Comment être délivré du péché,
dont celui lié à la sexualité
Ce message s’inspire
de la publication « Lettre sur Galates 5 v.17 & Romains 8 v.13 » parue dans le Messager
Evangélique de 1864.
CONTENU
Le vieil homme et le nouvel homme et l’action du Saint
Esprit
L’action efficace du Saint Esprit
Un homme qui veux
vaincre la volonté de sa chair par la volonté
C’est Dieu qui, par
le moyen de Christ, délivre
Mort et Ressuscité
avec Christ
La chair étant là,
comment réaliser cette position en Christ ?
Comment s’attacher
à Christ, quand le cœur aime autre chose ?
Ne plus être occupé
de soi, mais su Seigneur dans le ciel
Ayant été confronté à un journal destiné à des adolescents chrétiens, du moins de nom, dont le but est d’instruire les jeunes à se comporter « chrétiennement » dans leur rapport, filles-garçons. Dans le but de préserver les jeunes lecteurs d’expérimenter des relations contraires à l’enseignement divin, le journal décrit l’acte dans ses détails sensuels, expérimenté par une jeune fille, pour ensuite décrire le regret d’une conscience chargée par cette relation sans lendemain, et contraire aux enseignements divins. Cette manière de voir est fausse ! Ce n’est pas par la connaissance du mal dans ses détails, que l’on peut acquérir les sens spirituels exercés à discerner le bien et le mal ! (Hébreux 5 v.14)
D’autre part, ce journal, donne pour les jeunes des règles morales de bonne conduite et cohérentes avec la Parole de Dieu, sans cependant introduire la seule puissance qui puisse délivrer de cette pression du mal, le péché, qui conduit l’homme à rechercher son plaisir, ce qu’il aime en se donnant à ses sens. Cette puissance est celle du Saint Esprit que l’homme reçoit, suite à sa nouvelle naissance ! Aucune règle, aussi vraie et conforme aux Ecritures qu’elle soit, ne peut remplacer cette puissance qui donne à l’homme né de nouveau la capacité d’accomplir la volonté de Dieu.
Il n’est peut-être pas inutile de rappeler ce qu’est une vraie conversion qui est décrite dans le message n°1 intitulé « Qu’est qu’une vraie conversion ? Qu’est-ce qu’un vrai croyant ? » et dont voici l’adresse : http://msgfacebook.beauport.eu/Messages/MSG_0001.html
Il n’y a pas besoin de s’étendre sur le sujet pour faire le constat que la société moderne a levé toute forme de retenue morale pour faire la publicité de la « libéralisation des mœurs ». Quiconque, jeune ou pas jeune, est exposé à cette « pollution » morale en banalisation de ce que Dieu appelle « pécher » !
Je présume qu’il n’est pas nécessaire de dire que la relation de l’époux avec son épouse est en harmonie avec la pensée de Dieu, leur disant de fructifier, vu que tout ce qu’il avait fait, était bon ! C’était au sixième jour de la création. (Voir Genèse 1 v.26-31)
En se référant à Genèse 2 v.22-25, c’est exclusivement dans la relation de l’homme et de sa femme, sans aucune équivoque possible, que le Créateur établit cette relation : « … l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. » (Genèse 2 v.24)
Dès Genèse 3, le péché est introduit et l’état
d’innocence de l’homme trouve sa fin, ayant écouté le père du mensonge, l’homme et la femme sont devenus des
êtres portant le péché en eux, péché (*)
que l’homme transmet de génération en génération !
(*) le péché en tant que racine qui produit des actes que sont les péchés !
Contrairement à ce que certains cléricaux enseignent, cette relation dans le cadre des époux, n’est en rien lié au péché ! L’apôtre Paul dit aux époux chrétiens : « Ne vous privez pas l’un l’autre, à moins que ce ne soit d’un consentement mutuel, pour un temps, afin que vous vaquiez à la prière, et que vous vous trouviez de nouveau ensemble, afin que Satan ne vous tente pas à cause de votre incontinence. » (1 Corinthiens 7 v.5) Le péché n’est pas dans la relation entre époux, mais bien à l’écoute du tentateur, qui incite le chrétien à rechercher sa propre satisfaction en dehors du cadre défini par Dieu, lors de la création !
Le cadre de la relation intime
homme-femme que la Parole exprime par « une seule chair » n’est en rien changé par la chute,
il reste celui du mariage, à
l’exclusion de tout autre cadre !
Ce qui est changé, c’est qu’entretemps
l’homme étant pécheur par nature, le péché, la racine qui produit le péché
habite en lui ! Cette racine, sollicite sa nature, pour faire ce qui
satisfait son propre cœur, ses sens,
ses propres aspirations, tout ce qu’il peut convoiter et qui est contraire à la
pensée de Dieu ! Il outrepasse sa conscience et commet des actes, que la
Parole de Dieu appelle « péchés », par exemple des relations intimes
homme-femme en dehors du seul cadre établit par Dieu ! Mais ce n’est pas
la seule forme de péchés, il y en a bien d’autres. Il suffit de se référer à la
loi donnée par Dieu à Moïse pour son peuple Israël, pour s’en convaincre. Voici
un exemple :
« Tu ne commettras point adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point » (Romains 13 v.9)
Ta nature humaine, ce que tu es
naturellement, est-elle capable de ne pas convoiter ? Si tu es droit de
cœur, tu diras comme cette âme : « …
le péché, ayant trouvé une occasion par le
commandement, a produit en moi toutes
les convoitises, … ».
La publicité que nous côtoyons chaque jour exploite la convoitise de l’homme !
Que l’on soit adolescent ou d’âge plus mûr, le point de départ pour être capable marcher d’une manière qui plaise à Dieu, est en tout premier lieu de naître de nouveau, de passer par une vraie conversion, si qua non ! Ce n’est qu’en tant qu’homme nouveau, identique à Christ, que l’on plait à Dieu !
L’homme naturel, est absolument incapable de répondre aux exigences de Dieu, il ne peut que rechercher sa propre satisfaction, contraire à ce que Dieu demande, dans tous les domaines, y compris la sexualité. On peut donner à l’homme naturel, toutes les règles conformes à la pensée de Dieu, il est incapable de s’y conformer réellement. Il pourra se donner une connotation religieuse, en se donnant l’apparence de s’y conformer, par crainte de la réprobation de la communauté dans laquelle il vit. Ce qui est le cas de bien de jeunes nés dans une famille chrétienne, mais qui ne sont pas nés de nouveau, ils ont opté pour la profession chrétienne, mais sans avoir la vie divine et éternelle.
Il faut naître de nouveau, il faut par la
nouvelle naissance, « renaître » en tant qu’homme nouveau. Cette
naissance n’est plus dans le cadre de la première création, mais dans le cadre
de la nouvelle. Etant devenu moralement une nouvelle création, un homme moral nouveau. (*)
(*)
Voir le message n°4, intitulé : « Si quelqu’un est en Christ,
c’est une nouvelle création – 2 Corinthiens 5 v. 17 » dont voici l’adresse : http://msgfacebook.beauport.eu/Messages/MSG_0004.html
C’est un point important ! Le
chrétien, s’il ne le comprend pas, doit demander au Seigneur de le lui faire
comprendre par la foi ! Il appartient à un autre « monde », à
une autre « sphère », en dehors de celle de la première création de Genèse 1. Cette « sphère » nouvelle,
la nouvelle création, est le résultat direct de la croix ! Lorsque, par le Saint Esprit et non par
une démarche intellectuelle, le croyant a compris cela, tout devient simple à comprendre
par la foi !
Par la nouvelle naissance, ayant été identifié à Christ dans sa mort, ce
que le croyant est dans sa nature reçue d’Adam, a été moralement crucifié
avec Christ ! La Parole de Dieu appelle « vieil homme », ce que le
croyant est dans sa nature reçue d’Adam.
Pour la foi, et par la foi,
l’authentique chrétien considère son
vieil homme comme mort ! Il ne vit plus moralement qu’en tant
que nouvel homme. Lire Colossiens
2 v.20 à 3 v.7 ci-après :
Colossiens - Chapitre 2 …. 20 Si vous
êtes morts avec Christ aux éléments du monde, pourquoi, comme si vous étiez
encore en vie dans le monde, établissez-vous des ordonnances, 21 — ne prends pas, ne goûte pas, ne
touche pas ! 22 — (choses qui sont
toutes destinées à périr par l’usage,) selon les commandements et les
enseignements des hommes 23 (qui ont
bien une apparence de sagesse en dévotion volontaire et en humilité, et en ce
qu’elles n’épargnent pas le corps, ne [lui] rendant pas un certain honneur),
pour la satisfaction de la chair ?
Chapitre 3 - 1 Si donc vous avez été ressuscités
avec le Christ, cherchez les choses qui sont en haut, où le Christ est assis à
la droite de Dieu ; 2 pensez aux
choses qui sont en haut, non pas à celles qui sont sur la terre ; 3 car vous êtes morts, et votre vie
est cachée avec le Christ en Dieu. 4
Quand le Christ qui est notre vie, sera manifesté, alors vous aussi, vous serez
manifestés avec lui en gloire.
5 Mortifiez donc vos membres qui sont sur la terre, la
fornication, l’impureté, les affections déréglées, la mauvaise convoitise, et
la cupidité, qui est de l’idolâtrie ; 6 à
cause desquelles la colère de Dieu vient sur les fils de la désobéissance ; 7 parmi lesquels vous aussi vous avez
marché autrefois, quand vous viviez dans ces choses.
Durant toute la vie du chrétien sur la terre, le péché, la racine qui produit les actes
(les péchés) reste toujours en lui,
et toujours prêt à trouver l’occasion pour produire des actes !
Cependant le péché n’a de pouvoir que sur le vieil homme, qui, s’il n’est pas tenu dans la mort, répondra inévitablement à la sollicitation du péché, ce qui se traduira par des actes contraires à la volonté de Dieu ! Aucune règle, aussi juste soit-elle, ne peut contrer les convoitises générées par le péché sur le vieil homme de l’authentique chrétien. De la même manière, sans aucune nuance possible, que le péché agit sur la nature de l’homme inconverti ! Le vieil homme du chrétien est d’une nature identiquement tout aussi mauvaise, que la nature de l’homme inconverti ! C’est d’abord une question de foi, et si le chrétien ne le reçoit pas par la foi, il en fera l’amère expérience.
L’homme
nouveau, de nature divine, n’appartient en
aucune manière à la première création, domaine pollué par le péché !
De par la nature divine du nouvel homme, le péché ne peut en rien le
solliciter ! La seule énergie
qu’il possède est celle du Saint Esprit !
C’est par
la seule puissance du Saint Esprit
agissant dans le nouvel homme, que le chrétien peut,
par la foi, tenir dans la mort le vieil homme, là où l’œuvre de Christ à la croix l’a placé.
Cela implique la
communion avec le Père et le Fils !
Ce n’est qu’en tant que nouvel homme
et par la seule puissance du Saint
Esprit que le chrétien, adolescent ou plus âgé, peut marcher dans ce monde de manière conforme à la pensée de
Dieu, que ce soit dans le domaine de la
sexualité ou tout autre domaine, il n’y a aucune différence !
Aucune règle, aussi bonne et conforme à
l’enseignement de la Bible, ne peut
aider le vieil homme à soumettre à la volonté de Dieu, tout comme
l’homme naturel qu’est celui qui n’est pas né de nouveau !
Cher ami, encore jeune, ceci est un principe divin qu’il est essentiel de comprendre par la foi, si tu ne le comprends pas demande au Seigneur d’ouvrir tes yeux, il donne la vue aux aveugles !
Lorsque Dieu exige quelque chose, chose toujours
impossible à l’homme naturel, au vieil homme du croyant, il donne toujours lui-même le moyen d’y répondre !
La toute première application de ce principe est la repentance
que Dieu ordonne et exige : « Dieu … ordonne
maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent »
(Actes 17 v.30) Il a exigé de nous de nous
repentir, lorsque nous étions encore morts dans nos fautes et dans nos péchés
! Nous étions totalement
incapables de le faire, mais par le moyen
de la croix, abandonnant
l’homme Christ Jésus, le Fils fait homme, il nous a donné lui-même le moyen de pouvoir nous repentir, en nous faisant naître de nouveau ! (*)
(*) voir le message n°3 intitulé : « Qu’est-ce que la repentance ? Me suis-je suffisamment repenti ? » dont voici l’adresse : http://msgfacebook.beauport.eu/Messages/MSG_0003.html
Une méditation
sur les deux versets suivants nous aidera à comprendre un peu mieux :
« … la chair
convoite contre l’Esprit, et l’Esprit contre la chair ; et ces choses sont
opposées l’une à l’autre, afin que vous ne pratiquiez pas les choses que vous
voudriez. » (Galates 5 v.17)
« … si vous vivez
selon la chair, vous mourrez ; mais si par [l’]Esprit
vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. » (Romains 8 v.13)
Si nous désirons sincèrement croître
dans la grâce et dans la connaissance du Seigneur, pour
marcher à sa gloire, nous
sommes bienheureux, parce que c'est
la preuve que l'Esprit de Dieu agit en nous pour nous affranchir, ou, du moins, pour nous faire
réaliser pratiquement notre affranchissement (*).
(*) « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. » (Jean 8 v.36) « Christ nous a placés dans la liberté en nous affranchissant ; tenez-vous donc fermes, et ne soyez pas de nouveau retenus sous un joug de servitude. » (Galates 5 v.1).
Il est impossible que Dieu ne réponde pas aux désirs de la nouvelle nature en nous.
L'Esprit intercède pour nous par des soupirs
inexprimables, (*) et
Dieu qui sonde les cœurs, connaît la pensée de l'Esprit, — de cet Esprit qui sait ce qui convient à la nouvelle nature,
celle du nouvel homme !
(*) « … l’Esprit nous est en aide dans notre infirmité ; car nous ne savons pas ce qu’il faut demander comme il convient ; mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; — et celui qui sonde les cœurs sait quelle est la pensée de l’Esprit, car il intercède pour les saints, selon Dieu … » (Romains 8 v.26-27)
Mais confessons qu’il doit nous venir en aide dans cette infirmité qui consiste davantage, à demander des choses qui ne conviennent pas à
notre nouvelle nature, qu'à ne pas savoir formuler des prières.
L'Esprit
intercède selon Dieu pour les saints. Nous devons donc comprendre que l'exaucement des désirs de l'Esprit place la chair, l’énergie vitale du
vieil homme, là où l’œuvre de Christ l’a placée, c’est-à-dire à la croix ! (*) Le
Saint Esprit en fait une application pratique, et rencontre une opposition incorrigible de la chair !
Il s’agit de
ce conflit : « La
chair convoite contre l'Esprit, et l'Esprit contre la chair ; et ces deux choses sont opposées l'une à
l'autre, afin que vous ne pratiquiez
pas les choses que vous voudriez » (Galates 5 v.17).
(*) « ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises. » (Galates 5 v.24)
Une question
importante est de savoir ce que sont
ces choses que je ne voudrais pas dont parle le verset 17 de
Galates 5 !
Ce
sont les choses que ma chair aime,
qu'elle convoite et qu'elle voudrait posséder, dont elle voudrait avoir la libre
jouissance !
Mais, il est important de comprendre que,
si l’Esprit Saint n’est pas attristé
(*), il a toujours la victoire dans
ce conflit permanent ! Pour la simple raison qu’Il est
la puissance de la nouvelle vie, qui anime le nouvel homme !
(*) Un mal non confessé selon l’enseignement de 1 Jean 1 v.9 « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité », ou l’incrédulité, ou toutes formes de mal attriste le Saint Esprit qui habite dans l’authentique chrétien !
Pour qu’il y ait cette victoire, il y a une condition, c’est, par la foi, être d'accord avec Dieu pour laisser
la chair à la croix, où, par la mort du vieil homme, elle est empêchée d'accomplir sa
convoitise (*), — ces
choses dont la fin est la mort.
(*) c’est l’accomplissement de ce qui est décrit en Galates 5 : « Or les œuvres de la chair sont manifestes, lesquelles sont la fornication, l’impureté, l’impudicité, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les colères, les intrigues, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les orgies, et les choses semblables à celles-là, au sujet desquelles je vous déclare d’avance, comme aussi je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront pas du royaume de Dieu. » (v.19-21)
La chair étant tenue à sa vraie place, en
contrepartie, le Saint Esprit produit des fruits « L'amour, la joie, la paix,
etc. » (*) ! Ils sont d’une grande valeur aux yeux de Dieu ! Ces fruits ne font pas du bruit,
mais ils satisfont le cœur. — Il
vaut la peine d'échanger cela contre les fruits ou les œuvres de la chair, ces
choses, comme nous l'avons vu, qui ont pour fin la mort.
(*) Nous les lisons aussi en Galates 5 « Mais le fruit de l’Esprit est l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance : contre de telles choses, il n’y a pas de loi. » (v.22-23)
Si tu vis selon la chair, tu mourras, c'est-à-dire, tu te replaces sur le chemin qui a pour issue la mort ; et quelle perte pour toi, puisque tu possèdes la vie éternelle
! Mais si, par
l'Esprit, tu
fais mourir les actions du
corps, tu vivras,
c'est-à-dire, tu pratiqueras la vie que tu
possèdes. — « Marchez par l'Esprit, et vous
n'accomplirez
pas la convoitise de la chair » (Galates 5
v.16).
Remarque bien que, c'est, par l'Esprit, que l’authentique chrétien fait mourir les actions du corps
; et non pas par des efforts propres. Il
est important pour toi de
comprendre, qu'il est impossible de vaincre la volonté de
la chair par la volonté de la chair ; le recours à une puissance en dehors de nous-même s’avère
impérative, sine qua non. (*)
(*) La
simple application morale de règles de bonne conduite, aussi bonnes soient-elle
ne donne aucune force pour que l’authentique chrétien puisse accomplir la
volonté de Dieu, que ces règles de bonne conduite expriment éventuellement.
En tant que ressuscité avec Christ (1*)
et possédant l'Esprit (2*),
l’authentique chrétien possède
la même puissance
que celle que Dieu a déployée en ressuscitant Christ d'entre les
morts (3*). Quel bonheur !
(1*) « Si donc vous avez été ressuscités avec le Christ, … » (Colossiens 3 v.1)
(2*)
« Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous
? » (1 Corinthiens 3 v.16)
(3*)
« … si l’Esprit de celui
qui a ressuscité Jésus d’entre les
morts habite en vous, celui
qui a ressuscité le Christ d’entre les morts vivifiera vos corps
mortels aussi, à cause de son
Esprit qui habite en vous. » (Romains 8 v.11)
L’authentique
chrétien a au dedans de lui,
pour tenir en échec sa chair, un
moteur de cette puissance-là, le Saint Esprit !
C’est par cette puissance,
que le chrétien adolescent, ou plus âgé, pourra
être gardé de faire comme le monde d’aujourd’hui (dont le comportement,
notamment au niveau sexualité est sans aucune retenue morale) et non pas en suivant des règles de bonne
conduite, aussi bonnes
soient-elles. Le vieil homme de ce jeune chrétien, étant tenu dans la mort, son
nouvel homme accomplira la volonté de Dieu, telle qu’il l’exprime dans sa
Parole, à laquelle il se soumet, tout cela par la seule puissance du Saint
Esprit, qui habite en lui !
En Romains 7,
nous trouvons l'expérience d'un homme croyant qui a essayé de vaincre la
volonté de sa chair par la volonté (*).
(*) Cet homme agit avec toutes les bonnes intentions que génère l’influence de la Parole en rapport avec ce qui est bien, mais une volonté qui n’est pas celle du Saint Esprit !
Alors il
découvre qu'il y a dans ses
membres (1*) une loi, la loi du péché (ce
péché qui habite en lui), qui
l'oblige de faire le mal qu'il hait,
et qui l'empêche de faire le bien qu'il aime (2*).
(1*) par l’expression « ses membres », il faut comprendre toutes les facultés naturelles que nous avons pour agir, comme la main est pour agir, le pied pour marcher, la bouche pour parler, l’oreille pour écouter, etc. …
(2*) c'est le contraste avec notre passage de Galates 5 v.17, où la chair est empêchée de faire le mal qu'elle aime.
Que faire alors ? Se corriger est impossible !
Il faut donc appeler un secours en
dehors de soi, non pas pour être aidé, mais pour être délivré !
Mais délivré de quoi ? On a besoin
d’être délivré de soi-même !
« Misérable homme que je suis, qui
me délivrera de ce corps de mort ? » (Romains 7 v.24)
Cette âme est misérable d'être homme, en n’y découvrant que le vieil homme !
« Je rends
grâces à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur. Ainsi donc moi-même, de l’entendement (*) je sers la loi de Dieu ; mais de la chair, la loi du péché. » (Romains 7 v.25)
(*) « entendement » veut dire par le moyen de l’intelligence.
Mais alors, qui
est-ce qui nous délivre ?
« … ce qui
était impossible à la loi, en ce qu’elle était faible par la chair, Dieu, ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour le péché, a
condamné le péché dans la chair, afin que la juste exigence de la
loi fût accomplie en nous, qui ne
marchons pas selon la chair, mais selon l’Esprit. » (Romains 8 v.3-4)
C'est Dieu par le moyen de Christ
Ce moyen
c’est : Christ mort pour
nous, en même temps que nous aussi nous sommes morts en lui, avec lui, et ressuscités avec
lui.
Voilà la doctrine
libératrice de l'épître aux Romains, et c'est là le fondement de notre paix.
Tu vois comme
c'est simple : Dieu a tout fait pour
nous délivrer, non pas de nous améliorer ! Il était
impossible d’améliorer l’homme, car pour pouvoir améliorer quelque chose, il
faut au moins que cette chose soit bonne ! Or nul n’est bon si ce n’est Dieu ! (Marc 10 v.18)
De quelle manière nous a-t-il délivrés ?
C'est en nous faisant mourir à notre existence selon
Adam.
Tu dois bien comprendre qu'il était impossible de nous délivrer
autrement, parce
que nos péchés méritaient la mort, et que, d'un autre côté, notre
nature qui a produit ces
péchés, notre vieil homme, devait
finir par la mort. Si
cette sentence avait
dû s'exécuter sur nous, nous étions perdus
éternellement. Mais maintenant, un autre, le Seigneur Jésus, est
mort à notre place, et nous,
nous sommes morts avec lui.
Voilà la délivrance.
Parlant
d’Abraham nous lisons : « … cela lui a été compté à justice. Or ce n’est pas pour lui seul qu’il
a été écrit que cela lui a été compté,
mais aussi pour nous, à qui il sera compté, à nous
qui croyons en celui qui a
ressuscité d’entre les morts Jésus
notre Seigneur, lequel a été livré pour nos fautes et a été ressuscité
pour notre justification. »
(Romains 4 v.22-25)
Telle
est notre position comme
ressuscités aussi avec lui ! Car
nous croyons au Dieu qui
a ressuscité d'entre
les morts Jésus notre Seigneur, lequel a été livré pour nos offenses, et a
été ressuscité pour notre justification.
Puis au chapitre 5,
nous trouvons que nous sommes délivrés
de nos péchés par la mort.
« … à peine,
pour un juste, quelqu’un mourra-t-il, (car pour l’homme
de bien, peut-être, quelqu’un se résoudrait même à mourir) ; mais Dieu constate
son amour à lui envers nous, en ce que, lorsque
nous étions encore pécheurs, Christ
est mort pour nous. Beaucoup plutôt donc, ayant été maintenant
justifiés par son sang, serons-nous sauvés de la colère par lui. Car si, étant
ennemis, nous avons été réconciliés
avec Dieu par la mort de son Fils, beaucoup plutôt, ayant été
réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. » (Romains 5 v.7-10)
Rappelle-toi bien que cette mort est
notre mort avec Christ, aussi bien
que la mort de Christ pour nous.
Ensuite, au chapitre 6,
nous voyons que nous sommes délivrés
de notre nature d'Adam, laquelle a produit les offenses, et que nous en sommes délivrés par
la mort.
« Car si nous
avons été identifiés avec lui dans la ressemblance de sa mort, nous le serons
donc aussi dans la ressemblance de sa résurrection ; sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec
lui, afin que le corps
du péché soit annulé, pour
que nous ne servions plus le péché. Car celui qui est mort est justifié du péché. Or si nous sommes morts avec Christ,
nous croyons que nous vivrons
aussi avec lui, sachant que Christ, ayant été ressuscité d’entre les
morts, ne meurt plus ; la mort ne domine plus sur lui. Car en ce qu’il est
mort, il est mort une fois pour toutes au péché ; mais en ce qu’il vit, il vit
à Dieu. De même vous aussi, tenez-vous vous-mêmes pour morts au péché, mais
pour vivants à Dieu dans le christ Jésus. » (Romains 6 v.5-11)
Vient le chapitre 7,
qui nous apprend que nous sommes
délivrés de la Loi, laquelle fut donnée à l'homme vivant selon Adam; — et que nous en sommes délivrés par
la mort.
« C’est
pourquoi, mes frères, vous aussi, vous
avez été mis à mort à la loi par le corps du Christ, pour être à un autre, à celui qui est ressuscité d’entre les
morts, afin que nous portions du fruit pour Dieu. Car, quand
nous étions dans la chair, les passions des péchés, lesquelles sont par la loi,
agissaient dans nos membres pour porter du fruit pour la mort ; mais
maintenant nous avons été déliés
de la loi, étant morts
dans ce en quoi nous étions tenus,
en sorte que nous servions en nouveauté d’esprit, et non pas en
vieillesse de lettre. » (Romains 7 v.4-6)
Et au chapitre 8, oh! quelle position! nous
sommes, affranchis de la mort.
« Il n’y a
donc maintenant aucune condamnation
pour ceux qui sont dans le christ Jésus; car la loi de l’Esprit de
vie dans le christ Jésus, m’a
affranchi de la loi du péché et de la mort ; car ce qui était impossible à la loi, en ce
qu’elle était faible par la chair, Dieu,
ayant envoyé son propre Fils en
ressemblance de chair de péché, et pour
le péché, a condamné le péché
dans la chair, afin que la juste exigence de la loi fût accomplie en nous,
qui ne marchons pas selon la chair,
mais selon l’Esprit. » (Romains 8 v.1-4)
L’authentique chrétien est
donc délivré de la mort par la mort, de cette
mort de son existence morale selon Adam, qui est le vieil
homme !
Alors par
la résurrection, l’authentique
chrétien est introduit dans la vie : Il est passé d'un état de
mort à un
état de vie
« En
vérité, en vérité, je vous dis que celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais
il est passé de la mort à la vie. »
(Jean 5 v.24).
« En sorte
que si quelqu’un est en Christ,
c’est une nouvelle création :
les choses vieilles sont passées ; voici, toutes
choses sont faites nouvelles … » (2 Corinthiens 5 v.17).
Tu diras
peut-être que la chair étant encore là avec ses passions et ses désirs, comment
réaliser cette position de mort et ressuscité avec Christ ?
La réponde est
très simple pour la
foi !
Il n’y a rien à faire, si ce
n’est d’accepter par
la foi, d'être mort
et ressuscité ! C’est-à-dire l'accepter
sans raisonner, en obéissant de cœur à cette forme de doctrine :
« … grâces
à Dieu de ce que vous étiez esclaves
du péché, mais de ce que ensuite vous
avez obéi de cœur à la forme de doctrine dans laquelle
vous avez été instruits. » (Romains 6 v.17)
Mais aussi en
te rappelant qu'il est impossible
de croire sans
obéir, l'obéissance
étant le fruit spontané de la foi.
Désires-tu
réaliser cette position ? Qu'est-ce que la Parole te dit de faire ?
« … vous aussi, tenez-vous
vous-mêmes pour morts au péché,
mais pour vivants à Dieu dans
le christ Jésus. » (Romains 6 v.11)
Alors, il
suffit de TE TENIR TOI-MEME POUR MORT
et la conséquence suivra.
Tu remarqueras que la Parole ne te demande pas de te faire
mourir, ce que tu ne peux pas faire et qui serait une chose que tu fais
toi-même, mais la Parole te dit de te
tenir, par la foi, dans
l’état dans lequel l’œuvre
de Christ a placé ton vieil homme, à
savoir dans la mort ! C’est un acte
de foi, et non
pas une action qui t’est demandée de faire, Dieu a tout fait à la croix, il suffit de le croire !
En relation
avec la présence de la chair dans
l’authentique chrétien, il est important de souligner les nuances que Dieu
introduit dans sa Parole :
« … vous
n’êtes pas dans la chair,
mais dans l’Esprit, … »
(Romains 8 v.9)
Remarque
encore qu'il n'est pas dit : vous n'avez
plus la chair, mais, vous n'êtes
pas dans la
chair ! Votre existence n'est plus celle-là.
« … si vous
vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions
du corps, vous vivrez. »
(Romains 8 v.13)
Il n'est pas
dit : « Si vous avez encore la chair, vous mourrez, mais :
si vous vous vivez selon
la chair ».
Oui, la
chair est encore là, (*) mais le vieil homme, est mort ; et l'Esprit est aussi
là ; de manière que la chair ne peut plus fructifier en nous, si toutefois
l'Esprit n'est pas attristé.
(*) la chair est la puissance de vie du vieil homme, comme le Saint Esprit est la puissance de vie du nouvel homme. L’expression « la chair » s’identifie selon le sens au péché (la racine qui produit des actes appelés péchés) ou s’identifie au vieil homme lui-même « ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises. » (Galates 5 v.24). Le péché n’a pas été crucifié, mais bien le vieil homme. Ici dans l’expression soulignée la chair est identifiée au péché.
L’authentique
chrétien est maintenant esclave de la
justice.
Romains Chapitre 6 … 6 sachant ceci, que notre
vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit annulé, pour
que nous ne servions plus le
péché. 7 Car celui qui est
mort est justifié du péché. 8 Or si
nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, 9 sachant que Christ, ayant été
ressuscité d’entre les morts, ne meurt plus ; la mort ne domine plus sur lui. 10 Car en ce qu’il est mort, il est
mort une fois pour toutes au péché ; mais en ce qu’il vit, il vit à Dieu. 11 De même vous aussi, tenez-vous
vous-mêmes pour morts au péché, mais pour vivants à Dieu dans le christ Jésus.
12 Que le péché
donc ne règne point dans votre corps mortel pour que vous
obéissiez aux convoitises de celui-ci ; 13
et ne livrez pas vos membres au péché comme instruments d’iniquité, mais
livrez-vous vous-mêmes à Dieu, comme d’entre les morts étant [faits] vivants, —
et vos membres à Dieu, comme instruments de justice. 14 Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes pas
sous la loi, mais sous la grâce.
15 Quoi donc ! pécherions-nous, parce que nous ne sommes
pas sous [la] loi, mais sous [la] grâce ? — Qu’ainsi n’advienne ! 16 Ne savez-vous pas qu’à quiconque
vous vous livrez vous-mêmes comme esclaves pour obéir, vous êtes esclaves de
celui à qui vous obéissez, soit du péché pour [la] mort, soit de l’obéissance
pour la justice. 17 Or grâces à Dieu
de ce que vous étiez esclaves du péché, mais de ce que
ensuite vous avez obéi de cœur à la forme de doctrine dans laquelle vous
avez été instruits. 18 Mais ayant
été affranchis du péché, vous avez été asservis à la justice 19 (je parle à la façon des hommes, à
cause de l’infirmité de votre chair). Car ainsi que vous avez livré vos membres
comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité* pour l’iniquité, ainsi livrez
maintenant vos membres comme esclaves à la justice pour la sainteté. 20 Car lorsque vous étiez esclaves du
péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. 21 Quel fruit donc aviez-vous alors des choses dont maintenant vous
avez honte ? car la fin de ces choses est la mort. 22 — Mais maintenant, ayant été affranchis du péché et asservis à
Dieu, vous avez votre fruit dans la sainteté et pour fin la vie éternelle. 23 Car les gages du péché, c’est la
mort ; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le christ Jésus,
notre Seigneur.
La Parole nous
dit bien que notre vieil homme a été
crucifié avec Christ, afin que le corps du péché
(*) soit
annulé, pour que nous
ne servions plus le péché.
(*) De la même manière que le mot « chair » a plusieurs sens selon le contexte, comme montré plus haut, il a aussi le sens de notre corps physique (« ce que je vis dans la chair .. » dit Paul, il ne s’agit alors pas dans le péché, mais dans son corps, le vase dans lequel s’abrite l’âme), ici l’expression « ce corps du péché », c’est le vieil homme qui est vu à travers ce corps. Le corps vu comme le vase n’est pas annulé, ce serait un non-sens, car cela signifierait la mort physique ! Par contre au verset 12 (« Que le péché donc ne règne point dans votre corps mortel … ») il s’agit bien du vase dans lequel l’Esprit Saint vient habiter dans le croyant en le scellant (Ephésiens 1 v.13).
Depuis le chapitre 5 verset
12 de l’épître aux Romains, la Parole de Dieu nous parle du péché, en tant que racine qui produit des actes contraires à la pensée de Dieu.
La Parole appelle ces actes : les péchés. Elle en parle souvent au pluriel
afin de ne pas confondre la cause avec l’effet. Le péché est la cause, les
péchés sont les effets. L’expression « la chair » étant la puissance
de vie du vieil homme, de l’homme naturel, se réfère selon le sens au péché, ou
au vieil homme !
Il faut
remarquer que, dans ces chapitres, le
péché est considéré comme un individu (*) qui, en nous, était comme un corps
bien organisé, duquel nous étions
esclaves ; or maintenant, ce
corps du péché en nous est annulé, il est pour ainsi dire désorganisé, nous
ne pouvons plus servir le péché.
(*) tout comme est aussi la chair
Il n’est pas dit que nous ne pouvons plus pécher (*) ; mais que nous ne pouvons plus
faire comme étant au service du péché, nous sommes morts
au péché, affranchis du péché, de
la loi du péché ; et nous sommes, en revanche, vivants
à Dieu, asservis
à la justice ; nous portons du fruit pour
Dieu.
(*) « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité. » (1 Jean 1 v.9)
La Parole ne
nous dit nulle part de faire mourir le vieil homme, mais de le tenir pour mort.
« … car vous êtes morts, et votre vie
est cachée avec le Christ en Dieu. … Mortifiez
donc vos membres qui sont sur la terre, la fornication, l’impureté, les
affections déréglées, la mauvaise convoitise, et la cupidité, qui est de
l’idolâtrie ; à cause desquelles la colère de Dieu vient sur les fils de la
désobéissance ; parmi lesquels vous aussi vous avez marché autrefois, quand
vous viviez dans ces choses. »
(Colossiens 3 v.3-6)
La Parole dit
bien de mortifier nos membres
qui sont sur la terre, et ils sont nommés.
Mais ces membres ne constituent
plus un être organisé, car cet être,
le vieil homme, est mort : Vous
êtes morts (v.3) ; mortifiez donc (v.5).
NB
Beaucoup de chrétiens interprètent l’expression « mortifiez », comme devant arracher toute tentative de la manifestation de la chair, comme si cela nous était possible par nous-mêmes ! C’est par la puissance du Saint Esprit ! C’est la conséquence du fait que l’authentique chrétien est mort, en ce que son vieil homme est mort, que par la puissance que possède le nouvel homme, ne laisse pas agir, ces membres appartenant au vieil homme, tout ce qui est lié à ce qu’il dit (la bouche), à ce qu’il entend (oreille), ce qu’il fait (la main), et comment il marche (les pieds) et qui s’exprime par la liste donnée en Colossiens 3 v.5. Laisser agir les membres du vieil homme, est incompatible avec le fait que ce vieil homme est mort ! S’il agit, c’est qu’il n’est pas tenu par la puissance du Saint Esprit dans la mort ! La raison en est qu’une chose non confessée et non jugée dans le secret du cœur attriste le Saint Esprit !
Fais mourir, par l'Esprit, les actions du
corps ; et alors ta vie de résurrection se manifestera pratiquement.
Marche par l'Esprit, et tu n'accompliras pas la convoitise
de la chair ; les membres seront mortifiés, et les fruits de l'Esprit se produiront.
Remarque encore qu'il n'est pas dit : Marchez par l'Esprit et vous n'aurez pas la convoitise de la
chair ; mais, vous
n'accomplirez pas cette convoitise.
La convoitise naissante, sera jugée à son état de conception, et l'enfantement du péché, à savoir l'accomplissement de
cette convoitise, n'aura pas lieu. C’est
par la seule puissance du Saint
Esprit que cela peut avoir lieu ! Ce n’est pas en appliquant des
règles morales, aussi bonnes et conformes à la Parole de Dieu, qu’elles
soient !
Ainsi, le chrétien
authentique est invité à apprécier son bonheur de posséder la présence et l'action au dedans de lui, d'une des trois personnes de la Divinité, l'Esprit, comme puissance
de la nouvelle nature, afin de le
rendre victorieux de tout ce qui, en
lui et hors de lui, entrave la manifestation
pratique de sa nouvelle vie, ces choses, contre lesquelles il n'y a pas de loi (ni de règles de bonne conduite).
« … le fruit de l’Esprit est l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la
bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance : contre de telles choses, il n’y a pas de loi. » (Galates 5 v.22-23)
Les choses sont toute
simples pour la foi ! Si tu les trouves compliquées, et c’est souvent ce
que l’on entend de la part de nombreux chrétiens, c’est que tu ne te trouves
pas sur le terrain de la foi ! Ces choses ne font pas partie des choses
difficiles à comprendre (2 Pierre 3 v.16) !
La nouvelle nature, la nature du nouvel homme, n'a pas besoin de loi pour agir,
son action coule de sa source. Contre les choses qu'elle
produit, ou en rapport avec les choses, (à savoir : l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté,
la fidélité, la douceur, la tempérance) que cette
source divine produit, quelle
loi pourrait-il y avoir, puisque
ces choses sont l'expression de ce que Dieu est ! (*)
(*) « … Dieu est amour. » (1 Jean 4 v.8)
Si l’authentique
chrétien est conduit par l'Esprit, il n’est pas sous la Loi,
et pourtant il accomplit la
Loi, et au-delà, car,
par la puissance de la nouvelle vie, il est
capable d'aimer son prochain plus que
lui-même, il peut laisser
sa vie pour ses frères, la dépenser pour eux. (*)
(*) « Par ceci nous avons connu l’amour, c’est que lui a laissé sa vie pour nous ; et nous, nous devons laisser nos vies pour les frères. » (1 Jean 3 v.16)
Cela se rapporte au nouvel homme, si je ne le réalise pas pratiquement, c’est que le vieil homme en vient « freiner » la réalisation. Pour trouver un homme qui a parfaitement répondu à cela, c’est l’apôtre Paul, qui était pourtant un homme aux mêmes passions que nous. Cela a été manifestement été réalisé par notre Seigneur Jésus mais qui n’était pas sujet aux mêmes passions que nous. Mais notre nouvelle vie est identique à celle du Seigneur, tout aussi divine et éternelle !
La Loi ne connaît pas cela, et contre cela il n'y a pas de loi.
« Si donc vous avez été ressuscités avec le Christ,
cherchez les choses qui sont
en haut, où le Christ est
assis à la droite de Dieu ; pensez
aux choses qui sont en haut,
non pas à celles qui sont sur la
terre ; car vous êtes morts,
et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu. »
(Colossiens 3 v.1-3)
En marchant
dans ces choses, par la puissance de l'Esprit, le cœur n'est pas à sec, le cœur s'attache à Christ, auquel nous devons cette
précieuse position ; on jouit de sa
personne, et non seulement considérant de son œuvre, mais les affections sont dirigées vers le
ciel, on pense aux choses
d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre, et la mortification s'effectue sans efforts,
parce que le cœur trouve un
objet qui est capable de le satisfaire, Christ
et le Ciel.
Tu poseras
peut-être la question : Comment le cœur peut-il s'attacher à Christ, quand
ce cœur aime bien d’autres choses que lui ?
Cette question démontre que tu n’as
pas renoncé à
vouloir te corriger, tu ne te tiens pas pour mort, tu voudrais ne plus trouver de mal dans
ce moi, duquel Dieu s'est débarrassé en le clouant à la croix ; tu n'es
pas content de n'être rien !
Mais il faut ajouter ceci : dans ta sincérité et ton désir de marcher avec le Seigneur,
tu te tortures l'esprit pour y faire pénétrer ces vérités,
ces faits que nous venons d'examiner.
Voilà
l’erreur que tu commets ! Ce
n’est pas une question à
comprendre dans ton propre esprit,
dans ton intelligence, mais
dans ton cœur, le secret le plus
profond de toi-même, là où se crée les vraies affections ! Ce n’est pas
en t’examinant toi-même, mesurant une performance ;
mais c’est en contemplant l’auteur de ta
vie divine, le
Seigneur Jésus dans le ciel, là où il est assis ! C’est cette
contemplation qui fera
pénétrer ces faits, non
pas dans ton esprit, mais dans ton
cœur ; et non pas par tes propres efforts, mais par
la puissance de l'Esprit.
C’est seulement ainsi, que tu
jouiras du bonheur de pouvoir
t’oublier toi-même, te juger indigne de penser à toi,
pour penser à Jésus auquel tu es uni, là
où il est, par le fait que
tu es mort et ressuscité avec lui.
C’est par la
puissance du Saint Esprit que cela s’opère ! Le Saint Esprit habite dans
l’authentique chrétien ! Lisons quelques exemples de la Parole.
« Là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté. Or nous tous,
contemplant, à face découverte, la gloire du Seigneur, nous sommes transformés
dans la même image, de gloire en gloire, comme
par le Seigneur l'Esprit » (2 Corinthiens
3 v.17-18)
«C'est pour cela que je fléchis mes genoux devant le Père de notre
Seigneur Jésus Christ, duquel toute famille dans les cieux et sur la terre est
nommée; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d'être fortifiés en puissance par
son Esprit dans l'homme intérieur; de sorte que le Christ habite dans vos cœurs
par la foi, et que vous soyez enracinés et fondés dans l'amour,
afin que vous soyez capables de comprendre, avec tous les saints quelle est la
largeur et la longueur, et la profondeur et la hauteur, — et de connaître l'amour
du Christ, lequel surpasse toute connaissance; afin que vous soyez remplis
jusqu'à toute la plénitude de Dieu» (Ephésiens 3:
14-19).
« Si donc vous êtes ressuscités
avec le Christ [voilà un
fait], cherchez les choses qui sont en
haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu. Pensez aux choses qui sont en
haut, et non pas à celles qui sont sur la terre ; car vous êtes morts, etc.» (Colossiens 3
v.1-4)
« Bien aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous
serons n'a pas encore été manifesté, mais nous savons que lorsqu'il aura été
manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est. Et quiconque a cette espérance en lui,
se purifie comme lui est pur » (1 Jean 3
v.2-4)
Tu vois donc que :
·
Si je contemple le Seigneur, là où
il est, le Seigneur glorifié, cette contemplation me
transforme maintenant, pratiquement, dans la même image.
·
Si Christ habite dans mon cœur par
la foi, je suis rendu capable de
connaître son amour qui surpasse toute connaissance, et je suis
en chemin d'être rempli
jusqu'à toute la plénitude de Dieu.
·
Si j'ai la conscience que je suis
ressuscité avec Christ, je suis rendu
capable de chercher les choses qui sont en haut, de penser
à ces choses (plutôt qu'à la terre et au moi, auxquels
je suis mort).
·
Si j'ai en moi, pratiquement,
l'espérance de voir le Seigneur comme il est, cette
espérance pratique me purifie comme lui est pur.
Tu vois qu'il
ne s'agit pas là de mes efforts
propres, ces choses se produisent en moi, mais par un mobile qui a sa
source en dehors de moi, quoiqu'il habite en moi !
Il est ainsi aisé à
comprendre que, si mon cœur est dans ces choses, je ne m'occuperai pas beaucoup de
moi, de
mes pensées, de
ce que j'aime et de
ce que je n'aime pas ; non,
ces choses-ci seront estimées pour ce qu'elles sont, et jugées d'après la
source qui les produit ; mon bonheur pratique a sa
source en dehors de moi, et en dehors de ce monde.
Je suis maintenu dans cette position par la puissance de l'Esprit et par les soins du
Seigneur. Je jouis donc du
bonheur d'avoir Dieu pour moi, de l'avoir avec moi, de l'avoir en moi, et d'être bientôt chez lui. A lui toute la gloire
!
Gloire
à toi, mon Dieu, mon Père!
Toi
qui m'aimas le premier;
A
ton cœur mon âme est chère;
Qu'à
Toi je sois tout entier.