Message n°250
 
Notre Souverain Sacrificateur
(*)

Ayant donc un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, tenons ferme notre confession ; car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse sympathiser à nos infirmités, mais nous en avons un qui a été tenté en toutes choses comme nous, à part le péché. Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour avoir du secours au moment opportun.

(Hébreux 4 versets 14 à 16)

Ce message fait suite au précédent intitulé "La Parole pénétrante" (texte n°249)

«Nous», «notre», etc. n’ont de sens que pour ceux qui possèdent la vie divine, ceux qui sont passé par une vraie conversion. De toute évidence, Jésus n’est pas le grand souverain sacrificateur de personnes n’ayant pas la vie divine. Le Seigneur Jésus a ce caractère et remplit cette fonction exclusivement pour ceux qui sont participant à la nouvelle création.

Si vous n’êtes pas passé par la VRAIE CONVERSION, vous n’avez pas le VIE ETERNELLE, c’est encore aujourd’hui le jour de grâce, demain il sera peut-être trop tard ! Lisez de toute urgence le message «Qu’est qu’une vraie conversion? Qu’est-ce qu’un vrai croyant?» (texte n°1).

« … il n’y a de salut en aucun autre (Jésus) ; car aussi il n’y a point d’autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faille être sauvés. »

(Actes 4 verset 12)

Pour traverser le désert qu'est notre séjour sur la terre, nous avons en plus de la Parole, un autre secours:

la souveraine sacrificature de Christ

Si la Parole juge le mal en nous sans réserve, d’un autre côté la sacrificature de Christ nous est donnée comme aide dans nos infirmités.

Il est remarquable de voir dans cette épître la sollicitude avec laquelle l’Esprit de Dieu insiste sur la persévérance et la fermeté dans la profession chrétienne. Mais en même temps, il nous présente les motifs les plus puissants pour que nous tenions ferme. Ici, c’est le fait que nous avons «un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu», et tout ce qui résulte de ce fait:

L’appartenance à la nouvelle création et l’énergie spirituelle nécessaire, le soutien nécessaire pour refléter les caractères de la nouvelle création, pendant le reste de séjour du vrai croyant dans cette première création.

Considérons d’abord la personne qui remplit cet office de la souveraine sacrificature. C’EST JÉSUS, Celui qui a été un homme ici-bas et comme tel est entré dans tout ce que comporte la condition d’homme ici-bas, mais homme parfait, sans péché. Et ce Jésus est le Fils de Dieu ; c’est ce qui nous dit sa grandeur. Voilà pourquoi il n’est pas seulement un souverain sacrificateur, mais un grand souverain sacrificateur.

Voyons ensuite le lieu où la sacrificature s’exerce : «Il a traversé les cieux»:

siège de la nouvelle création, laquelle il a créée par sa propre mort et par sa résurrection, fruit de la coupe bue jusqu’à la lie, reçue de la part du Père, à savoir l’abandon de Dieu pendant les 3 heures, de la 6ème à la 9ème heure.

De même qu’Aaron, autrefois, au grand jour des expiations, après avoir accompli tout ce qui était ordonné, passait à travers les diverses parties du tabernacle, et entrait enfin dans le lieu très saint où se trouvait l’arche, figure du trône de Dieu, où l’Éternel manifestait sa présence, de même Christ, notre grand souverain sacrificateur, après avoir tout accompli en s’offrant lui-même, est monté au-dessus de tous les cieux et est entré en la présence de Dieu. Il n’a pas été seulement au rang des esprits parvenus à la perfection et des anges, mais il s’est assis à la droite de la Majesté, couronné de gloire et d’honneur, avec un nom au-dessus de tout nom, ayant toutes choses sous ses pieds, et là, il paraît devant la face de Dieu pour nous.

... car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse sympathiser à nos infirmités, mais nous en avons un qui a été tenté en toutes choses comme nous, à part le péché

(Hébreux 4 verset)

Notre souverain sacrificateur sympathise à nos infirmités. Nous aurions pu penser que sa grandeur l’en aurait empêché. Mais non ; s’il est le Fils de Dieu, il est aussi le Fils de l’homme et comme tel, sur la terre où il a vécu, il a été tenté en toutes choses comme nous, à part le péché.

Seulement remarquons bien qu’il s’agit de nos infirmités, non de nos péchés. Le péché, la parole le juge et je le juge avec elle. Il n’y a point de sympathie pour le péché. Si nous avons péché, nous le confessons à Dieu et nous avons pour Avocat auprès du Père, Jésus Christ, le juste.

Mais il est sacrificateur pour sympathiser à nos infirmités, à nos faiblesses, à nos difficultés — les peines et les combats et les labeurs du chemin. Pour tout cela, nous trouvons en lui un coeur plein de sympathie.

Et quelle est la raison qui nous en est donnée ? C’est que lui-même «a été tenté en toutes choses comme nous, à part le péché». On sympathise aux douleurs que les autres ressentent quand on y a passé soi-même, et c’est le cas de notre souverain sacrificateur. «Il a été tenté (ou éprouvé) en toutes choses comme nous».

Il a participé au sang et à la chair, il a été véritablement un homme, et il a senti les choses qu’il eut à rencontrer avec un coeur d’homme. Il été l’homme de douleurs. Il a été dans le trouble et l’angoisse. À côté des souffrances morales, il a ressenti nos infirmités physiques, la fatigue, la faim et la soif. Il a souffert de la contradiction des pécheurs qui s’opposaient à lui. Il a été assailli par toutes les ruses de Satan et des hommes.

Tenté par le diable, tenté par les méchants, tenté par ses disciples, rien ne lui a été épargné.

Il est si bon de s’en souvenir, et d’y puiser le courage, lorsque le croyant doit résister à l’opposition, parfois méchante, venant même d’autres croyants, même de ceux avec qui il peut dire « Nous avions ensemble de douces communications ; nous allions avec la foule dans la maison de Dieu » (Ps 55 v.14), d’être insulté de manquer d’amour lorsque l’on apporte la parole de l’évangile non édulcoré, ceci est particulièrement vrai en ce début du 21ème siècle, la veille de la venue de Jésus voir 1 Thess 4 v 16 & 17, et 1 Corinthiens 15 v 51 à 58, le Diable sait qu’il ne lui reste plus beaucoup de temps, il cherche à attirer des âmes dans un cercle religieux, sans vie, y rassemblant ceux qui croiront au mensonge, quelle tristesse de voir les descendants d’authentiques croyants sombrer dans cet état ! Serait-ce un manque d’amour de faire de tels appels ? Mais nous avons cette consolation directe sans aucun intermédiaire, de Jésus, notre grand souverain sacrificateur, qui est là à même de sympathiser, de consoler ayant connu lui-même bien autres contradictions que celles-là.

Il fut ainsi rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin d’être pour eux un miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur. Et c’est ainsi qu’il peut sympathiser, et sympathise en effet avec nous dans la haute position de gloire où il est entré, après avoir traversé les cieux, et où il est à l’abri de toutes ces infirmités et ces souffrances. De même qu’ayant éprouvé des douleurs profondes, nous sommes à même de prendre part à la peine de ceux qui passent par les mêmes épreuves, ainsi en est-il du Sauveur, et c’est ce qui nous encourage lorsque, dans nos infirmités, nous pensons à lui et que nous nous disons : Il sympathise à toutes mes peines. Mais n’oublions pas que, si le Seigneur fut un vrai homme qui a passé à travers tout ce que comporte la condition d’homme, ce fut «à part le péché». Ce n’est pas seulement qu’il n’a jamais failli, ni en actes, ni en pensée, mais il était en lui-même absolument sans péché.

Nous sommes nés de la chair et avons le péché en nous dans la chair (*), nous sommes donc tentés par le péché qui est en nous, et nous commettons le péché (voir Jacques 1 v.14 & 15). Jésus naquit du Saint Esprit, sans péché par conséquent, étranger à la convoitise, de sorte que la tentation pour lui ne pouvait venir que du dehors. Mais nos infirmités, il les a ressenties et ainsi, en dehors maintenant de la douleur, mais avec la nature humaine qui, dans le temps de son passage ici-bas, a éprouvé la douleur et la langueur, Jésus peut avec amour sympathiser à tout ce par quoi nous passons ici-bas.

Cela nous conduit au troisième point : le trône de la grâce, qui se rattache à la souveraine sacrificature de Christ.

Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour avoir du secours au moment opportun.

(Hébreux 10 verset 16)

Pour un pécheur non justifié (*), le trône de Dieu est un trône de sainteté, de justice et de jugement. Amené devant ce trône, il dit : «C’en est fait de moi» (la bonne terre de la parabole du semeur – Luc 8). Mais alors Dieu lui fait connaître le sacrifice de Christ et la grâce qui pardonne, et qui a cours. Etant passé par une vraie conversion (**), désormais, pour lui, le trône de Dieu est devenu le trône de la grâce, et devant ce trône est le souverain sacrificateur, Jésus, le Fils de Dieu, Celui qui a tout accompli pour que nous puissions nous tenir devant Dieu, Celui qui sympathise à nos infirmités. C’est pourquoi tenons ferme notre confession, car Jésus ne cesse point d’être là pour nous maintenir. Mais le savoir n’est pas tout. Ce qui nous est dit est destiné à nous inspirer de la confiance — ce qu’est le Seigneur, ce qu’il a fait, le lieu où il se trouve, ce qu’il fait encore là, et tout ce qu’il y a dans son coeur. Comment tenir ferme dans la faiblesse, les difficultés et au milieu des efforts de l’ennemi ? Alors vient à propos l’exhortation, ou plutôt l’encouragement. Dans ce sentiment de nos besoins et de notre impuissance, «approchons-nous avec confiance du trône de la grâce». Avec confiance, car Jésus est là ; avec confiance, car c’est le trône de la grâce qui ne repousse point, c’est le coeur de Dieu ouvert en notre faveur. Approchons ; être près de Dieu est notre précieux privilège. Il n’est pas dit : Approchons-nous du souverain sacrificateur ; mais allons directement au trône de la grâce, où nous avons un libre accès et où nous trouvons tout préparé pour nous. Nous avons besoin de miséricorde, nous pauvres et faibles créatures qui, même comme chrétiens, manquons de tant de manières, et nous la recevons, cette miséricorde, au trône de la grâce ; elle s’y trouve pour nous. Mais nous avons besoin aussi de la grâce dans nos combats, et nous la trouvons aussi au trône de la grâce. Miséricorde et grâce nous sont constamment nécessaires ; nous les trouvons dans le coeur de Dieu, et ainsi nous sommes secourus au moment opportun. Ils sont fréquents ces moments. On peut dire que c’est chaque instant de notre pèlerinage. Mais il y a des temps où la détresse est plus forte, où le danger est plus pressant ; allons avec confiance au trône de la grâce où le secours est tout prêt, où nous n’avons, pour ainsi dire, qu’à le saisir.

Chers lecteurs, que ces paroles, pratiquement transcrite de la publication dont la référence est donnée sous le titre, puissent aider le vrai croyant, passé par la vraie conversion. Que cette âme puisse trouver le secours qu’un vrai croyant a besoin de trouver au moment opportun.

Peut-être par aventure, une personne n’ayant pas la vie, aura lu le contenu de ce message. Cette personne, religieuse sans doute, est peut-être un descendant d’authentiques croyants, peut-être même de ma propre famille ou famille alliée, chez qui les signes accompagnant une vraie conversion ne sont pas visibles. Cette personne a peut-être reçu le message de la Parole avec joie, de manière très expressive, impressionnante mais dans un cœur émotif dur comme le roc (Luc 8 v.13), mais ce roc ne laisse pas pénétrer les racines et la vie divine n’est pas là !

Cher lecteur, si cela devait être votre cas, n’en restez pas là, lisez attentivement ce : «Le Message de l'Evangile» (texte n°247) et laissez-vous «labourer» par la Parole, laissez vous en pénétrer dans le secret le plus profond de son cœur, comme exposé dans le message «la Parole pénétrante» (texte 249) !