Il n’y a aux yeux du Seigneur qu’une seule Eglise ou une seule Assemblée, c’est la sienne.

Le Seigneur Jésus dit à Pierre en Matthieu 16, après que celui-ci lui ait dit « tu es le Christ, le fils du Dieu vivant »: «tu es Pierre », une pierre, « sur ce roc », sur cette déclaration de ce que je suis que tu viens de faire, « je bâtirai mon assemblée ».

Ce fils du Dieu vivant, était celui qui allait aller à Gogotha accomplir l’œuvre de la rédemption.

Ce roc, ce fondement, c’est Jésus Christ, comme le dit l’apôtre Paul en 1 Corinthiens 3 au verset 11 : « … personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui est posé, lequel est Jésus Christ ».

L’Eglise, telle qu’elle sera dans le ciel, après la venue du Seigneur Jésus pour enlever les siens (1 Thessaloniciens 4 versets 13 à 18) est composée par l’ensemble des vrais croyants qui ont vécu depuis le jour de la Pentecôte jusqu’à la venue du Seigneur pour les siens.

L’Eglise à un moment donné sur la terre, est l’ensemble de tous les vrais croyants vivant sur la terre, sans autre distinction que celle de posséder la vie divine, la vie éternelle, d’avoir part à la nouvelle création.

L’assemblée dans une localité particulière, est l’ensemble des vrais croyants habitant dans cette localité.

Il y a une différence entre l’Eglise bâtie par le Seigneur et l’Eglise en tant qu'organe responsable sur la terre d’être un témoignage pour le Seigneur.

Depuis les jours de la Pentecôte, les choses ont bien changé quant au côté de la responsabilité, bien que rien n'a changé quant au côté de Dieu.

Le Seigneur en avait déjà fait mention dans les paraboles relatives à l’Eglise responsable, voir Matthieu 24 à partir du verset 45, jusqu’à verset 30 du chapitre 25 où nous trouvons :

Ces paraboles se rapportent à l’Eglise responsable sur la terre. Un autre exemple se trouve dans les chapitres 2 et 3 de l’Apocalypse.

Il est clair que l’Eglise responsable sur la terre a failli à sa mission, sa raison d’être sur la terre, être l’image ou le reflet, comme une image reflétée dans un miroir, de ce qu’elle est en réalité telle que bâtie par le Seigneur Jésus lui-même.

Toutes ces expressions couramment utilisées, « mon église », « dans mon église », lorsque l’on apporte la base de l’évangile, l’évangile de la grâce, celui qui introduit dans la nouvelle création, on entend souvent dire, je n’ai que faire de cela, j’ai ce qu’il me faut dans « mon église ».

Quelle situation décadente et d’autant plus triste quand il s'agit de personnes dont les parents ou grand parents étaient de vrais témoins du Seigneur, et l’exprimant dans le témoignage collectif.

Au milieu de cette situation, la deuxième épitre à Timothée nous encourage et nous dit que le solide fondement de Dieu demeure, le Seigneur connait qui sont siens.

L’Eglise ou l’Assemblée, bâtie par le Seigneur Jésus demeure une en lui. Cette unité existe, même si elle n’est pas visible.

Elle peut alors s’exprimer là où deux ou trois sont réunis à son nom, et où le Seigneur est alors là au milieu d’eux. C’est là le seul témoignage possible pour exprimer l’unité de l’Eglise.

Dans ce témoignage, si il est de Dieu, tous ceux qui ont la vie et qui le reflètent ont leur place. Si un témoignage est de Dieu, il sera le reflet, l’image, l’expression de ce qu’est l’Eglise toute entière, celle bâtie par le Seigneur lui-même.

Si tous ceux qui ont la vie ont leur place, rien de ce qui est en opposition avec l’unité de l’Eglise, n’y a sa place. L’introduire enlève le caractère de témoignage pour le Seigneur.

Croyez bien qu’il ne s’agit pas ici de « publicité » pour un groupe de croyants.

La situation de l’Eglise responsable sur la terre montre que la venue du Seigneur pour les siens est proche, très proche. Le temps de la grâce touche aussi à sa fin.