Message n°26
 
Que veut dire l’expression "sanctification"?

Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point du royaume de Dieu? ... vous étiez tels ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu.

(1 Corinthiens 6 versets 9 à 11)

Introduction:

La sanctification est souvent considérée comme un processus progressif, impliquant des efforts à réaliser. Ce qui n’est pas le cas !

D’un côté ce sujet est très simple à comprendre par la foi et d’un autre côté, il paraît compliqué lorsqu’on l’aborde avec une approche étrangère à la Parole de Dieu.

Ce sujet est d’une manière générale très mal compris dans la chrétienté. De plus il est utilisé pour placer les âmes sous la domination morale d’un certain type de prédicateur, ces esclaves-là (1*), qui ne donnent pas la bonne nourriture au temps convenable à ses « co-esclaves » comme le fait l’esclave fidèle et prudent (2*).

Il est question du méchant serviteur, ce que n'est pas une âme qui cherche et qui n’a pas compris, car elle en est la victime et n’est en rien coupable!

La Parole de Dieu s’explique par elle-même, voici un des versets clés et importants relatifs à ce sujet :

Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un corrompt le temple de Dieu, Dieu le détruira, car le temple de Dieu est saint, et tels vous êtes.

(1 Corinthiens 3 verset 17)

Bien compris, ce verset contient à lui seul, l’entièreté de la réponse. Malheureusement il est souvent mal compris. La raison en est donnée par l'apôtre Pierre, parlant des écrits de Paul:

... notre bien-aimé frère Paul aussi vous a écrit selon la sagesse qui lui a été donnée, ainsi qu’il le fait aussi dans toutes ses lettres, où il parle de ces choses, parmi lesquelles il y en a de difficiles à comprendre, que les ignorants et les mal affermis tordent, comme aussi les autres écritures, à leur propre destruction.

(2 Pierre 3 versets 15 & 16)

Attention, ces ignorants et mal affermis ne sont pas ceux qui recherchent la pensée de Dieu dans sa Parole afin de la découvrir, et certaines choses n’ayant pas encore été découvertes, de toute évidence, les ignore. Mais ces personnes ne les tordent pas et ne les contestent pas, c’est bien différent. Car «nous connaissons en partie» (1 Corinthiens 13 v 9). Dans le même cadre, l’apôtre Jean nous montre dans sa première épitre au chapitre 2, qu’il y a des progrès à faire : il y a des petits enfants, des jeunes gens et des pères, avec des maturités spirituelles différentes. Pour rappel, un père selon 1 Jean, ne se fait pas appeler «père» par les autres enfants de Dieu, car le père est un enfant parmi les autres enfants («Je vous écris enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés par son nom», donc les pères de la phrase suivante font partie des enfants), il a juste une maturité spirituelle que reconnaissent les autres enfants. Cette remarque pourrait paraître ne pas avoir de rapport avec le sujet, mais elle en a une, car c’est justement ceux qui se font appeler «père», ce que l’écriture proscrit de manière claire, qui tordent les écritures et qui rendent difficile à comprendre le sujet de la sanctification.

... un seul est votre conducteur, le Christ ; et vous, vous êtes tous frères. Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre père, celui qui est dans les cieux. Ne soyez pas non plus appelés conducteurs ; car un seul est votre conducteur, le Christ. Mais le plus grand de vous sera votre serviteur. Et quiconque s’élèvera sera abaissé ; et quiconque s’abaissera sera élevé.

(Matthieu 23 versets 8 à 12)

Le sujet est de fait facile à comprendre. Celui qui est né de nouveau, possède la vie divine! Le nouvel homme possède la même nature que celle de Dieu, celle de Christ! Il est donc saint, comme Dieu est saint! Cette sanctification, a été obtenue à la croix par Christ en faveur du croyant! Il n'a alors pas à devenir saint, car il l'est!

La difficulté réside dans le fait que, dans sa marche, le croyant doit refélter ce qu'il est! Ce n'est que dans la communion avec le Seigneur qu'il pourra refléter ce caractère de sainteté dans sa marche!

Le sujet de la sanctification était très simple pour Abel, car il a trouvé la réponse dans la communion avec Dieu, mais pour Caïn , c’est tout autre chose, par tous ses efforts pour travailler la terre et améliorer ses cultures, il veut en apporter les fruits à Dieu, prétendant par-là répondre aux exigences d’un Dieu trois fois saint qui ne peut supporter ce qui est lié au péché en sa présence. La terre a été maudite à cause du péché : « maudit est le sol à cause de toi » Genèse 3 verset 17.

Deux questions:

La 1ère question est : comment un vrai croyant est-il saint ?

La 2ème question est : comment un vrai croyant peut-il corrompre le temple du Saint Esprit ?

Comment un vrai croyant est-il saint ?

La réponse se trouve dans le verset de 1 Corinthiens 3 verset 17 mentionné plus haut : «le temple de Dieu est saint, tels vous êtes». C’est une chose qui est, elle n’arrive pas progressivement, de la même manière que la nouvelle naissance n’est pas progressive.

Attention, l’apôtre s’adresse à des vrais croyants, et pas à des personnes ne faisant que porter le nom de chrétien, sans être passé par une vraie conversion!

Par la vraie conversion, l’homme, en tant que fils d’Adam, est mis moralement dans la mort par Dieu lui-même et Dieu le voit ainsi, et le nouvel homme, être moral créé par Dieu , participe à la nouvelle création, étant lui-même une nouvelle création. Le nouvel homme est un être moral, il aura un autre caractère dès que le Seigneur Jésus viendra chercher les siens (1 Thessaloniciens 4 v 16 & 17), où comme il est précisé dans la 1ère lettre aux Corinthiens:

... nous serons tous changés : en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette, car la trompette sonnera et les morts seront ressuscités incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce mortel revête l’immortalité.

(1 Cotinthiens 15 versets 51 à 53)

Alors, il n'est plus question seulement d'un caractère moral, l'homme nouveau le sera corporellement, avec un corps de la même nature que celui du Seigneur Jésus après sa résurrection!

Etant né de nouveau, le croyant est vu par Dieu, tel que Lui l'a créé homme nouveau. Cet homme nouveau possède la nature de Dieu, et cette nature divine est sainte, c’est pour cela que l’apôtre dit : «tels vous êtes». Il n’y a là rien de progressif!

Dès sa nouvelle naissance, le croyant devient dans son corps, resté corruptible, le temple du Saint Esprit, en ce que le Saint Esprit vient habiter dans tous vrais croyants. Il ne s’agit pas d’une élite qui aurait reçu un « baptême spécial du Saint Esprit », comme certains milieux l’enseignent et troublent par-là beaucoup d’âmes, il y a là de la manipulation des âmes en jouant sur ce qui impressionne les sens naturels de l’homme. C’est d’ailleurs très choquant de voir ces vidéos montrant des personnes en transe et attribuer cela au Saint Esprit, alors que c’est Satan qui est là derrière, utilisant des personnes qui dominent les autres, en extorquant le peu que ces personnes ont. Cela se voit particulièrement là où il y a beaucoup d’âmes dans une grande pauvreté matérielle.

A ce niveau, il suffit de consulter internet, pour voir les choses les plus horribles. Ces personnes se reconnaissent très vite : bien que citant en permanence des versets de la Parole de Dieu, comme Satan l’a fait au Seigneur dans le désert, en en déviant la portée, ces personnes ne supportent pas que l’on apporte l’évangile de la grâce, qui montre le chemin d’une vraie conversion.

En conclusion:

Le vrai croyant est saint, dans sa nature d'homme nouveau. Il ne doit pas le devenir par quelque exercice que ce soit. Celui qui n’est pas passé par une vraie conversion, ne possède pas la nature de Dieu, et malgré tous ses efforts religieux, il ne le sera jamais, et Dieu le condamnera à passer l’éternité avec le Diable et ses anges dans le feu éternel.

C’est une première face du sujet, mais il y a une deuxième face.

Comment un vrai croyant peut-il corrompre le temple du Saint Esprit?

Il est d’abord important de réaliser, si faire se peut, ce qu’est la sainteté pour Dieu. C’est la séparation totale et absolue de tout mal de quelque nature que ce mal soit. Le mal étant défini comme tout ce qui est contraire à la pensée de Dieu et tout ce qui s’y oppose.

Pour nous faire comprendre ce qu’est la sainteté, Dieu nous donne des images dans l’ancien testament, principalement en relation avec le tabernacle dans le désert et tout ce qui est relatif à la sacrificature lévitique que l’on trouve dans les 4 derniers livres de Moïse (Exode, Lévitique, Nombres & Deutéronome).

Il serait trop long de développer ce sujet. Pour avoir une petite idée, il suffit de lire tous les reproches que Dieu fait à son peuple terrestre (cela vaut dans son principe pour son peuple céleste que sont les croyants de l’ère de l’église), pour avoir ignoré l'enseignement de Celui qui est saint et qui leur avait dit:

... vous me serez saints, car je suis saint, moi, l’Éternel ; et je vous ai séparés des peuples, pour être à moi.

(Lévitique 20 verset 26)

Est-il besoin de rappeler que pendant l’œuvre de la croix, Dieu a dû, à cause de sa sainteté, détourner sa face de celui qui était le plus cher à son cœur, lorsque celui-ci portait sur lui, tout ce qui en moi, dans mes actes et pensées, est de loin et de près contraire à Sa pensée.

Le fait que le croyant est saint dans le cadre de sa nouvelle naissance (et rien que dans ce cadre-là), ne diminue en rien l’exigence de sainteté d’un Dieu, trois fois saint:

... Saint, saint, saint, est l’Éternel des armées.

(Esaïe 6 verset 3)

... Saint, saint, saint, *Seigneur, Dieu, Tout-puissant*, celui qui était, et qui est, et qui vient.

(Apocalypse 4 verset 8)

Il y a un faux raisonnement, un piège, dans lequel Satan cherche à faire tomber le croyant: l'apôtre Paul détruit ce faux raisonnement:

... Demeurerions-nous dans le péché afin que la grâce abonde ? Qu’ainsi n’advienne ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ?

(Romains 6 versets 1 & 2)

Il est aussi utile de lire le reste du chapitre au moins jusqu’au verset 11, où il y et dit :

... tenez-vous vous-même pour morts au péché, mais pour vivants à Dieu dans le christ Jésus.

(Romains 6 verset 11)

Le vrai croyant est saint, en tant que nouvel homme, cet homme moral dont il a été question plus haut. L’homme nouveau possède des bénédictions spirituelles et célestes et non pas terrestres et matérielles (Ephésiens 1 verset 3).

Généralement, pour la plupart des vrais croyants, Dieu laissent le croyant sur cette terre avec son corps corruptible. Il connait comme quiconque les effets du péché sur cette terre qui est actuellement maudite, précisément à cause du péché. Le vrai croyant n’est pas encore revêtu de ce corps qu’il aura, comme l’apôtre Paul l’enseigne en 1 Corinthiens 15.

Etant sur cette terre, l’homme moral nouveau posséde la vie divine qui habite en lui, mais il a aussi en lui, le vieil homme, cet homme moral qui a été mis dans la mort par l’œuvre de la croix de notre Seigneur Jésus.

Cet homme naturel, descendant d’Adam, s‘il est moralement mort aux yeux de Dieu (*), il reste dans le croyant tout aussi mauvais et impur qu’il ne l’était avant sa conversion. La conversion n’améliore en rien la nature de cet homme-là! Contrairement à ce que certains faux docteurs propagent, la nature humaine est incapable de s’améliorer! l’Evangile de la grâce le délivre de cet état et lui communique la vie divine.

Comme rappelé plus haut l’homme nouveau possède toutes ses bénédictions dans les lieux célestes en Christ, et c’est là qu’il est en communion avec Dieu. Il se nourrit de toute la Parole de Dieu, et est en communion avec Dieu, et avec son Seigneur et son Sauveur Jésus Christ. Cela ne veut pas dire qu’il n’a pas ses occupations sur la terre, il a son travail et l’accomplit comme pour le Seigneur. L’apôtre Paul couvre ce sujet à plusieurs endroits, par exemple le cas des Thessaloniciens qui ne travaillaient plus, prétextant l'attende de la venue du Seigneur Jésus (lire 2 Thessaloniciens 3)! Le travail n’altère en rien la communion avec le Seigneur, concentré alors sur son travail, le croyant le fait comme pour le Seigneur en bon témoignage auprès des hommes. Il ne rêvasse pas en s’occupant de choses prétendues spirituelles, alors qu’il devrait faire son travail. Il a pour cela les moments de la journée pendant lesquels, il n’est pas dans le cadre de son travail, et alors s’occupe de ses biens réels avec le Seigneur. Faire l’inverse, c’est quitter le terrain de la sainteté, car en opposition avec la pensée de Dieu, exprimée dans sa Parole en rapport avec le travail. C’est là aussi pécher, car ce n’est plus l’homme nouveau qui agit, mais l’homme naturel, «ce Caïn» religieux qu’est notre être naturel, le vieil homme, qui, pour être moralement annulé, il a fallu la mort du Seigneur Jésus!

L’homme naturel en moi (1*) ne recherche que ce qui est de la terre, il est religieux comme Caïn, il est ancré dans le péché que Dieu ne peut pas voir. Le message relatif au péché en moi et le péché sur moi. Ce vieil homme a trouvé sa fin morale à la croix, mais ce n’est qu’en me tenant sur le terrain de la nouvelle création que cet homme-là est moralement mort, si je ne me tiens pas sur ce terrain-là, je le retrouve bien vivant, et cela me conduit inévitablement à corrompre le temple de Dieu. La cause est de ne pas me tenir sur le « terrain » de la résurrection, de la nouvelle création, les deux expressions veulent dire la même chose.

Il s'agit de l’aspect de la sanctification pratique du croyant : vivre sur la terre en cohérence avec la sainteté de Dieu.

C’est dans la mesure de la communion de l’âme avec Dieu, que dans la pratique le croyant pourra refléter que l’œuvre de Christ l’a rendu saint, c’est-à-dire séparé de tout ce qui est contraire à la pensée de Dieu, cela fait partie du témoignage rendu sur la terre par le croyant, son témoignage est de refléter sur la terre, comme le fait un miroir, ce qu’il est en tant qu’être moral nouveau.

Cette sanctification pratique en elle-même n’est pas une question de degré à acquérir. C’est une question de communion. Si il y a des degrés, entre un petit enfant et un père dans la première épitre de Jean, à chacun de ces degrés correspond un cadre de communion sur base de ce que l’âme a compris. Un petit enfant dans la foi, n’est pas moins en communion avec Dieu, son Père et son Seigneur et Sauveur Jésus, que ne l’est un père.

Un petit enfant connaissant le Père, a une relation particulière avec le Père. Dans cette relation de communion, il est sur le bon terrain et reflètera qu’il est saint en Christ, il grandira alors en faisant des progrès pour vaincre le méchant, c’est-à-dire résister au Diable, en se tenant sur le terrain de la résurrection, et par là fera partie des jeunes gens, etc. … et ensuite un père. C’est le développement normal d’un croyant qui se tient là où l’œuvre de Jésus l’a placé.

Il y a là évolution et développement dans le passage de petit enfant à père, mais un père n’est pas plus saint qu’un petit enfant. Ils sont tous deux saints en tant que nés de nouveau, et ont les mêmes critères en ce qui concerne la marche pratique, un témoignage reflétant la sainteté. Chacun est considéré dans sa mesure.

Dieu ne demande à personne de faire au-delà de ce qu’il demande et il en donne les ressources, encore faut-il les utiliser, voir à ce sujet la parabole des Talents (Matthieu 25 versets 24 à 30).

C’est la prise de conscience dans l’âme de ce qui est conforme ou pas à la pensée de Dieu, cela est valable pour tous vrais croyants, qu’ils soient pères ou petits enfants, c’est en cela qu’il y a croissance :

... parce que votre foi augmente beaucoup ...

(2 Thessaloniciens 1 verset 33)

La foi augmente dans le sens de la profondeur, de la connaissance de la personne du Père, de la personne du Seigneur Jésus, comme le dit aussi l’apôtre Pierre:

... croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ.

(2 Pierre 3 verset 18)

Cela peut paraitre difficile à pratiquer, mais l’apôtre Jean dans sa première épitre dans le chapitre 1, nous donne la clé. Il met le doigt sur le problème et en donne la solution, chercher d’autres remèdes équivaut à rester dans les ténèbres. On ne citera que les passages, qui parlent par eux-mêmes :

... Dieu est lumière et qu’il n’y a en lui aucunes ténèbres.

(1 Jean 1 verset 5)

Si nous disons que nous avons communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas la vérité ...

(1 Jean 1 verset 6)

... si nous marchons dans la lumière, comme lui-même est dans la lumière, nous avons communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché.

(1 Jean 1 verset 7)

Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous.

(1 Jean 1 verset 8)

Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité.

(1 Jean 1 verset 9)

Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur et sa parole n’est pas en nous.

(1 Jean 1 verset 10)

Puis vient la ressource pour marcher en sainteté de vie, selon la sainteté pratique dans laquelle Dieu veut voir ses enfants marcher:

Mes enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez pas ; et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le juste ; et lui est la propitiation pour nos péchés, et non pas seulement pour les nôtres, mais aussi pour le monde entier.

(1 Jean 2 versets 1 & 2)

Remarque:

L'expression «pour le monde entier» ne veut pas dire que le monde entier est sauvé, mais la propitiation est suffisante pour que, si le monde entier croyait, tous soient sauvés, encore faut-il saisir la grâce offerte et passer par une vraie conversion, aucune personne dans ce monde ne peut dire que la propitiation n’était pas pour elle, cette personne sera avec le Diable et ses anges, pour ne pas avoir répondu à l’appel de grâce de Dieu, qui «ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent ; parce qu’il a établi un jour auquel il doit juger en justice la terre habitée, par l’homme qu’il a destiné à cela, de quoi il a donné une preuve certaine à tous, l’ayant ressuscité d’entre les morts».

Voir le message intitulé " La croix & la grâce sont pour tous mais aussi seulement pour plusieurs!" (texte n°245)

En résumé:

Tout vrai croyant, en tant que nouvel homme, est saint par nature. Il n’a rien à ajouter à l’œuvre de Dieu. Son œuvre rédemptrice est parfaite. Il n’y a pas d’autre ressource pour le vrai croyant afin de marcher sur la terre en sainteté de vie (la sanctification pratique): c’est de se tenir sur le «terrain» moral de la nouvelle création, car c’est sur ce seul terrain qu’il a communion avec le Père et avec le Seigneur Jésus.

Le vrai croyant qui s’obstine à désobéir à Dieu, malgré les avertissements de sa Parole, et marche dans un chemin incompatible avec la sainteté de Dieu, bien qu’il ne puisse pas perdre le salut, s’il est un vrai croyant, est alors soumis à la discipline du Père:

Ne savez-vous pas que vous êtes le temple* de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un corrompt le temple de Dieu, Dieu le détruira, car le temple de Dieu est saint, et tels vous êtes.

(1 Corinthien 3 versets 16 & 17)

Une situation pratique:

... j’ai jugé, dis-je, de livrer un tel homme à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé dans la journée du Seigneur Jésus.

(1 Corinthien 5 versets 5)

Il y a d’autres exemples. La question de la discipline est notamment traitée dans la Parole de Dieu dans l’épitre aux Hébreux au chapitre 12.

Cela est un autre sujet qui est abordé dans le message intitulé: "La discipline venant du Père (Dieu), est-ce une marque ou un manque d’amour ?" (texte n°27)