plus bas, sur la mousse douce entre les arbres de la forêt.

Restant ainsi dans les ténèbres de leur ignorance, beaucoup de personnes pensent qu’elles restent perdues, quand elles confessent leurs péchés. Elles abandonnent tout espoir, au lieu de s’en remettre en toute confiance aux mains de Dieu. Elles ont peur de lâcher ce à quoi elles s’accrochent, quel qu’en soit l’objet. C’est une peur insensée. Lâchez toute prise en dehors de Christ et laissez-vous tomber! Cette confiance en vos bonnes œuvres, en vos prières ou en vos sentiments, lâchez-la! Faites-le maintenant! Comme l'homme a atterri sur la douce mousse, Jésus-Christ vous recevra dans ses mains pleines d’amour. Dans son amour, dans la puissance de son sang, dans sa justice parfaite, il vous donnera repos et paix. Abandonnez cette confiance en vous-même et jetez-vous dans les bras du Sauveur! C'est cela la foi: renoncer à tout et se confier entièrement et uniquement en Christ. Il n'y a aucune raison d'avoir peur. Seule l'ignorance amène la peur de ce qui est notre sécurité éternelle. La mort de notre propre espérance signifie la naissance de la foi; et la vie de la foi est la vie éternelle. Laissez mourir votre «moi», afin que Christ vive en vous!

Le pire, c'est notre incapacité à amener des personnes à la foi en Christ. Renoncer à soi-même? Pas question! Elles préfèrent essayer tout autre chose. Restant craintives, elles reculent face à la confiance à mettre en lui et ont peur de croire en lui, comme si il s’agissait de quelque chose de monstrueux. Qui est venu chuchoter cette peur à vos oreilles? Vous avez peur de ce qui est la fin de toutes les craintes et le début de la vraie joie. Pourquoi voulez-vous être perdu en préférant de mauvais chemins pour atteindre le salut, plutôt que celui que Dieu nous indique?

De nombreuses personnes disent: «Nous sommes appelés à croire en Jésus Christ et à lui faire confiance, mais au lieu de cela, nous allons régulièrement à l'église ou à une réunion chrétienne». Faites-le, mais PAS en le substituant à la foi, sinon tout cela ne sert à rien! Dieu dit: «Crois et vis». Tenez-vous en à cela! D'autres disent: «Je veux lire beaucoup de bons livres, cela m'aidera peut-être». Dans tous les cas, lisez de bons livres, mais ce n'est pas l'évangile. L'Évangile, c'est: «Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé» (Actes 16:31).

Supposons qu'un homme malade consulte un médecin qui lui dit: «Vous devrez prendre un bain le matin, cela vous fera du bien», mais l'homme boit une tasse de thé le matin au lieu de prendre un bain, en disant: «Sans aucun doute, cela sera aussi bien». Que dira le médecin? «Si vous n'agissez pas conformément à ce que je vous prescris, vous ne devez pas penser que vous aurez le bénéfice de mon traitement.»

Ne nous comportons-nous pas souvent de cette manière vis-à-vis du Seigneur Jésus? «Seigneur Jésus, Tu me demandes de croire en Toi et de mettre ma confiance en Toi, mais je préfère faire autre chose. Je veux avoir un terrible sentiment de mon état de péché, je veux être plein de doutes et de désespoir». Oui, vous voulez toutes sortes de choses, mais pas ce que le Christ vous prescrit: que vous lui fassiez simplement confiance. Que vous ressentiez quelque chose ou que vous ne ressentiez rien, faites-lui entièrement confiance pour qu'il puisse vous sauver, mais lui seul!

«Mais vous ne voulez quand même pas prétendre que vous êtes contre la prière et la lecture de bons livres, n'est-ce pas?» Je n'ai rien contre cela, et le médecin n'a rien contre le fait que l'homme boive une tasse de thé - à condition qu'il n'omette pas ce qui lui est prescrit. Prions, plus nous prions, mieux c'est! Lisons la Bible et les bons livres sur la Bible! Mais n'oublions jamais que nous serons perdus si nous faisons ces bonnes choses au lieu de croire simplement en Christ. Nous devons veiller à ce que le Seigneur Jésus n'ait pas à dire de nous: «Sondez les écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle … et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie.» (Jean 5:39-40).

Avez-vous déjà observé un conifère s'enraciner sur des rochers qui semblent ne lui apporter la moindre nourriture? Une minuscule racine de cet arbre se faufile dans une étroite crevasse et s'y fixe. L'arbre s'accroche à ce rocher nu comme la griffe d'un oiseau de proie; il s'accroche au moyen de racines de plus en plus nombreuses, se nourrit et grandit.

Faites de même! Nous pouvons saisir le rocher du salut. Avec la petite racine de notre foi encore faible, nous pouvons nous accrocher au Seigneur Jésus. Cette petite racine grandit et devient plus forte. Nous pouvons faire pousser une autre racine dans le rocher. Saisissez Jésus-Christ et accrochez-vous à lui! Grandissez en lui et faites pivoter les racines de votre cœur autour de lui. Soyez aussi fermement attachés à Lui que ce sapin sur la paroi rocheuse!

Obstacles à la foi

Il est possible que quelqu’un éprouve de la difficulté à croire. Il doit alors y réfléchir davantage. En règle générale, la foi ne nous tombe pas subitement du ciel. La foi est normalement le résultat d'un développement intérieur. Nous arrivons à la foi - pour ainsi dire – «progressivement». Une foi «au premier abord» est aussi possible, mais généralement il s’agit de l’aboutissement d’un processus. Notre intérêt se réveille pour les choses éternelles, nous y réfléchissons, nous en entendons parler, et finalement sommes convaincus: c’est ainsi que nous sommes amenés à la foi. Que dois-je faire si je veux croire, mais que, pour une raison ou une autre, je pense que je ne peux pas? Dois-je rester immobile comme une vache qui regarde la nouvelle clôture, ou dois-je agir comme un être sensé? Si j'ai envie de croire, que dois-je faire?

Si quelqu'un me disait que le sultan d'une des nombreuses îles d'Indonésie est un homme bon, et que cela m'intéressait, je n'aurais sans doute pas de mal à le croire. Mais que ferais-je si je voulais le croire, mais que, d’un autre côté, j'en doutais encore? N'essaierais-je pas alors de me renseigner le plus possible sur lui? Le mieux serait de le rencontrer en personne et de parler à son entourage et à ses sujets. Je pourrais alors me forger un jugement fiable.

Il est vrai que la foi dans le Seigneur Jésus est un don de Dieu (*). Il distribue ce don. En même temps, cette question est posée: «… comment entendront-ils sans quelqu’un qui prêche? ... Ainsi la foi est de ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la parole de Dieu.» (Romains 10:14 & 17). Si vous voulez croire au Seigneur Jésus, écoutez et lisez ce qu'on dit de lui. Pensez à lui et parlez-lui, et vous verrez que la foi germe et grandit comme une graine dans la terre d'où sort une nouvelle plante grâce à la lumière, la chaleur et l'humidité qui exercent leurs effets. Si je dois faire confiance particulièrement à un certain médecin, je m'informe de ses qualifications et des résultats de son travail.

Écoutez beaucoup la prédication du Seigneur Jésus! Beaucoup viennent à la foi à la condition que le Seigneur Jésus soit constamment et clairement présenté à notre attention. Si le grand sujet de la prédication est toujours «Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié.» (1 Corinthiens 2:2), peu de personnes resteront indifférentes. N'écoutez pas les prédicateurs qui prêchent autre chose. Ils sont malheureusement trop nombreux. J'ai entendu parler un jour d'un prédicateur qui avait trouvé sur sa bible une note sur laquelle ne figuraient que les mots de Jean 12:21: «Seigneur, nous désirons voir Jésus». N'écoutez pas un sermon dans lequel son nom n'est même pas mentionné. Tout tourne autour de Lui! Il doit être au centre du message.

Lisez beaucoup sur le Seigneur Jésus! La Bible est la fenêtre par laquelle nous pouvons le voir. Lisez attentivement l'histoire de ses souffrances et de sa mort - et il ne faudra pas longtemps pour que Dieu, de façon cachée, allume la foi en vous.

Si cette écoute et cette lecture ne suffisent pas, essayez vous-même, par la réflexion de vous procurer de la clarté. Croyez, ou établissez vous-même pourquoi vous ne croyez pas. Soyez beaucoup occupé de ces questions et priez Dieu de vous aider à être suffisamment minutieux pour arriver à une décision juste en toute honnêteté. Concentrez vos pensées sur qui est le Seigneur Jésus ou qui est sa Personne, n’aurait-il pas de quoi le reconnaître digne de confiance? Réfléchissez à ce qu’il a fait lors de sa venue sur la terre en tant qu'homme, à sa mort, à sa résurrection d’entre les morts, à son ascension au ciel et que là, il vit pour toujours pour nous: cela ne lui donne-t-il pas le droit que nous lui accordions notre confiance? Invoquez-le ensuite et voyez s'il ne vous écoute pas. Si vous voulez connaître Jésus Christ, rapprochez-vous de lui le plus possible en étant occupé de lui et en vous confiant à son amour.

Autrefois, j'avais peut-être eu besoin de preuves pour croire au Seigneur Jésus, mais aujourd'hui, je le connais si bien, ayant vécu avec lui, qu'il faudrait beaucoup de preuves pour que je doute de lui. Aujourd'hui, il m'est plus facile de faire confiance que de me méfier. C'est un changement et une victoire, car ce n'était pas le cas auparavant. En général, la foi est encore faible au début, mais une expérience après l'autre avec Lui rend notre foi plus forte. C'est ainsi que la foi est affermie.

Parce que la vérité que je crois a fait un miracle en moi, je ne suis pas troublé par les doutes. Par la foi, j'ai reçu une vie nouvelle qui m'était étrangère auparavant. Je suis comme ce couple qui a vécu pendant des années dans un phare sur une jetée dans la mer. Un invité regarda par la fenêtre la mer agitée et demanda à la femme du gardien du phare: «N'avez-vous jamais peur la nuit quand il y a de la tempête et que les vagues se brisent contre le phare? Je pense que j'aurais peur que ce phare soit brisé et emporté par la force de l'eau». La femme a répondu que cette pensée ne lui avait jamais traversé l'esprit. Ils vivaient là depuis si longtemps qu'elle s'y sentait aussi en sécurité que n'importe où ailleurs.

C'est exactement ce qui se passe pour le croyant qui est mûr. Il sait en qui il a cru et il est certain qu'il le gardera en tout temps. Que chacun s'épargne donc la peine d'essayer de me faire douter. Je porte en moi le sceau de la vérité et la puissance de son Esprit, et je ne veux plus entendre les conclusions erronées et les arguments de l'incrédulité. Pour moi, l'Évangile est la vérité. Je donne toute ma vie pour la vérité de l'Évangile et je sais que ce n'est pas une aventure douteuse.

Si d'innombrables personnes, y compris celles en qui vous avez entièrement confiance, ont trouvé repos et paix dans l'Evangile, pourquoi en serait-il autrement pour vous? L'Esprit de Dieu ne pourrait-il pas agir ainsi en vous aussi? Sa Parole ne s'applique-t-elle pas à tous ceux qui la croient en toute honnêteté d’esprit? Ne voulez-vous pas mettre à l’épreuve la puissance salvatrice de l’Évangile? L'Évangile est la pleine vérité, parce qu'il est l'Évangile de Dieu; Il est l'Origine. Croyez-le! Le Sauveur est puissant, car il est le Fils de Dieu. Faites-lui confiance! Son sang précieux a un pouvoir de purifier et de sauver. C’est à cause de cela que l’on est sauvé!

Je vous en supplie: cherchez la foi! Si vous ne le voulez pas, que puis-je faire d'autre? Je peux conduire un cheval à l'abreuvoir, mais je ne peux pas le forcer à boire. Une chose est sûre: on ne peut venir en aide à l'incrédulité, si l'on montre l'évidence à quelqu'un et qu'il refuse de l'accepter. Si quelqu'un ne veut pas connaître et accepter la vérité, c'est sa propre faute s'il construit sa vie jusqu'à la mort sur un mensonge. Il est parfaitement vrai que: «Celui qui aura cru et qui aura été baptisé sera sauvé …». Mais il est tout aussi vrai que: «… celui qui n’aura pas cru sera condamné.» (Marc 16, 16).

Ce qui aide à croire

Pour aider ceux qui cherchent la foi en Jésus-Christ, je veux attirer leur attention sur les souffrances endurées sur la croix en tant que substitut (*). «… Christ, alors que nous étions encore sans force, au temps convenable, est mort pour des impies.» (Romains 5:6). «… lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois …» (1 Pierre 2:24). «… l’Éternel a fait tomber sur lui l’iniquité de nous tous.» (Ésaïe 53:6). «… Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin qu’il nous amenât à Dieu …» (1 Pierre 3:18).

Pensons en y insérant notre nom à une expression particulière des Ecritures: «… il a été blessé pour nos transgressions, il a été meurtri pour nos iniquités; le châtiment de notre paix a été sur lui, et par ses meurtrissures nous sommes guéris.» (Esaïe 53:5). Dieu voit ici le péché comme une maladie, et il mentionne le remède qu'il a préparé pour le soigner.

Voulez-vous bien me suivre alors que j'essaie de dépeindre les blessures du Seigneur Jésus? Dieu a décidé de nous «rendre la santé», et c'est pour cela qu’il a envoyé son Fils. Il est né en tant qu'homme pour nous racheter. Il a vécu comme homme parmi les hommes et, après 33 ans d'obéissance à son Père, le moment est venu pour lui d'accomplir le service de la plus grande importance et le plus grand qui soit. Il devait mourir à notre place. «le châtiment de notre paix a été sur lui» (verset 5 de Esaïe 53). Il est allé à Gethsémané et là, lorsque la coupe amère des douleurs lui a été présentée, sa sueur devint comme de grosses gouttes de sang. Il se tint dans le prétoire devant Pilate et devant le tribunal d'Hérode, où il subit les moqueries et le mépris. Enfin, ils l'ont amené au mont Golgotha et l'ont cloué sur la croix pour qu'il meure, pour qu'il meure à notre place.

Christ s'est entièrement offert en sacrifice pour nous. Les souffrances qu'il a endurées ne pourront jamais être décrites de manière exhaustive. Lors de son combat intérieur à Gethsémané, sa sueur est devenue comme de grosses gouttes de sang tombant sur la terre. Avant qu'il ne sorte de ce terrible combat, un attroupement d’hommes s’est amené cette nuit-là. Ils l’ont lié et emmené dans la maison du souverain sacrificateur. Devant le Sanhédrin, la plus haute juridiction juive, il a été interrogé et accusé à tort. Ensuite ils l'ont conduit à Pilate et devant Hérode, qui, l’ont traité avec mépris et moqueries. Pilate l'a fait fouetter, tandis que ses soldats l'ont frappé, lui ont craché au visage et lui ont mis une couronne d'épines sur la tête. La torture du fouet est l'une des plus horribles que les hommes, dans leur méchanceté, aient pu imaginer. Le fouet romain était fabriqué avec des tendons de bœuf, tressés avec des nœuds, et des éclats d'os dépassaient des nœuds. «Des laboureurs ont labouré mon dos, ils y ont tracé leurs longs sillons.» (Psaume 129:3). Le Seigneur Jésus a dû endurer les terribles douleurs de la torture du fouet romain, non pas comme la fin de ses souffrances, mais en préparation de sa crucifixion. De plus, ses bourreaux l'ont frappé de leurs poings; aucune forme de souffrance ne lui a été épargnée. Malgré sa faiblesse physique - due à sa vie de jeûne et de privation, ainsi qu'à la perte de sang - ils lui font porter sa croix lui-même, jusqu'à ce qu'un autre prenne le relais. Au lieu appelé «lieu du crâne», ils lui ont enlevé ses vêtements, l’ont jeté par terre, l'ont allongé sur le bois et l'y ont cloué. Ils lui ont percé les mains et les pieds avec de gros clous mal façonnés. Ils ont ensuite redressé la croix et ont alors fait descendre le pied du montant dans le trou creusé dans la terre et prévu à cet effet.

Il a été suspendu sous un soleil brûlant (*) qui a consumé sa force: «Ma vigueur est desséchée comme un têt, et ma langue est attachée à mon palais; et tu m’as mis dans la poussière de la mort.» (Psaume 22:15). Là, il est resté suspendu, sous le regard de Dieu et des hommes.

D’abord, tout le poids de son corps était supporté par ses pieds, mais ensuite, les clous ayant déchiré les tendons et les nerfs, ce sont ses mains qui ont dû supporter tout ce poids. «Je suis répandu comme de l’eau, et tous mes os se déjoignent; mon cœur est comme de la cire, il est fondu au dedans de mes entrailles.» (verset 24 du Psaume 22). Sachant à quel point, une petite blessure à la main peut déjà nous faire mal! Comme ce supplice a dû être horrible, lorsque ces gros clous façonnés grossièrement ont déchiré les parties sensibles de ses mains et de ses pieds! Ses douleurs corporelles ont alors atteint leur plus haut degré.

Pendant ce temps, ses ennemis se tenaient autour de lui, le montrant du doigt avec mépris, lui tirant la langue avec dérision, se moquant de ses prières et se réjouissant de ses souffrances. Il s'est écrié: «J'ai soif» (Jean 19:28) et ils lui donnèrent du vinaigre. Lorsque tout fut accompli, il s'écria: «C’est accompli.» (Jean 19:30). Il avait enduré jusqu'au bout les souffrances qui étaient nécessaires et satisfait parfaitement à ce qu’exigeait la justice divine. C'est alors, et non pas un seul instant avant, qu'il a remis son esprit et est entré dans la mort.

Décrire les souffrances corporelles extérieures du Seigneur Jésus n'est déjà pas facile, voire impossible. Mais qui pourrait comprendre sa souffrance morale intérieure, et encore moins l'exprimer par des mots? Nous avons déjà rappelé que sa sueur était devenue comme de grosses gouttes de sang. Sa détresse intérieure y était visible. Il a dit: «Mon âme est saisie de tristesse jusqu’à la mort» (Matthieu 26:38). La trahison de Judas et le fait que les onze allaient le laisser, ont affecté notre Sauveur. Mais c'est surtout le poids de nos péchés qui ont alors pesé sur lui comme un lourd fardeau. La pression de nos fautes, comme un pressoir, l’a vidé de sa force vitale. Nous ne pourrons jamais comprendre pleinement, à quel point l’angoisse devant une telle souffrance l’a accablé. C’est à peine si nous pouvons comprendre cette souffrance elle-même!

Lorsqu'il a été cloué à la croix et que les ténèbres sont descendues sur la terre, il a subi ce qui n'était jamais arrivé à un martyr. Parce que, dans leur lutte devant la mort, ils ont été aidés et soutenus par Dieu, à un point tel qu’ils se sont réjouis de leurs souffrances. Mais notre Sauveur a été abandonné du Dieu juste, jusqu'à ce qu'il s'écrie: «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?» (Matthieu 27:46). C'est la plus amère de ses paroles ; cette exclamation exprime la profondeur infinie de sa souffrance. Il était nécessaire qu'il soit abandonné parce que Dieu devait détourner sa face du péché, donc aussi de Lui, qui était fait péché pour nous. Le Seigneur Jésus a vécu, se substituant à nous, l'horrible abandon de Dieu que nous, pécheurs, aurions dû endurer s'il n'avait pas pris le péché sur lui et n'était pas devenu malédiction pour nous. Il est écrit: «Maudit quiconque est pendu au bois» (Galates 3:13), mais qui sait ce que signifie cette malédiction ?

Nous trouvons le «remède» à vos péchés et aux miens dans cette souffrance du Seigneur Jésus, endurée par substitution, et nulle part ailleurs. Pour nous, le Sauveur a été frappé. Si vous demandez: «Pouvons-nous faire quelque chose pour effacer le péché?», la réponse est: «Vous ne pouvez rien faire du tout. C'est par les blessures du Seigneur Jésus que nous sommes guéris. Il a subi tout le châtiment, il ne reste plus rien que nous devrions porter».

«Mais ne devrions-nous pas croire en lui?» - Oui, bien sûr! Quand je dis d'une certaine pommade qu'elle guérit, je ne nie pas qu'il faut un pansement pour appliquer la pommade au bon endroit et lui permettre d'agir. La foi est le pansement qui applique la pommade de l'expiation de Jésus-Christ sur la blessure du péché. Ce n'est pas le pansement qui guérit, mais la pommade. De même, ce n'est pas la foi qui nous guérit du péché, mais le sacrifice de Christ.

«Mais nous devons quand même confesser nos péchés», objecte un autre. C'est tout à fait exact. Nous devons le faire, car la confession de nos péchés est le premier signe de guérison. Mais nous sommes guéris par les blessures du Seigneur Jésus et non par notre confession. Réfléchir aux blessures infligées au Seigneur Jésus sur la croix a pour effet de nous faire confesser nos péchés. Nous détestons les péchés parce qu'ils ont causé la souffrance de notre Sauveur.

Avez-vous mis votre confiance dans le Seigneur Jésus qui a souffert pour vous? Alors vous devez comprendre que Dieu ne vous punira jamais pour les mêmes péchés, pour lesquels Christ est mort. Sa justice ne lui permet pas d’abord de faire payer la dette par celui qui s’est porté garant, et par la suite, de la faire payer encore une fois par celui-là même qui l’a contractée. La justice ne peut exiger qu'une dette soit payée deux fois. Si le Christ est mon Garant et qu'il a payé ma dette, je ne peux pas la payer encore une fois. Si je crois qu'il a souffert pour moi, je suis complètement acquitté. Le jugement me concernant a été exécuté en Christ et il ne reste donc plus aucune condamnation pour moi. C'est le fondement de l'assurance pour tout pécheur qui croit au Seigneur Jésus.

Il vit parce que le Christ est mort à sa place; et Dieu peut l'accepter parce qu'il a accepté le sacrifice de Christ. Si le Seigneur Jésus a été accepté comme mon Substitut, alors je dois être libre. Personne ne peut plus m'accuser ; je suis justifié et pur. Voulez-vous que Jésus-Christ soit votre Substitut? Alors vous êtes libre! Quiconque croit en lui ne sera pas condamné. C'est ainsi que «par ses blessures, nous sommes guéris».

Un vrai obstacle pour la foi

Bien qu’il ne soit absolument pas difficile de croire, Celui qui ne peut mentir, et de faire confiance à Celui de qui nous savons qu’il peut sauver, il peut arriver que quelqu'un trouve un obstacle sur son chemin pour croire. Cet obstacle peut être bien caché, mais il n'en est pas moins dangereux pour autant. Une porte peut être bloquée non seulement par une grande barre visible, mais aussi par un petit verrou discret. On peut avoir de bons yeux et ne pas voir un certain objet parce qu'il y a quelque chose qui le cache. On ne pourrait même pas voir le soleil si on a les yeux bandés.

Un seul péché qu'une personne garde caché dans son cœur peut l'empêcher d'accepter Christ par la foi. Le Seigneur Jésus est venu nous racheter du péché, mais si nous voulons persister dans le péché, nous n’arriverons jamais à être d'accord avec lui. Si quelqu'un veut prendre du poison et qu’on fait appel à un médecin pour lui sauver la vie, la plupart du temps, il lui donnera un antidote. Mais si cet homme persiste à vouloir vider la fiole contenant le poison mortel, comment le médecin peut-il le sauver?

Le salut consiste à séparer le pécheur de son péché. On ne peut donc pas dire qu'une personne est sauvée si elle aime le péché et continue à y vivre. Quelque chose de noir ne peut pas être peint en blanc et rester noir en même temps. De même, personne ne peut être sauvé tout en continuant à aimer le péché.

Un alcoolique est sauvé par la foi en Christ, mais s'il continue sa vie dans l'ivrognerie, il n'en est pas délivré et montre qu’il n'a pas réellement cru au Seigneur Jésus. Un menteur peut être sauvé par la foi de cet état de manque de vérité et de fausseté, mais alors, il cesse de mentir et s'efforce de dire la vérité. S’il continue à vivre dans la tromperie et le mensonge, il est alors évident à tous, qu’il n’a pas été délivré du mensonge. Si quelqu'un cultive un sentiment d'hostilité envers un autre, il peut en être délivré, s'il croit au Seigneur Jésus; mais s'il veut continuer à nourrir ces sentiments de haine, il est clair qu'il n'en est pas délivré, et il est tout aussi clair qu'il n'a pas cru en toute sincérité au Seigneur Jésus. Il s’agit d’être délivré de l’amour du péché. C’est manifestement le résultat obtenu, si nous avons mis notre confiance dans le Seigneur Jésus. Mais si nous ne désirons pas que cela en résulte, oui, et même que nous le rejetions, alors tous ces palabres sur la foi au Seigneur Jésus ne sont qu’illusions et tromperie de soi-même.

Un homme entre dans une agence de voyage et s'enquiert de la meilleure façon de se rendre en Amérique. La dame derrière le comptoir organise volontiers son voyage en avion. Il n'a plus qu'à signer pour accord et payer. «Mais», dit-il, «je veux rester ici pour faire mon travail tout en voyageant en Amérique». L'employée de l'agence de voyage pensera qu'il n'a pas toute sa tête. Elle le renverra et lui dira d'aller travailler et de ne pas agir aussi sottement. Faire comme si on voulait croire en Christ, afin d’être sauvé du péché, tout en ne voulant pas abandonner ce péché, n’est rien d’autre que de se moquer de Christ.

Un arbre est complètement envahi par le lierre qui l'étouffe et finit par le faire mourir. Cet arbre peut-il encore être sauvé? Le jardinier le pense et fait de son mieux. Mais avant qu'il ne puisse utiliser le sécateur, le propriétaire de l'arbre lui demande de ne pas enlever le lierre. « Alors », dit-il, «c'est impossible. Le lierre fait mourir l'arbre; si vous voulez sauver l'arbre, vous ne pouvez pas sauver le lierre. Si vous me faites confiance pour sauver votre arbre, vous devez m'autoriser à enlever ce lierre qui le tue». Ce n'est rien d'autre que du bon sens humain. Cet homme n'avait pas besoin de faire venir le jardinier s'il n'était pas autorisé à faire ce qui était nécessaire pour sauver l'arbre. C'est exactement la même chose: si un pécheur ne veut pas renoncer à son péché, il doit mourir dans son péché. Mais s'il veut vraiment être délivré de son péché, le Seigneur Jésus peut le faire et le fera si seulement il s'abandonne complètement à Lui.

Quel est votre péché mignon? Les médisances et les commérages? Les excès mondains? La peur des gens? L'arrogance, l'orgueil? Ou la cupidité ? De tels péchés vous maintiennent dans un état d’inimitié avec Dieu. Il ne peut donc pas être satisfait de votre vie. Ou bien, un amour humain occupe-t-il votre être intérieur? Vers où votre cœur penche-t-il? Y a-t-il quelque chose de comparable au Seigneur Jésus et à Dieu le Père?

«Mais», dit quelqu'un, «si je renonçais à ce péché qui me tient prisonnier, cela me nuirait beaucoup. Cela serait désavantageux pour mon travail, ma carrière et ma position sociale». Dans ce cas, les paroles du Seigneur Jésus s'appliquent: mieux vaut perdre une main, un pied ou un œil que d'être jeté en enfer (*). Il vaut mieux traverser la vie avec un seul œil, avec moins d'attentes, que d'avoir les meilleures perspectives sur la terre mais d'être séparé du Christ. Mieux vaut un croyant boiteux qu'un pécheur sautillant! Si vous gagnez Christ, peu importe ce que vous perdez. D'innombrables personnes ont dû renoncer à des choses et subir des dommages qui les ont laissées mutilées ou estropiées aux yeux du monde; mais si elles sont entrées dans la vie éternelle à la suite de cela, cela n’a été qu’un gain pour elles.

Que choisissez-vous? Christ et le salut, ou votre péché mignon et la condamnation! Il n'y a pas de milieu. Attendre ou ne pas vouloir prendre de décision, c'est en réalité, faire le mauvais choix. Celui qui s’interroge pour savoir s’il doit être sincère, est déjà égaré! Celui qui ne sait pas s'il veut vraiment se libérer de ce seul péché, prouve son impureté intérieure. Si vous voulez vraiment renoncer à toutes les mauvaises choses, Jésus Christ vous donnera la force de le faire immédiatement. Sa grâce changera vos désirs. En effet, Il renouvellera votre cœur. Faites-lui donc confiance pour vous donner la force de surmonter les tentations et de faire le bien. Le Seigneur Jésus peut faire sauter les infirmes comme un cerf. Aux personnes atteintes de paralysie Il peut ordonner de prendre leur lit et de marcher. Il vous donnera la force de désapprendre les mauvaises habitudes. Sa puissance pour purifier et pour guérir ne connait pas de limite.

Maintenant que vous êtes disposé à «vous laisser guérir», le plus grand obstacle a été levé. Celui qui a changé votre volonté vous donnera toute la force et la capacité nécessaires. Vous n'auriez pas eu le désir sincère d'abandonner tout péché et d'en être libéré s'il ne l'avait pas suscité en vous à votre insu. Si vous lui faites confiance maintenant, il achèvera certainement le travail qu'il a commencé en vous.

Des questions inutiles

Il est rare de rencontrer une foi simple et enfantine. En général, on ne croit rien et on remet tout en question. Il y a autant de doutes que de mûres mangées - et sur toutes les mains et les lèvres, on peut en voir les taches. Je trouve curieux que, dès qu'il s'agit de leur propre salut, les gens recherchent avec tant de diligence toutes les difficultés possibles. Si j'étais condamné à mort et que je reçoive le message que la grâce m’a été accordée, je ne m'efforcerais certainement pas de trouver le plus grand nombre d'arguments pour voir pourquoi je n'obtiendrais peut-être pas cette grâce. Je laisserais cela à mes ennemis, moi, je me réjouirais! Si j'étais sur le point de me noyer, je m’agripperais à chaque tige d’herbe. On ne laisse pas une bouée de sauvetage flotter sans y avoir recours, n'est-ce pas? Dresser la liste des arguments qui parlent en faveur de votre mort et contre votre vie est une forme de suicide que seul un fou peut commettre. Chercher des raisons de mettre à mal votre seul espoir, c'est comme scier la branche sur laquelle vous êtes assis. Celui qui fait cela, ne va pas dans le bon sens?! Pourtant, de nombreuses personnes se comportent comme des avocats de leur propre perdition. Ils cherchent dans toute la Bible des textes contenant des menaces concernant le jugement éternel; par cela ils prennent conseil auprès de leur réflexion et de leur incrédulité, se ferment eux-mêmes la porte à clé! C'est vraiment une occupation bien triste pour une personne intelligente.

Beaucoup de gens, n'arrivant pas à se détacher de leurs pensées religieuses, essaient de faire taire cette petite voix insupportable de leur conscience en remettant en question la véracité de la Bible. Il est tout à fait logique que la Bible contienne des choses merveilleuses et incompréhensibles, car comment le Dieu éternel pourrait-il parler de manière à ce que toutes ses pensées puissent être simplement comprises par des personnes limitées? Mais c'est le summum de la folie que de vouloir examiner toutes ces choses profondes et en même temps, de mettre de côté le simple Évangile apportant le salut. Cela fait penser à ces deux philosophes qui discutaient avec ardeur de la nourriture dans un restaurant et qui sont sortis de table en ayant faim, alors que l’homme assis à la petite table juste à côté d’eux, ne posait aucune question, mais profitait du bon repas, et s’en est allé rassasié. Des milliers de personnes se réjouissent d'avoir accepté l'Evangile avec une foi enfantine, alors que d'autres, qui voient des difficultés partout et en découvrent toujours de nouvelles, n’ont toujours pas accepté la certitude consolante du salut. Je connais des personnes sincères qui semblent déterminées à ne pas venir à Christ tant qu'elles n'auront pas pu comprendre comment la doctrine de l'élection est compatible avec la libre invitation de l'Évangile. Je pourrais tout aussi bien décider de ne plus jamais manger avant de comprendre pourquoi Dieu me maintient en vie et que j'ai encore besoin de manger pour rester en vie. Ce dont nous avons vraiment besoin, ce n'est pas de la lumière dans nos intelligences, mais de vérité dans nos cœurs, pas tant d'aide pour les difficultés que de grâce pour haïr le péché et accepter l'expiation.

Il est extrêmement malsain de critiquer la Parole de Dieu. Si une créature pense pouvoir corriger le Créateur, n'est-ce pas une présomption insensée ? Ceux qui lisent la Bible avec une telle attitude perdront rapidement toute leur foi. Un sentiment de respect à l’égard de l'Écriture est sain; avoir la pensée hautaine de critiquer la Parole de Dieu a des conséquences dévastatrices.

Si quelqu'un a lu la Bible dans un esprit orgueilleux et critique, mais qu'il se rend compte par la suite qu'il a besoin d'un Sauveur, il peut facilement arriver que sa conscience se mette en travers de son chemin. Celle-ci lui rappelle alors à quel point il a maltraité la Parole de Dieu. Il a du mal à trouver du réconfort dans les versets de la Bible qu'il a traités avec mépris ou qu'il a écartés comme étant sans importance. Et lorsque le besoin s'en fait sentir, les puits qu'il a bouchés avec des pierres ne lui fournissent plus d'eau pour étancher sa soif. Recevez l’avertissement! Ne méprisez pas la Parole de Dieu, sous peine de rejeter le seul ami qui puisse vous aider dans des temps difficiles et angoissants! Nous aurons peut-être besoin demain des promesses que nous trouvons inutiles aujourd'hui. Des passages des Saintes Écritures, qui sont attaquées de toutes parts, peuvent s'avérer extrêmement importants pour notre vie. C'est pourquoi veillons sur ce trésor incommensurable qu'est la Bible et retenons chaque mot.

Quel sens cela peut-il y avoir de vous occuper de questions astucieuses alors que votre vie est en danger? La voie pour échapper au péché et au jugement est si claire que tout le monde peut la voir. Dieu n'a pas donné un chemin conduisant au salut qui exige que vous soyez particulièrement intelligent pour pouvoir le comprendre. «Crois et vis!» - Cela, un enfant peut le comprendre et le faire.

Au lieu de critiquer la Bible, quiconque conduit par l'Esprit de Dieu se joindra au Seigneur Jésus. Commence alors une vie merveilleuse. Il est sauvé et fera l'expérience de l'amour parfait qui chasse toute crainte.(*) Un boucher de Newark, près de New York, a reçu une lettre de son ancienne patrie, l'Allemagne, l'informant qu'il avait reçu un important héritage. Après avoir lu la lettre, il a abandonné son travail et organisé son retour dans son pays d'origine. Serait-ce là une chose à lui reprocher? N'aurait-il pas dû rester dans sa boucherie? C'est un exemple de comment fonctionne la foi. Il a cru ce qui lui était communiqué et a agi immédiatement en conséquence.

Dieu a envoyé aux hommes sa bonne nouvelle du salut. Si quelqu’un croit que ce message est vrai, il accepte la bénédiction qui lui est annoncée. Il s'empresse d'accepter le Seigneur Jésus-Christ. S’il croit vraiment, il acceptera sans hésiter Christ comme Sauveur avec tout ce qu'il offre. Il se détournera de la mauvaise voie qu'il suivait jusqu'alors, et prendra le chemin de la cité céleste où il jouira d'une pleine bénédiction. Il ne sera jamais trop tôt pour qu’il quitte le chemin du péché. Si quelqu’un comprend vraiment ce qu'est le péché, il le fuira comme devant un serpent venimeux et se réjouira d'en avoir été délivré par Jésus Christ.

Sans la foi, pas de salut

Beaucoup trouvent trop dur d’annoncer qu’ils vont au devant de la perdition s’ils ne croient pas en Jésus Christ. Mais s'ils y réfléchissaient un instant, ils comprendraient que ce n'est pas vrai, que c’est juste et qu'il ne peut en être autrement.

Je pars du principe qu'il faut manger pour prendre des forces, il n'y a pas d'autre moyen. Si quelqu'un dit: «Je ne veux plus manger, je méprise ce matérialisme!», il peut voyager dans autant de pays qu'il veut, à supposer qu’il vive assez longtemps, mais il constatera qu'aucun climat ni aucune activité sportive ne peuvent le maintenir en vie. A-t-il alors le droit de se plaindre: «C'est trop de dureté que de devoir mourir si je ne crois pas que je dois manger»? Il n’y a rien d’injuste en ce que quelqu'un meure parce qu'il est stupide au point de ne pas croire qu'il doit manger. Il en va de même pour la foi. «Crois et tu seras sauvé!» (Actes 16 v.31). Si vous ne voulez pas croire, ce n'est pas cruel ni injuste que vous soyez perdu.

Un homme assoiffé se tient devant un robinet. «Non», dit-il, «je ne veux pas boire une goutte d'eau tant que je vivrai. Je veux étancher ma soif d'une autre manière. Cela ne serait-il donc pas possible?» La réponse est: «Non, vous devez boire ou mourir». Il répond: «Je ne veux absolument pas boire, mais je trouve cruel de devoir mourir. C'est très dur que vous me lanciez cela en pleine figure!» Il n'a pas raison. Sa soif est la conséquence inévitable du mépris qu’il a d'une loi naturelle.

Vous devez croire ou mourir. Pourquoi refusez-vous de croire? «Buvez, buvez donc!» Acceptez le Seigneur Jésus et vivez! Il y a un chemin qui conduit au salut. Pour y aller, vous devez faire confiance au Seigneur Jésus. Mais souvenez-vous: ce n’est pas être dur que vous dire que vous devrez périr si vous ne voulez pas croire au Sauveur.

Un homme naviguait en mer sur un voilier. Il avait des cartes marines et une boussole à bord. De plus, la nuit, les étoiles brillaient. Il avait la possibilité d’atteindre la destination de son voyage. «Non», dit-il, «je ne veux rien avoir à faire avec les étoiles, je ne crois pas non plus au pôle nord, c’est pourquoi je ne prête pas attention à l’aiguille de la boussole. Je ne regarde pas non plus les cartes marines. Tous les moyens de navigation ont été inventés pour piquer l’argent dans les poches des autres. Je n’y crois pas!» Alors que cet homme n’a pas atteint le port, il dit: «c’est vraiment dur, très dur». A ce sujet je pense bien différemment.

Beaucoup de gens disent: «Je ne veux pas lire la Bible, je ne veux pas entendre parler de ce Jésus Christ, je ne crois pas à ces choses-là». Le Seigneur Jésus dit alors: «celui qui n’aura pas cru sera condamné.» (Marc 16 v.16). Vous dites: «C'est très dur»? Mais non! Ce n'est pas plus dur que de ne pas arriver à bon port si l'on ne veut pas utiliser les moyens de navigation. La suite est inévitable: vous périrez!

Supposons que quelqu’un habite au bord d'une rivière. Il doit alors traverser un pont pour rentrer chez lui, ou traverser l'eau en bateau. Mais il est si bête qu'il refuse de croire qu'il a besoin d'un pont ou d'un bateau. Il dit: «Je ne veux pas faire usage d’un pont et je ne veux pas monter dans un bateau, je ne crois pas qu'il y ait une rivière». Et ensuite, il trouve que cela est lui est dur de ne pas pouvoir rentrer chez lui! Quelque chose a dû lui faire perdre la raison, car s'il y réfléchit, il admettra que ce n'est pas cruel du tout. Si quelqu’un refuse de faire ce qui est nécessaire pour atteindre son but, comment peut-il alors s’attendre à ce qu’il atteigne son but?

Quelqu’un a été mordu par une araignée venimeuse. Le médecin s'empresse de lui donner un antidote: «Prenez-le immédiatement, sinon vous allez mourir. Si vous le prenez immédiatement, je vous garantis que le poison sera rendu inoffensif». Mais cette personne dit: «Non, docteur, je ne crois pas aux antidotes. Il faut laisser les choses suivre leur cours, je ne veux rien avoir à faire avec tous ces médicaments. Je ne crois pas non plus qu'il existe un antidote. En fait, je me fiche pas mal qu'il y ait un antidote». Il s’en suivra qu’il mourra. Lorsqu'on annoncera la cause du décès, tout le monde dira que c'était sa faute.

Il en va précisément de même si, après avoir entendu l'Évangile de Jésus-Christ, vous dites: «Je suis quelqu’un de cultivé. Je ne crois pas à ces idées de salut par la mort d’un substitut. Je ne veux pas entendre parler du sacrifice et du sang versé par Christ». Alors, quand vous périrez, votre propre conscience dira: «C’est un suicide, j'ai conduit ma propre âme à la perdition!».

Un message pour les croyants

Si vous avez commencé à faire confiance au Seigneur Jésus, faites-lui entièrement confiance! Que toute votre vie soit imprégnée de foi! Faites confiance au Seigneur Jésus non seulement pour les choses spirituelles, mais pour tout, pour ce qui est éternel comme pour ce qui est temporel, pour votre âme comme pour votre corps! Il peut porter et portera tout ce que nous lui donnons à porter par la foi. Les fardeaux les plus lourds sont légers pour sa puissance et les plus grandes énigmes sont décodées et claires pour sa sagesse. Mettez entièrement votre confiance en Dieu!

L'avenir, nous pouvons le laisser au Seigneur Jésus, qui vit pour toujours et qui est Celui qui ne change pas (1*). Le passé est dans la main du Sauveur ; jamais nous ne pourrons être condamnés pour quoi que ce soit, car il a jeté nos transgressions dans les profondeurs de la mer (2*). Nous pouvons faire appel aux privilèges qui nous ont été accordés sur base de la foi. Nous sommes sauvés! Lorsque nous avons cru au Seigneur Jésus, nous sommes passés de la mort à la vie et nous sommes sauvés.

Au temps de l'esclavage, une dame embarque sur un navire anglais avec une esclave noire. Elle dit au capitaine: «Quand nous arriverons en Angleterre, elle sera affranchie». Le capitaine lui a répondu: «Madame, elle est déjà maintenant affranchie», car le navire battait pavillon anglais et l'Angleterre avait déjà aboli l'esclavage. Lorsque l’esclave a entendu cela, elle n'a pas quitté le navire. Ce n'est pas l'espoir de la liberté qui l'a rendue heureuse et pleine de courage, mais la réalité qu'elle était libre.

Nous ne devons pas seulement espérer la vie éternelle, mais la Bible dit: «… afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle.» (Jean 3:16). Nous recevons cela comme un fait révélé par l'Écriture. Nous pouvons nous en réjouir. Ne remettez pas cela en question, mais réjouissez-vous-en intensément!

Je souhaite que toute personne qui croit au Seigneur Jésus croie aussi au salut éternel. Ne vous contentez pas de penser que vous avez connu une nouvelle naissance qui peut à nouveau conduire à la mort, que vous avez reçu une vie céleste qui peut prendre fin, que vous avez reçu un pardon qui peut à nouveau vous être retiré! Le Seigneur Jésus donne la vie éternelle à tous ceux qui croient en lui; c'est pourquoi chacun doit la rechercher jusqu'à ce qu'il la possède! Mais si cette vie est éternelle, comment pourrait-elle prendre fin ? Il y a une semence vivante et impérissable, qui demeure à jamais. Ne vous laissez pas embarquer dans une voie prétendant à un changement temporaire, une sorte de grâce qui peut fleurir et se flétrir à nouveau! Je n'ai pas été chargé de vous annoncer un salut qui ne serait valable que pour un temps plus ou moins long. L'Évangile qui m'a été confié déclare: «Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé» (Actes 16 v.31). Il vous libèrera du péché, du retour au péché, de repasser par le chemin large de l'iniquité. Que l'Esprit Saint vous guide pour que vous ne croyiez rien de moindre que cela!

Quelqu'un pourrait dire: «Voulez-vous dire qu'une fois que j'ai cru en Christ, je suis sauvé, quel que soit le péché que je commettrai par la suite?» Je n'ai pas dit cela. J'ai décrit la véritable conversion et le salut comme un changement intérieur si profond et si radical que vos désirs sont totalement modifiés. Et je vous dis que ce changement sera permanent s'il est opéré en vous par le Saint-Esprit, parce que l'œuvre que le Seigneur Dieu effectue n'est pas un produit à bon marché qui s'abîme rapidement. Faites confiance au Seigneur Jésus pour qu'il vous garde, quelle que soit la durée de votre vie et le nombre de tentations qui se présenteront à vous - et cela aura lieu selon votre foi! Crois au Seigneur Jésus pour la vie éternelle!

Mettez aussi votre confiance dans le Seigneur Jésus dans toutes les difficultés rencontrées aujourd’hui! Dans le monde, nous connaîtrons des tribulations. Apprenez par la foi que toutes choses concourent au bien, et soumettez-vous à la volonté de Dieu! C'est comme un mouton que l'on tond: tant qu'il reste immobile, le tondeur ne le blessera pas, mais si l'animal résiste, il peut arriver qu’il soit blessé. Lorsque nous nous soumettons à l'action de Dieu, l’aiguillon est enlevé de la souffrance. L'insatisfaction et la résistance intérieure causent cent fois plus de douleur que les difficultés elles-mêmes. La volonté de Dieu est meilleure que la nôtre. Si nous croyons cela, nous pouvons non seulement nous soumettre à cette volonté, mais aussi en être heureux.

Faites aussi confiance au Seigneur Jésus pour votre sanctification! Certains semblent penser, malgré 1 Thessaloniciens 5:23 (*), qu'il n'est pas capable de les sanctifier complètement: l'esprit, l'âme ainsi que le corps. Ils permettent volontairement à certains péchés d'exister dans leur vie. Ils semblent penser qu'ils ne peuvent rien y faire et qu'ainsi ils sont encore soumis au diable dans certaines choses. Ne permettez jamais que vous deveniez esclave de quel que péché que ce soit, mais luttez pour rester libre! Qu'il s'agisse de passion, de manque de foi ou de paresse, nous sommes en mesure, par la grâce divine, de nous libérer de toute forme de péché. Pour celui qui croit au Seigneur Jésus, aucune vertu et aucun fruit de l'Esprit n'est impossible; et aucun péché ne doit remporter la victoire sur nous. Il est écrit: «… le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes pas sous la loi, mais sous la grâce.» (Romains 6:14). Croyez fermement que vous pouvez éprouver de la joie dans le Seigneur Jésus et que vous pouvez lui être semblable; et prenez possession de ces choses précieuses, car si vous croyez, cela vous arrivera. «… Crois! toutes choses sont possibles à celui qui croit.» (Marc 9:23). Même celui qui a été le plus grand des pécheurs, peut être rendu tout aussi saint que le plus grand des saints.

Pendant notre vie ici-bas, nous pouvons déjà jouir des joies du ciel. Peut-être semble-t-il, qu’une grande foi soit nécessaire, mais pas une foi plus grande que celle qui nous convient d’avoir. Il ne se passera plus beaucoup de temps, et alors, celui qui croit au Seigneur Jésus sera avec lui, là où il est. Il portera une couronne sur la tête, ses yeux verront le Sauveur dans sa gloire, ses oreilles entendront sa voix, son âme sera au ciel et son pauvre corps sera ressuscité d'entre les morts et recevra l’incorruptibilité. Gloire, gloire, gloire! Et c'est si proche et si certain! Chantons à la gloire de notre Sauveur et jouissons dès maintenant de cette félicité!

Quelqu'un dira peut-être: «Mais nous n'en sommes pas encore là!» C'est vrai, mais la foi nous rend heureux en pensant à cet avenir, et sur le chemin qui y conduit, elle nous aide et nous fortifie. Je souhaite vivement que vous fassiez pleinement confiance au Seigneur Jésus, à lui seul. J'aime vous voir debout sur le roc et non pas avec un pied dans le sable. Dans cette vie mortelle, faites confiance à Dieu en toutes choses et ne vous fiez qu'à Lui! C'est la bonne façon de vivre. Le bras de Dieu est assez fort pour s'y accrocher.

Il y a longtemps, un homme était dans le besoin. Il était jardinier mais n'avait pas de travail pendant un hiver rigoureux. La nourriture était épuisée et les enfants mouraient de faim. Il fut autorisé à couper du bois dans la forêt pour au moins faire un feu contre le froid glacial. Alors qu'il coupait du bois, il a perdu sa hache dans un profond fossé complètement recouvert de neige. Elle était introuvable. Il était là, sans nourriture, sans feu et sans sa hache. Au fond de lui, il entendit une voix qui lui demandait: «Peux-tu encore faire confiance à Dieu?» Et avec une vraie conviction, il répondit: «Oui, je le peux!» C'est cela la vraie foi. C'est la foi qui fait confiance au Seigneur Jésus quand tout est contraire. C'est la foi qui est heureuse seulement avec Dieu, aussi lorsque tous les amis se détournent de nous.

Je souhaite ardemment que vous et moi ayons cette foi précieuse! Tout ce qui est vrai dans la personne du Seigneur Jésus mérite une telle foi, son amour y fait appel et sa fidélité y pousse. Heureux l'homme qui a cette foi!