Message n°242
 
"Un grand sujet de joie"

... il y avait ... des bergers demeurant aux champs ... l’ange leur dit: N’ayez point de peur, car voici, je vous annonce un grand sujet de joie qui sera pour tout le peuple; car aujourd’hui, dans la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur.

(Luc 2 versets 8 à 11)

CONTENU

Avant-propos

Lecture de la Parole de Dieu

Les circonstances

Quelle est la raison de cette joie ?

Le peuple de Dieu était assujetti aux Romains

L'Aurore d'un jour nouveau

C'est à quelques bergers que la nouvelle de la naissance du Sauveur est annoncée

C'est la grâce qui rassure: "N'ayez pas de peur"

Un grand sujet de joie

"Aujourd'hui vous est né un Sauveur"

Les choeurs célestes célèbrent ce fait extra ordinaire

La foi des bergers en la parole de Dieu

Nous avons besoin d'un Sauveur

Connaître le Sauveur, le Seigneur et le louer !

A qui le message est-il délivré?

"Venez et voyez !"

Si l'étable de Bethléem est trop humiliante venez au temple à Jérusalem !

Si le bas niveau social de Joseph et Marie est trop misérable, voici un homme respectable

Cet homme, Siméon, ne craint pas la mort. Et vous ?

Siméon bénit Joseph et Marie

Anne, une veuve fort avancée en âge

Au sujet de Zacharie, Elisabeth et Marie, la mère du Seigneur Jésus

Zacharie et Elisabeth

Marie, la mère du Seigneur Jésus

Pourquoi Zacharie, Elisabeth, Marie, les bergers, Siméon, Anne et pas tout le peuple ?

Qu'en est-il aujourd'hui ?

Le mot de la fin



Avant-propos

Ce texte s’inspire d’une méditation parue dans le Messager Evangélique de 1910.

Vous pouvez décharger la publication intégrale de l’article du Messager Evangélique à partir de cette adresse :

https://bible.beauport.eu/_data/ME/HTML/1910/ME_1910_20.html

Cet article du frère Lebrat J., intitulé " Un grand sujet de joie ", est paru à la page 288 du Messager Evangélique de 1910, se référant à Luc 1 versets 46 à 55 et 67 à 79 suivi de Luc 2 versets 1 à 38

La fin d'année approche, et comme chaque année, le monde sera à nouveau "en fête", et certains citeront une partie des passages de la Parole de Dieu que nous vous invitons à lire

Cette fête de " Noël " a pour origine la fête du solstice d'hiver, pendant laquelle les peuplades non encore christianisées invoquaient leurs dieux afin que le soleil ne disparaissent pas définitivement en dessous de l'horizon. La chrétienté a remplacé cette fête, par celle de la nativité. La naissance du Seigneur Jésus, n'a certainement pas eu lieu à cette époque, car à cause du froid, les bergers ne paissent pas leur troupeau au mois de décembre.

Il va sans dire qu'une très grande partie de ceux qui célèbrent cette " fête de Noël ", le font en donnant libre cours à toutes leurs passions !

Bien que nous saisissons cette période de l'année pour nous retrouver en famille, comme c'est le cas de beaucoup, nous ne célébrons aucune fête. La raison en est que, si dans le cadre de l'Ancien Testament, le peuple d'Israël avait des fêtes à célébrer à différentes périodes de l'année, il n'en est pas de même dans le Nouveau Testament, où il n'est fait aucune mention de fêtes " chrétiennes ". Il y a cependant un jour particulier de la semaine, le premier, le jour dominical, le dimanche, où les chrétiens authentiques sont invités par le Seigneur Jésus à se souvenir de Lui, car c'est le dimanche qu'Il est ressuscité!

Indépendamment d'une période particulière de l'année, il est cependant important de considérer ce que dit la Parole de Dieu au sujet de la naissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus, et d'y découvrir, la raison et le but poursuivi par Dieu, en envoyant son Fils, devenu Homme, conçu par le Saint Esprit, dans le ventre d'une jeune vierge, Marie, n'ayant pas eu de relation avec un homme, fiancée à un homme Joseph, qui deviendra son mari.

Le lecteur notera que ce que relate la Parole de Dieu est loin d'être ce que le monde "fête", oubliant l'état de péché dans lequel tout homme se trouve, fermant les yeux sur le fait solennel que :

" Cette parole est certaine ... le christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs ..." (1 Timothée 1 v.15)


Lecture de la Parole de Dieu

Lire dans Luc 1, les versets 46 à 55, ensuite les versets 67 à 79, ainsi que dans Luc 2, les versets 1 à 38:


Les circonstances

Si l'on jette un coup d'oeil, même rapide, sur les passages indiqués ci-dessus, il est facile de voir qu'un même objet occupe tous les coeurs, et les remplit d'une joie débordante, qui s'exprime en louanges, en adoration, en actions de grâces.

Ceux dont le coeur est ainsi rempli ne sont pas d'entre les " heureux du siècle ", mais des gens d'une humble condition; ce qui les réjouit n'est donc pas ce que les hommes estiment essentiel au bonheur (*).

Mais tous, chacun à sa place et selon sa mesure, apportent leur note dans l'harmonie de ce concert qui monte de la terre vers le ciel, et dont le ton est donné par le ciel même.

Quelle est la raison de cette joie ?

Le sujet d'une telle joie et le motif de toutes ces louanges, c'est un petit enfant qui vient de naître à Bethléhem, cité de David, dans des circonstances particulières !

Sa mère est une vierge appelée Marie, de la maison du roi David ; mais le désordre est tel en Israël, que cette fille descendante d'une lignée de tant de rois vit dans l'ombre, et que son fiancé, Joseph, appartenant à la même famille et héritier des droits royaux en Israël, exerce la profession de charpentier, dans une ville méprisée de la Galilée.

Cette humble vierge a reçu, par la grâce de Dieu, l'insigne honneur d'être choisie pour être la mère de l'enfant merveilleux qui vient de naître.

Il a été conçu par la puissance du Saint Esprit, et, même comme né de femme, il est appelé " Fils de Dieu ". A lui, nommé avant sa naissance, " Jésus, Fils du Très-Haut ", appartient le trône de David, son père, et sur la maison de Jacob, le règne à toujours, «et il n'y aura pas de fin à son royaume» (Luc 1: 31-33).

L'ange qui a annoncé sa naissance à sa mère, Marie, avait dit de Lui:

" ... tu concevras dans ton ventre, et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom Jésus. Il sera grand et sera appelé le Fils du Très-haut ; et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; et il régnera sur la maison de Jacob à toujours, et il n’y aura pas de fin à son royaume. " (Luc 1 v.31-33)

Le peuple de Dieu était assujetti aux Romains

Et cependant, le peuple de Jéhovah, Israël, assujetti aux gentils à cause de ses péchés, doit subir le joug de ceux auxquels Dieu a donné l'empire du monde.

Dans le cadre du recensement décrété par l'autorité romaine, Marie et Joseph ont dû faire le voyage depuis la Galilée jusqu'en Judée, pour se rendre à Bethléhem, là où Joseph devait se faire se faire inscrire:

" ... Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, dans la ville de David qui est appelée Bethléhem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David, pour être enregistré avec Marie, la femme qui lui était fiancée, laquelle était enceinte. Et il arriva, pendant qu’ils étaient là, que les jours où elle devait accoucher s’accomplirent ; et elle mit au monde son fils premier-né, et l’emmaillota, et le coucha dans la crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie. " (Luc 2 v.4-7)

C'est ce petit enfant, venu ainsi au monde, qui remplit tous ces coeurs d'allégresse et réjouit non seulement eux, mais aussi le ciel :

" ... il y eut ... une multitude de l’armée céleste, louant Dieu, et disant : Gloire à Dieu dans les lieux très-hauts ; et sur la terre, paix ; et bon plaisir dans les hommes ! " (Luc 2 v.13-14)

 

L'Aurore d'un jour nouveau


C'est à quelques bergers que la nouvelle de la naissance du Sauveur est annoncée

La nouvelle de sa naissance a été annoncée par un ange à des bergers:

" ... il y avait dans la même contrée des bergers demeurant aux champs, et gardant leur troupeau durant les veilles de la nuit. " (Luc 2 v.8)

Ces hommes simples ont été troublés par la présence soudaine du messager céleste au milieu d'eux ; il est resplendissant de la gloire du Seigneur, qui éclate au milieu des ombres de la nuit. Ils sont effrayés, on le serait à moins :

" ... la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux ; et ils furent saisis d’une fort grande peur. " (Luc 2 v.9)

Lorsque l'homme se trouve, d'une manière ou d'une autre, en la présence de Dieu, il tremble.

Ces bergers étaient-ils meilleurs que d'autres ? Non. Etaient-ils plus coupables ? Non, sans doute.

 Mais la conscience parle quand on est devant Dieu. 

Qu'arrivera-t-il ? Sera-ce le jugement faisant valoir l'autorité d'une loi constamment violée, dont les foudres vont tomber sur eux et les consumer ? Les étrangers dominent sur Israël et foulent sa terre à cause de ses péchés.

Ces bergers eux-mêmes, que sont-ils?
De pauvres coupables devant la justice de Dieu.
Comment échapper ?

Mais l'ange leur apporte un message de grâce et non de jugement :

" ... N’ayez point de peur, car voici, je vous annonce un grand sujet de joie* qui sera pour tout le peuple ; car aujourd’hui, dans la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et ceci en est le signe pour vous, c’est que vous trouverez un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche. " (Luc 2 v.10-12)

C'est la grâce qui rassure: "N'ayez pas de peur"

C'est la grâce qui rassure par cette parole " n'ayez pas de peur " reçue par la foi.

Déjà cette parole s'était fait entendre à Daniel " stupéfié ", et en qui n'était restée aucune force lors de la vision qu'il avait eue sur le bord du grand fleuve le Hiddékel :

" ... je levai les yeux, et je vis ; et voici un homme vêtu de lin ... son visage comme l’aspect de l’éclair, et ses yeux comme des flammes de feu ... moi, Daniel, ... je fus laissé seul, et je vis cette grande vision ; et il ne resta aucune force en moi ... je ne conservai aucune force ... comme j’entendais la voix de ses paroles, je tombai* dans une profonde stupeur sur ma face, et ma face contre terre. Et voici, une main me toucha et me secoua ... il me dit : Daniel, homme bien-aimé, comprend s les paroles que je te dis ... comme il parlait avec moi, disant cette parole, je me tins debout, tremblant. Et il me dit : Ne crains pas, Daniel ... " (Daniel 10 v.5-12) " ... pour moi, dès maintenant, aucune force ne subsiste en moi, et il ne reste plus en moi de souffle. Et comme l’aspect d’un homme me toucha de nouveau, et me fortifia, et il dit : Ne crains pas, homme bien-aimé ; paix te soit ! sois fort, oui, sois fort ! Et comme il parlait avec moi, je pris des forces, et je dis : Que mon seigneur parle, car tu m’as fortifié. " (Daniel 10 v.17-19)

Bien d'autres l'entendront dans la suite et en seront rassurés.

Un grand sujet de joie

Mais la grâce ne veut pas seulement que nous soyons rassurés, elle veut que notre coeur se réjouisse :

" ... l’ange leur dit : N’ayez point de peur, car voici, je vous annonce un grand sujet de joie qui sera pour tout le peuple ... " (Luc 2 v.10)

Que la grâce est merveilleuse!

Vous avez eu, dans votre vie peut-être, un sujet particulier de joie ; vous l'avez goûtée, mais elle a été de courte durée, comme les joies de ce monde, auxquelles l'homme s'abandonne souvent sans réserve, mais que d'autres ne peuvent partager avec lui.

" Un grand sujet de joie pour tout le peuple " ne peut se rattacher qu'à quelque événement important pour tous ceux qui appartiennent à la même nationalité. Cette joie est augmentée d'autant, que tout le monde peut y avoir part.

Quel est donc le grand sujet de joie que l'ange annonce ?

La domination étrangère va-t-elle prendre fin ?

Le peuple de Jéhovah va-t-il enfin recevoir parmi les nations la place ordonnée de Dieu, qu'il devrait occuper et qu'il occupera un jour ?

" Quand le Très-haut partageait l’héritage aux nations, quand il séparait les fils d’Adam, il établit les limites des peuples selon le nombre des fils d’Israël. " (Deutéronome 32: 8)

Hélas ! la captivité ne semble pas près de finir. Le peuple, Jérusalem elle-même, a passé d'un joug sous un autre, et qui brisera celui qui pèse maintenant sur lui ? Il dure encore, et n'est pas près de finir, ce jour dont il est dit :

" Tous tes ennemis ouvrent la bouche sur toi; ils sifflent et grincent des dents, ils disent: Nous les avons engloutis, oui, c'est ici le jour que nous attendions! Nous l'avons trouvé, nous l'avons vu! " (Lamentations de Jérémie 2: 16)

Tous ont dû se soumettre au décret de l'empereur, à ce joug de fer !

"Aujourd'hui vous est né un Sauveur"

" ... aujourd’hui, dans la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. " (Luc 2 v.11)

Merveilleuse grâce ! Dieu, notre Dieu, s'est souvenu du serment qu'il a fait à Abraham :

" ... selon ce qu’il avait dit par la bouche de ses saints prophètes, qui ont été de tout temps, une délivrance de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent ; pour accomplir la miséricorde envers nos pères et pour se souvenir de sa sainte alliance, du serment qu’il a juré à Abraham notre père, de nous accorder, étant libérés de la main de nos ennemis, de le servir sans crainte ... " (Luc 1 v.70-74)

Il y a espérance, oui, il y a espérance pour nous et pour le peuple, quelque misérable que soit notre état.

Il nous délivrera, fera cesser notre captivité, nous rétablira, nous bénira. Nos péchés seront ôtés .

Voici l'aurore d'un jour nouveau:

" ... pour donner la connaissance du salut à son peuple, dans la rémission de leurs péchés, par les entrailles de miséricorde de notre Dieu, selon lesquelles l’Orient d’en haut nous a visités, afin de luire à ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, pour conduire nos pieds dans le chemin de la paix. " (Luc 1 v.77-79)
" aujourd’hui ... vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. " (Luc 2 v.11)

L'Orient d’en Haut
c'est une expression relative à la personne de Christ. "L'Orient", c'est "l'Aube du jour", ou "Le Lever du soleil". Car la venue de Christ était l’aube d’un jour nouveau. Le Seigneur Jésus n'est pas de la terre mais du ciel, comme Homme conçu par le Saint Esprit, il est le Fils de Dieu, qui est dans le ciel!

Nous jouissons ainsi de la faveur de notre Dieu, car l'Eternel, l'Orient d'en haut, l'Aube d'un jour nouveau, nous a visité en la personne de Jésus, car un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur nous est né!

C'est le vrai Fils de David, l'Eternel, Jéhovah lui-même dans ce monde, au milieu de son peuple, malgré l'abjection et la ruine de ce dernier!

Or voyez la forme qu'il a prise:

" ... ceci en est le signe pour vous, c’est que vous trouverez un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche. " (Luc 2 v.12)

Il a pris ici-bas la dernière place, celle de la plus profonde faiblesse. Que les pensées de Dieu sont différentes des nôtres!

Les choeurs célestes célèbrent ce fait extraordinaire

Le message donné aux bergers est bien là, il est clair, précis et incontestable.

" Gloire à Dieu dans les lieux très-hauts ; et sur la terre, paix ; et bon plaisir dans les hommes ! " (Luc 2 v.14)

Les choeurs célestes célèbrent ce fait tout à fait extraordinaire. Les anges se courbent et adorent ce fait qui n'est pourtant pas en leur faveur, et chantent le mystère insondable de l'amour divin : Dieu est manifesté en chair ! :

" ... la Parole devint chair, et habita au milieu de nous ... nous vîmes sa gloire, une gloire comme d’un fils unique de la part du Père ... " (Jean 1 v.14)
" ... le mystère de la piété est grand : — Dieu a été manifesté en chair, a été justifié en Esprit, a été vu des anges ... " (1 Timothée 3 v.16)

Dieu porte un intérêt aux hommes, aux hommes qu'il aime, quoiqu'ils se soient détournés de lui et l'aient offensé:

" ... christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs ... " (1 Timothée 1 v.15)
" ... notre Dieu sauveur ... veut que tous les hommes soient sauvés ... " (1 Timothée 2 v.3-4)

Cet intérêt porté par Dieu pour les hommes n'excite point de jalousie chez les anges, mais les comble d'admiration et les remplit de joie.

Le bon plaisir de Dieu est dans les hommes, car un Homme en qui Dieu va enfin trouver son plaisir vient de naître :

" ... mes délices étaient dans les fils des hommes. " (Proverbes 8: 31)
" ... Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir. " (Matthieu 3 v.17)

L'homme des éternelles délices de Dieu est là ; la grâce est apparue, et de quelle manière merveilleuse !

L'Eternel, Jéhovah, a pris la forme d'un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche. La place qu'il a prise dans ce monde est la dernière.

Qui aurait pu le penser ? C'est pourtant ainsi que Dieu opère toujours :

" ... Dieu a choisi les choses folles du monde pour couvrir de honte les hommes sages ... Dieu a choisi les choses faibles du monde pour couvrir de honte les choses fortes ... Dieu a choisi les choses viles du monde, et celles qui sont méprisées, et celles qui ne sont pas, pour annuler celles qui sont ... en sorte que nulle chair ne se glorifie devant Dieu. " (1 Corinthien 1 v.27-29)

C'est ce qui convient à Dieu, ce en quoi sa puissance se manifeste, ce qui le glorifie. Nous avons à nous en souvenir.

La foi des bergers en la parole de Dieu

Immédiatement la foi des bergers s'empare de la parole de Dieu :

" ... la foi est de ce qu'on entend, et ce qu'on entend par la parole de Dieu. " (Romains 10 v.17)

La base inébranlable de la foi se résume en : Dieu a parlé, et cela suffit !

Le cœur ne reste pas indifférent alors à l'objet que la parole de Dieu présente : il le lui faut ; il faut qu'il le connaisse.

Les bergers ne se contentent pas de dire: Quelle glorieuse vision ! Quelle merveilleuse révélation ! Combien Dieu nous aime et comme il nous a honorés ! Mais ils s'empressent à dire :

" ... Allons donc jusqu’à Bethléhem, et voyons cette chose qui est arrivée que le Seigneur nous a fait connaître. " (Luc 2 v.15)

La décision est prompte, l'effet immédiat:

" Et ils allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. " (Luc 2 v.16)

Il y a dans cette scène simple, mais grande, qu'ils ont sous les yeux, un intérêt puissant qui lie leur cœur à Celui qui s'est abaissé d'une telle manière.

Il faut aussi que votre cœur et le mien connaissent le lien d'amour qui a amené Jésus à prendre cette place ici-bas.

Nous avions besoin d'un sauveur !

" ... aujourd’hui ... vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur ... ceci en est le signe pour vous, c’est que vous trouverez un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche. " (Luc 2 v.11-12)

La parole de Dieu n'a pas besoin d'être confirmée, mais avez-vous essayé de sonder l'humiliation de Celui qui a daigné devenir " un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche ", pour vous servir ici-bas, pour vous sauver ?

Non seulement il est venu sur la terre, mais il a pris la condition la plus humble pour que nous puissions le connaître, c'est-à-dire connaître Dieu, et pour que cet abaissement touche nos coeurs, les attire et les gagne.

Cela est digne de Dieu; ce sont les profondeurs de son amour.

Comment les misérables auraient-ils pu l'approcher s'il fût venu dans la splendeur de la gloire de Salomon ? Une reine de Sheba peut-être, mais vous et moi ? …

Or voici ce qui parle plus puissamment à nos cœurs que toute la gloire de Salomon : la crèche de Bethléhem, et le petit enfant à qui elle sert de berceau; il est " un Sauveur, le Christ, le Seigneur ".

Un Sauveur !

C'est d'un Sauveur que vous avez besoin.

C'est un Sauveur qu'il vous faut " aujourd'hui " C'est " aujourd'hui " que vous pouvez le trouver, apprendre à le connaître. Il ne vous le faut pas pour demain, mais pour " aujourd'hui ".

Connaître le Sauveur, le Seigneur et le louer !

Les bergers de Bethléhem laissent, oublient leur troupeau. Une seule chose les occupe.

Le messager céleste a dit :

" Aujourd'hui, dans la cité de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. " (Luc 2 v.11)

Tant d'âmes de nos jours disent : " Nous le savons bien ".

Eh bien, c'est bon de le savoir, mais cela ne suffit pas : il faut le connaître, Lui.

Par la parole de Dieu qui me présente Jésus comme Sauveur, je suis assuré qu'il est mon Sauveur, le Sauveur d'êtres perdus, mon Sauveur, non parce que je me suis approché de lui, mais parce que :

" ... le fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. " (Luc 19: 10)

C'est Lui qui s'est approché de moi.

Or, comme descendant d'Adam, je suis perdu ! Bien qu'étant tel, j'ai pu avoir part à ce salut. Il a été accompli pour moi.

Qu'ai-je fait pour l'obtenir ? Absolument rien, sinon ne plus résister à Dieu, et simplement croire à ce que Dieu a accompli à la croix en la personne de Son Fils, Jésus, Celui qui a été ce petit enfant couché dans une crèche !

Ce salut demeure éternellement ma part, par la foi. Quelle grâce ! Est-ce tout ?

Je suis sauvé, oui, mais peut-être mon coeur manque-t-il de paix, de joie ?

Il faut que mon coeur soit mis en contact avec Celui qui a accompli ce salut, qu'il le connaisse.

Ce signe donné au berger ("Un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche" ) n'aurait été rien pour les bergers, s'ils n'avait pas cru le message de l'ange.

Ils n'avaient aucune raison pour ne pas le croire.

 Vous-même, l'avez-vous cru ? 

Maintenant qu'ils avaient cru, leur cœur est rendu plus heureux à la vue de ce qui leur avait été annoncé: il est rempli de reconnaissance et de louanges envers Dieu :

" ... les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de toutes les choses qu'ils avaient entendues et vues, selon qu'il leur en avait été parlé. " (Luc 2 v.20)

Leur coeur en était tellement rempli, que :

" ils divulguèrent la parole qui leur avait été dite touchant ce petit enfant. » (Luc 2 v.17)

Ce qui fait de nous, non seulement des pécheurs sauvés par grâce, mais des témoins de Jésus ici-bas et des adorateurs. C'est le résultat de la connaissance de Jésus.

A qui le message est-il délivré ?

" Venez et voyez ! "

Supposons que le message de l'ange aurait été annoncé à quelque grand personnage dans ce monde. Il se serait certainement dit :

" C'est peut-être vrai qu'un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche soit né. Mais, moi, vais-je aller dans une étable ? Mais pour aller voir quoi ? Ce n'est vraiment pas de mon rang ! "

N'est-ce pas la réponse que fait Nathanaël à Philippe ? :

" Philippe trouve Nathanaël et lui dit : Nous avons trouvé celui duquel Moïse a écrit dans la loi et duquel les prophètes ont écrit, Jésus, le fils de Joseph, qui est de Nazareth ... Nathanaël lui dit : Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ? ...." (Jean 1 v.46-47)

De nombreuses personnes ont estimé que cette façon d'agir n'était pas digne de Dieu ! Et pourquoi pensent-ils ainsi ? Parce que ce n'est pas la manière de faire de l'homme.

Quelle est la réponse de Philippe à Nathanaël ? :

" ... viens et voit." (Jean 1 v.47)

Telle est encore l'invitation que nous vous adressons : venez ouvrez la Bible, la Parole de Dieu, et en la lisant : voyez !

Lorsque deux disciples de Jean demande à Jésus où Il demeurait, Il leur répond :

" Venez et voyez. Ils allèrent donc, et virent où il demeurait ; et ils demeurèrent auprès de lui ce jour-là ... "(Jean 1 v.40)

Abaissez-vous, grands de ce monde, nobles personnages, savants distingués, puissants potentats !
Venez voir quelque chose qui dépasse en grandeur tout ce que l'homme peut concevoir, le signe de Dieu en mystère :

" ... nous parlons sagesse parmi les parfaits*, sagesse toutefois non pas de ce siècle, ni des chefs de ce siècle qui s’en vont ; mais nous parlons la sagesse de Dieu en mystère, la [sagesse] cachée, laquelle Dieu avait préordonnée avant les siècles pour notre gloire ; qu’aucun des chefs de ce siècle n’a connue, (car s’ils l’eussent connue, ils n’eussent pas crucifié le Seigneur de gloire,) ... " (1 Corinthiens 2 v.6-8).
" ... — mais selon qu’il est écrit : « Ce que l’œil n’a pas vu, et que l’oreille n’a pas entendu, et qui n’est pas monté au cœur de l’homme, ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment » " (1 Corinthiens 2 v.9  citation d'Esaïe 64: 4).

Courbez-vous devant le grand mystère de la piété ! :

" ... le mystère de la piété est grand : — Dieu a été manifesté en chair, a été justifié en Esprit, a été vu des anges, a été prêché parmi les nations, a été cru au monde, a été élevé dans la gloire." (1 Timothée 3: 16)

Ce grand mystère commence à se dérouler à la crèche de Bethléhem, pour se terminer dans la gloire, en passant par la croix.

Ne le fallait-il pas ?

Votre état et le mien le requéraient, et l'amour de Dieu y a répondu en la personne de son Fils, Jésus, sur la croix!

Venez et vous serez confondus: la joie remplira votre coeur; la reconnaissance et la louange en déborderont.

Que Dieu vous donne de venir!

Si l'étable de Bethléem est trop humiliante venez au temple à Jérusalem !

Si vous trouvez qu'aller dans l'étable, à la crèche (la mangeoire des boeufs) à Bethléem est trop humiliant pour vous, alors venez au temple à Jérusalem !

Mais alors, non pas pour admirer la splendeur l'architecture impressionnante des lieux, ni pour contempler la magnificence du culte de Jéhovah, avec tous ses rites et décors fastueux !

Car vous y trouverez encore " le petit enfant Jésus ", que Joseph et Marie apportent pour lui faire selon l'usage de la loi :

" ... quand les jours de leur purification, selon la loi de Moïse, furent accomplis, ils le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur (selon qu’il est écrit dans la loi du Seigneur, que tout mâle qui ouvre la matrice sera appelé saint au Seigneur) ... " (Luc 2 v.22-23)
" Sanctifie-moi tout premier-né, tout ce qui ouvre la matrice parmi les fils d’Israël, tant des hommes que des bêtes ; il est à moi. " (Exode 13 v.2)
" ... quand l’Éternel t’aura fait entrer dans le pays du Cananéen ... tu consacreras à l’Éternel tout ce qui ouvre la matrice ... les mâles seront à l’Éternel. " (Exode 13 v.11-12)
" ... il arriva, quand le Pharaon s’obstinait à ne pas nous laisser aller, que l’Éternel tua tous les premiers-nés dans le pays d’Égypte, depuis le premier-né des hommes jusqu’au premier-né des bêtes ; c’est pourquoi je sacrifie à l’Éternel tout ce qui ouvre la matrice, les mâles, et je rachète tout premier-né de mes fils. " (Exode 13 v.15)
" ... Si une femme conçoit et enfante un fils, elle sera impure sept jours ... au huitième jour on circoncira la chair du prépuce de l’enfant ... quand les jours de sa purification seront accompli ... elle amènera au sacrificateur ... un agneau âgé d’un an pour holocauste, et un jeune pigeon ou une tourterelle pour sacrifice pour le péché ... Telle est la loi de celle qui enfante un fils ... "(Lévitique 12 v.1-7)

Pour ce faire, il fallait avoir suffisamment de moyens que pour acquérir l'agneau pour l'holocauste! Mais dans sa grande bonté, Dieu y avait pourvu :

" .... si ses moyens ne suffisent pas pour trouver un agneau, elle prendra deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, l’un pour l’holocauste, et l’autre pour le sacrifice pour le péché ... " (Lévitique 12 v.8)

Ainsi, comme Joseph et Marie étaient très pauvres, n'ayant pas les moyens pour se pourvoir d'un agneau, ils offrent le sacrifice des pauvres, à savoir: une paire de tourterelles ou deux jeunes colombes !

Ah! direz-vous, c'est trop misérable ! Ce niveau social ne me convient pas !

Si le bas niveau social de Joseph et Marie est trop misérable, voici un homme respectable

Il y avait aussi à Jérusalem un homme respectable, son nom est Siméon, un vieillard. Il était venu au temple conduit par le Saint Esprit. La Parole de Dieu dit de lui :

" ... cet homme était juste et pieux, et il attendait la consolation d’Israël ; et l’Esprit Saint était sur lui ... il avait été averti divinement par l’Esprit Saint qu’il ne verrait pas la mort, que premièrement il n’eût vu le Christ du Seigneur. " (Luc 2 v.25-26)

Voyez, cet homme respectable, mais déclaré juste et pieux par Dieu, il tient ce même petit enfant dans ses bras, le petit enfant Jésus ! Sa face rayonne et la joie qui remplit son coeur s'exprime en louanges devant Dieu, parce qu'il a conscience que Dieu lui-même est devant lui.

En effet, le mystère de la piété est grand ! :

" ... le mystère de la piété est grand : — Dieu a été manifesté en chair... " (1 Timothée 3 v.16)

Ecoutons ce que dit ce vieillard :

" Maintenant, Seigneur, tu laisses aller ton esclave en paix selon ta parole ; car mes yeux ont vu ton salut ... " (Luc 2 v.29-30)

Le roi des terreurs, c'est à dire la mort, n'a plus de terreurs pour lui :

" ... il rendît impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable... " (Hébreux 2 v.14)

La délivrance d'Israël qu'il attendait, n'est pas encore opérée, l'œuvre de la rédemption n'est pas encore accomplie, mais il est là, Celui qui sauve.

Quelle sérénité, quelle joie !

Vous n'avez peut-être jamais vu un chrétien à ses derniers moments, s'avançant vers ce qu'on appelle l'heure fatale, rempli de paix et de joie, parce que Jésus est son Sauveur et qu'il jouit de Lui.

Il a confiance en la douce parole adressée par Jésus à un brigand, mourant à côté de lui sur la croix : " Aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis. "

Pour ce chrétien aussi, cette parole est vraie: il a connu, pendant sa carrière ici-bas, Jésus comme son Sauveur, sa paix, sa joie; dans le paradis, il sera plus près de lui.

Comment ne se réjouirait-il pas ? Or cette parole est vraie, parce que le bien-aimé Sauveur l'a dite.

Celui qui fut le " petit enfant emmailloté et couché dans une crèche ", est le même qui " a porté nos péchés en son corps sur le bois ".

Si d'autres manquent de cette joie, n'est-ce pas parce que Jésus lui-même ne remplit pas leur coeur à cette heure suprême ?

Cet homme, Siméon, ne craint pas la mort. Et vous ?

M'est-il permis maintenant de vous demander: " Sous quel aspect se présente à vous la mort, lorsque vous l'envisagez en face ? " Réfléchissez, et que votre conscience réponde !

Peut-être vous imaginez-vous que tout sera fini ? Eh bien, non, dit l'Ecriture :

" ... il est réservé aux hommes de mourir une fois, — et après cela le jugement... " (Hébreux 9 v.27)

Vous avez sans doute appris par les Ecritures comment Dieu a créé l'homme :

" ... l’Éternel Dieu forma l’homme, poussière du sol, et souffla dans ses narines une respiration de vie, et l’homme devint une âme vivante. " (Genèse 2 v.7)

L'âme est ainsi éternellement vivante ! Il en résulte que peut-être vous avez conscience que tout ne va pas forcément bien !

Cependant, vous pensez qu'en étant honnête, aimable, probe, serviable, religieux même, tout ira bien à la fin !

Eh bien, détrompez-vous, car que dit l'écriture ? :

" ... il n’y a pas de différence, car tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu ... " (Romains 3 v.22-23)
" ... les gages du péché, c’est la mort ... " (Romains 6 v.23)
" ... sans effusion de sang il n’y a pas de rémission. " (Hébreux 9 v.22)

Tirez la conclusion vous-même :

Il vous faut Christ ; il vous le faut pour être sauvé ; il vous le faut pour avoir affaire à Dieu en justice ; il vous le faut pour vous en aller en paix ; il vous le faut pour être heureux maintenant.

Le bonheur de Siméon ne consistait pas seulement dans ce qui le concernait lui-même. L'âme heureuse n'est pas égoïste, car le cœur de Dieu ne l'est pas ; elle pense à d'autres qui trouveront en Jésus la paix, la joie :

" ... mes yeux ont vu ton salut, lequel tu as préparé devant la face de tous les peuples : une lumière pour la révélation des nations, et la gloire de ton peuple Israël. " (Luc 2 v.30-32)

Cet homme heureux se réjouit dans l'étendue de la délivrance de Dieu, parce qu'il est près de Lui, qu'il jouit de Sa présence, de Sa pensée. En d'autres termes, il est en communion avec Dieu !

Les nations (*) elles-mêmes, longtemps plongées dans les ténèbres de l'éloignement de Dieu, seront amenées à sa lumière pour jouir de sa grâce. Israël, le peuple bien-aimé, mais coupable, aura en Lui sa place de bénédictions, de joie et de gloire.

Pour Siméon, tout est en Christ.

Siméon bénit Joseph et Marie

Nous voyons ensuite Siméon bénir Joseph et Marie, mais il ne bénit pas le petit enfant Jésus !

" ... sans contredit, le moindre est béni par celui qui est plus excellent. " (Hébreux 7 v.7)

La grâce élève Siméon moralement au-dessus de Joseph et Marie, malgré la grandeur de leur privilège !

Il en avait été de même autrefois, lorsque Jacob avait bénit le Pharaon !

" ... Joseph fit entrer Jacob, son père, et le fit se tenir devant le Pharaon ; et Jacob bénit le Pharaon. Et le Pharaon dit à Jacob : Combien sont les jours des années de ta vie ? Et Jacob dit au Pharaon : Les jours des années de mon séjournement sont cent trente ans ; les jours des années de ma vie ont été courts et mauvais, et ils n’ont pas atteint les jours des années de la vie de mes pères, dans les jours de leur séjournement. Et Jacob bénit le Pharaon, et sortit de devant le Pharaon. " (Genèse 47 v.7-10)

Jacob, le patriarche, héritier des promesses, mais étranger en Egypte, au moment même où il devait dire : " Les jours des années de ma vie ont été courts et mauvais ", bénit le puissant roi d'Egypte.

Ayant vu le salut promis dans la personne du petit enfant Jésus, reconnaissant sa divinité, Siméon ne pouvait pas le bénir de cette manière !

Note importante :
Au verset 28 de Luc 2, Siméon bénit Dieu. Le sens de bénir n'est alors pas le même que lorsqu'il bénit Joseph et Marie! " Bénir Dieu " signifie alors " rendre grâce à Dieu " !

Anne, une veuve fort avancée en âge

Voici maintenant Anne, une Israélite de la tribu d'Aser, gravement éprouvée par les circonstances de la vie, broyée par les douleurs. Elle était veuve depuis 84 ans, et son mari était décédé après 7 ans de mariage. Elle était âgée de pas loin de 110 ans !

Pouvait-elle attendre quelque chose dans ce monde où, si elle a eu quelque joie, sa joie a été si courte (7 ans) ! D'amères douleurs ont été sa part !

Combien de signes de tristesse aurions-nous pu lire sur son front ridé, maintenant qu'ayant enterré ses plus chères affections ? : AUCUN !

Avance-t-elle courbée d'un pas pesant vers le terme prochain de sa vie ? : Mais NON !

Elle n'est manifestement pas triste; elle fait partie de ce résidu, ces quelques-uns parmi Israël qui attendaient, la délivrance, la consolation d'Israël!

Comme Siméon, elle aussi est venue au bon moment dans le temple, et a vu le petit enfant Jésus !

En humble servante du Seigneur, elle avait passé, dans le temple, la plus grande partie de sa vie de jeûnes et de prières. Ses jeûnes sont finis, ses prières exaucées; elle aussi est heureuse !

Quelle est la cause de son bonheur ?

Est-ce la fidélité de son service, dont elle est satisfaite, direz-vous peut-être ? Eh bien NON, pas un mot d'elle ne sort de sa bouche !

Elle louait le Seigneur, et parlait de lui à tous ceux qui, à Jérusalem, attendaient la délivrance.

Louer le Seigneur, parler de lui, quel privilège ! Que de choses nous-mêmes, si nous sommes remplis de l'amour de Christ, n'avons-nous pas à dire de Lui, et au sujet duquel la Parole nous dit :

" ... le christ Jésus, lequel, étant en forme de Dieu, n’a pas regardé comme un objet à ravir d’être égal à Dieu, mais s’est anéanti lui-même, prenant la forme d’esclave, étant fait à la ressemblance des hommes ; et, étant trouvé en figure comme un homme, il s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix. "(Philippiens 2 v.5-8)

Au sujet de Zacharie, Elisabeth et Marie, la mère du Seigneur Jésus.

Jusqu'ici, nous avons vu les anges, les bergers, Siméon, Anne, se réjouir d'une joie sans réserve, mais d'autres encore l'ont partagée: Elisabeth, Zacharie, Marie, ont le coeur rempli de ce " grand sujet de joie ".

Zacharie et Elisabeth

Comme Sara autrefois, Elisabeth a reçu la faveur de concevoir, par la miséricorde de Dieu, un fils en sa vieillesse ; son opprobre parmi les hommes est ôté. Ce fils doit occuper une place distinguée au milieu du peuple. Il sera pour elle et Zacharie un sujet de joie profonde, car l'ange avait dit à Zacharie :

" ... Ne crains pas, Zacharie, parce que tes supplications ont été exaucées, et ta femme Élisabeth t’enfantera un fils, et tu appelleras son nom Jean. Et il sera pour toi un sujet de joie et d’allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa naissance ; car il sera grand devant le Seigneur, et il ne boira ni vin ni cervoise ; et il sera rempli de l’Esprit Saint déjà dès le ventre de sa mère. Et il fera retourner plusieurs des fils d’Israël au *Seigneur leur Dieu. Et il ira devant lui dans l’esprit et la puissance d’Élie, pour faire retourner les cœurs des pères vers les enfants, et les désobéissants à la pensée des justes, pour préparer au *Seigneur un peuple bien disposé. "(Luc 1 v.13-17)

Il y a là de quoi remplir de joie le coeur d'un père et d'une mère ; mais à cause de son incrédulité, Zacharie est rendu muet, jusqu'à ce que soit accomplie la parole qui lui a annoncé cette bonne nouvelle. Il peut alors se réjouir avec Elisabeth.

Et quand il ouvre la bouche, rempli de l'Esprit Saint, il prophétise en célébrant la bonté et la grâce du Dieu d'Israël qui a visité et sauvé son peuple.

Le thème de sa louange n'est pas son propre fils, mais un autre : le petit enfant qui bientôt sera emmailloté et couché dans une crèche à Bethléhem ! C'est de lui que Zacharie dit :

" Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, car il a visité et sauvé son peuple, et nous a suscité une corne de délivrance dans la maison de David son serviteur, selon ce qu’il avait dit par la bouche de ses saints prophètes, qui ont été de tout temps, une délivrance de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent ; pour accomplir la miséricorde envers nos pères et pour se souvenir de sa sainte alliance, du serment qu’il a juré à Abraham notre père, de nous accorder, étant libérés de la main de nos ennemis, de le servir sans crainte, en sainteté et en justice devant lui, tous nos jours. " (Luc 1 v.68-75)

Quant au fils qui lui est né, ce n'est pas lui qui est cette «corne de délivrance», quoiqu'il doive être «grand devant le Seigneur» par la position que la grâce lui a faite:

" Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-haut : car tu iras devant la face du Seigneur pour préparer ses voies, pour donner la connaissance du salut à son peuple, dans la rémission de leurs péchés, par les entrailles de miséricorde de notre Dieu, selon lesquelles l’Orient d’en haut nous a visités, afin de luire à ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, pour conduire nos pieds dans le chemin de la paix. " (Jean 1 v.76-79)

Un seul peut établir et assurer toutes ces bénédictions à jamais, non pas le fils de Zacharie, mais Celui dont l'ange va bientôt dire aux bergers :

" ... je vous annonce un grand sujet de joie qui sera pour tout le peuple; car aujourd'hui, dans la cité de David, vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. " (Luc 1 v.10-11)

Zacharie se réjouit en lui par le Saint Esprit ; Elisabeth en fait autant. Quand Marie vient vers elle dans les montagnes, Elisabeth reconnaît en elle la mère de son Seigneur.

Marie la mère du Seigneur Jésus

Marie elle-même, par la faveur de Dieu, vase d'une telle bénédiction, humble servante du Seigneur, qui, par la puissance du Saint Esprit, a reçu la grâce de concevoir, puis de mettre au monde l'enfant de Bethléhem, que dit-elle ?

" ... Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit s'est réjoui en Dieu mon Sauveur ... " (Luc 1 v.46-47)

Elle appelle Dieu, son Sauveur !

La grâce seule peut mettre ces paroles dans la bouche d'une créature humaine, qui la connaît, qui en jouit :

" ... car il a regardé l'humble état de son esclave; car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse; car le Puissant m'a fait de grandes choses, et son nom est saint; et sa miséricorde est de générations en générations sur ceux qui le craignent. " (Luc 1 v.48-50)

La grâce dont elle est l'objet l'abaisse à ses propres yeux, parce que cette grâce s'est abaissée jusqu'à elle ; Elisabeth appelle Marie bienheureuse, parce qu'elle a cru le message de l'ange ; Zacharie n'avait pas cru, et en a porté la peine.

Marie elle-même peut dire maintenant :

" ... toutes les générations me diront bienheureuse, car le Puissant m'a fait de grandes choses ... " (Luc 1 v.48-49)

Son cantique rappelle les promesses faites aux pères et dont elle célèbre l'accomplissement. L'aurore de la bénédiction d'Israël lui apparaît.

Qui donc accomplira toutes ces grandes choses dont elle parle ?

Elle sait ce que l'ange lui a dit au sujet de l'enfant qu'elle va mettre au monde, et elle l'a cru :

" Il sera grand et sera appelé le Fils du Très-haut ; et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; et il régnera sur la maison de Jacob à toujours, et il n’y aura pas de fin à son royaume. " (Luc 1 v.32-33)

Est-il étonnant qu'elle se réjouisse ? Oui, c'est étonnant! Car il n'y a que la grâce, la connaissance de Jésus, la connaissance de Dieu en Jésus, pour mettre le coeur en paix et le rendre heureux, pleinement heureux !

Cher lecteur, êtes-vous heureux ? Tous ceux-ci l'étaient, et qu'est-ce qui faisait leur joie ? : Jésus !

Pourquoi Zacharie, Elisabeth, Marie, les bergers, Siméon, Anne et pas tout le peuple ?

Mais pourquoi eux seuls; pourquoi tout le peuple ne se réjouit-il pas avec Elisabeth, Zacharie, Marie, Siméon, Anne, les bergers et les anges?

Le messager céleste n'avait-il pas dit aux bergers : " Je vous annonce un grand sujet de joie qui sera pour tout le peuple " ?

Mais de quelle manière les hommes répondent-ils à l'étendue de la grâce et de l'amour de Dieu envers eux tous ?
Chose triste à constater :

Parlez-leur : Ils seront toute oreille, et vous serez les bienvenus !

Mais allez-leur du petit enfant de Bethléhem, vrai sujet de joie, ils n'en veulent rien savoir !

Bien que les hommes ne veulent rien en savoir, la Parole de Dieu est très claire à Son sujet :

" ... Bethléhem ... de toi sortira pour moi celui qui doit dominer en Israël, et duquel les origines ont été d’ancienneté, dès les jours d’éternité ... " (Michée 5 v.2)
" Je voyais dans les visions de la nuit ... on lui donna la domination, et l’honneur, et la royauté, pour que tous les peuples, les peuplades et les langues, le servissent. Sa domination est une domination éternelle, qui ne passera pas, et son royaume, un royaume qui ne sera pas détruit ... Son royaume est un royaume éternel ... " (Daniel 7 v.14-27)
" il a sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : « Roi des rois, et Seigneur des seigneurs ». " (Apocalypse 19 v.16)

Il a d'autres gloires encore que je ne puis décrire toutes. La Bible entière est remplie de Lui, du commencement de la Genèse à la fin de l'Apocalypse. Le Saint Esprit nous dit :

" ... il y a aussi plusieurs autres choses que Jésus a faites, lesquelles, si elles étaient écrites une à une, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qui seraient écrits. " (Jean 21 v.25)

Mais qui s'intéresse à lui ? Qui s'occupe de lui ?

Est-il grand, de nos jours, le nombre de ceux qui attendent sa venue ? N'est-il pas aussi restreint que l'étaient ceux qui attendaient autrefois " la consolation d'Israël " ?
Ce que Jésus a dit à ses disciples, au moment de son départ :

" Dans la maison de mon Père, il y a plusieurs demeures ; s’il en était autrement, je vous l’eusse dit, car je vais vous préparer une place. Et si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi ; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi. " (Jean 14 v.2-3)

Beaucoup de coeurs sont-ils occupés de Lui ? Désire-t-on le voir, être avec lui ?

A la fin du livre qui clôt la révélation de Dieu, il dit :

" ... Oui, je viens bientôt. ... " (Apocalypse 20: 20)

Pouvez-vous, vous-même, dire en Lui répondant:

" ... AMEN; viens Seigneur Jésus ! " (Apocalypse 20: 20)

Qu'en est-il aujourdhui ?

Comme nous venons de le passer en revue, autrefois, Dieu, dans sa grâce, avait dirigé le cœur de quelques-uns d'entre son peuple vers cette espérance bénie annoncée par les prophètes, alors que cette espérance était sur le point de s'accomplir ! Il en est de même aujourd'hui, la promesse " je viens bientôt ", est près de s'accomplir !

Au début du 19ème siècle, le cri de minuit, " voici l'Epoux ", s'est fait entendre et a réveillé bien des cœurs.

" ... au milieu de la nuit il se fit un cri : Voici l’époux ; sortez à sa rencontre. " (Matthieu 25 v.6)

Etes-vous de ce nombre ?

Lisez la parabole des 10 vierges (Matthieu 25 v.1 à 13) :

Le monde va son train !

L'Eglise professante croit s'acheminer vers un avenir meilleur pour la terre ; elle a dit en son cœur : " Mon maître tarde à venir " ; elle organise le monde pour un long temps de prospérité en l'absence du Seigneur ; mais manger et boire avec les ivrognes, battre les serviteurs et les servantes, ne peut certes pas convenir au Maître.

Lisez cette parabole (Matthieu 24 v.44 à 45) :

Le cri: " Voici l'Epoux ", a été accompagné de cet appel : " Sortez à sa rencontre ! ". Le Seigneur Jésus ne serait-Il pas digne que vous abandonniez tout pour aller à Lui ?

Vous dites peut-être: Je ne crains pas de mourir, j'ai le pardon de mes péchés ! Très bien; mais telle n'est pas ma question.

L'âme qui l'attend s'exprimera selon les paroles de ce Psaume :

" Mon âme attend le Seigneur, plus que les sentinelles n’attendent le matin, que les sentinelles [n’attendent] le matin." (Psaume 130 v.6)

Tout est joie à la venue de Jésus, pour ceux que la grâce a préparés pour l'attendre.

Quel bonheur de voir Celui dont il est dit :

" ... Jésus Christ, lequel, quoique vous ne l’ayez pas vu, vous aimez ; et, croyant en lui, quoique maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse ... " (1 Pierre 1 v.8)

Et de Son côté, nous apprenons que :

" Il verra du fruit du travail de son âme, et sera satisfait. " (Esaïe 53 v.11)
" ... afin que lui se présentât l’assemblée à lui-même, glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle fût sainte et irréprochable. " (Ephésiens 5: 27)

Quelle joie pour lui de l'avoir auprès de lui ! Quelle joie pour elle d'être avec lui pour toujours, car :

" ... nous serons toujours avec le Seigneur. " (1 Thessaloniciens 4 v.17)

Maintenant les siens l'attendent au milieu de la nuit sombre et froide de ce monde qui l'a dédaigné, méprisé, couvert de honte et d'opprobre, cloué au bois maudit; car le monde n'a pas voulu, ni ne veut de Lui.

C'est ce même Jésus qui a dit :

" Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les assemblées. Moi, je suis la racine et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. Et l’Esprit et l’épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie. " (Apocalypse 22 v.16-17)

Si vous ne pouvez dire: " Viens ", vous unissant à la voix de l'Esprit et de l'Epouse, écoutez l'invitation :

" Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie. " (Apocalypse 22 v.17)

Ecoutez encore le mot: " Aujourd'hui " !

Que Dieu vous donne de ne pas répondre: " Demain ", car cela pourrait vous être fatal.

Aujourd'hui, Jésus se présente encore à vous comme Sauveur. Demain, c'est le jugement.

Aujourd'hui, le Saint Esprit dirige les affections du racheté vers Jésus qui vient, afin qu'il se réjouisse dans l'assurance d'être bientôt avec Lui, et de pouvoir dire sans faiblesse, avec tous les bienheureux objets de l'amour de Christ :

" ... À celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang ; — et il nous a faits un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père ; — à lui la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen. " (Apocalypse 1: 5, 6)

Etre avec toi, voir ta beauté,
Savourer ta tendresse,
Jouir de ta riche bonté;
Quelle immense allégresse!
Ecoutons la voix de l'Epoux
Qui nous redit sans cesse:
" Je viens! Je viens! consolez-vous,
Bientôt plus de tristesse ".
Courage donc, ô pèlerins!
Levons en haut la tête;
Hâtons nos pas, ceignons nos reins;
La délivrance est prête.

Le mot de la fin

Nous avons considéré des croyants attendant une promesse que leur a fait Dieu par le moyen de Sa Parole. Les uns sous le régime de l'ancienne alliance, telle que révélée dans l'Ancien Testament, et les autres faisant partie du régime de la grâce, découlant de la mort de Christ à la croix, de sa résurrection et de sa glorification dans le ciel, tel que révélé dans le Nouveau Testament.

Ces promesses, l'une dans le cadre de l'Ancien Testament, l'autre dans le nouveau, concernent bien la même personne, le Seigneur Jésus, mais des phases différentes de la révélation et dans le cadre de relations différentes.

Il avait été dit aux bergers: " paix sur la terre ". Mais Celui qui fut ce " petit enfant emmailloté et couché dans une crèche ", le Roi de justice et de paix, a été rejeté ! Le monde religieux, politique et économique, l'a haï, l'a crucifié ! Le Prince de paix ayant été rejeté, la paix sur la terre est dès lors impossible !

Si pendant les 3 premières heures de la croix, l'homme, fils d'Adam, a fait éclater sa haine à l'égard de Dieu et de Son Fils, Jésus, pendant les 3 dernières heures, des heures de ténèbres, Dieu accomplissait en la personne de l'Homme Christ Jésus, l'oeuvre par laquelle il rendait possible la manifestation de son amour envers l'homme pécheur ! :

" ... comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque CROIT en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque CROIT en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. " (Jean 3 v.14-16)

Ainsi à quiconque ne résiste plus au travail du Saint Esprit (Dieu veut que tous les hommes soient sauvés), et ainsi se reconnaît être perdu et devoir recontrer Dieu comme Juge, pour être condamné à la seconde mort (passer l'éternité en enfer), le Dieu d'amour et de grâce vient lui dire de croire simplement à cette oeuvre de la croix, accomplie en Jésus, en faveur du pécheur ! Celui qui croit alors, entre dans une nouvelle création, exempte de péché, en recevant gratuitement de Dieu la vie divine et éternelle !

Dieu confirme la valeur de l'oeuvre de la croix, en ressuscitant le Seigneur Jésus et en le glorifiant le faisant assoir à sa droite dans le ciel !
Tous ceux qui de cette manière ont reçu la vie divine, n'ont plus aucun vrai bien sur la terre, mais dans le ciel où se trouve leur Seigneur! Ils constituent le peuple céleste de Dieu sur la terre !

Voici ce que Christ a acquis à la croix en faveur de celui qui est né de nouveau :

Cela est reçu par le croyant par la foi ! Sans aucune distinction, tous ceux qui sont nés de nouveau sont au bénéfice de ces choses acquises à la croix par le Seigneur Jésus en leur faveur ! C'est ainsi qu'ils sont vus par Dieu, dès le premier instant qui suit leur nouvelle naissance ! C'est leur position en Christ pour l'éternité !

Si la position du croyant est telle, il a cependant encore la chair présente en lui ! Elle a été crucifiée à la croix pour la foi ! mais dès que le croyant quitte le terrain de la foi, la chair est libre d'agir, et c'est alors le vieil homme qui se manifeste ! Car ce n'est que sur le terrain de la foi que ce vieil homme a été crucifié. La question est alors : "comment rester sur le terrain de la foi ? "

Le Saint Esprit nous donne la réponse dans la Parole :

" ... Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez point la convoitise de la chair. " (Galates 5 v.16)

La question est alors: " comment marcher par l'Esprit ? "

C'est en revenant à l'endroit (la croix) où le croyant "a" (et non pas pas "doit") lors de sa nouvelle naissance " crucifié la chair " . C'est ce que le Seigneur Jésus explique Lui-même :

" Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang (*) a la vie éternelle ...
Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang (*) demeure en moi et moi en lui.
" (Jean 6 v.54 et 56)

C'est ainsi que le croyant est en communion avec le Seigneur Jésus (lui en Jésus et Jésus en lui, par le Saint Esprit)! C'est alors dans cette communion, et uniquement dans cette communion, que le croyant est alors capable de marcher par l'Esprit et non pas par la chair! C'est le seul et unique moyen pour ne pas accomplir les convoitises de la chair !
Ce qui se traduira alors par le fait de se tourner des idoles (*) vers Dieu pour :
Ainsi pour le chrétien, le grand sujet de joie, n'est ni l'espérance de voir la paix régner sur la terre, ni de célébrer des fêtes religieuses dites chrétiennes, mais au milieu d'un monde, religieux, politique et économique, dont Satan est le prince, monde hostile à Dieu et au témoignage authentique de ses enfants, de se réjouir en toute la révélation de la Parole de Dieu et louer Dieu, Père et Fils dans la puissance du Saint Esprit ! Les sujets d'actions de grâce, d'adoration et de louange se fondent sur les faits que :
" ... À celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang ; — et il nous a faits un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père ; — à lui la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen. " (Apocalypse 1 v.5-6)
Sans pour autant mépriser les occasions heureuses de se retrouver en famille lors de ce que nous appelons les " fêtes de fin d'année ", qui que vous soyez, je vous demanderai de réfléchir au contenu de ce texte, si il est dans vos habitudes de " fêter Noël " !
1.
Splendeur de Dieu, de Dieu parfaite image !
Fils éternel, des anges adoré !
Gloire à ton nom, ô toi qui, sans partage,
Seras par tous à jamais honoré !
2.
Tu vins du ciel t’offrir en sacrifice,
Et par toi seul Dieu fut glorifié :
Sa sainteté, son amour, sa justice,
Ta croix, Jésus, a tout magnifié.
3.
Et maintenant, exalté par Dieu même,
Dans les hauts lieux, près de la Majesté,
Nous te voyons, ceint de gloire suprême,
Toi, Fils de l’homme, Homme ressuscité !
4.
Nous t’adorons, ô toi dont la couronne
Rappelle au cœur ta souffrance et ta mort !
Seigneur Jésus ! bientôt autour du trône,
Nous te louerons dans l’éternel accord.
Hymnes et Cantiques n°14