Message n°245
 
Je suis tellement perturbé !

Un message pour ceux qui rencontrent des difficultés en rapport avec la nouveauté de vie !

L’Éternel combattra pour vous, et vous, vous demeurerez tranquilles.

(Exode 14 verset 14)

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Avant propos :

Conformément à l’enseignement de la Parole de Dieu, une servante de Dieu avait comme champ d’activité exclusif, le développement spirituel de jeunes filles. C’est dans ce cadre qu’elle a adressé à ses jeunes filles un traité, répondant aux divers questionnements d’une âme depuis le travail du Saint Esprit amenant l’âme à la nouvelle naissance, jusqu’à être affermie dans la foi.

Ce petit traité est intitulé « Je suis si désappointée ! » et peut être déchargé à l’adresse :
bible.beauport.eu/_messages/_data/msg/pdf/JeSuisSiDesappoinreeA4.pdf

Le présent document s’en inspire et est rédigé de manière telle qu’il s’adresse à tous les lecteurs, homme, femme, jeune ou vieux !

Certaines parties du texte reprennent intégralement celui du traité.

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Contenu:

Introduction

Je pense devoir y renoncer !

Je suis déçu de moi-même !

Vous dites que vous n’y comprenez rien ?

Je n’ai pas de pouvoir sur la chair pour la tenir dans la mort !

Et si vous vous êtes détourné du chemin de la foi

Introduction

Cher lecteur ou chère lectrice, si vous prenez la peine de lire ce document, c’est sans doute que votre position morale en rapport avec Dieu est un sujet qui vous préoccupe.

Ainsi en lisant les différentes situations présentées dans ce document, vous en trouverez une qui correspond à votre propre situation et vous vous direz : « Ceci est pour moi » !

Ce document est présenté sous forme d’un dialogue entre celui ou celle qui est confronté aux situations décrites et la réponse qui y est donnée selon ce que Dieu révèle dans sa Parole, la Bible.

Alors lisez-le avec soin ! Que Dieu, notre Père, dans Son tendre amour envers les âmes et en particulier celles qui lui appartiennent, veuille utiliser ce petit document pour vous aider, vous réconforter et vous encourager quelle que soit la situation dans laquelle vous vous trouvez.

Je pense devoir y renoncer !

J’essaie de devenir chrétien, mais je n’y arrive pas ! Encore essayer ne réussira pas, je dois y renoncer ! Je suis déçu !

A quoi croyez-vous devoir renoncer ?

A essayer de devenir chrétien !

J’ai la conviction d’être tout à fait mauvais, cependant j’ai le désir d’être pieux. Il m’arrive de penser que je pourrais être bon, mais ensuite je me trouve plus misérable que jamais ! J’en conclu qu’il est très difficile de se faire chrétien, digne de ce nom.

En effet c’est très difficile, même impossible de le devenir de cette manière !

Mais savez-vous ce qui fait que vous soyez aussi perturbé, que vous ne vous sentez pas être en ordre, et cependant vous désirez devenir chrétien ? C’est L’ESPRIT DE DIEU qui parle à votre cœur ! Sans l’action du Saint Esprit vous n’auriez jamais eu de telles pensées.

Ceci étant, prenez alors courage. Nous lisons dans la Parole : « … celui qui a commencé en vous une bonne œuvre, l’achèvera jusqu’au jour de Jésus Christ … » (Philippiens 1 v.6)

Mais alors dans ce cas, que dois-je donc faire ?

Laissez simplement DIEU vous sauver à sa propre manière ! Pendant qu’Il vous cherche, n’attendez pas, mettez-vous à genoux sans plus attendre, et ouvrez Lui votre cœur (le secret le plus profond de vous-même) et dites-Lui que vous avez besoin que LUI-MEME vous sauve ! Que vous ne voulez plus essayer de le faire vous-même, par vos propres efforts ! Que vous y renoncez entièrement ! Il vous comprend. Un SAUVEUR est là pour vous ! Ecoutez la voix qui vous appelle, c’est celle de Jésus : « Venez à MOI, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, JE VOUS DONNERAI DU REPOS. » (Matthieu 11 v.28)

Ainsi, maintenant, vous êtes venu à Celui qu’il vous faut : LE FILS BIEN-AIME DE DIEU ! Lui, est puissant pour sauver ! C’est dans ce but qu’Il est descendu du ciel ici-bas. C’est pour ôter vos péchés, en endurant Lui-même sur la croix le châtiment qui était dû ! Il est ensuite retourné auprès de Dieu. L’œuvre est faite, Dieu l’a acceptée, et par conséquent, maintenant, le pardon et la paix vous sont offert gratuitement, par pure grâce ! Alors êtes-vous prêt à accepter ce don de ses propres mains percées ? De la part du cœur qui a souffert pour vous ? Dites donc, le voulez-vous ?

Je vois, même à travers un voile de tristesse,
La Main qui s'offre à moi d'un si lointain passé,
Et ce contact divin, dans mon âme en détresse,
Fait naître l'espérance en ôtant le péché.

La main qui fit jadis des choses merveilleuses
Tient un trésor plus grand que des joyaux sans prix :
La rançon qui paya nos hontes douloureuses
Et le don du salut, au nom de Jésus-Christ.

Voila ce qui vous mettra en paix avec Dieu, et avec ce don de la vie éternelle Il vous donnera le pouvoir de Lui plaire.

Faites-en l’expérience, vous ne serez alors pas déçu !

Je suis déçu de moi-même !

Voici un autre cas, peut-être le vôtre !

J’ai cru à ce que le Seigneur Jésus a fait pour moi à la croix, mais je suis déçu par rapport avec moi-même !

Etes-vous vraiment déçu ? Et pourquoi l’êtes-vous ?

Je suis chrétien, je suis passé par la nouvelle naissance. Mais je rencontre un problème : je désire ressembler davantage au Seigneur Jésus, mon Sauveur, et je fais l’expérience que plus j’avance dans ma vie, moins je lui ressemble. Je fais tout ce que je peux pour vaincre mes défauts, et lorsque je crois y être quelque peu parvenu, quelque chose se présente et me voilà bouleversé. Je découvre que je suis tout aussi mauvais qu’avant ma nouvelle naissance. Pourquoi ne m’est-il pas possible d’être réellement désintéressé, plein de douceur et plein de bonté, comme le Seigneur Jésus l’est ? Je ne manque pourtant pas d’essayer !!

Ainsi, vous voilà perturbé et par moments prêt à vouloir tout abandonner ? Il serait utile d’en découvrir la CAUSE et examiner si nous pouvons trouver un remède à cette situation.

Pouvez-vous préciser quel est le sujet qui vous bouleverse ?

Il s’agit de « moi », de « moi-même » !

Vous vous rappellerez sans doute ce que Paul, ce cher apôtre, serviteur dévoué du Seigneur Jésus, disait au sujet de ce « MOI » ! « EN MOI, c’est-à dire en ma chair, N'HABITE AUCUN BIEN ». (Romains 7 v.18.)

Alors, son « MOI » était-il plus mauvais que le vôtre ?

Certainement pas ! L’apôtre Paul était de loin bien meilleur que je le suis !

Eh bien, NON ! Vous vous trompez ! Il dit : «∇En MOI n'habite AUCUN bien » ! De plus il ne dit jamais dans aucune de ses lettres ou récits, que cela l’ait perturbé, ni d’avoir été déçu de ne trouver en lui aucun bien ! Ce n’est manifestement pas votre cas, car vous êtes déçu, mais lui ne l’était pas ! La raison en est que, jamais, il ne s’attendait à trouver quelque bien en lui-même. Par contre vous devez reconnaitre que vous vous y attendez, et c’est pourquoi vous êtes perturbé et déçu !

Si vous touchez une ortie, êtes-vous étonné qu'elle vous pique ? Vous ne vous êtes jamais attendu à autre chose de sa part. Si vous la coupez et la jetez par terre, elle vous piquera encore, si vous la touchez ; c'est sa NATURE de piquer. C'est la NATURE du « MOI », d'être orgueilleux, égoïste et volontaire. Vous avez hérité cette nature d'Adam et d'Eve, après qu'ils eurent péché contre Dieu en faisant leur propre volonté. Bien que ce soit arrivé il y a six mille ans, cela ne fait aucune différence ; nous HERITONS tous de cette nature pécheresse. L'Ecriture l'appelle « la chair ». Dieu dit que « toute l'imagination des pensées du cœur de l'homme n'est que méchanceté en tout temps » (Genèse 6 v.5). Alors, si Dieu le dit à quoi bon en attendre n’en serait-ce qu’un peu de bien ? Pourquoi, alors, être déçu de n’y trouver que du mal ?

Mais il n’en est pas ainsi de tout le monde. Je vois biens des chrétiens très doux, très humbles, remplis d'amour, et je voudrais leur ressembler.

Non, non ! Vous vous trompez ! Le « MOI » ne peut jamais être doux, aimant ou humble aux yeux de Dieu !

Sans aucun doute, vous croyez ce que Dieu dit, n’est-ce pas ? Or il dit : « Il n'y a PERSONNE qui fasse le bien, NON, PAS MEME UN SEUL » (Ps. 14, v.3). Ces paroles sont répétées quatre fois afin que nous ne puissions pas nous y tromper (Ps. 53, v.1-3 ; et Romains 3, v.12).

Ainsi en réalité, si vous êtes perturbé, c'est que vous attendez du bien d'une nature, « la chair », qui ne peut jamais produire que du mal. Le Seigneur Jésus dit : « Ce qui est né de la chair est chair » (Jean 3, v.6). « Ainsi ceux qui sont DANS LA CHAIR, NE PEUVENT PLAIRE A DIEU » (Rom. 8, 8).

Alors, voulez-vous accepter cela par la foi, et le croire PARCE QUE DIEU LE DIT ? Tant que vous serez bouleversé et déçu au sujet du « MOI », cela prouvera que vous attendez quelque bien de ce « moi », oubliant que « EN MOI », c'est-à-dire en ma chair, n’habite AUCUN BIEN.

Moi aussi, J'ai été autrefois terriblement perturbé à mon sujet, mais j'ai laissé cela de côté, maintenant. Je n'espère plus jamais aucun bien de « moi ».

Cher lecteur, jusqu'a ce que vous ayez appris cette leçon, vous n'êtes pas près de voir comment vous pouvez être humbles, désintéressés, et ressembler à Christ !

Dieu ne veut plus rien avoir à dire à ce « moi ». Il l'a placé hors de Sa vue une fois pour toutes. Il l'a condamné à mort à la croix de Christ. « Sachant ceci, que notre vieil homme a ETE crucifié avec Christ », nous devons estimer la chose comme Dieu l'estime, et n'avoir plus rien à faire avec le vieil homme non plus. « De même, vous aussi, tenez-vous vous-mêmes pour morts au péché » (Romains 6, v.8-11).

Alors, maintenant, vous voulez bien croire, n’est-ce pas, que votre PROPRE NATURE, nature pécheresse, ne peut plaire à Dieu ?

Mais alors, si le « moi » n'est pas bon, d'où viennent l'amour, la douceur et l'humilité qui doivent être vus dans la vie de quelqu'un qui suit Jésus ?

Certainement PAS DE VOUS-MEMES  !

Voulez-vous lire soigneusement Galates 2, v.20 ? Et si vous acceptez la 1ère partie : « Je suis crucifié AVEC CHRIST », ce qui vient après est vrai aussi de vous : « Et je ne vis PLUS MOI, mais CHRIST VIT EN MOI, et ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s’est livré Lui-même pour moi ».

Quel encouragement ! « NON PLUS MOI, MAIS CHRIST ». Ainsi, vous le voyez, vous avez une NOUVELLE VIE, Christ, et ce ne sont plus les œuvres du « moi » qui doivent être vues, mais la « VIE DE JESUS » est manifestée dans notre corps (2 Corinthiens 4, v.10). L'amour, l'humilité, l'égalité d'humeur, la débonnaireté, la douceur, et toute la liste des belles choses décrites dans ce passage sont celles de la « VIE DE JESUS » manifestées en moi. « Vous avez DEPOUILLE le vieil homme avec ses actions (c'est-à-dire le moi), et vous avez REVÊTU le nouvel homme (c'est-a-dire Christ) (Colossiens 3, v.9-10), et maintenant vous marchez en « nouveauté de vie » (Rom. 6, v.4).

Mais cela me semble bien difficile !

Alors, laissez-moi vous dire que vous avez un Ami, béni, saint, qui est là pour vous aider. Oui, il vit en vous ! « VOTRE CORPS est LE TEMPLE DU SAINT-ESPRIT QUI EST EN VOUS et que vous avez de Dieu, et vous n'êtes pas à vous-mêmes » (1 Corinthiens 6, v.19-20).

Quand Jésus était ici-bas, Il promit à ses disciples d'envoyer le Saint-Esprit du ciel après que Lui-même y serait retourné, afin d'aider les siens. Il nous a en effet dit ceci : « quand le Consolateur sera venu, lequel moi je vous enverrai d’auprès du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, celui-là rendra témoignage de moi. » (Jean 15 v.26). Et, selon cette promesse du Seigneur Jésus, l’Esprit EST VENU. Au sujet de sa venue, lisons le récit de la Parole de Die :

« Et comme le jour de la Pentecôte s’accomplissait, ils étaient tous ensemble dans un même lieu. Et il se fit tout à coup du ciel un son, comme d’un souffle violent et impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Et il leur apparut des langues divisées, comme de feu ; et elles se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis de l’Esprit Saint, et commencèrent à parler d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’énoncer.

Or il y avait des Juifs séjournant à Jérusalem, hommes pieux, de toute nation d’entre ceux qui sont sous le ciel. Et le bruit de ceci s’étant répandu, la multitude s’assembla, et fut confondue de ce que chacun les entendait parler dans son propre langage. Et ils étaient tous hors d’eux-mêmes, et s’étonnaient, disant : Voici, tous ceux-ci qui parlent ne sont-ils pas des Galiléens ? Et comment les entendons-nous, chacun dans son propre langage, [celui du pays] dans lequel nous sommes nés ? Parthes et Mèdes et Élamites, et nous qui habitons la Mésopotamie, la Judée et la Cappadoce, le Pont et l’Asie, la Phrygie et la Pamphylie, l’Égypte et les quartiers de la Libye qui est près de Cyrène, et nous, Romains qui séjournons [ici], tant Juifs que prosélytes, Crétois et Arabes, — nous les entendons annoncer dans nos langues les choses magnifiques de Dieu. Et ils étaient tous hors d’eux-mêmes et en perplexité, disant l’un à l’autre : Que veut dire ceci ? Et d’autres, se moquant, disaient : Ils sont pleins de vin doux.

Mais Pierre, s’étant levé avec les onze, éleva sa voix, et leur parla : Hommes juifs, et vous tous qui habitez Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles ; car ceux-ci ne sont pas ivres, comme vous pensez, car c’est la troisième heure du jour ; mais c’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël : ‘Et il arrivera aux derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair, et vos fils et vos filles prophétiseront, et vos jeunes hommes verront des visions, et vos vieillards songeront en songes ; et sur mes serviteurs et sur mes servantes, en ces jours-là, je répandrai de mon Esprit, et ils prophétiseront ; et je montrerai des prodiges dans le ciel en haut, et des signes sur la terre en bas, du sang et du feu, et une vapeur de fumée ; le soleil sera changé en ténèbres et la lune en sang, avant que vienne la grande et éclatante journée du Seigneur. Et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.’ » (Actes 2 v.1-21)

Ainsi, de fait, le Saint Esprit est maintenant ici, et dès que nous croyons que Jésus est notre précieux Sauveur, à nous personnellement, nous sommes « scellés du Saint-Esprit de la promesse » (Ephésiens 1, v.13). C'est le Saint Esprit qui dirige nos regards sur JESUS et remplit notre cœur du désir de Lui ressembler. C'est lui qui nous fait éprouver de la tristesse quand nous avons fait le mal. Le but du Saint-Esprit c'est de nous aider à trouver JESUS dans les pages de la Sainte Parole de Dieu, et de nous le rendre précieux. Il est la puissance nouvelle EN NOUS.

Notre Dieu n'a-t-il pas fait en sorte que nous fussions bien pourvus ? Christ dans le ciel POUR NOUS « toujours vivant pour intercéder pour nous », et le Saint-Esprit EN NOUS, « nous aidant dans nos infirmités » ? Que nous manque-t-il ? Nous pouvons bien dire avec Paul : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous » (Romains 8, v.31).

Vous apprendrez tout ceci par degrés. Ne vous découragez pas. Dieu vous aime. Un petit enfant ne marche pas dès qu'il vient de naître. Soyez patients. Tenez-vous près de Christ. Il ne se lasse, ni ne s'impatiente jamais de ce que vous manquez si souvent. « Apprenez de moi, dit-Il, car je suis débonnaire et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes » (Matthieu 11, v.29). Sauveur béni, tendre Berger, garde-nous près de Toi. Enseigne-nous, car nous désirons Te ressembler !

« Saisis ma main craintive,
Et conduis-moi.
Fais que toujours je vive
Bien près de toi ! »

Vous dites que vous n’y comprenez rien ?

Et ici, je dois m'arrêter un instant, si vous me dites :

Je n'y comprends rien du tout ! Je suis sûre que je ne suis pas si mauvais ! J'ai mes défauts, évidemment, comme tout le monde, mais je fais beaucoup de choses bonnes, et j'aime à venir en aide aux autres, etc. …

Eh bien, dans ce cas, vous n'avez qu'à fermer ce traité sans en lire davantage. Il ne vous est pas destiné, et vous ne comprendrez pas plus ce qui suit que ce que vous avez déjà lu.

De fait vous n’êtes, ni perturbé, ni déçu à votre sujet. Cela ne vous concerne donc pas !

Gardez ce document quelque part, peut-être qu’un jour viendra où vous serez mécontent de vous (non des autres) ; alors il pourra vous aider.

Je n’ai pas de pouvoir sur la chair pour la tenir dans la mort !

Peut-être faites-vous partie de ceux qui rencontre cette autre sujet qui les perturbe.

J’éprouve une autre déception, une déception très réelle. Je sais que tout cela est vrai. JE SAIS que MA VIEILLE NATURE est absolument mauvaise. Je ne suis pas surpris qu’elle ne produise « aucun bien ». Ce qui me trouble, c'est que « la chair », qui, je le sais, doit être tenue pour morte, est toujours prête a agir. Il me semble que je n'ai pas plus de pouvoir sur elle que quand je venais d'être converti.

Je crois devoir vous dire que votre erreur consiste dans VOS EFFORTS POUR MAITRISER LA VIEILLE NATURE PECHERESSE. Vous n'avez pas le pouvoir de le faire. Dieu a prononcé sa condamnation, et c'est votre privilège de dire Amen. Mais la PUISSANCE pour vaincre est tout entière concentrée en CHRIST.

On raconte que le Duc de Wellington, pendant la guerre d'Espagne, était harcelé par une forteresse ennemie qui ne cessait de tirer sur ses hommes. Il envoya un régiment pour la prendre, mais, après une vaine tentative, les soldats revinrent en déroute et découragés.

Wellington, se tournant alors vers un de ses généraux favoris, lui dit : « Picton, allez prendre cette forteresse ». Picton hésita un moment, puis, regardant bien en face son chef, il répondit : « Donnez-moi une poignée de main, de votre main de conquérant, et je le ferai ! »

Ils se serrèrent la main, puis Picton conduisit ses hommes à l'assaut de la forteresse. Bientôt il revenait victorieux.

Maintenant, qui est Celui qui parle dans sa Parole ? Je vous le demande !

Celui qui dit : « Je TE SOUTIENDRAI par la DROITE de ma justice ? » (Esaïe 41, v.10). « Ne craignez donc pas » ayez seulement confiance. « Ma grâce TE suffit » dit Jésus, et Paul que nous venons d'entendre dire : « En moi ... n'habite aucun bien », s'écrie joyeusement : « JE PUIS TOUTES CHOSES en Christ qui me fortifie » (Philippiens 4, v.13).

Ah ! cher lecteur, c’est ainsi que la victoire est gagnée ! « Le SEIGNEUR combattra pour vous, et vous, vous demeurerez tranquilles » (Exode 14, v.14). Serrez sa « main victorieuse » et voyez ce qu'Il fera pour vous.

Un ami me disait, le soir même de sa conversion : « Maintenant, il reste à voir qui est le plus fort : Satan ou moi ! ».

Quelle lutte inégale ! Quelle chance y aurait-il pour un enfant nouveau-né s'il était placé entre les griffes d'un lion affamé ? Satan de même en aurait vite fini avec le racheté !

Mais, écoutez, et que ces paroles vous apportent un courage tout nouveau : Quelqu'un parle qui a le droit de parler ; « que L'ETERNEL te tance, Satan ! ... Celui-ci n'est-il pas un tison arraché du feu ? » (Zacharie 3, v.2). Ah ! la lutte n'est pas entre Satan et moi, mais entre Satan et mon Seigneur !

Or, qu'est-ce qu'un tison retiré du feu ? Une chose carbonisée et sans valeur ! Mais si précieuse au Seigneur qu'Il se tient là Lui-même, afin que Satan n'ose pas le toucher. Pour ce tison, Il se plaça sous le feu du jugement de Dieu contre le péché. Pour lui, Il a été mis dans « la poussière de la mort » (Ps. 22). Le « tison » lui appartient maintenant, Il l'a acquis par Son sang et Satan doit se retirer.

« Chantons Sa grâce magnifique
Son grand amour, Son bras vainqueur "

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Je désire encore vous montrer clairement que, au lieu d'essayer de maîtriser la vieille nature, votre force consiste à LA LAISSER ENTIEREMENT DE COTE.

Supposons que vous soyez tenté de vous mettre en colère. N'essayez pas de vous calmer vous-même ; cela ne sert de rien, vous n'en avez pas le pouvoir. Tournez-vous directement vers le Seigneur Jésus. Criez a Lui, LA OU IL EST, et, du moment que vous vous détournerez du « moi » pour vous confier en Lui, la victoire est a vous. Tout Son amour, toute Sa grâce et toute Sa puissance sont à votre disposition. Vous n'avez rien en vous-même. Le secret de la puissance est de rester en contact avec Lui ! La communion interrompue entraîne la perte immédiate de la puissance. Vous pouvez aussi bien vous attendre à voir un train avancer sans être attaché à la locomotive que vous attendre à la victoire sur vous-même si le lien de la communion est brisé.

Et souvenez-vous que RIEN, non, pas même notre chute, ne peut nous séparer de l'amour de Christ. Confiez-vous en cet amour, jouissez-en, vivez dans sa lumière, et cherchez de tout votre cœur à y répondre en quelque petite mesure. C'est l'Amour qui nous pousse à une prompte et joyeuse obéissance.

« Aimer c'est te suivre et c'est obéir »

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Et s'il m'arrive de faillir ?

Ne soyez pas occupée de la faute, mais, tout de suite, confessez votre péché à Dieu. Jugez-le, comme un tort fait à Lui-même, et, oh∇! rappelez-vous que pour ce péché, Jésus mourut. « Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés, et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1 v.9). Fidèle à Christ, parce que Lui a pleinement expié ce péché, et juste envers vous, parce qu'il ne vous chargera pas de ce péché quand Un autre l'a ôté par « le sacrifice de Lui-même ».

Rien n'humilie et ne console tout à la fois comme le péché pardonné ! Oh ! cachez-vous dans l'amour de Dieu, mais ne Lui cachez rien !

Chers lecteurs, je désire ardemment que vous et moi nous puissions être « plus que victorieux par Celui qui nous aime », et il peut en être ainsi, mais cela nécessite une constante vigilance pour garder « une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes » (Actes 24 v.16). L'ennemi est toujours aux aguets, pour détourner nos yeux de Jésus, et nous dérober le secret de la puissance. « Veillez et priez ». Nourrissez-vous de la Parole de Dieu, et prenez soin de ne pas « contrister le Saint Esprit », de qui nous dépendons pour chacune de nos pensées au sujet de Christ ! Si vous êtes heureux en Dieu, le fruit de l’Esprit « l'Amour, la Joie, la Paix » fera déborder votre âme, alors il sera facile de montrer « toute longanimité, douceur, bonté, fidélité et débonnaireté » envers les autres, même si quelquefois ils nous rendent le mal pour le bien.

Et si vous vous êtes détourné du chemin de la foi

Je ne peux terminer cette petite causerie sans un mot à l'adresse de quelqu’un qui s'est détourné du chemin de la foi.

Oh ! cher lecteur, vous n'êtes alors pas heureux. Je sais que vous ne l'êtes pas. « Vous qui couriez bien, qui vous a arrêté ? » Regardez et voyez. Revenez au point où vous avez premièrement manqué. Est-ce une tentation à laquelle vous avez cédé ? Est-ce une amitié formée sur laquelle vous ne pouviez pas appeler la bénédiction de Dieu ? Est-ce un tort fait à quelqu'un ? Quoi que ce soit, confessez-le entièrement à Dieu, immédiatement.

Vous perdez un temps précieux. Bientôt vous verrez la face adorable de votre Sauveur, qui a été une fois « plus défait de visage qu'aucun homme » pour vous.

Voudriez-vous entrer au ciel tout juste sauvé ?

Voudriez-vous perdre le « Bien, bon et fidèle esclave », et la couronne que vous pourriez avoir à jeter à ses pieds ?

Uniquement chargé d'un feuillage stérile
Ne portez-vous aucun fruit pour Jésus?
N'avez-vous point lié pour Lui de gerbe utile ?
Ne portez-vous aucun fruit pour Jésus?

Dans vos greniers pas un grain amassé,
De vos travaux pas un qui soit compté,
Pas un effort en joie récompensé,
Dans ce grand jour, pas un fruit pour Jésus?

Revenez, oh ! revenez à Lui. Donnez-lui le reste de votre vie. Il demande cela de vous. Ecoutez : « Revenez, fils, infidèles, et je guérirai vos infidélités ». Quel appel d’amour ! Que votre réponse soit : « Nous voici, nous venons à Toi, car tu es l'Eternel notre Dieu » (Jérémie 3 v.22).

Pour nous arracher aux idoles vaines,
Il faut le regard dont Pierre s'émut,
La face que vit resplendir Etienne,
Le cœur que Marie autrefois connut.

Nos âmes alors, savourant Sa grâce,
Pourront déborder d'un bonheur sans fin ;
Quelle idole en nous garderait sa place,
Lorsque nous marchons la main dans Sa main ?

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Que Dieu vous bénisse, vous tous qui avez pris la peine de lire ce message, et que, abrités sous Son aile, guidés par Sa Parole, soutenus par Sa puissante main et fortifiés par Son Esprit, vous puissiez croître jour après jour et devenir des chrétiens aimants, obéissants, heureux et utiles, jusqu’à ce que Jésus vienne.

Telle est l'ardente prière que je formule !