Message n°5
 
Religion ou Communion avec Dieu le Père et son Fils Jésus Christ par l’Esprit Saint ?

( ... la vie a été manifestée ; et nous avons vu, et nous déclarons, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée) ; ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous aussi vous ayez communion avec nous : or notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ.

(1 Jean versets 2 & 3)

L’apôtre Jean écrit dans sa première lettre : « notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ » (1 Jean 1 v 3).

Dans l’histoire de l’humanité, on trouve très rapidement un homme religieux et un homme ayant communion avec Dieu. L’un s’appelle Caïn, l’autre s’appelle Abel (Genèse 4). Les deux croient qu’il y a un Dieu, mais de fait seul Abel connait Dieu. Les deux sont par nature pécheurs, le péché est en eux. Leurs parents Adam et Eve leur ont communiqué cette tare. De la même manière, nos parents nous ont communiqué le péché.

Caïn n’était pas un homme plus méchant que vous et moi. Son intention première n’était pas de tuer son frère. Caïn a une religion, apparemment bonne. Il a un cœur naturel plein d’émotions pour Dieu, il aime donner à Dieu du fruit de son travail, de lui-même, il a cherché dans son propre cœur et il y a trouvé cette joie pour lui-même d’offrir à son créateur, ce que son cœur naturel a produit.

Abel n’a pas de religion, mais il connaît Dieu, son créateur, le Dieu saint et juste qui ne peut voir le péché sans le punir. Il a aussi examiné son cœur naturel, au niveau de ses émotions, il ressentait la même chose que Caïn, mais dans le secret le plus profond de lui-même, il y voit ce péché qui le sépare de Dieu pour l’éternité. Seulement, Abel a vu ce que Dieu a fait pour ses parents. Dieu avait dû se pourvoir d’un sacrifice, l’animal avec la peau duquel Dieu a recouvert la nudité de ses parents.

Abel a alors offert, non pas le fruit de son labeur, mais la reconnaissance à Dieu, que par un sacrifice, Dieu pouvait alors pardonner le péché (c'est de fait une « hypothèque » couverte par la croix) et être en relation avec celui qui s’est mis à l’abri du sang de Jésus Christ versé à la croix. Dieu accepte alors non pas le fruit du labeur d’Abel, ni ses bonnes intentions, mais la valeur de la victime offerte et ce que Dieu trouve agréable, dans cette victime, la graisse. Abel est en communion avec Dieu.

Caïn alors, ne prête pas foi à la Parole de Dieu qui lui annonce l’évangile :

... un sacrifice pour le péché est couché à la porte ...

(Genèse 4 v 7)

Le résultant en est que le péché l’a dominé et il est devenu le premier meurtrier.

Une religion peut porter le nom de chrétienne ou pas, elle se résume en un choix personnel, un choix de vie, ce choix est alors appelé conversion, mais cela n'est pas une vraie conversion. Ce choix consiste à trouver sur cette terre une vie équilibrée, agréable, etc. … ressentir de grandes émotions, et à trouver de la satisfaction dans le cœur naturel, réciter des portions de la Bible, faire mention de Dieu, du Seigneur, louer les valeurs chrétiennes (et elles en ont effectivement) … assister régulièrement à des services … citer à tous les bouts de phrase « alléluias », « que Dieu te bénisse », etc. … Appeler toutes ces manifestations tapageuses, la manifestation du Saint-Esprit, etc. … etc. …

La communion, la relation avec Dieu, c’est bien autre chose.

Pour avoir communion avec Dieu, la première condition est d’être né de nouveau. La nouvelle naissance commence à la croix, là où le Seigneur Jésus a payé à ma place, il y a reçu la condamnation que je méritais, il a été abandonné de Dieu à cause de moi. Cela n'est pas un choix de vie, c'est une vraie conversion.

L’apôtre Pierre nous écrit:

... sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite qui vous avait été enseignée par vos pères, non par des choses corruptibles, de l’argent ou de l’or, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, préconnu dès avant la fondation du monde, mais manifesté à la fin des temps pour vous, qui, par lui, croyez en Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance fussent en Dieu.

(1 Pierre 1 v 18 à 21)

Celui qui est en communion avec Dieu, offre alors à Dieu, ce que Dieu a lui-même produit par son Esprit. Rien de cela vient du cœur naturel! Il n’y est pas question de bonnes intentions, il est seulement question de ce que Dieu produit dans l’homme nouveau, qui est une nouvelle création!

Il y a alors « communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ » (1 Jean 1 v 3).

Ce n’est pas une religion.