Message n°58
 
L’Evangile de Dieu, versus les évangiles frelatés & diffusés sur beaucoup de sites!

... nous sommes la bonne odeur de Christ pour Dieu, à l’égard de ceux qui sont sauvés et à l’égard de* ceux qui périssent: aux uns une odeur de mort pour la mort, et aux autres une odeur de vie pour la vie. Et qui est suffisant pour ces choses? Car nous ne sommes pas comme plusieurs, qui frelatent la parole de Dieu; mais comme avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu, nous parlons en Christ.

(2 Corinthiens 2 verset 15 à 17)

Ce texte est un message adressé aux "amis Facebook".

Le but n'étant pas de dénigrer qui que ce soit, mais de nombreux messages placés sur les réseaux sociaux, faisant la publicité de certains sites, demande un sérieux éclaricissement. De nombreuses âmes risquent de se laisser bouleverser ou entraîner par des notions «évangéliques» subtilement justes en apparence, mais fondamentalement fausses, si on les examine attentivement!

Contenu:

Introduction

Ce que tout vrai croyant doit comprendre

Les effets de la nouvelle naissance

Les circonstances traversées aussi par les vrais croyants

Une scène des Evangiles traitant circonstances difficiles

A quel «monde» le vrai croyant appartient-il?

Quelle est la mission sur cette terre de tout vrai croyant?

Que te reste-il à faire si tu ne peux pas affirmer être un vrai croyant?

Conclusion

Introduction

Bien des sites annoncent un évangile qui plait à la nature humaine, un peu «bisounours»! D’autres offrent aux âmes, qui rencontrent des difficultés dans la vie et souffrances diverses liées à cette terre, des programmes de «reconstruction de soi», gestion des émotions, etc. … Ils utilisent en général des termes liés au management, à la gestion, (projets, objectifs, etc, …), la psychologie, etc. … pour ne pas dire à des concepts liés aux religions orientales, et à «l’église scientiste», sans pour autant en présenter les caractères extrêmes! Bien des versets de la Bible sont utilisés pour étoffer et «valider» les affirmations avancées, mais ces versets sont sortis de leur contexte!

NB:

Ceci ne veut pas dire que les techniques de management, de gestion ou de psychologie n’ont pas leur valeur dans leur cadre. Ces techniques, à valeur scientifique, s’appliquent exclusivement dans le domaine de la sphère terrestre (la première création), elles n’ont aucune valeur en ce qui concerne la relation du vrai croyant avec Dieu (nouvelle création)! La loi physique de la pesanteur est d’application à tous objets et êtres qui se trouvent dans la sphère de la première création! N’oublions pas que le Seigneur Jésus a dit dans une prière: «... Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux petits enfants. Oui, Père, car c’est ce que tu as trouvé bon devant toi.» (Luc 10 v.21).

On pourrait douter que les promoteurs de ces sites, ou des messages de la même nature, aient compris pour eux-mêmes ce qu’est une vraie conversion. (Voir le texte n°1: "Qu’est qu’une vraie conversion? Qu’est-ce qu’un vrai croyant?")

La clé pour s’apercevoir que ces doctrines sont fondamentalement fausses, c’est de remarquer que le mot PÉCHÉ n’est pratiquement jamais, ou presque pas, utilisé d’une part et que d’autre part, l’homme est présenté comme améliorable! Par le moyen de son prophète Jérémie, Dieu établit un fait irrévocable!:

… Le cœur est trompeur par-dessus tout, et incurable …

(Jérémie 17 verset 9)

Ceci est vrai de mon propre cœur et du tien, toi qui lis ces lignes! Ces sites passent sous silence, entre autres, cette affirmation divine!

L’homme ne peut pas être amélioré! Dieu l’a démontré par l’histoire de son peuple terrestre (Israël)! Lorsque le Seigneur Jésus est venu sur cette terre, guérissant toutes les misères dues à la présence du péché, son peuple (et aussi le reste du monde d’alors) l’a cloué sur une croix! Voilà la démonstration que l’homme ne peut être amélioré! Mon être naturel, ce que je suis, né de mon père et de ma mère, est exactement le même que ceux qui ont crucifié le Seigneur Jésus! Je ne peux m’améliorer en rien! Cela est purement IMPOSSIBLE! C’est aussi la raison pour laquelle il faut naître de nouveau, comme l’explique le Seigneur Jésus dans l’Evangile selon Jean au chapitre 3! Il s’agit d’une nouvelle naissance, pas d’une transformation progressive sous une action quelconque! C’est une œuvre divine! Un miracle opéré par l’Esprit Saint!

Ce qui est étrange, c’est que des personnes prenant le titre de «pasteur», sur la seule base d’avoir suivi un cursus «universitaire», ou une «formation», s’opposent à ce fait, accusant de manquer d’amour le fait de rappeler ce qu’est la nouvelle naissance, nécessitée par le fait que l’homme n’est pas améliorable! Une de ces personnes m’a répondu récemment par verset interposé (1 Jean 4 v.20), que je n’aimais pas mes frères! Il semble utile de rappeler que le vrai amour pour le prochain commence par lui montrer le chemin du salut! Et l’amour envers son frère en Christ, c’est de l’aider aussi à comprendre par la foi, les enseignements clairs de la Parole, s’il n’en a pas compris certains! L’apôtre Paul, nous en donne l’exemple, nous fournissant tous les enseignements qui nous sont nécessaires, au-delà des autres contenus de la Bible, afin que le vrai croyant puisse mieux jouir de la communion avec son Seigneur et son Père et par conséquent avec ses frères et sœurs en Christ, dans le cadre de la nouvelle création!

NB:

Une petite remarque pour souligner que ceci ne veut pas dire que tous ceux qui portent le nom de «pasteur» affirment que l’homme peut être amélioré! Je suis en contact avec bon nombre d’entre eux qui n’ont pas cette fausse doctrine!

Ce que tout vrai croyant doit comprendre

Les effets de la nouvelle naissance

Le vrai croyant, sait qu’il avait besoin de salut, car il était perdu à cause de ses fautes, de ses péchés. Il sait que ses péchés ont été portés à la croix par le Seigneur Jésus qui a reçu de la part de Dieu, le jugement que le pécheur repentant aurait dû subir! (Pour plus de détails, relire la page relative à la vraie conversion: texte n°1).

Passé par une vraie conversion, le vrai chrétien est passé de la mort morale à la vie! Il n’appartient plus moralement à cette première création, qui est marquée par le péché, qui se transmet par les parents aux enfants, depuis la scène de Genèse 3, jusqu’à aujourd’hui! Le vrai croyant appartient moralement à la nouvelle création (2 Corinthiens 5 v.17)! Là où tout est de Dieu, et rien n’est de l’homme! Le vrai croyant possède la vie divine, qui est éternelle, cette vie dont Jean 3 v.16 parle clairement.

La première création, marquée par le péché, soupire même après la délivrance (voir Romains 8 v. 19 à 22)! Elle sera délivrée pour une durée de mille ans, lors du règne millénaire de Christ, lorsqu’il viendra en gloire et en jugement (Apocalypse 19), pour disparaître (Apocalypse 21) et faire place à un nouveau ciel et une nouvelle terre, matérialisant ainsi la nouvelle création! La première création est en attente de cette rémission, dont parle Hébreux 9 v.22 («… sans effusion de sang, il n’y a pas de rémission …», on y ajoute souvent «rémission de péché», mais la rémission va au-delà du péché, car la première création n’a pas péché, c’est l’homme qui a péché! La terre a été maudite à cause du péché de l’homme, voir Genèse 5 v.29 «… sol que Dieu a maudit …») !

L’apôtre Paul nous donne des enseignements clairs sur ce sujet important. Il est utile de s’y intéresser. Car c’est dans l’enseignement de la Parole de Dieu que se trouve la solution à tous les problèmes que le croyant rencontre inévitablement, étant physiquement dans le cadre de la première création, dans ce monde, bien qu’il n’en fasse pas moralement partie!

Les doctrines dénoncées plus haut font fi de ce que l’apôtre enseigne, en en citant des parties hors contexte!

Il y a des mots qu’il faut bien comprendre.

Le mot «chair» est employé dans deux sens différents:

Lisant la Parole de Dieu, sous la dépendance de l’Esprit de Dieu, on ne rencontre aucune difficulté à faire la distinction entre les deux sens donnés au mot «chair»!: Confondre ces deux sens bien distincts conduit de toute évidence à des fausses doctrines ou enseignements!

Tous les hommes possèdent un corps physique, cette "la tente" dont parle l’apôtre Pierre:

... sachant que le moment de déposer ma tente s’approche rapidement ...

(2 Pierre 1 verset 14)

Ce corps mortel est lié à la première création, et il subit toutes les conséquences relatives à la chute en Eden. Ce corps est, ou a été, le siège du péché, mais n’est pas le péché en lui-même! Nous sommes exhortés à en prendre soin, en particulier lorsque nous devons traverser la maladie. Dans ce cadre l’apôtre Paul exhorte Timothée à prendre soin de son estomac:
… Ne bois plus de l’eau seulement, mais use d’un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions. …

(1 Timothée 5 verset 23)

Le croyant consulte le médecin lorsqu’il est malade! Et il s’attend à Dieu pour le reste! Le médecin (*) exerce sa médecine dans le cadre de la première création, et pas dans le cadre de la nouvelle. Si le médecin est lui-même un vrai croyant, mais en tant que croyant, il aide aussi son frère / sa sœur en Christ à retrouver la communion avec le Seigneur, si des problèmes y sont liés!

Avant de passer par la vraie conversion, habite dans le croyant un seul être moral, qui le «pilote» dans toutes ses actions et décisions, c’est sa nature de péché, ce vieil homme qui ne peut que pécher, c’est-à-dire agir en opposition à la volonté de Dieu! Cette nature de péché ne peut écouter que le Diable! Comme Adam & Eve l’ont fait en Genèse 3!

A la croix, le Seigneur Jésus s’est identifié à cet être de péché, ce vieil homme, nature pécheresse habitant de manière active dans le croyant avant sa conversion, pour le rendre impuissant par la mort! La mort de Christ! Pour le croyant, dès sa conversion, cet être-là a été mis à mort à la croix par le Seigneur Jésus! C’est pour cela que l’apôtre Paul nous dit: "… vous êtes morts" (Colossiens 3 verset 3). C’est un fait que le vrai croyant s’approprie par la foi et pas par l’expérience! Si ce «vieil homme» (ce vieil homme de Romains 6 v.6 «… notre vieil homme a été crucifié avec lui …»), dont la puissance est cette «chair», a trouvé la fin de son domaine d’activité à la croix, le vrai croyant est aussi ressuscité moralement avec Christ! (Ephésiens 2 v.6 «… nous a ressuscité»), c’est le fait de naître de nouveau: un «nouvel homme» est créé, et fait sa demeure dans cette « tente », le corps du croyant! Ce corps devient ainsi l’habitation de l’Esprit de Dieu (1 Corinthiens 6 v.19 «… votre corps est le temple du Saint-Esprit …»), car ce nouvel homme, de nature nouvelle et divine, n’a aucune capacité en lui-même, il ne peut agir que par l’énergie du Saint-Esprit! Ce corps mortel devient le temple du Saint-Esprit. Il ne s’agit pas d’expérience, mais de foi, car c’est Dieu qui le dit dans sa Parole. Si je cherche à le réaliser autrement que par la foi, je ferai l’expérience que le vieil homme est bien là, car par la recherche expérimentale, je ne le laisse alors pas dans la mort, là où la croix de Christ l’a placé moralement! Car dans cette «tente» «cohabitent» deux «acteurs» un vieil homme (qui sur base de la foi, par l’action de l’Esprit Saint [pas par ma propre énergie] est tenu dans la mort) et un nouvel homme appartenant à la nouvelle création, mû par la seule puissance de l’Esprit Saint. C’est en tant qu’homme nouveau que je suis né de nouveau! Il n’y a aucune transformation de ce que je suis par nature, ce que je suis par nature est le vieil homme qui reste ce qu’il est! Ceci restera vrai jusqu’à ma mort physique ou jusqu’à ce que le Seigneur Jésus vienne enlever les siens, comme nous l’enseigne l’apôtre Paul en 1 Corinthiens 15 v.51 à 58 et en 1 Thessaloniciens 4 v.13 à 18!

En résumé, pour le vrai croyant, les circonstances de la terre ne sont pas changées, son corps (dans son entier, ses os ses muscles, ses organes, son sang, ses émotions, etc. …) subit comme quiconque les circonstances de la terre! Dieu peut évidemment les changer, car rien n’arrive sans la volonté de Dieu (1 Pierre 4 v.19 «… ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu …»). Nous sommes loin de la «gestion» des souffrances rencontrées sur cette terre, par des techniques quelconques utilisant des textes-mêmes de la Bible!

Le vieil homme, veut toujours être libéré des circonstances douloureuses, mais le nouvel homme vit dans la dépendance du Seigneur, et, comme l’apôtre Paul accepte la réponse du Seigneur « … ma grâce te suffit …» (2 Corinthiens 12 v.9)

La chose est simple pour le nouvel homme, mais toujours difficile (de fait impossible) pour l’homme naturel ! L’homme naturel a besoin de techniques, le nouvel homme n’a besoin que de la communion avec le Seigneur! C’est là la différence. C’est une question de foi! Et par la foi on en fait l’expérience!

Les circonstances traversées aussi par les vrais croyants

Les circonstances, bonnes ou mauvaises, que tout être humain traverse le long de sa vie, sont liées à cette terre, cette première création. En Genèse 1, Dieu vit que ce qu’il avait créé était bon! En tant que telle la première création garde ce caractère! Il suffit d’observer la nature pour en être convaincu!

Mais les choses n’en sont pas restées là! Le péché est introduit dès le chapitre 3 et voilà que ce qui était bon, prend un autre caractère à cause du péché! Les conséquences de ce fait se lisent dans les chapitres suivants.

Le monde, domaine de Satan, est bien là présent! Les circonstances que nous traversons sur cette terre, que nous soyons de vrais croyants ou pas, sont empreintes de ce caractère! Aux yeux de Dieu, le sol est maudit! Et les circonstances que nous traversons sont liées à cette malédiction. Il s’ensuit de la souffrance à laquelle personne n’échappe.

Pour tenter d’éviter ces souffrances, l’homme naturel, figuré par Caïn et sa descendance, conduits par Satan, le Prince de ce monde, ont introduit la religion, ensuite l’industrie & les arts musicaux!

17 Et Caïn connut sa femme, et elle conçut, et enfanta Hénoc; et il bâtit une ville, et appela le nom de la ville d’après le nom de son fils Hénoc. 18 Et à Hénoc naquit Irad; et Irad engendra Mehujaël; et Mehujaël engendra Methushaël; et Methushaël engendra Lémec. 19 Et Lémec prit deux femmes: le nom de l’une était Ada, et le nom de la seconde, Tsilla. 20 Et Ada enfanta Jabal: lui, fut père de ceux qui habitent sous des tentes et ont du bétail. 21 Et le nom de son frère fut Jubal: lui, fut père de tous ceux qui manient la harpe et la flûte. 22 Et Tsilla, elle aussi, enfanta Tubal-Caïn, qui fut forgeur de tous les outils d’airain et de fer.

(Genèse 4 versets 17 à 22)

Notons que Caïn, était un homme très religieux, il offrait le produit de sa propre énergie à Dieu! Mais Dieu appelle cela péché, et donne l’occasion à Caïn de se repentir, lui indiquant qu’un sacrifice pour son péché était à la porte:

Si tu fais bien, ne seras-tu pas agréé? Et si tu ne fais pas bien, le péché (*) est couché à la porte.

(Genèse 4 verset 7)

Sa religion, étrangère à Dieu, l’a conduit à devenir le premier meurtrier de cette terre! C’est solennel!

Abel, avait bien compris que Dieu ne pouvait rien accepter d’un cœur marqué par le péché, hérité de ses parents. En communion avec Dieu, il offre un sacrifice qui rappelle celui que le Seigneur Jésus allait accomplir à la croix pour me sauver! Sur ce sujet, consulter le message intitulé: «Religion ou Communion avec Dieu le Père et son Fils Jésus Christ par l’Esprit Saint?» (Texte n°5)

Après le meurtre d’Abel, une nouvelle génération voit le jour en Genèse 4 v.25-26. On commença alors à invoquer le nom de l’Eternel!

25 Et Adam connut encore sa femme ; et elle enfanta un fils, et appela son nom Seth; car, dit-elle, Dieu m’a assigné une autre semence au lieu d’Abel; car Caïn l’a tué. 26 Et à Seth, à lui aussi, naquit un fils; et il appela son nom Énosh. Alors on commença à invoquer le nom de l’Éternel.

(Genèse 4 versets 25 & 26)

Il y a dès lors deux générations: une qui invoque l’Eternel et une qui ne l’invoque pas!

Les circonstances extérieures sur cette terre sont les mêmes pour ces deux générations! La différence consiste dans la relation avec l’Eternel! Nous arrivons ainsi à Hénoc:
21 Et Hénoc vécut soixante-cinq ans, et engendra Methushélah. 22 Et Hénoc, après qu’il eut engendré Methushélah, marcha avec Dieu trois cents ans; et il engendra des fils et des filles. 23 Et tous les jours de Hénoc furent trois cent soixante-cinq ans. 24 Et Hénoc marcha avec Dieu; et il ne fut plus, car Dieu le prit.

(Genèse 5 versets 21 à 24)

Il marcha avec Dieu (voilà un vrai croyant); et il ne fut plus, car Dieu le prit!

Ainsi le vrai croyant marche avec le Seigneur au milieu de circonstances difficiles, jusqu’au moment où le Seigneur viendra et le prendra auprès de lui, comme nous le lisons dans ces 2 passages:

51 Voici, je vous dis un mystère: Nous ne nous endormirons pas tous, mais nous serons tous changés: 52 en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette, car la trompette sonnera et les morts seront ressuscités incorruptibles, et nous, nous serons changés. 53 Car il faut que ce corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce mortel revête l’immortalité. 54 Or quand ce corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite: «La mort a été engloutie en victoire». 55 «Où est, ô mort, ton aiguillon? où est, ô mort, ta victoire?». 56 Or l’aiguillon de la mort, c’est le péché; et la puissance du péché, c’est la loi. 57 Mais grâces à Dieu, qui nous donne la victoire par notre seigneur Jésus Christ! 58 Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur.

(1 Corinthiens 15 versets 51 à 58)

13 Or nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance à l’égard de ceux qui dorment, afin que vous ne soyez pas affligés comme les autres qui n’ont pas d’espérance. 14 Car si nous croyons que Jésus mourut et qu’il est ressuscité, de même aussi, avec lui, Dieu amènera ceux qui se sont endormis par Jésus. 15 (Car nous vous disons ceci par la parole du Seigneur: que nous, les vivants, qui demeurons jusqu’à la venue du Seigneur, nous ne devancerons aucunement ceux qui se sont endormis. 16 Car le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange, et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel; et les morts en Christ ressusciteront premièrement; 17 puis nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. 18 Consolez-vous* donc l’un l’autre par ces paroles).

(1 Thessaloniciens 4 versets 13 à 18)

Les circonstances dans ce monde, marqué par le péché, impliquent la souffrance. L’homme religieux essaie d’en limiter l’effet par toutes sortes de «techniques», allant de la musique relaxante, la gestion de ses émotions, le management de ses projets de reconstruction, etc. … L’enfant de Dieu, possédant la vie divine, traverse ces mêmes circonstances en communion avec son Dieu, son Père, son Seigneur et son Sauveur! Goûtant le repos que le Seigneur Jésus nous promet en venant à lui, mais pour cela il y a un « joug » à prendre et un « fardeau » à porter (ces circonstances contraires):

28 Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos. 29 Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi, car je suis débonnaire* et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. 30 Car mon joug est aisé et mon fardeau est léger.

(Matthieu 11 versets 28 à 30)

Pourquoi cette contradiction apparente, car un joug n’est jamais aisé, et un fardeau n’est jamais léger? C’est parce que c’est lui qui prend le joug et lui qui porte le fardeau. Sur ce thème, lire le message intitulé: «Le REPOS dans des CIRCONSTANCES DIFFICILES» (Texte n°57)

Une scène des Evangiles traitant circonstances difficiles

Il s’agit de la scène où les disciples se trouvent dans une barque et la mer est agitée que nous trouvons dans l'Evangile de Matthieu:

24 Or la nacelle était déjà au milieu de la mer, battue par les vagues, car le vent était contraire. 25 Et à la quatrième veille de la nuit, il s’en alla vers eux, marchant sur la mer. 26 Et les disciples, le voyant marcher sur la mer, furent troublés, disant: C’est un fantôme. Et ils crièrent de peur. 27 Mais Jésus leur parla aussitôt, disant: Ayez bon courage; c’est moi, n’ayez point de peur. 28 Et Pierre, lui répondant, dit: Seigneur, si c’est toi, commande-moi d’aller à toi sur les eaux. 29 Et il dit: Viens. Et Pierre, étant descendu de la nacelle, marcha sur les eaux pour aller à Jésus. 30 Mais voyant que le vent était fort, il eut peur; et comme il commençait à enfoncer, il s’écria, disant: Seigneur, sauve-moi! 31 Et aussitôt Jésus, étendant la main, le prit et lui dit: Homme de petite foi, pourquoi as-tu douté? 32 Et quand ils furent montés dans la nacelle, le vent tomba. 33 Et ceux qui étaient dans la nacelle vinrent et lui rendirent hommage, disant: Véritablement tu es le Fils de Dieu!

(Matthieu 14 versets 24 à 33)

Je m’inspirerai ici de commentateurs sérieux de la Parole de Dieu, à savoir Samuel Prod’hom, William Kelly et Franck Binford Hole.

Il est clair et évident que le Seigneur ne nous demande pas de marcher sur les eaux, dans le sens premier. Le cadre de la venue du Seigneur Jésus sur la terre, comme nous le rapporte les Evangiles, est tout à fait différent du cadre dans lequel nous vivons aujourd’hui. Ces circonstances d’ordre physique et réel ont en plus un sens allégorique pour nous. Il est important d’en tirer des leçons.

La mer déchainée est une image frappante des caractères de ce monde agité par Satan et que le croyant actuel doit aussi traverser. Nous nous limiterons à l’aspect qui nous concerne (temps de l’Evangile de la grâce), car cette scène concerne aussi prophétiquement ce que vivra le résidu juif après l’enlèvement de l’Eglise, qui croira alors à l’Evangile du Royaume. Ce résidu, attendant la venue du Seigneur Jésus, alors en gloire et en jugement, traversera des épreuves terribles dont parle abondamment le Seigneur Jésus dans les quatre Evangiles.

Cette scène nous montre comment traverser les épreuves!

NB & Rappel important:

Cette scène est physiquement absolument réelle. Le Seigneur Jésus a effectivement marché sur la mer! Pierre aussi a marché sur la mer! Mais le message de la Parole de Dieu, dans sa divine inspiration a aussi un sens allégorique. Le récit n’est pas un simple rapport d’un fait qui s’est passé. Il contient en plus un sens que l’Esprit Saint veut nous transmettre. Mais cela ne peut se comprendre que par l’Esprit de Dieu! Il est évident qu’aujourd’hui, le Seigneur ne nous demande pas de marcher physiquement sur l’eau! Pierre l’a fait, parce que le Seigneur le lui avait commandé! Il ne nous commande rien de pareil dans son sens premier, mais bien dans le sens allégorique! Le cadre se transpose aisément aux circonstances que nous traversons journellement comme enfant de Dieu!

Dans cette scène, nous voyons que le Seigneur Jésus n’est dépassé par rien lorsqu’il se trouve confronté à des puissances maniées par l’adversaire. Non seulement il marche lui-même sur la mer déchaînée, mais il donne à un faible disciple le pouvoir d’en faire autant.

Il a passé la nuit à prier sur la montagne, et les disciples ont lutté contre les circonstances adverses. Le matin, il va vers eux, marchant sur la mer. La tempête n’était rien pour lui. Elle était une cause de détresse pour les disciples, mais il y avait là Celui dont il est écrit:

Ta voie est dans la mer, et tes sentiers dans les grandes eaux ; et tes traces ne sont pas connues ...

(Psaume 77 verset 19)

Sa présence les réconforte, bien que la tempête continue à faire rage; et quand il est dans la nacelle, le vent tombe.

Mais le Seigneur apporte avec Lui davantage que du réconfort, et c’est la découverte que Pierre fait: Il peut rendre conforme à Lui. Pour Pierre, cela signifiait qu’il fallait quitter la nacelle et il ne pouvait le faire que sur l’autorité de la parole: «Viens», qui prouvait que c’était le Seigneur lui-même qui s’approchait d’eux. Convaincu que c’était bien Lui, sur la foi de sa parole, Pierre s’avance et marche sur la mer.

Mais la foi de Pierre était petite et, dès le moment où il détourne ses pensées de son Maître pour les fixer sur le vent violent, il a peur et commence à enfoncer. Néanmoins, il avait la foi, car dans sa détresse, il crie tout de suite à son Seigneur; il est alors secouru et ils retournent ensemble dans la nacelle; le vent tombe aussitôt et ils regagnent la terre, comme nous le montre l’évangile selon Jean. Pierre était tout à fait illogique dans ses craintes, car il ne nous est pas davantage possible de marcher sur des eaux calmes que sur une mer agitée, mais nous lui sommes tous semblables lorsqu’une petite foi seulement nous anime. La foi qui est entièrement centrée sur Christ est forte, tandis que celle qui est occupée des circonstances est faible.

Nous entendons parfois trop parler du manquement de Pierre et pas assez de ce que la puissance de Christ l’a rendu capable de faire, malgré sa petite foi. Après tout il n’a pas enfoncé. Il a seulement commencé à enfoncer et ensuite, soutenu par une puissance extérieure à lui, il a rejoint le Seigneur et a regagné avec lui la barque. Personne d’autre n’a fait une chose semblable et sa défaillance momentanée a uniquement servi à manifester que la puissance qui l’avait secouru était celle de son Seigneur; tous lui rendent alors hommage et le reconnaissent comme le Fils de Dieu.

Nous traversons aussi la nuit morale dans laquelle se trouve le monde où la puissance de Satan se fait sentir, où il y a pour tous des moments d’épreuves qui peuvent bien être comparées à une tempête. Nous savons ainsi qu’au-dessus de tout se trouve le Seigneur dans la gloire. Toujours occupé de ceux qui sont dans les difficultés quelconques, il fait entendre sa voix au moment opportun, rassurant les siens, les encourageant par sa Parole, nous disant aussi: «C’est moi, n’ayez point de peur». Il connaissait l’angoisse des disciples, lorsque, à la quatrième veille de la nuit, il alla vers eux, marchant sur les eaux. Jésus sait aussi quelles sont les afflictions par lesquelles nous passons:

Car, en ce qu’il a souffert lui-même, étant tenté, il est à même de secourir ceux qui sont tentés ...

(Hébreux 2 verset 18)

Mais il nous arrive souvent de méconnaître son intervention et d’être alarmés, au lieu de voir sa bonne main dans l’épreuve, comme les disciples qui prirent Jésus pour un fantôme lorsqu’il s’approchait d’eux. Puissions-nous tous être assez occupés de lui pour le discerner en toute circonstance!

Quand Pierre entendit la voix de Jésus, il lui dit: «Seigneur, si c’est toi, commande-moi d’aller à toi sur les eaux». Jésus lui répondit: «Viens». Alors Pierre descendit de la nacelle et marcha sur les eaux pour aller à Jésus. Combien grande est la puissance de la parole du Seigneur! Pierre n’avait jamais marché sur les eaux, et aucun homme ne saurait le faire ; mais Pierre voit que le Seigneur le peut, et il le connaît assez pour savoir que, s’il lui commande d’aller à lui, il le soutiendra. Souvenons-nous que le Seigneur donne toujours la capacité d’exécuter ce qu’il nous commande; nous pouvons compter sur lui pour nous fournir ce qui est nécessaire pour lui obéir, tout insurmontables que paraissent les difficultés. Mais il faut avoir une pleine foi en sa Parole et ne pas regarder aux circonstances, car, dans le chemin de l’obéissance, les difficultés subsistent. Les disciples avaient obéi au Seigneur en s’embarquant pour l’autre rive ; la tempête fut permise, afin qu’ils puissent apprendre à mieux connaître leur Seigneur.

Après avoir marché un moment, Pierre enfonça, car ses regards étaient dirigés sur l’orage, au lieu d’être fixés sur celui qui lui avait dit: «Viens». Voyant la violence du vent, il eut peur. Mais quelle grâce dans la personne de Jésus! À l’appel de Pierre qui s’écrie: «Seigneur, sauve-moi», il étendit la main et le prit, lui disant: «Homme de petite foi, pourquoi as-tu douté ?» Le Seigneur a la puissance de nous faire marcher sans broncher, si nous regardons à lui par la foi, et si nous enfonçons, faute d’avoir tenu nos regards fixés sur lui, sa main puissante est prête à nous secourir quand nous crions à lui dans la détresse. Il est précieux d’en faire l’expérience; mais le Seigneur est bien plus glorifié lorsque nous comptons sur lui sans faillir et que nous réalisons quelque peu la puissance par laquelle il a marché lui-même dans ce chemin d’obéissance. Il ne se préoccupait que d’accomplir la volonté de son Père.

Retenons que, actuellement, période de la grâce, le Seigneur Jésus n’a pas établi son règne sur la terre, (il le fera plus tard, après l’enlèvement de l’Eglise) mais il intercède actuellement dans les cieux (voir Hébreux 4 v.14-16). Au plus fort du péril, quand tout semble perdu; le Seigneur apparaît, marchant sur la mer, et il dit aux disciples: «C’est moi, ne craignez point», car l’effroi s’était emparé d’eux. Pierre, après avoir demandé à son Maître une parole d’encouragement, quitte la nacelle et marche sur les eaux à la rencontre du Seigneur. Mais en face des vagues agitées par la tempête, Pierre perd Jésus de vue, et, réduit à sa propre expérience, il est saisi de crainte. Si le Seigneur ne lui eût tendu la main, il aurait péri dans les flots. Ayant réprimandé son disciple à cause de son incrédulité, Jésus monte dans la nacelle et le vent s’apaise.

Les techniques diverses, aussi scientifiques qu’elles soient, la propre expérience ou celle des autres (praticiens ou autres), rien de tout ça ne peut enlever la crainte et la douleur liée à cette terre agitée par les circonstances de la vie du vrai croyant ! Seule la foi qui fixe les regards sur la personne du Seigneur Jésus, ne doutant nullement de sa puissance, peut nous soutenir pour traverser l’épreuve.

... rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si aisément, courons avec patience la course qui est devant nous, fixant les yeux sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, lequel, à cause de la joie qui était devant lui, a enduré la croix, ayant méprisé la honte, et est assis à la droite du trône de Dieu.

(Hébreux 12 versets 1 & 2)

Afin que, comme il est ...

... impossible que Dieu mentît, nous ayons une ferme consolation, nous qui nous sommes enfuis pour saisir l’espérance proposée, laquelle nous avons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui entre jusqu’au dedans du voile où Jésus est entré comme précurseur pour nous, étant devenu souverain sacrificateur ...

(Hébreux 6 versets 18 à 20)

A quel «monde» le vrai croyant appartient-il?

Le vrai croyant n’appartient pas à ce monde, domaine de Satan! Le Seigneur dit clairement qu’il n’est pas de ce monde.

... Jésus dit: Moi, je suis venu dans ce monde pour le jugement, afin que ceux qui ne voient pas, voient; et que ceux qui voient deviennent aveugles.

(Jean 9 verset 39)

Ce monde est voué au jugement!

Le Seigneur Jésus le déclare de manière claire que nous ne sommes pas de ce monde, comme lui n’en n’est pas!

... Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui serait sien ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que moi je vous ai choisis du monde, à cause de cela le monde vous hait. ...

(Jean 15 verset 19)

comme aussi dans bien d'autres passages de la Parole. Lire notamment la prière du Seigneur Jésus en Jean 17!

Le croyant appartient à la nouvelle création, il est du ciel, où le Seigneur Jésus est actuellement et d’où il viendra pour enlever les siens. C’est ce que nous avons rappelé plus haut.

Lire le message intitulé: «Les venues du Seigneur Jésus et les jugements» (texte n°6)

N’étant pas de ce monde, le croyant n’a pas à œuvrer pour le rendre meilleur !

Il y aura un temps où la paix et la justice règneront sur la terre, c’est lors de la venue du Seigneur Jésus en gloire et en jugement pour établir son règne de paix! Ce dont fait référence le message du texte n°6.

Quelle est la mission sur cette terre de tout vrai croyant?

En dehors de toutes missions particulières liées à des dons particuliers (Evangéliste, Docteur, Pasteur, Prophète, …) distribués par le Saint-Esprit et non pas à la suite d’un cursus quelconque, chaque vrai croyant a une mission à remplir: tout en vivant corporellement dans la première création, dans laquelle il ne fait que passer, il reflète (comme un miroir) qu’il appartient à la nouvelle création, où tout découle de l’œuvre du Seigneur Jésus à la croix, là où tout est de Dieu et rien de l’homme!

Que te reste-il à faire si tu ne peux pas affirmer être un vrai croyant?

Si tu n’es pas passé par une vraie conversion, tous tes efforts pour plaire à Dieu sont vains! Toutes les «recettes» présentées pour t’aider à «croire», ou à te confier à Dieu afin de te libérer de ces diverses souffrances, sont vaines, elles ne peuvent que te faire vivre dans un monde d’illusion, dont la fin est la perdition, passer l’éternité avec le Diable et ses anges. C’est ce que le Diable veut pour toi! C’est exactement le cas solennel de Caïn!

La seule issue est de passer par une vraie conversion, par la suite le paragraphe précédent prendra son sens pour toi!

Je t’invite à lire attentivement cette poésie, lis en bien chaque parole:

- 1 -

Viens à Jésus: il t’appelle,
Il t’appelle aujourd’hui.
Trop longtemps tu fus rebelle:
Aujourd’hui viens à lui!

- 2 -

Jésus t’aime, Jésus t’aime,
Jésus t’aime aujourd’hui.
Avec ta misère extrême,
Aujourd’hui viens à lui !

- 3 -

Il pardonne, il pardonne,
Il pardonne aujourd’hui.
Reçois le salut qu’il donne;
Aujourd’hui viens à lui!

- 4 -

Il efface, il efface
Tes péchés aujourd’hui.
Ce jour est un jour de grâce;
Aujourd’hui viens à lui!

Hymnes et Cantiques n°271

C’est le vœu le plus cher que tout vrai croyant formule à ton égard !

Conclusion

Il y a des souffrances dues à des disfonctionnements «organiques», qui requièrent l’intervention de médecins, mais cela est vrai que l’on soit un vrai croyant ou pas, les conditions du corps ne présentent aucune différence, si ce n’est que le vrai croyant sait que rien n’arrive sans la volonté de Dieu!

Les techniques présentées par ces sites à coloration chrétienne ne sont en rien utiles en ce qui concerne la relation du croyant avec son Dieu et Père, son Sauveur et son Seigneur. C’est en communion avec Dieu, le Père et le Seigneur Jésus, que par la foi, sous l’action du Saint-Esprit le vrai croyant traverse les épreuves de souffrances inévitables.

Que, au milieu de difficultés et de souffrances, le vrai croyant se souvienne constamment des enseignements que la Parole de Dieu nous donne au travers de cette scène de Matthieu 14 v.24 à 33! Gardant à l’esprit que la mer agitée ou calme est une image du monde que nous traversons tous indistinctement!

Christ seul est la force et le motif de notre action. Il faut marcher là où il n’y a rien [le monde n’offre rien à l’âme], comme Christ y a marché. L’agitation des vagues dues à l’agitation de ce monde me fait souvent manquer de foi; mais la grâce et la puissance du Sauveur sont là, pour les autres chrétiens comme pour moi-même. Il étend sa main et soutient le pauvre serviteur que je suis. C’est ce qu’il fait afin que nous marchions comme il a marché, là où il n’y a aucun autre soutien que lui. Une fois que Christ est là, tout est paix!

Le chrétien doit marcher dans ce monde, domaine de Satan; marcher par la foi, c’est marcher comme Jésus a marché, là où il n’y a aucun sentier que la puissance divine; là où l’homme ne peut pas marcher, et où il est totalement incapable de le faire. Marcher ainsi est le fruit de la puissance de Christ et de la foi dans le chrétien. Mais ce n’est pas tout. Il faut avoir l’œil fixé sur le Seigneur, sans cela on s’enfonce dans les difficultés. Si je regarde aux difficultés et aux souffrances qui lui sont propres, j’enfonce inévitablement. Christ étant hors de ma vue, je me compare moi-même avec les difficultés; il devient alors impossible de marcher ainsi. Cette dernière conclusion est tout à fait exacte, mais c'est parce que j’ai alors oublié entièrement la puissance divine.

Combien mon incrédulité est insensée! Incrédule, c’est ce que je suis naturellement! Que je passe par une phase de grandes difficultés, ou par une phase plus calme de ma vie, là question n’est pas à ce niveau-là! La question est de regarder ou pas au Seigneur Jésus! Si je regarde à lui, tout est possible, tout réussit, parce qu’il peut tout et veut tout dans sa grâce: toute bénédiction, tout le fruit de la foi, grâces à Dieu! Jésus est là pour nous soutenir, quand même notre foi nous fait défaut. Si Jésus est l’objet qui nous fait marcher dans ce monde, Jésus est la force pour y marcher et il nous faut tenir l’œil fixé sur lui.

Si sa puissance est là, l’orage des difficultés et des souffrances associées, ne sont rien. Si elle n’y est pas, j’y enfonce dans le calme comme dans l’orage. On marche en tout cas par la foi, et il nous faut toujours Jésus, et avec lui nous pouvons tout. L’orage et le calme sont alors la même chose.