«Nous avons toujours confiance» (2 Corinthiens 5: 1-8; 1 Jean 3: 2)

De la méditation « Paroles de foi et de bonne doctrine »

de J.N. Darby -  ME 1904 page 298  -  ME 1905 page 118  -  ME 1906 page 17

La méditation est publiée paragraphe par paragraphe.

Contenu de l’ensemble de la méditation :

1.           «Donne-moi à boire» (Jean 4: 10)

2.           «Qui nous fera voir du bien» (Psaumes 4: 6) «Viens et vois» (Jean 1: 47)

3.           «M'aimes-tu?» (Jean 21: 12-19)

4.           Le fils prodigue (Luc 15: 11-24)

5.           Comme une greffe sur un arbre sauvage   

6.           Les Ecritures (2 Timothée 3: 14-17)

7.           Immortalité, vie éternelle et résurrection

8.           La divinité de Jésus Christ

9.           «La foi sans les oeuvres est morte» (Jacques 2 : 26)

10.       «Un arbre mauvais» (Matthieu 7: 18)

11.       Le commandement de l'Eternel à Josué (Josué 1: 1-9)

12.       Le grand trône blanc (Apocalypse 20: 11-15)

13.       Une vie d'activité dans l'obscurité

14.       L'Assemblée qui est son corps (Ephésiens 1: 22, 23)

15.       La valeur de la mort de Christ

16.       La Croix, ou Le péché qui abonde et la grâce qui surabonde (Luc 23: 32-43)

17.       « En mémoire de Moi» (1 Corinthiens 11: 23-26)

18.       «Nous avons toujours confiance» (2 Corinthiens 5: 1-8; 1 Jean 3: 2)

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«Nous avons toujours confiance» (2 Corinthiens 5: 1-8; 1 Jean 3: 2)

2 Corinthiens 5 v.1-8 :

« Car nous savons que, si notre maison terrestre qui n’est qu’une tente, est détruite, nous avons un édifice de la part de Dieu, une maison qui n’est pas faite de main, éternelle, dans les cieux. Car aussi, dans cette tente, nous gémissons, désirant avec ardeur d’avoir revêtu notre domicile qui est du ciel, si toutefois, même en étant vêtus, nous ne sommes pas trouvés nus. Car aussi nous qui sommes dans la tente, nous gémissons, étant chargés ; non pas que nous désirions d’être dépouillés, mais [nous désirons] d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. Or celui qui nous a formés à cela même, c’est Dieu, qui nous a aussi donné les arrhes de l’Esprit. Nous avons donc toujours confiance, et nous savons qu’étant présents dans le corps, nous sommes absents du Seigneur, car nous marchons par la foi, non par la vue ; nous avons, dis-je, de la confiance, et nous aimons mieux être absents du corps et être présents avec le Seigneur. »

1 Jean 3: 2 :

« Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; nous savons que quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est. »

 « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; nous savons que quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est » (1 Jean 3 : 2).

C'est la pensée et le conseil de Dieu de nous avoir avec Christ, semblables à Christ, son propre Fils dans la gloire, et de nous faire connaître dans le temps présent que nous possédons cette place. Nous l'avons maintenant, quoique nous ne soyons pas encore dans la gloire — nous sommes associés avec le second Homme dans la gloirenous devons Lui être semblables. « La gloire que tu m'as donnée, moi, je la leur ai donnée, etc. … » (Jean 17: 22).

Il n'y a pas d'incertitude à cet égard, c'est une chose sûre ; quoique des chrétiens aient été assez téméraires pour dire que c'est être humble que de n'avoir pas trop d'assurance quant au saluttriste preuve de la manière dont Satan peut, dans le temps actuel, se servir même d'un chrétien pour faire aboutir son mensonge contre Dieu. La foi est toujours sûre. Elle a scellé, par grâce, que Dieu est vrai, et « nous avons les arrhes de l'Esprit », dit Paul, « nous avons donc toujours confiance » (2 Corinthiens 5).

Etre incertain ou douter n'est pas de l'humilité, mais le contraire. La vraie humilité consiste à reconnaître la grâce comme entièrement de Dieu, à considérer notre position en Christ avec la pleine conviction que nous ne sommes rien en nous-mêmes, mais que maintenant nous sommes en Lui, ce qui est du moi n'étant que mal et éloignement de Dieu. Si vous doutez, c'est que vous avez vos propres pensées, alors que Dieu a parlé. Quand Dieu revêt un pécheur indigne de la plus belle robe, la plus grande humilité c'est de la porter, sachant que Dieu nous l'a donnée et que tout le reste n'est qu'indignité et haillons. Commencez à vous demander si vous êtes digne de la porter, ou à dire : je n'en suis pas digne ; cela montre que vous croyez possible d'en être digne. Le Père nous a rendus capables de participer au lot des saints dans la lumière (Colossiens 1 : 12-14). La vraie humilité, c'est d'accepter le don de Dieu en grâce. Ce serait de la folie ou quelque chose de pire de notre part de penser à être semblables au Fils de Dieu, mais quand Dieu le dit, nous devons l'accepter, renoncer à nos propres pensées comme étant mauvaises, et recevoir les siennes comme bonnes. Il ne nous appartient pas de penser quand Dieu a parlé, notre affaire est de croire. S'il dit que nous serons semblables à Lui, nous savons que nous le serons, car Dieu l'a dit. Voilà la seule vraie humilitérenoncer à la pensée de ce que nous sommes pour Dieu, comme absolument mauvaise, et accepter la pensée de ce que Dieu est pour nous comme parfaitement bonne. Le fils prodigue pouvait s'imaginer qu'il était humble, et il pourrait sembler à quelques-uns qu'il l'était réellement quand il disait qu'il demanderait à son père de le « traiter comme l'un de ses mercenaires ». Mais cela se passait avant qu'il rencontrât le père ; c'était le raisonnement de son propre coeur, mais un raisonnement fondé sur ce qu'il mettait dans la balance, le sentiment du péché avec un peu de sentiment de la bonté de Dieu (de son Père) ; car il ne savait pas encore recevoir tout de l'amour. Cela montrait qu'il ne connaissait pas le coeur du Père. Aussi, lorsqu'il fut réellement en sa présence, il n'y eut point de place pour une telle pensée, et il ne l'exprima pas. Ce n'était pas la dignité du fils prodigue qui était en question — car il méritait l'enfermais la grâce trouve le Père au cou de son fils avec le baiser de la réconciliation. Le fils prodigue questionne-t-il le Père sur son acte ? Lui dit-il : « Traite-moi comme un mercenaire ? » Non, il ne le pouvait pas ; il a reçu simplement la bonté du Père et s'est perdu de vue lui-même en présence de ce merveilleux amour, et, dès lors, comme on l'a remarqué, on n'entend plus parler que du Père et non du fils prodigue. Ainsi l'humilité recevra toujours tout de Dieu. Il ne s'agit pas de penser ou de raisonner quant à la possibilité de ce que Dieu a dit. Quel droit avons-nous de penser ou de raisonner quand sa Parole affirme que nous serons semblables à son Fils ? Nous avons à recevoir comme un don de Dieu ce qu'il possède pour nous, ce qu'il a accompli pour nous et ce qu'il a fait de nous en Christ (1 Corinthiens 1 : 30, 31). Ce qui nous convient, c'est l'enfer, ni plus ni moins ; mais il a plu à Dieu de nous donner une place avec Christ, non pour notre gloire, mais pour celle de notre Sauveur bien-aimé (2 Thessaloniciens 3 : 13, 14).