La croix & la grâce sont pour tous mais aussi seulement pour plusieurs!
(Suite 1)

Cette série de messages s’inspire de la diffusion d’un livret écrit en Néerlandais et édité par la fondation « In Grazige Weiden » située à Den Helder, qui aussi en a donné l’autorisation.

L’ensemble de cette série couvrira les sujets suivants :

Le fait que le péché a été couvert

Introduction

L'état dans lequel l’homme se trouve

Le fait que Dieu a été glorifié

Les conséquences sont d’abord pour tous les hommes

a) La longanimité de Dieu

b) La prédication de l’Evangile

c) Le jugement du monde

Les conséquences pour toutes les choses

Les péchés des croyants ont été portés


Deuxième partie ou suite 1

Cette deuxième partie fait suite à la première qui a traité les paragraphes "l'introduction" et "L'état dans lequel l’homme se trouve". Elle termine "l'introduction" de la section "Le fait que le péché a été couvert" par le paragraphe "le fait que Dieu a été glorifié"

2. Le fait que Dieu a été glorifié

L'histoire de l'humanité montre donc clairement que l'homme est un pécheur, un transgresseur de la loi, un ennemi de Dieu, un meurtrier de Son Fils et un rebelle à Son Esprit. L'homme a déshonoré Dieu de toutes les manières possibles. Maintenant, si le Dieu saint et juste veut être en relation avec cet homme, même si, seulement en usant de patience, Il veut le supporter, Il doit être entièrement et parfaitement glorifié en rapport avec le péché!

Ce péché doit être couvert.

Sinon, Il devrait dans Sa colère condamner l'homme et l'exterminer!

Maintenant, cette glorification de Dieu en rapport avec le péché a été placée à l'avant-plan dans les Ecritures, aussi bien dans l'Ancien que dans le Nouveau Testament!

Le désir principal de Christ

Que Dieu soit glorifié, était la pensée la plus importante qui se trouvait dans le coeur du Seigneur Jésus. C'est principalement dans ce but, qu'Il est venu sur la terre.

Il est aussi certain, qu'Il est aussi venu pour chercher et sauver ce qui était perdu (1*), qu'Il est venu pour chercher les brebis perdues de la maison d'Israël (2*), qu'Il voulait réunir en un les enfants de Dieu dispersés (3*)

Il a accompli à la croix cette grande oeuvre, sur la base de laquelle nous avons pu être rachetés! Par une seule offrande, Il a rendu parfaits, une fois pour toutes, ceux qui sont sanctifiés (*)

Mais avant tout, il est venu glorifier son Dieu et Père sur terre, ce Dieu Qui avait été déshonoré par l'homme de la manière la plus honteuse.

L'Evangile de Jean nous rapporte une prière adressée à son Père particulièrement admirable, dans laquelle Il dit: "Moi, je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire" (Jean 17 v.4) N'est-il pas clair que glorifier Son Père prenait dans Ses pensées la place la plus importante? Il avait pleinement glorifié le Père sur la terre! Rien ne manquait à la révélation de Dieu, le Père,aussi difficile qu'avait été son chemin sur la terre.

La contradiction et l'inimitié des pécheurs ne L'avaient ni effrayé ou perturbé; que du contraire, cela n'était pour Lui que l'occasion de révéler le Père dans Son entière perfection, et de le glorifier!

Ses souffrances ont été indiciblement grandes, dépassant tout ce que nous pouvons nous imaginer. Il n'y a pas eu un seul instant de sa vie ici bas, où Il n'aurait pas souffert dans le plus profond Son âme; mais ce qu'Il a souffert sur la croix surpasse dans son horreur ce qu'Il a enduré dans les autres circonstances.

En dépit de tout cela, Il a vraiment et pleinement glorifé Dieu sur la terre. A cause de cela, Il a pu dès lors demander d'être glorifé par Son Père: "maintenant glorifie-moi, toi, Père, auprès de toi-même, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût." (Jean 17 v.5)

Jean 13 v. 31 à 32
Lors donc qu’il fut sorti, Jésus dit : Maintenant le fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié* en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera en lui-même ; et aussitôt il le glorifiera. (Jean 13 v.31-32)

Écoutons aussi les paroles du Seigneur Jésus dans l'Evangile de Jean: "Maintenant le fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera en lui-même ; et aussitôt il le glorifiera." (Jean 13 v.31-32). Quelle gloire dans ces paroles! Elles deviennent d'autant plus glorieuses et prennent d'autant plus de sens, si nous prêtons attention aux circonstances qui ont conduit le Sauveur à prononcer ces paroles.

Le Sauveur était en train de manger la Pâque avec ses 12 disciples. C'est là qu'il a démasqué Judas, le traître : " ... ayant trempé le morceau, il le donne à Judas Iscariote ... après le morceau, alors Satan entra en lui." (Jean 13 v.26-27).

Ce pauvre homme était déjà atteint de corrumption par sa cupidité. Il était habitué à donner cours, en y cédant, à ses tentations quotidiennes. Il se tenait dans l'entourage immédiat du Seigneur Jésus. il avait en permanance devant les yeux l'efficacité de la grâce ! oui, dans un certain sens, elle lui avait été révélée. Mais son cœur s'est endurci. Il a prêté l'oreille aux tentations que le diable lui présentait, et s'est fait ainsi l'instrument dans les mains des principaux sacrificateurs en trahissant le Maître. Le diable avait mis dans son coeur de le trahir (*). Maintenant, après avoir pris le morceau, le moment était venu et Satan est entré en lui.

Le Seigneur Jésus connaissait l'état de Judas. Il savait ce qu'il avait l'intention de faire. Aurait-Il dû l'en empêcher? Auait-Il dû revenir en arrière ? Non ! Dien en soit loué ! Il a tout remis entre les mains de Celui Qui juge justement.

Il dit alors à Juda: "Ce que tu fais, fais-le promptement." (Jean 13 v.27)

Cet homme, après avoir accepté le morceau, s'en alla pour mettre à exécution ses mauvais plans! Que ces Paroles sont bouleverantes, lorsque nous les entendons de la bouche de celui qui est lui-même amour! Comme Son coeur a dû saigner, lorsqu'il les a prononcées !

Dès lors, les yeux du Seigneur Jésus se fixent en réalité sur sa mort. Il est seul. Personne, pas même ses disciples, ne peut participer à l'œuvre qu'il allait devoir accomplir.

Là où Il devait maintenant aller, ils ne pouvaient d'autant moins Le suivre, tout comme les juifs dans leur inimitié !

Quel moment à la fois solennel et rempli de gloire !

Lui, un Homme, qui était en chemin pour rencontrer Dieu en tant que Juge, l'exprime dès que Judas a fermé la porte derrière lui. Cette porte fermée marquait la séparation entre le Seigneur Jésus et le monde qui se trouvait dans une nuit profonde.

"Maintenant le fils de l’homme est glorifié"! (Jean 13 v.31)

Jean 12 v. 20 à 28
Or il y avait quelques Grecs, d’entre ceux qui étaient montés pour adorer pendant la fête. Ceux-ci donc vinrent à Philippe qui était de Bethsaïda de Galilée, et ils le priaient, disant : Seigneur, nous désirons voir Jésus. Philippe vient, et le dit à André ; et puis André vient, et Philippe, et ils le disent à Jésus. Et Jésus leur répondit, disant : L’heure est venue pour que le fils de l’homme soit glorifié. En vérité, en vérité, je vous dis : À moins que le grain de blé, tombant en terre, ne meure, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Celui qui affectionne sa vie, la perdra ; et celui qui hait sa vie dans ce monde ci, la conservera pour la vie éternelle. Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et où je suis, moi, là aussi sera mon serviteur : si quelqu’un me sert, le Père l’honorera. Maintenant mon âme est troublée ; et que dirai-je ? Père, délivre-moi de cette heure ; mais c’est pour cela que je suis venu à cette heure. Père, glorifie ton nom. Il vint donc une voix du ciel : Et je l’ai glorifié, et je le glorifierai de nouveau. (Jean 12 v.20-28)

Il avait déjà parlé de cette glorification en Jean 12, lorsque des Grecs étaient venus le voir.

Il était entré dans la ville de Jérusalem sur le petit d'une ânesse. Le peuple l'avait acclamé : "Hosanna ! béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël !"! (Jean 12 v.13). Mais les chefs religieux l'ont rejeté. Le véritable Fils de David a été rejeté par Israël.

C'est pourquoi (*) des Grecs, des gens des nations, viennent. Ils s'informent sur Christ et désirent le voir.

Le Seigneur Jésus affirme alors : "L’heure est venue pour que le fils de l’homme soit glorifié.".

Le temps était venu où il ne serait plus seulement le Fils de David pour le peuple d'Israël, mais le Fils de l'homme pour le monde entier.

Cela faisait partie de Sa gloire.

Mais pour cela, il devait passer par la mort.

Il ne pouvait pas recevoir cette gloire sans mourir d'abord. C'est pourquoi il dit : "Père, glorifie ton nom"! (Jean 12 v.28).

Il savait que pour recevoir cette gloire et y faire participer des hommes, il devait necessairement passer par la mort.

Dès lors, Ses pensées n'étaient plus occupées de Sa gloire et de Ses souffrances, mais du désir de Son âme: la gloire du Père.

Tout était maintenant prêt pour l'accomplissement de ce désir.

L'œuvre du Fils de l'homme

Le moment était venu, où Juda s'en était allé pour commettre son acte de trahison, faisant ainsi s'ouvrir la voie à l'accomplissement merveilleux des conseils de Dieu.

Sur la croix, le Fils de l'homme a été glorifié de manière bien plus éclatante qu'il ne le sera dans le temps futur, où, Il apparaîtra, venant sur les nuées du ciel, avec puissance et une grande gloire! Il sera revêtu de cette gloire.

Sur la croix, le Fils de l'homme a enduré tout ce que requérait le déploiement parfait de la gloire de Dieu. Il a porté tout le poids de ce que la gloire de Dieu devait exiger à cause du péché ! Ce poids a été déposé sur le Seigneur Jésus. Cela a montré qu'il était en mesure de maintenir, d'affirmer et de soutenir cette gloire.

Le Fils de l'homme serait-Il en mesure de prendre une telle place ? Serait-Il en mesure non seulement de se livrer complètement Lui-même, mais de se laisser abandonner de Dieu, et en cela glorifier Celui, Qui a été déshonoré sur la terre par le péché ? Serait-il en mesure de glorifier Dieu en supportant ce qui devait être insupportable pour Lui-même, étant précisément en même temps le Dieu saint ?

La réponse à toutes ces questions est : le Seigneur Jésus l'a fait sur la croix !

L'action de l'homme en déshonneur de Dieu
Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, disant : Tu mangeras librement de tout arbre du jardin ; mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car, au jour que tu en mangeras, tu mourras certainement. (Genèse 2 v.16-17)

Or le serpent était plus rusé qu’aucun animal des champs que l’Éternel Dieu avait fait ; et il dit à la femme : Quoi, Dieu a dit : Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin ? Et la femme dit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Et le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point certainement ; car Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez vos yeux seront ouverts, et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal. Et la femme vit que l’arbre était bon à manger, et qu’il était un plaisir pour les yeux, et que l’arbre était désirable pour rendre intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea ; et elle en donna aussi à son mari [pour qu’il en mangeât] avec elle, et il en mangea. Et les yeux de tous deux furent ouverts, et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent ensemble des feuilles de figuier et s’en firent des ceintures. (Genèse 3 v.1-7)

En se rebellant contre son Créateur, la créature a insulté la majesté de Dieu avec une audace effrontée, car elle lui doit soumission, obéissance et respect.

En désobéissant, l'homme a mis en doute la vérité de Dieu, car il a ignoré l'avertissement de Dieu selon lequel le péché conduit au jugement. Il a manifesté ne pas croire Dieu, le faisant ainsi menteur !

En péchant, l'homme a contesté la justice et la sainteté de Dieu, faissnt croire que le péché et Dieu pouvaient coexister. En agissant contrairement aux ordonnances données de Dieu, l'homme a nié l'amour de Dieu, affirmant en cela que, en réalité, Dieu ne cherchait pas ce qu'il y a de meilleur pour lui, lorsqu'Il lui a donné Son commandement !

C'est ainsi, que Dieu a été déshonoré.

Cela devait être rétabli.

Le péché qui l'a déshonoré devait être couvert. La majesté de Dieu devait être affirmée, car en tant que Tout-Puissant, Il ne peut tolérer la rébellion contre Son autorité.

Sa vérité devait être prouvée ; il fallait mettre en lumière en toutes choses et pour chacun qu'il n'y a en Lui, ni mensonge, ni ténèbres.

Sa justice devait être démontrée ; il devait être clair sans ambiguïté qu'Il ne peut rien avoir à faire avec le péché. Il ne pouvait pas non plus rester le moindre doute sur l'amour et la bonté de Dieu.

Cela devait se réaliser, car le péché l'avait rendu nécessaire.

La glorification de Dieu par le Fils de l'homme

C'est dans ce but que Christ est venu. Il a été parfait en tant qu'homme. Il gardait toujours en vue cette seule chose: glorifier Dieu! Il était à ce point parfait, qu'Il s'est consacré Lui-même dans ce seul but. En fait, cet Homme Christ Jésus a complètement glorifié Dieu. En Lui, Dieu a été glorifié. Sa justice et Sa sainteté, Sa majesté, Sa vérité, Son amour et Sa miséricorde - oui, en un mot : tout ce qui est en Lui, a été révélé sur la croix, et cela en rapport avec le péché.

Maintenant Dieu peut agir en pleine liberté en accord avec Son être, sans que soit cachée ou placée dans l'ombre aucune de Ses perfections, sans que l'une ne vienne contredire une autre!

La vérité condamnait l'homme à la mort - La justice déférait l'homme au jugement éternel - La majesté exigeait l'exécution du verdict.

Mais où est la place de l'amour et de la miséricorde ? Et si l'amour épargnait le pécheur malgré ses nombreuses transgressions, où seraient restées la vérité, la majesté et la justice ? C'est impossible !

De plus, épargner le pécheur n'aurait pas été réellement de l'amour, mais plutôt de l'indifférence à l'égard du péché.

Par la croix, il a été prouvé que Dieu lui-même est parfaitement juste, et en même temps il justifie les pécheurs par l'oeuvre de la croix, manifestant ainsi Sa grâce!

A la croix, il y a été révélé que Dieu est amour et que, dans cet amour, Il a fait participer l'homme à Sa justice!

Pour le croyant, la justice de Dieu prend la place de son propre péché, et aussi la place de sa propre justice!

C'est sur le mont Golgotha, où la croix a été dressée, et nulle part ailleurs, que brille de tous ses feux, la gloire illimitée d'une telle grâce envers l'homme, qui était totalement étranger à Dieu.

La croix est la révélation parfaite que Dieu est lumière et amour.

Et qui a accompli tout cela ? Qui a maintenu et révélé la gloire de Dieu à tous égards ? C'est le Fils de l'homme !

C'est pourquoi Dieu L'a glorifié de Sa propre gloire.

En effet, c'était cette gloire que le Seigneur Jésus a révélée et aussi maintenue, alors qu'elle avait été obscurcie par le péché ! Bien entendu, Il n'a pas fait cela pour Lui-même, mais c'est pour d'autres, pour des hommes et des anges, qu'il a révélé et maintenu cette gloire !

Ce n'est pas seulement sur la croix que cette gloire a été révélée, mais c'est là, qu'elle a été exposée publiquement d'une manière telle que jamais d'autres moyens n'auraient pu le faire!

Jamais il n'y avait eu un amour qui puisse se comparer à l'amour de Dieu, lorsqu'il a donné, jusque dans la mort, Son Fils unique pour des ennemis et des pécheurs !

Jamais on n'avait pu voir une justice, qui ne peut supporter le péché, et qui soit l'égale de celle de Dieu, lorsqu'Il n'épargnait pas Son unique et bien-aimé Fils, Lui faisant être péché !

Jamais ne s'était montrée, une majesté, ressemblant à celle de Dieu, lorsqu'il a tenu Son propre Fils responsable, de répondre à toutes ses exigences !

Jamais n'avait été rendue visible, une vérité comparable à celle de Dieu, lorsqu'Il n'a pas reculé devant la nécessité de la mort du Seigneur Jésus.

Dès lors, c'est ainsi que nous connaissons Dieu !

Christ Lui-même est glorifié

Parce que Dieu a été glorifié dans et par le Fils de l'homme, Dieu L'a glorifié en Lui-même. C'est pourquoi Dieu l'a ressuscité d'entre les morts. Il L'a pris à Lui dans le ciel, et L'a appelé pour prendre place à Sa droite. C'est la place que personne d'autre ne peut occuper, mais qui est destinée uniquement à Celui Que Dieu a glorifié !

Cette glorification du Fils de l'homme par Dieu Lui est propre et est unique! Le Seigneur Jésus possède aussi d'autres gloires qu'Il partagera avec nous, bien qu'il occupe évidemment toujours la première place. Mais cette gloire Lui est personnelle, Lui étant propre, il reste toujours seul à la posséder.

Qui a partagé la croix avec Lui, lorsqu'Il souffrait pour le péché et acomplissait ce que la justice de Dieu exigeait ? Personne !

Il nous était impossible de glorifier Dieu; il nous était impossible de restaurer Son honneur, dont il a été dépouillé à cause du péché !

Seulement, Celui qui n'a pas connu le péché et qui n'a pas commis de péché, a pu réaliser cela ! Personne d'autre que Lui ne pouvait être fait péché. Personne d'autre que Lui ne pouvait porter les nombreux péchés et donc endurer le jugement de Dieu, sans être consumé et anéanti par ce jugement.

Les préfigurations contenues dans l'Ancien Testament

Dieu a donc été complètement glorifié par la croix du Christ dans toutes ses perfections.

Nous en trouvons l'ombre de ce que révèle le Nouveau Testament, dans les images de l'Ancien.

Le sacrifice d'Abel en offrande à Dieu en fait référence (*), il parle encore, même si Abel lui-même est mort.

La dernière nuit d'Israël en Égypte en témoigne : le sang placé sur les poteaux latéraux et sur le linteau des portes des maisons des Israélites donnait au Dieu saint la possibilité d'épargner les fils premiers nés, avec un critère de justice (*)

D'une manière particulière, la sacrificature instituée par Moïse, rend témoignage de ces glorieuses vérités! La série de sacrifices décrite dans le Lévitique (*) commence par l'holocauste, qui nous décrit comment Christ s'est présenté à Dieu comme un sacrifice, duquel une bonne odeur agréable à Dieu est montée au ciel. Ce sacrifice nous enseigne que la mort du Christ sur la croix était avant tout pour la gloire de Dieu - contrairement au sacrifice pour le péché qui présente Christ comme Celui qui porte le péché sous le jugement de Dieu.

Le grand jour des propitiations (*)

La vérité importante de la glorification de Dieu par la mort de Christ, est, à vrai dire, représentée de la manière la plus claire, au travers des sacrifices qui étaient apportés lors du grand jour des propitiations. (*)

Le souverain sacrificateur devait prendre deux boucs et les amener devant la face de l'Eternel, à l'entrée de la tente d'assignation (c-à-d. le tabernacle). Il devait ensuite tirer au sort les deux boucs : un sort pour l'Eternel et un sort pour le bouc azazel, c-à-d. le bouc qui s'en va (*),pour le peuple.

Ici, nous est présenté d'une manière claire le double caractère de la propitiation. Le premier était pour l'Eternel, l'autre pour le peuple. La propitiation est mise en oeuvre en vue de la glorification de Dieu, de Son être et de Sa nature, comme aussi pour satisfaire Sa sainteté, Sa justice, ainsi que Son amour. Elle est aussi effectuée en vue d'ôter les péchés du peuple.

Le bouc pour l'Eternel

Plus loin, nous examinerons de plus près la vérité exprimée dans le deuxième bouc. Nous allons maintenant nous pencher sur le premier bouc et sur ce qu'il représente.

Le sort tombait sur cet animal, sort qui était alors pour l'Eternel.

Le souverain sacrificateur devait l'égorger, en recueillir le sang. Il devait alors entrer avec ce sang dans le sanctuaire. Ce sang étant porté dans le lieu très saint, après avoir traversé le voile, le souverain sacrificateur devait faire aspersion de ce sang une fois sur le propitiatoire qui couvre l'arche, et sept fois sur le sol devant le propitiatoire (*)

Pour le deuxième bouc, le bouc azazel, qui était pour le peuple, le souverain sacrificateur posait les mains sur le tête du bouc. En posant ses deux mains sur la tête du bouc devant le peuple, en confessant tous ses péchés et ses transgressions, ceux-ci passaient à l'animal innocent ; le bouc les portait pour s'en aller sans retour dans le désert.

Contrairement à ce qui avait lieu pour le deuxième bouc, le souverain sacrificateur ne posait pas les deux mains sur le premier bouc, qui était pour l'Eternel.

En ce qui concerne ce premier bouc, qui était pour l'Eternel, il n'est pas question de porter les nombreux péchés, mais de donner gloire à Dieu, dans Son Être, dans Sa justice, Son amour et Sa majesté, ce qui était devenu nécessaire à cause du péché de l'homme.

Par ce sacrifice, les droits de Dieu étaient reconnus et maintenus. Le sang de l'animal, apporté dans le sanctuaire et aspergé sur le propitiatoire, en était la preuve.

La conséquence en était, que le Dieu saint et juste, dont la sainteté et la justice avaient été reconnues et glorifiées par ce sacrifice, pouvait entrer en relation avec l'homme et le supporter.

C'est en vertu de ce sang, qu'Il pouvait ensuite ôter de devant Sa face les péchés du peuple! Comme le montre par la suite la fonction du deuxième bouc.

Ainsi, la glorification de Dieu par la mort du Christ a des effets pour tous les hommes et pour toutes les choses.



La suite suivra bientôt en terminant par:

Les conséquences sont d’abord pour tous les hommes