Traduction de réunions tenues sur :
Matthieu 24 & 25
Par Arend Remmers
Lecture : Chapitre 24
1 Et Jésus sortit et s’en alla du temple ; et ses disciples s’approchèrent pour lui montrer les bâtiments du temple.
2 Et lui, répondant, leur dit : Ne voyez-vous pas toutes ces choses ? En vérité, je vous dis : Il ne sera point laissé ici pierre sur pierre qui ne soit jetée à bas.
3 Et comme il était assis sur la montagne des Oliviers, les disciples vinrent à lui en particulier, disant : Dis-nous quand ces choses auront lieu, et quel sera le signe de ta venue et de la consommation du siècle.
4 Et Jésus, répondant, leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise ;
5 car plusieurs viendront en mon nom, disant : Moi, je suis le Christ ; et ils en séduiront plusieurs.
6 Et vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde que vous ne soyez troublés, car il faut que tout arrive ; mais la fin n’est pas encore.
7 Car nation s’élèvera contre nation, et royaume contre royaume ; et il y aura des famines, et des pestes, et des tremblements de terre en divers lieux.
8 Mais toutes ces choses sont un commencement de douleurs.
9 Alors ils vous livreront pour être affligés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom.
10 Et alors plusieurs seront scandalisés, et se livreront l’un l’autre, et se haïront l’un l’autre ;
11 et plusieurs faux prophètes s’élèveront et en séduiront plusieurs :
12 et parce que l’iniquité prévaudra, l’amour de plusieurs sera refroidi ;
13 mais celui qui persévérera jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.
14 Et cet évangile du royaume sera prêché dans la terre habitée tout entière, en témoignage à toutes les nations ; et alors viendra la fin.
15 Quand donc vous verrez l’abomination de la désolation, dont il a été parlé par Daniel le prophète, établie dans [le] lieu saint (que celui qui lit comprenne),
16 alors que ceux qui sont en Judée s’enfuient dans les montagnes ;
17 que celui qui est sur le toit ne descende pas pour emporter ses effets hors de sa maison ;
18 et que celui qui est aux champs ne retourne pas en arrière pour emporter son vêtement.
19 Mais malheur à celles qui sont enceintes et à celles qui allaitent en ces jours-là !
20 Et priez que votre fuite n’ait pas lieu en hiver, ni un jour de sabbat ;
21 car alors il y aura une grande tribulation, telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à maintenant, et qu’il n’y en aura jamais.
22 Et si ces jours-là n’eussent été abrégés, nulle chair n’eût été sauvée ; mais, à cause des élus, ces jours-là seront abrégés.
23 Alors, si quelqu’un vous dit : Voici, le Christ est ici, ou : Il est là, ne le croyez pas.
24 Car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes ; et ils montreront de grands signes et des prodiges, de manière à séduire, si possible, même les élus.
25 Voici, je vous l’ai dit à l’avance.
26 Si donc on vous dit : Voici, il est au désert, ne sortez pas ; voici, il est dans les chambres intérieures, ne le croyez pas.
27 Car comme l’éclair sort de l’orient et apparaît jusqu’à l’occident, ainsi sera la venue du fils de l’homme.
28 Car, où que soit le corps mort, là s’assembleront les aigles.
29 Et aussitôt après la tribulation de ces jours-là, le soleil sera obscurci, et la lune ne donnera pas sa lumière, et les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées.
30 Et alors paraîtra le signe du fils de l’homme dans le ciel : et alors toutes les tribus de la terre se lamenteront et verront le fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec puissance et une grande gloire.
31 Et il enverra ses anges avec un grand son de trompette ; et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis l’un des bouts du ciel jusqu’à l’autre bout.
32 Mais apprenez du figuier la parabole [qu’il vous offre] : Quand déjà son rameau est tendre et qu’il pousse des feuilles, vous connaissez que l’été est proche.
33 De même aussi vous, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que cela est proche, à la porte.
34 En vérité, je vous dis : Cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées.
35 Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.
36 Mais, quant à ce jour-là et à l’heure, personne n’en a connaissance, pas même les anges des cieux, si ce n’est mon Père seul.
37 Mais comme ont été les jours de Noé, ainsi sera aussi la venue du fils de l’homme.
38 Car, comme dans les jours avant le déluge on mangeait et on buvait, on se mariait et on donnait en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche,
39 et ils ne connurent rien, jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous, ainsi sera aussi la venue du fils de l’homme.
40 Alors deux hommes seront au champ, l’un sera pris et l’autre laissé ;
41 deux femmes moudront à la meule, l’une sera prise et l’autre laissée.
42 Veillez donc ; car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur vient.
43 Mais sachez ceci, que si le maître de la maison eût su à quelle veille le voleur devait venir, il eût veillé, et n’eût pas laissé percer sa maison.
44 C’est pourquoi, vous aussi, soyez prêts ; car, à l’heure que vous ne pensez pas, le fils de l’homme vient.
Nous trouvons
dans l’évangile de Matthieu que le Seigneur Jésus, par trois fois, a tenu un
sermon.
La première fois
c'est au chapitre 5, où le Seigneur se tenant sur la montagne et y a prêché le
sermon appelé « le sermon sur la montagne ». Pendant 3 chapitres, il
parle comme Roi d’Israël venu vers son
peuple, et y présente les caractères intérieurs et extérieurs de ceux qui
voulaient avoir part à son royaume.
C’est le premier
sermon que le Seigneur tient dans cet évangile. Il en a certainement tenu bien d’autres,
mais qui ne nous ont pas été communiqués.
Le deuxième
sermon que le Seigneur a tenu dans l’évangile de Matthieu se trouve au chapitre
13. Entre temps, il a été manifesté que les juifs, et non plus seulement Hérode
mais principalement les conducteurs du peuple, les scribes et les pharisiens,
ne voulaient rien savoir de lui et ils l’ont rejeté. Cela est exprimé
clairement dans le chapitre 12. Lorsqu’il a chassé le démon, ils disent qu’il
l’a chassé par le chef des démons. Alors le Seigneur doit leur dire les paroles
très sérieuses : tout péché sera pardonné, mais un péché ne le sera
jamais, celui du blasphème contre l’Esprit. Le blasphème contre l’Esprit est ce
que les pharisiens disent: quand ils voient le Fils de Dieu, accomplir des
miracles par l’Esprit de Dieu, ils disent c’est le Diable ! C’est le
blasphème contre l’Esprit, et le
Seigneur dit que ces péchés là ne seront
jamais pardonnés.
Dans le chapitre
13, il prononce un autre sermon du royaume des cieux. Le royaume des cieux,
duquel il est encore le roi et il le restera toujours, n’existera plus en
grandeur et puissance sur cette terre, comme les disciples s’y attendaient,
mais il en parle comme un royaume qui prend la forme d’un
mystère : « à vous il est
donné de connaître les mystères du royaume des cieux ». Cela n’était
pas précédemment un mystère que le Seigneur devait être un roi, qu’il était le
Messie issu de la maison de David. Le mystère réside dans le fait qu’il était
rejeté comme roi ; et qu’il quitterait cette terre. C’est là un caractère
et une forme du royaume bien différent de ce que les disciples attendaient et
de ce qui avait été prophétisé dans l’ancien testament. D’où alors ce deuxième
sermon, celui des paraboles du royaume des cieux, ces sept paraboles bien
connues.
Ensuite dans les
chapitres suivants, il est donné aux disciples une image de ce que sera le
royaume des cieux, tel que nous le verrons dans l’avenir, bien
qu’extérieurement son aspect soit différent, en ce que le Seigneur Jésus prend
avec lui 3 disciples sur la montagne, où il leur fût expliqué et donne une
vision de ce qui arrivera encore : Moïse et Elie apparaissant comme
l’image des saints glorifiés étaient
ensemble avec le Seigneur Jésus, les
disciples, en tant que résidu, virent cette gloire.
Mais une chose encore
bien différente est révélé dans les chapitres 16 et 18 : ce qui n’avait
jamais été révélé précédemment à savoir l’Assemblée
de Dieu. C’était un mystère
qui était caché dès siècles. Ce dont Dieu
n’avait jamais parlé et qu’aucun prophète de l’ancien testament n’avait
annoncé. Nous en voyons aujourd’hui beaucoup d’images, que ceux qui,
aujourd'hui, possèdent le Saint-Esprit et qui font partie de l’Assemblée,
peuvent reconnaître. Mais de l’Assemblée en tant que telle, il n’en a jamais
été question dans l’ancien testament. C’était un mystère qui était caché dès
les siècles ; comme l’apôtre Paul l’écrit : « il a été
maintenant révélé à ses saints apôtres et prophètes par l’Esprit »,
desquels Paul était le plus remarquable, il était un serviteur de l’Assemblée
et un administrateur de ce mystère. Nous trouvons cela dans les chapitres 16
& 18.
Mais le rejet du
Seigneur Jésus pris alors une forme de plus en plus aigüe. Et lorsque nous
lisons dans le chapitre 23 que le Seigneur Jésus doit prononcer à l’égard des
pharisiens et des scribes les sept malheurs. Il répète sept fois :
« malheur à vous pharisiens et scribes, hypocrites ! », nous
voyons par là le rejet, et dès lors est réalisée la rupture entre le peuple
Israël, le peuple de Dieu, et ce dont le Seigneur Jésus en tant que Messie et
Roi aurait dû s’attendre.
Ensuite nous
voyons dans ce chapitre 24, un sermon qui n’est plus tenu publiquement. La première
fois dans le chapitre 5, il y avait une grande foule. Dans le chapitre 13, il y
avait aussi une grande foule, bien que le Seigneur explique alors d’une manière
particulière la parabole seulement à ses disciples. Mais ici, il n’y a plus que
ses disciples qui sont présents. Et lorsque nous lisons Marc 13, où ce même
sujet est présenté sous une forme assez proche, il nous est relaté qu’il n’y
avait que les trois disciples qui se tenaient particulièrement près de
lui : Pierre, Jacques et Jean (si ma mémoire est fidèle)[1].
Ici, il sort
d’abord du temple. Et si nous nous rappelons ce que cela signifie, en
considérant ce que lui-même dit en Luc 2 : « ne saviez-vous pas qu’il
me faut être aux affaires de mon Père ? », le temple c'est la maison
de son Père, la maison de Dieu sur cette terre, la maison où Dieu a une
habitation. Le Dieu qui dans l’ancien testament a toujours dit : c’est là
le lieu où il ferait habiter son nom.
C’est hors de ce temple que Jésus sort. Je ne crois pas que du moins sous cette
forme, il y soit retourné. Il quitte le lieu où Dieu, jusqu’à ce moment, avait
son habitation.
La gloire de Dieu
avait déjà quitté le lieu depuis longtemps, comme nous pouvons lire dans
Ezéchiel. C’est le temple bâti par Salomon, que la gloire de l’Eternel avait
rempli lors de la dédicace du temple par Salomon, gloire qui devait alors s’en
aller, parce que le peuple s’était éloigné de Dieu. Un autre temple fut alors
construit, et c’était déjà le troisième au temps d’Hérode, et que le Seigneur Jésus
considère comme si c’était sa maison dans laquelle il devait être. Mais il voit
ce peuple, qui ne l’a pas reçu, le rejeter à un point qu’il quitte le temple et
ses disciples se tournent vers lui pour dire regarde quels bâtiments. De ce
temple, il n’est resté que quelques pierres jusqu’à aujourd’hui, c’est le mur
des lamentations. Ce n’est qu’un petit morceau du temple, que les juifs
considèrent aujourd’hui comme sanctuaire, où ils viennent répéter leur misère
et leurs lamentations, d’où son nom : le mur des lamentations. Ce qui en
reste est un ouvrage tellement imposant,
que l’on imagine à quel point le temple d’Hérode était imposant et encore plus
celui de Salomon.
Mais lorsque les
disciples le lui montrent, il leur dit : « Il ne sera point laissé ici pierre sur pierre qui ne soit jetée à bas. ».
Par cela, le Seigneur Jésus leur apprend, ce que nous savons aujourd’hui, qu’en
l’an 70, l’empereur Titus entoura Jérusalem et détruisit entièrement la ville.
Il pilla complètement le temple, et tous les objets qui s’y trouvaient, à
l’exception de l’arche qui était disparue depuis que Nebucadnetsar l’avait
emportée à Babylone. Titus emporta en triomphe tous les autres objets à Rome.
Encore aujourd’hui à Rome, il y a un arc de triomphe, où sur une face intérieure
se trouve une très belle fresque représentant comment les soldats romains, ont
emporté à Rome les lampes d’or et toutes les choses qui se trouvaient dans le
temple. Pas une seule pierre n’est restée l’une sur l’autre, à l’exception de
ce que nous pouvons voir : le mur des lamentations. Les paroles du
Seigneur Jésus sont accomplies.
Ensuite, quittant
complètement les lieux, il sort de la ville de Jérusalem pour s’assoir sur le
mont des oliviers. C’est là un tout autre endroit : la montagne des
oliviers. C’est là qu’il a été aussi pour la dernière fois avec ses disciples.
Les Actes des Apôtres chapitre 1 verset 12, nous indique que les anges disent
aux disciples alors qu’ils regardaient fixement vers le ciel, lorsque le
Seigneur Jésus était élevé au ciel, afin de prendre sa place à la droite de
Dieu, sur le trône de son Père. C’était sur cette montagne des oliviers, et les
anges disent : « il reviendra
de la même manière que vous l’avez vu s’en allant au ciel ». En
Zacharie 14 verset 4, lorsque le Seigneur reviendra sur cette terre, ses pieds
se tiendront sur la montagne des oliviers.
C’est là une
montagne très particulière où le Seigneur communique ses derniers messages à
ses disciples.
Ces dernières
communications, avec lesquelles nous commençons ici, sont des communications
prophétiques. Les deux dernières communications dont nous avons parlé
précédemment, ne sont pas des communications prophétiques. La première était un
sermon adressé au peuple, leur montrant quel est le caractère que doit avoir un
homme voulant être en relation avec le roi d’Israël, le roi du royaume des
cieux. Comment doit se manifester quelqu’un, né de nouveau, voulant être un
disciple du Seigneur Jésus. Aussi au chapitre 13, cela se réfère à des
circonstances futures, mais principalement il est fait référence au temps dans
lequel nous vivons, le temps de la grâce et vu sous l’angle de la
responsabilité, cela n’est pas à proprement dit une prophétie, c’est plutôt une
image de ce qui se passerait: une pâte pure par exemple se transformerait en
une pâte contenant du levain, d’un arbre se développant à partir d’une semence,
la plus petite semence, celle de la moutarde, pour abriter tous les oiseaux
impurs, etc.
Mais ici nous
avons les seules grandes paroles prophétiques du Seigneur Jésus, où il se
réfère à des choses à venir, ici sur cette terre et les expose et les explique.
Cela nous rappelle que les prophéties sont toujours en rapport avec la terre.
Les prophéties dans l’ancien et le nouveau testament, en tant que relatives à
ce qui est avenir, n’ont jamais que la terre pour objet et jamais le ciel. Ce
qui est relatif au ciel sont des pensées que Dieu ne révèle qu’à ses enfants.
Alors que la prophétie, comme le montre Pierre dans sa 2ème épitre
chapitre 1 verset 19, « comme une
lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour ait commencé de
luire… », se rapporte à la terre.
Les deux
chapitres que nous voulons considérer pendant ces trois soirées se divisent en
trois parties.
La première partie est celle lue ce
soir, et elle va jusqu’au verset 44 du chapitre 24. Elle a pour objet les juifs et le résidu juif.
La deuxième
partie va depuis le verset 45 du chapitre 24 jusqu’au verset 30 du
chapitre 25. Elle a pour objet l’Eglise dans le cadre de sa
responsabilité.
La troisième partie va du chapitre
25 verset 31 jusqu’au dernier verset, le verset 46. Elle a pour objet les nations, les peuples qui seront
sur la terre lorsque le Seigneur redescendra sur cette terre.
Ce qui est
merveilleux, c’est que ces trois divisions, relatives aux juifs, nations et à
l’assemblée, sont aussi pour nous une triple division de toute importance.
L’apôtre Paul
écrit dans la première épitre aux Corinthiens, chapitre 10, qu’il s’efforçait
de ne pas être une cause d’achoppement, aussi bien aux Juifs, qu’aux Grecs qui
sont les représentants des nations, ce que nous trouvons répété dans le nouveau
testament, comme aussi l’assemblée de Dieu (1 Corinthiens chapitre 10 verset
32 : «Ne devenez une cause
d’achoppement ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l’assemblée de Dieu»). Nous
trouvons ici aussi les mêmes divisions que dans nos deux chapitres.
Nous avons lu une
très grande portion de la Parole, nous ne pourrons que l’aborder
superficiellement dans le peu de temps. Néanmoins nous espérons en retirer une vue d’ensemble sur ce que le Seigneur a
communiqué à ses disciples dans ces 44 versets.
Cette portion
peut encore aussi être sous-divisée en trois sous-sections.
La première sous-section va jusqu’au
verset 14. Nous avons vu dans la lecture jusqu’au verset 14, que le Seigneur
prononce des avertissements généraux à ses disciples. Ils lui demandent au
verset 3, alors qu’il était assis sur la montagne des oliviers et qu’eux
vinrent vers lui : «Dis-nous quand
ces choses auront lieu ?» : quand cette destruction du temple et
de la ville aura lieu ? Et comme je l’ai déjà dit, cela s’est accompli,
sans doute moins de 40 années plus tard, lorsque la ville a été détruite par
Titus. Mais ils lui demandent quelque
chose de plus : « et quel sera
le signe de ta venue et de la consommation du siècle? ». Ce mot
« venue » nous est très connu, nous aussi nous sommes concernés par
cette venue. Ce mot « venue » signifie « présence », le
fait d’être là. Cela a une signification particulière à cette époque en
relation avec l’empereur romain et ses envoyés, le mot utilisé est
«parousie », qui signifie « présence » lors d’une visite
impériale. Lorsque l’empereur avec toute sa pompe se déplaçait et apparaissait
quelque part dans une province, c'était la « parousie » de
l’empereur : « L’empereur est là ! » et alors tout
gravitait exclusivement autour de l’empereur. « Quel sera le signe de ta
venue ? ». Nous pouvons nous représenter que les disciples savaient,
car ils en avaient vu l’image sur la montagne de la transfiguration, que quand
le moment viendrait, malgré le rejet de leur roi, et malgré la haine du peuple,
la prophétie de Dieu s’accomplirait. Ils le savaient et ils le croyaient aussi.
Mais il leur était difficile de croire que le Seigneur devait mourir sur la
croix. Comme mentionné dans bien d’autre passages, ils savaient qu’un jour, cet
imposant éclat de la présence du roi des rois arriverait. Et ils disent
« quel est le signe de ta venue ? ». Par cela ils ne veulent pas
forcément dire que le Seigneur reviendrait, car ils ne pouvaient simplement pas
le savoir. Ils ne pouvaient pas savoir à partir des prophéties, que le Seigneur
Jésus allait être crucifié et qu’il ressusciterait. En cela leurs yeux étaient
fermés et de plus, ils ne le voulaient absolument pas. Ils voulaient que le
Seigneur Jésus demeure à cet instant avec eux. Et que dès lors, un jour
viendrait, où il se manifesterait comme le vrai roi. Comme aussi on le trouve
plus tard à Jérusalem, où ils essayent de l’introduire comme roi, mais quelques
jours plus tard, le peuple, les mêmes personnes le rejettent.
« Quel est
le signe de ta venue et de la consommation du siècle? ».
Ils savaient que
le siècle dans lequel ils étaient, le siècle de la mise à l’épreuve des hommes
devait avoir une fin. De cela
beaucoup de prophètes ont parlé. Il n’était alors pas possible que ce règne de
paix ne vienne pas à la fin de ce siècle, à la consommation du siècle. Ce que
nous lisons quatre fois ici sous le mot « fin », au verset 3
(« consommation du siècle »),
ensuite au verset 6 (« la fin n’est pas encore »), ensuite au
verset 13 (« celui qui persévèrera jusqu’à la fin ») et au verset 14
(« alors viendra la fin »). Ils savaient cela.
Ils veulent alors
savoir «quand ces choses auront-elles lieu?».
Alors le Seigneur
Jésus doit leur dire que, avant cela, beaucoup de choses doivent encore
arriver. Il ne pouvait pas ainsi simplement apparaître comme roi et dire :
maintenant le royaume de Dieu est arrivé de manière éclatante et en gloire.
Pour cela, sur base de la responsabilité de l’homme, il était trop tard. Pierre
le dit : si vous vous convertissez, … alors viendra des temps de
rafraîchissement [2] vu de Dieu ! Alors le Seigneur Jésus
aurait pu descendre du ciel, mais cela ne peut être vu que sous l’angle de leur
responsabilité. Selon les conseils de Dieu, il y avait une toute autre voie qui
était tracée. Un chemin qui contenait le temps de la grâce dans lequel nous
vivons. De ce temps de la grâce, les disciples n’avaient aucune connaissance.
C’est pour cette raison que le Seigneur devait
leur dire, que d’autres temps tout à fait différents devaient avoir
lieu, avant la consommation du siècle. Ce n’est pas la fin du monde, c’est le
temps de la fin de la mise à l’épreuve de l’homme, de la loi relative au judaïsme sur la terre
et ce y compris le temps de la grâce, duquel les disciples n’avaient aucune
connaissance et cela avant le commencement du règne millénaire.
Beaucoup de
choses devaient encore se passer, et cela nous le trouvons dans les quatorze
premiers versets. Il y est dit des choses très générales : « Prenez garde que personne ne vous séduise ».
Des séducteurs devaient venir. Et nous savons que l'apôtre Jean devait déjà
écrire dans sa première lettre, peut-être 60 ou 70 ans après, à la fin du
premier siècle, que beaucoup d’antichrists étaient sortis. Déjà alors, il y
avait beaucoup de séducteurs, à l’intérieur de l’assemblée. Et nous savons que
Paul écrit, qu’à la fin, des jours difficiles viendraient, où les faux docteurs
s’imposeraient. Pierre écrit aussi dans sa deuxième épitre qu’il y avait parmi
le peuple des faux prophètes, tout comme parmi vous de faux docteurs se sont
introduits. Le Seigneur Jésus les met ainsi en garde.
Que sera-ce
lorsque les vrais croyants seront enlevés ? Tout ce qui se passe pendant
le temps de la grâce ne se trouve pas mentionné ici, si ce n’est ce qui est
relatif à l’église à partir du verset 45.
Là il est
question de ce qui se passe après l’enlèvement de l’église. Alors commence ce
temps, avant le règne millénaire, avant que le Seigneur Jésus ne revienne sur
la terre, alors des temps mauvais qui ne sont pas à comparer avec les temps
mauvais dans lesquels nous vivons et qui continueront aussi à s’aggraver si
nous restons encore quelques temps sur cette terre.
Il dit que
« plusieurs viendront en mon nom,
disant Moi, je suis le Christ ;
et ils en séduiront plusieurs. Et vous entendrez parler de guerres et de bruits
de guerres ; prenez garde que vous ne soyez troublés, car il faut que tout
arrive ; mais la fin n’est pas encore ».
Si nous faisons
maintenant un lien avec l’Apocalypse, nous voyons au chapitre 5 que l’Agneau
prend le livre avec les sept sceaux. Il a ouvert un à un ces sceaux, et cela
est alors le commencement des douleurs. Nous retrouvons ici les quatre premiers
sceaux: les guerres, les famines, nation s’élevant contre nation etc. Les
quatre premiers sceaux présentés dans Apocalypse, chapitre 6, sont les choses
que nous trouvons ici, les tribulations préparées par Dieu, qui n’ont encore rien
de commun avec la grande tribulation et sur laquelle nous reviendrons plus
loin.
Le Seigneur dit
ici : Ce n’est pas encore la fin !
Ceci n’est qu’un commencement de douleurs !
Nous trouvons à
partir du verset 9, après que les difficultés extérieures aient été décrites,
ce qui concerne les juifs, en particulier le résidu qui vivra alors. Le
Seigneur associe les disciples, qui se trouvent devant lui, au résidu qui dans
l’avenir sera sur la terre, et leur dit « alors ils vous livreront pour
être affligés ». Nous savons que les disciples ne sont pas entrés dans ces
afflictions particulières. Certains ont traversé des difficultés, mis en
prison, et sont morts en martyrs, mais ce n’est pas ce que nous trouvons
ici par exemple au verset 12 « l’iniquité qui prévaut, l’amour de
plusieurs sera refroidi », cela n’a pas eu lieu en ce temps
là. Cette scène se passe dans l’avenir, après que l’Eglise aura été
enlevée de cette terre. Il est alors clair que ce temps ne se rapporte pas au
nôtre, lorsqu’il est dit au verset 14 : « cet évangile du royaume sera prêché dans la terre habitée tout entière,
en témoignage à toutes les nations ; et alors viendra la fin ». L’évangile que nous connaissons aujourd’hui,
n’est pas l’évangile du royaume, c’est l’évangile de la grâce ! L’évangile
de la gloire ! Et combien d’autres expressions que nous trouvons dans le
nouveau testament. L’évangile, la bonne nouvelle du salut, auquel nous qui
sommes sauvés, avons cru, n’est appelé nulle part l’évangile du royaume,
c’est-à-dire la bonne nouvelle d’un royaume !
Et de quelle
nouvelle était-il question ? Nous pouvons le lire, si nous retournons en
arrière au chapitre 3, verset 1 à 3, où nous trouvons que Jean le baptiseur,
précurseur du Seigneur Jésus, prêchait
l’évangile du royaume, l’évangile de ce royaume qui devait commencer :
« Or, en ces jours-là vient Jean le baptiseur, prêchant dans le désert de
la Judée, et disant : Repentez-vous, car le royaume des cieux s’est
approché ». C’est l’évangile du
royaume, annonce relative au Roi qui venait:
tous devaient se repentir devant la perspective que bientôt viendrait le Roi de
justice. Et nous savons maintenant que le Seigneur a été élevé au ciel, que ce
royaume ne s’est pas établi dans la forme où il a été présenté dans l’ancien
testament. C’est un temps qui dure depuis environ 2000 ans, cette forme du
royaume a été déplacée dans le temps. Mais il sera à nouveau prêché. Dieu dit
dans le prophète Malachie, dans le denier chapitre « je vous envoie
Elie ». Le Seigneur Jésus dit : Jean était Elie, si vous vouliez le
croire. Mais Jean dit : je ne suis pas Elie. Ainsi nous voyons que la
personne de Jean est un accomplissement partiel de cette prophétie de l’ancien
testament, et que à nouveau, il y aura des messagers, semblables à Jean, qui a
prêché l’évangile du royaume, qui prêcheront l’évangile du royaume, mais cela
n’est pas l’évangile de la grâce,
portant les regards vers une œuvre de rédemption accomplie et du pardon des
péchés et de l’envoi du Saint-Esprit. Mais c’est un évangile qui appelle à la repentance
ayant pour objet un roi qui vient. Nous y reviendrons. Cela nous montre que
toute cette partie, que nous avons lue, se rapporte à Israël, ce qui n’est pas
compris d’authentiques croyants. Ils appliquent tout cela à nous. Nous voyons
que plusieurs des points présentés ici, montrent de manière claire, que cela ne
peut pas s’appliquer aux temps actuels de la grâce, mais seulement à un temps
qui est en relation avec les disciples
qui étaient issus du judaïsme et de ce fait leur extension en tant que résidu,
c’est-à-dire une petite partie croyante du peuple juif, que l’on retrouvera en
ce temps là.
La deuxième
partie, depuis le verset 15, nous montre ce qui va se passer particulièrement
pendant ce temps alors que l’Eglise aura été enlevée. C’est de cela qu’il est
question. Il s’agit du temps, juste avant le début officiel du royaume, duquel
le Seigneur Jésus est le roi sur cette terre. Nous devons toujours garder cela
en mémoire : « Quel est le signe de ta venue », cela n’est pas
la venue du Seigneur pour nous sur la nuée en l’air, et pas sur cette terre,
mais cela se rapporte à sa venue en gloire comme nous le verrons plus tard dans
le chapitre 25 verset 31 : « Or, quand le fils de l’homme viendra
dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il s’assiéra sur le trône de
sa gloire », ici sur cette terre, c’est là le début du règne millénaire,
règne de paix. C’est là le commencement officiel de la domination royale du
Seigneur sur cette terre. Comme croyants, nous y serons associés, comme son épouse,
pas comme sujet soumis à la domination, mais comme ceux qui sont unis à lui. En
ce qui concerne le début de la domination, c’est la consommation du siècle,
cette fin dont le Seigneur parle par trois fois dans les versets 3 à 14. Cette
fin se passe juste avant. C’est de cela qu’il s’agit ici.
Ce temps se situe
entre l’enlèvement de l’Eglise et le début officiel du royaume millénaire. Il
s’agit ici de ce temps là, ces derniers temps où il
est commandé aux disciples de veiller et au sujet desquels de nombreux
chapitres parlent abondamment, et que nous ne pouvons pas considérer ici et que
l’on trouve dans les prophètes tels que Daniel, particulièrement dans Zacharie,
presque dans chaque prophète. Daniel va très loin dans ce thème dans les
chapitres 7, 9, 11, 12. Nous voyons ici que le prophète Daniel est cité
ici : « Quand donc vous verrez l’abomination de la désolation, dont
il a été parlé par Daniel le prophète, établie dans [le] lieu saint (que celui
qui lit comprenne), etc. … ». Qu’est ce que cela signifie ici ? Si nous allons voir
dans le prophète Daniel, et que nous lisons dans l’Apocalypse chapitres 12 et
13, nous voyons alors que ce qui a été dit à Daniel, depuis la reconstruction
de Jérusalem jusqu’à la venue du Messie sont 70 semaines d’années. Ce sont 70
semaines, mais nous savons à partir de plusieurs passages, qu’il s’agit ici de
70 semaines d’années, c’est-à-dire 70 fois 7 années. Ces 70 semaines d’années
sont divisées en 69 semaines d’années plus une semaine d’années. Il est dit
dans le prophète Daniel, depuis la sortie de la parole jusqu’au Messie il ya 69 semaines. Et après les 69 semaines, le Messie sera
retranché et n’aura rien et cela se vérifie exactement. Le temps manque pour
entrer dans les détails, entre le temps de la sortie de la parole pour rétablir
Jérusalem, jusqu’au Seigneur Jésus, ces 69x7 années se sont écoulées. Il est
écrit là qu’après ces 69 semaines, le Messie serait retranché et n’aurait rien.
Il reste maintenant une semaine d’années, qui doit encore avoir lieu, avant que
le règne millénaire de paix de Christ puisse commencer officiellement. Ce qui
veut dire que ces 7 années doivent avoir lieu avant le moment où le Seigneur
Jésus vient sur cette terre avec tous ses saints, pour commencer son royaume.
De ces sept
dernières années, nous ne lisons rien dans le nouveau testament. Mais nous
lisons à nouveau qu’à la moitié de cette semaine, à savoir après 3 années et
demie, avant la fin, quelque chose devrait se passer. Ces 3 ½ années sont appelées de trois manières différentes,
et il est important de savoir cela. La première expression est 1260 jours, divisés en anciennes années
juives donnent exactement 3 ½ ans, nous trouvons cela très souvent 1260 jours
et aussi d’autres jours : 1290 et
1335, ce sont quelques jours en plus, dans lesquels des purifications
particulières ont lieu, et des combats avant le règne, mais ces 1260 jours sont
exactement 3 ½ ans. Il y a une donnée supplémentaire, c’est 42 mois, divisés
par 12, donné 3 ½ ans. Et la troisième manière d’exprimer ces 3 ½ ans est :
des temps, un temps et un demi-temps. En adaptant
« des » par « deux », on arrive à nouveau à 3 ½ ans. Alors
en Daniel au chapitre 12 au verset 11, il est dit : « Et depuis le
temps où le [sacrifice] continuel sera ôté et où l’abomination qui désole sera
placée, [il y aura] mille deux cent quatre-vingt-dix jours. ». Je viens de
dire qu’il n’est pas seulement question de 1260 jours mais aussi de 1290 jours,
soit un mois de plus. Nous trouvons ainsi dans le prophète Daniel, passage
duquel il est dit « que celui qui lit comprenne », 3 ½ ans jusqu’à
l’instant où le règne du Seigneur viendrait, où le [sacrifice] continuel sera
ôté et l’abomination qui désole sera placée, jusqu’à ce moment
là il ya encore 1290 jours. Et ces temps,
chers frères et sœurs, seront des temps extrêmement graves qui n’auront jamais
eu lieu sur cette terre. Nous continuerons ce thème dans la réunion suivante,
afin d’avoir suffisamment de temps pour traiter ce point très important.
Ainsi, lorsque le
Seigneur Jésus a enlevé au ciel son Eglise, il y aura une situation telle qu’il
n’y aura plus aucun croyant sur la terre, car tous les croyants auront été
enlevés. Nous savons qu’alors le Saint-Esprit aura été enlevé et ce que sera la
situation sur la terre, nous ne pouvons que l’imaginer. Alors s’accomplira très
rapidement, ce dont les prophètes, dans l’ancien testament, comme aussi dans le
nouveau testament en Apocalypse, parlent
à savoir que l’Europe s’unifie en un état qui correspond à l’empire romain
(nous lisons cela dans Apocalypse 13, où il est parlé de 10 rois) et qu’alors
en Israël, un homme se lèvera, c'est l’Antichrist, celui qui est contre le
Christ, l’Anti Messie. C’est cela que signifie Antichrist : l’opposé du
Seigneur Jésus : « semblable à un
agneau ; et elle parlait comme un dragon». Et quelque part en Russie, une
force militaire s’équipera pour partir vers le sud.
Pendant ces 3 ½
ans, ces préparatifs, ne sont pas relatés dans le nouveau testament, nous ne
lisons que ce qui est relatif aux 3 ½ dernières années, tout arrivera à un
point tel qu’après ces 3 ½ ans, soit au milieu de ces 7 dernières années, l’Antichrist, le roi d’Israël, sera
tellement puissant, qu’il s’établira comme dieu dans le temple (2
Thessaloniciens 2 nous montre cela, Daniel 11 et 12 aussi). Il sera un tel homme! « Vous
verrez l’abomination de la désolation,…, établie dans le lieu saint (que celui
qui lit comprenne) » le Et cela à
un point tel que « ceux qui sont en Judée, s’enfuiront dans les montagnes ». En plus du fait que l’Antichrist établit sa
puissance et montre son vrai visage et que le chef de l’empire romain s’unit à
lui, Il y a une troisième chose qui se passe, ce que nous lisons en Apocalypse
12, à savoir que Satan est précipité sur la terre. Cela aura lieu, au milieu de
cette dernière semaine d’années. Satan, précipité sur la terre, sait alors
qu’il a peu de temps. Il persécute ceux qui sont la semence de la femme (La
femme est une image d’Israël) laquelle semence a été enlevée vers Dieu. Et la
femme s’enfuit dans le désert, c’est ce que nous trouvons ici que « ceux
qui sont en Judée s’enfuient dans les montagnes ». Ils doivent s’enfuir
tellement vite, cela sera une telle pression, que ceux qui étaient sur le toit, ils étaient
plats à cette époque, ne devraient plus rentrer dans la maison, ceux qui
étaient aux champs, ne devraient plus retourner au village pour emporter leurs
affaires, ils devraient n'avoir qu'un but: sauver leur âme, tout comme Lot a dû
s’enfuir de Sodome et Gomorrhe et ne devait pas regarder en arrière. Quels
temps terribles arriveront alors soudainement ! C’est un temps très court,
qu’est-ce que 3 ½ ans ? Et qu’est-ce qui doit alors s’y passer !
Satan sait qu’il a peu de temps. Il va mettre tout en branle, pour attirer les
hommes à lui-même, pour les écarter de la foi à l’évangile du royaume, qui sera
alors prêché, à la foi au Messie qui vient et en Dieu. Il fera tout pour
persécuter ceux qui sont les messagers de l’évangile du royaume, et même si
possible les tuer. Nous voyons ici que le Seigneur Jésus dit que « si ces
jours-là n’eussent été abrégés, nulle chair n’eût été sauvée ; mais, à cause
des élus, ces jours-là seront abrégés ». Ces élus, ce sont les croyants
juifs, le résidu du peuple juif, lesquels croyants seront gardés au travers de
tous ces jugements. En Zacharie 13, comme nous le lisons souvent, le peuple
doit passer par le creuset et les 2/3 du peuple mourront. L’amour de plusieurs
sera refroidi lorsque de telles terribles persécutions viendront cela tout
comme nous lisons dans l’histoire, les persécutions des chrétiens, il y a 2000
ans. Combien ont chancelé, ceux qui n’avaient pas une foi inébranlable. Il est
aussi fait mention que l’amour de plusieurs sera refroidi, l’amour de ceux qui
avaient d’abord reçu l’évangile du royaume et lors des persécutions n'ont pas pu
résister. Mais ceux qui sont élus, ceux qui persévèrent jusqu’à la fin, ceux
qui ne se laissent pas détourner de la foi au Seigneur Jésus, au Messie qui
vient, entreront dans le royaume. Et à cause d’eux, ce temps sera raccourci, à
cause d’eux ce temps ne sera pas plus long que 1260 jours, ou si on y ajoute le
mois supplémentaire, ces 1290 jours, alors le Seigneur mettra fin. C’est une
fin accordée par grâce, à nouveau la grâce. Ce n’est pas la fin lorsque le
Seigneur Jésus vient, car comme déjà dit, nous sommes déjà depuis longtemps
près du Seigneur, dans le ciel lorsque ces sceaux sont rompus, lorsque les
coupes sont déversées et lorsqu’il est sonné dans les trompettes, nous sommes
alors auprès du Seigneur. Nous voyons depuis le ciel les choses dont nous parlons.
Mais alors aussi, il y aura une fin ! Pour les élus, il y a une fin
accordée par grâce.
Le Seigneur dit
au verset 26 «Si donc on vous dit : Voici, il est au désert, ne sortez pas ;
voici, il est dans les chambres intérieures, ne le croyez pas. Car comme
l’éclair sort de l’orient et apparaît jusqu’à l’occident, ainsi sera la venue
du fils de l’homme. Car, où que soit le corps mort, là s’assembleront les
aigles.» Ici à nouveau, un signe, mises à part le côté des difficultés du
désert, les enfants de Dieu actuels ne sont pas concernés par ce signe, lequel
se rapporte à ce que nous trouvons en Daniel. Cela nous montre que cela se
rapporte au peuple juif, à Jérusalem, au service dans le temple et à
l’Anti-Christ. Ici il est dit « le Messie est au désert » ou
« dans les chambres intérieures », nous, nous n’attendons pas un
Sauveur, un Rédempteur « dans le
désert » ou « dans les chambres intérieures ». Nous savons selon
1 Thessaloniciens 4, que le Seigneur Jésus, avec la trompette de Dieu, viendra sur la nuée, que nous serons ravis à sa rencontre et nous
ne l’attendons pas ici sur la terre. Mais pour les juifs, c’est autre
chose. Ils attendent un royaume, ici sur la terre. Ce royaume sera établi ici
sur la terre. Le Seigneur mettra ses pieds sur cette terre, on trouve en
Zacharie qu’il se tiendra sur la montagne des oliviers. Mais des bruits
courront, auxquels le Seigneur leur dit de ne pas croire. « Lorsque je
viens » dit-il, alors cela se passera comme l’éclair qui brille. Cela
chacun peut le comprendre. Lorsque dans la nuit survient un orage, et qu’un
éclair brille, le ciel est éclairé d’un bout à l’autre. Il n’y a alors aucun
doute, d’où et quand il y a eu un éclair. Chacun le voit ! C’est ainsi que
sera la venue du fils de l’homme. Il n’y aura personne qui manquera cet
événement. Et cela de la même manière, aucun des croyants actuels ne manquera
le retour du Seigneur, l’enlèvement de l’Eglise. Ce son
de la trompette, que nous n’avons encore jamais entendu, nous ne manquerons pas
de l’entendre. Il en sera de même pour l’éclair, lorsque le Seigneur Jésus
viendra sur la terre avec nous. Car nous serons alors avec lui, lorsqu’il vient
en tant que fils de l’homme établir le gouvernement du royaume, nous sommes
alors bien avec lui, cela nous le lisons dans Apocalypse 19, lorsque l’apôtre
Jean voit le ciel ouvert et sur un cheval blanc
celui qui est appelé fidèle et véritable et avec lui des armées
célestes, qui ne sont autres que nous-mêmes et les anges. Le Seigneur viendra
alors sur cette terre avec nous et nous serons en sa présence lorsqu’il entrera
dans sa seigneurie. Mais tous les hommes, les juifs mais aussi les nations,
desquelles nous lisons aussi, qui attendent pendant ces temps de tribulation,
ces temps difficiles, qui ne se sont jamais passés, et qui ne se passeront
alors plus jamais, pour eux, ils verront resplendir comme l’éclair, et chaque
œil le verra. Et nous trouvons alors dans les versets 29 à 31 où il est dit,
« Et aussitôt après la tribulation de ces jours-là », tout est alors
à nouveau résumé, et cette portion décrit alors la venue du Seigneur Jésus sur
la terre et qu’avant cela « le soleil sera obscurci, et la lune ne donnera
pas sa lumière, et les étoiles tomberont du ciel », cela veut dire que
toutes les autorités, « soleil », « étoiles » sont toujours
des symboles de l’autorité, de gouvernement ici sur cette terre, elles seront
toutes renversées. Il ne restera rien de ce qui était jusque
là. Tout sera jeté par-dessus bord. Comme on le voit par ces symboles
que l’on aurait cru ne jamais perdre leur éclat. C’est là une image de
l’autorité la plus haute sur cette terre. Elles deviendront ténèbres. Aussi la
lune, qui est une image d’une lumière réfléchie, et les étoiles qui sont une
image des divers domaines de domination subalterne. Elles perdront toutes leur
place et disparaitront. Par cela, il nous est dit, comme nous le lisons aussi
dans les prophètes de l’ancien testament, que toutes autorités, toutes dominations
seront jetés par-dessus bord. Cela se passera en un temps court, juste après
cette période d’oppression, « le soleil sera obscurci, et la lune ne
donnera pas sa lumière, et les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des
cieux seront ébranlées » et « alors paraîtra le signe du fils de
l’homme dans le ciel : et alors toutes les tribus de la terre se lamenteront et
verront le fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec puissance et une
grande gloire ».
Le signe du fils
de l’homme c'est lui-même. Le signe est qu’il vient. Lorsque le Seigneur vient
pour nous enlever, il n’y a alors aucun signe. Nous seuls le verrons, lorsque
nous nous en irons sur la nuée pour aller au ciel. Ce qui veut dire qu’il nous
prendra pour lui sur la nuée et nous introduire dans le ciel. Cela aucune
personne, hormis ceux qui y ont part, ne le verra. Cela se passe en un instant
en un clin d’œil. Mais lorsque le Seigneur Jésus vient pour établir sa
domination à la suite de ce temps de tribulation, il y aura alors un signe que
tous verront, un signe comme l’éclair qui sort depuis l’orient jusqu’à
l’occident ; alors toutes les tribus de la terre se lamenteront.
Qu’est-ce que
cela sera pour Israël, alors que nous lisons dans les évangiles :
« que son sang soit sur nous et sur nos enfants », « Nous ne
voulons pas que celui-ci règne sur nous », « Ote !
Crucifie-le» ? C’étaient les dernières paroles que le peuple d’Israël a
crié à son Roi, son Seigneur, son Sauveur, avant qu’il soit cloué sur la croix
par Pilate, par les nations. Alors qu’il était suspendu à la croix, ils se sont
moqués de lui : « s’il est le roi des juifs, qu’il descende de la
croix » « il s’est confié en Dieu, qu’il le délivre
maintenant ». C’est ainsi qu’ils ont traité leur Roi, leur Seigneur et
leur Sauveur.
Ils passeront par
cette tribulation, et y seront préparés. Nous pouvons nous représenter ce que
Dieu produira dans ce peuple, qui actuellement est totalement endurci, ne
voulant rien savoir du Seigneur Jésus en tant que Messie, que Sauveur, que Roi.
Quel travail doit alors être développé jusqu’à ce que ce peuple en arrive à se
lamenter, à savoir toutes les tribus de la terre. En Zacharie 12, il nous est
dit : « le pays se lamentera, chaque famille à part ». Cela
veut dire qu’il ne s’agit pas d’une affaire anonyme, mais que chacun
reconnaitra personnellement, c’est l’homme que nous avons percé :
« ils regarderont vers moi, celui qu’ils ont percé ». Chacun
connaitra personnellement et reconnaitra qu’il est coupable, tout comme
nous-mêmes aujourd’hui devons dire que nous sommes coupables de la mort du
Seigneur Jésus, à cause de nos péchés, à cause de notre mauvaise nature.
Ce peuple, parmi
lequel le Seigneur est venu en chair, devra reconnaitre cela.
Ainsi que nous
lisons que toutes les tribus de la terre se lamenteront, et ils verront alors
le Fils de l’Homme venant sur la nuée du ciel, avec puissance et une grande
gloire. Il est celui qui est venu, et nous ne l’avons pas accepté. Celui, qui
pour nous devait accomplir l’œuvre de la rédemption, bien que nous ne l’avons
pas reconnu à l’époque. S’il n’avait pas été mort, il n’aurait alors pas pu
venir, il n’aurait pas pu établir un règne de paix. Il y avait bien quelques uns qui pensaient que le royaume de paix pouvait
être établi, une libération de la détresse de cette terre, et cela en suivant
un roi ? C’est ainsi que pensaient quelques uns
qui voulaient l’accepter. Mais le Seigneur devait alors leur dire que cela ne
pouvait pas se faire. Il fallait d’abord que le Fils de l’Homme soit élevé,
sinon personne ne pouvait venir à lui.
Le peuple devra
reconnaître, tout comme nous aujourd’hui, que l’œuvre de Golgotha était
absolument nécessaire. Et c’est aussi la raison pour laquelle, ils se
lamenteront comme le montre Zacharie 13 et Apocalypse 1 v 7 :
« Voici, il vient sur les nuées et tout œil le verra, et ceux qui l’ont
percé, et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui,
amen ».
C’est ainsi que
le Seigneur Jésus apparaîtra. Nous en serons les témoins, car nous serons avec
lui. Nous descendrons avec lui sur cette terre, avec puissance et grande gloire.
2 Thessaloniciens
1 v 7 nous dit : « à vous qui
subissez la tribulation, du repos avec nous dans la révélation du seigneur
Jésus du ciel avec les anges de sa puissance, en flammes de feu, exerçant la
vengeance contre ceux qui ne connaissent pas Dieu, et contre ceux qui
n’obéissent pas à l’évangile de notre seigneur Jésus Christ ; lesquels
subiront le châtiment d’une destruction éternelle de devant la présence du
Seigneur et de devant la gloire de sa force, quand il viendra pour être, dans
ce jour-là, glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru».
Il s’agit là des mêmes évènements. Nous pouvons aussi lire en Apocalypse 19, où encore une fois il est question de l’homme assis sur le
cheval blanc, qui est appelé fidèle et véritable et suivi par les armées
célestes. Il viendra sur la terre et exercera le jugement. Cela doit encore
arriver, mais cela d’abord pour le peuple d’Israël. C’est un ensemble
d’événements qui arriveront pratiquement au même moment, qu’il est parfois
difficile de représenter dans son ensemble. Le Seigneur Jésus exercera le
jugement aussi tout juste après. Ce que nous lisons au chapitre 25 verset 31 et
suivants. Il anéantira le roi du Nord, il anéantira aussi le chef de l’empire
romain et l’Antichrist. Tout cela se passe pratiquement dans la même période de
temps très courte et servant à purifier la terre, afin d’avoir une terre
purifiée pour l’entrée dans le règne millénaire. Mais un autre aspect aussi se
trouve au verset 31 : « Et il enverra ses anges avec un grand son de
trompette ; et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis l’un des
bouts du ciel jusqu’à l’autre bout. ». Ces anges sont des esprits
administrateurs au service de ceux qui vont hériter du salut. En Mathieu 13,
dans la dernière parabole celle du bon grain et de l’ivraie. Ces anges sont
aussi décrits comme les exécuteurs du jugement : ils vont rassembler
l’ivraie et la jeter dans le feu. Mais ils rassembleront aussi le bon grain
pour le mettre dans son grenier. Ces anges exerceront le jugement mais aussi
rassembleront les élus d’Israël. Il est alors parlé à nouveau d’une trompette.
C'est une trompette dont il est déjà parlé dans l’ancien testament. Il en est
question dans les fêtes à l’Eternel. Avant le grand jour des expiations,
c’est-à-dire au jour où Israël reconnait, comme nous venons de le voir, que
l’œuvre de Golgotha a aussi eu lieu pour eux, vient alors la fête du son des trompettes, le peuple
est alors à nouveau rassemblé. Nous voyons ici aussi une trompette qui
retentit, bien que le peuple ait déjà été ramené dans le pays, et cela par la
trompette de Dieu, la Parole de Dieu, ainsi nous voyons ici un retentissement
de cette trompette, à cette fête des trompettes, dans le fait que les anges
avec le son de la trompette rassemblent les élus. Les dix tribus viennent les
dernières dans le pays, après les trois ans et demi de tribulation. Ils ne
seront pas jugés dans le pays, ils seront jugés sur le chemin vers le pays,
venant du pays où ils ont été dispersés. Mais dans le pays de Canaan n’y
entrent que ceux qui sont croyants, les autres mourront en chemin et
n’entreront pas dans le pays. Tout cela se passe au son de la trompette que
nous trouvons ici, et qui normalement est toujours une image de la Parole de
Dieu. Ici, il sera soufflé dans une trompette, et tous les élus seront
rassemblés d’un bout à l’autre de la terre. Et dans ce cas, il s’agit des élus
du peuple de Dieu, comme nous le trouvons dans Esaïe 65 verset 9 : « Et je ferai sortir de Jacob une semence, et
de Juda un possesseur de mes montagnes, et mes élus posséderont le pays »
et au verset 22 : « ils ne
bâtiront pas pour qu’un autre habite ; ils ne planteront pas pour qu’un
autre mange ; car les jours de mon peuple seront comme les jours d’un
arbre, et mes élus useront [eux-mêmes] l’ouvrage de leurs mains. »
Tout ce chapitre se rapporte au règne millénaire.
Ils sont les
élus. Nous aussi nous sommes élus, mais pas dans le sens que les juifs le sont,
mais nous sommes élus avant la
fondation du monde, tandis que les juifs sont élus en vue d’un héritage qui
leur est préparé depuis la
fondation du monde.
Lecture :
Chapitre 24
32 Mais apprenez du figuier la parabole [qu’il vous offre] : Quand déjà son rameau est tendre et qu’il pousse des feuilles, vous connaissez que l’été est proche.
33 De même aussi vous, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que cela est proche, à la porte.
34 En vérité, je vous dis : Cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées.
35 Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.
36 Mais, quant à ce jour-là et à l’heure, personne n’en a connaissance, pas même les anges des cieux, si ce n’est mon Père seul.
37 Mais comme ont été les jours de Noé, ainsi sera aussi la venue du fils de l’homme.
38 Car, comme dans les jours avant le déluge on mangeait et on buvait, on se mariait et on donnait en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche,
39 et ils ne connurent rien, jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous, ainsi sera aussi la venue du fils de l’homme.
40 Alors deux hommes seront au champ, l’un sera pris et l’autre laissé ;
41 deux femmes moudront à la meule, l’une sera prise et l’autre laissée.
42 Veillez donc ; car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur vient.
43 Mais sachez ceci, que si le maître de la maison eût su à quelle veille le voleur devait venir, il eût veillé, et n’eût pas laissé percer sa maison.
44 C’est pourquoi, vous aussi, soyez prêts ; car, à l’heure que vous ne pensez pas, le fils de l’homme vient.
45 Qui donc est l’esclave fidèle et prudent, que son maître a établi sur les domestiques de sa maison pour leur donner leur nourriture au temps convenable ?
46 Bienheureux est cet esclave-là que son maître, lorsqu’il viendra, trouvera faisant ainsi.
47 En vérité, je vous dis qu’il l’établira sur tous ses biens.
48 Mais si ce méchant esclave-là dit en son cœur : Mon maître tarde à venir,
49 et qu’il se mette à battre ceux qui sont esclaves avec lui, et qu’il mange et boive avec les ivrognes,
50 le maître de cet esclave-là viendra en un jour qu’il n’attend pas, et à une heure qu’il ne sait pas,
51 et il le coupera en deux et lui donnera sa part avec les hypocrites : là seront les pleurs et les grincements de dents.
Chapitre 25
1 Alors le royaume des cieux sera fait semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, sortirent à la rencontre de l’époux.
2 Et cinq d’entre elles étaient prudentes, et cinq folles.
3 Celles qui étaient folles, en prenant leurs lampes, ne prirent pas d’huile avec elles ;
4 mais les prudentes prirent de l’huile dans leurs vaisseaux avec leurs lampes.
5 Or, comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent.
6 Mais au milieu de la nuit il se fit un cri : Voici l’époux ; sortez à sa rencontre.
7 Alors toutes ces vierges se levèrent et apprêtèrent leurs lampes.
8 Et les folles dirent aux prudentes : Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.
9 Mais les prudentes répondirent, disant : [Non], de peur qu’il n’y en ait pas assez pour nous et pour vous ; allez plutôt vers ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous mêmes.
10 Or, comme elles s’en allaient pour en acheter, l’époux vint ; et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui aux noces ; et la porte fut fermée.
11 Ensuite viennent aussi les autres vierges, disant : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !
12 Mais lui, répondant, dit : En vérité, je vous dis : je ne vous connais pas.
13 Veillez donc ; car vous ne savez ni le jour ni l’heure.
14 Car c’est comme un homme qui, s’en allant hors du pays, appela ses propres esclaves et leur remit ses biens.
15 Et à l’un, il donna cinq talents ; à un autre, deux ; à un autre, un ; à chacun selon sa propre capacité ; et aussitôt il s’en alla hors du pays.
16 Or celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla et les fit valoir, et acquit cinq autres talents.
17 De même aussi, celui qui avait reçu les deux, en gagna, lui aussi, deux autres.
18 Mais celui qui en avait reçu un, s’en alla et creusa dans la terre, et cacha l’argent de son maître.
19 Et longtemps après, le maître de ces esclaves vient et règle compte avec eux.
20 Et celui qui avait reçu les cinq talents vint et apporta cinq autres talents, disant : Maître, tu m’as remis cinq talents; voici, j’ai gagné cinq autres talents par-dessus.
21 Son maître lui dit : Bien, bon et fidèle esclave ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup : entre dans la joie de ton maître.
22 Et celui qui avait reçu les deux talents vint aussi et dit : Maître, tu m’as remis deux talents ; voici, j’ai gagné deux autres talents par-dessus.
23 Son maître lui dit : Bien, bon et fidèle esclave ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup : entre dans la joie de ton maître.
24 Et celui qui avait reçu un talent vint aussi et dit : Maître, je te connaissais, que tu es un homme dur, moissonnant où tu n’as pas semé et recueillant où tu n’as pas répandu ;
25 et, craignant, je m’en suis allé et j’ai caché ton talent dans la terre ; voici, tu as ce qui est à toi.
26 Et son maître, répondant, lui dit : Méchant et paresseux esclave, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que je recueille où je n’ai pas répandu,
27 — tu aurais donc dû placer mon argent chez les banquiers, et, quand je serais venu, j’aurais reçu ce qui est à moi avec l’intérêt.
28 Ôtez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents ;
29 car à chacun qui a il sera donné, et il sera dans l’abondance ; mais à celui qui n’a pas, cela même qu’il a lui sera ôté.
30 Et jetez l’esclave inutile dans les ténèbres de dehors : là seront les pleurs et les grincements de dents.
Nous avons vu
hier, que les paroles prophétiques du Seigneur Jésus dans les chapitres 24 et
25 se structurent en 3 grandes divisions. La première, nous ne l'avons pas
traitée entièrement, traite de la question des juifs, du résidu, du peuple
terrestre de Dieu. Dans le chapitre 24 verset 45, jusqu'au chapitre 25 verset
30, que nous avons lu ce soir, cette partie ne parle plus du peuple Israël,
mais de l'assemblée de Dieu, l'Eglise, dans le cadre de sa responsabilité ici
sur la terre. La troisième division que
nous traiterons, Dieu voulant, demain soir, a pour objet les nations, avec
lesquels le Seigneur aura affaire, lors de sa venue en gloire, son apparition,
sur la terre.
Nous avons vu
hier, que cette première division traite dans les versets 1 à 14
d’avertissements généraux. Et ensuite elle s'occupe, à partir du verset 15, des
circonstances particulières des tribulations. Nous nous sommes alors occupés de
ces temps difficiles : les trois dernières années et demie avant que
commence le règne millénaire. Quelle tribulation terrible par laquelle les
juifs et les nations qui vivront sur la terre devront endurer et cela sous les
trois grandes puissances, l'Anti-Christ, l'empire romain et aussi le roi du nord.
Nous avons aussi vu qu'à partir du verset 29,
après ces tribulations le Seigneur apparaîtra en gloire sur cette terre
avec ses saints anges, et aussi avec nous, qui faisons partie de l'Assemblée,
bien qu'ici il n'est pas question de nous. Cela n'était de fait pas encore
révélé, que le Seigneur Jésus allait venir enlever son église, c'est Paul qui
révèle cela plus tard. C'est pour cela qu'il n'est pas question ici de
l'enlèvement de l'Eglise. Mais il nous est présenté le côté de la
responsabilité que nous avons en tant que chrétiens, il en est aussi question
dans la partie que nous allons considérer ce soir.
Nous n'avons pas pu
considérer complètement hier soir la deuxième partie depuis le verset 32
jusqu'au verset 44. Ce que je ferai avant de considérer le sujet d'aujourd'hui.
Nous voyons ici,
peu de temps avant le retour du Seigneur Jésus en puissance et en gloire en vue
de l'établissement du règne millénaire, que, à nouveau, il est donné un
avertissement et une exhortation, un signe permettant de reconnaitre:
«mais apprenez du figuier la parabole qu'il vous offre. Quand déjà son
rameau est tendre et qu’il pousse des feuilles, vous connaissez que l’été est
proche. » Ce qui veut dire qu'il s'agit d'un signe de l'hiver, qu'il y
avait là un temps de froideur, un temps de la stérilité. Cela se rapporte au
peuple d'Israël.
Le figuier est un
des symboles particuliers au peuple d'Israël, tout comme la vigne, l'olivier,
ils sont des figures du peuple d'Israël, que nous trouvons dans l'ancien
testament, dans les prophètes ainsi que dans d'autres livres, comme aussi dans
le nouveau testament. Je citerai un passage de Osée 9 verset 10 qui nous montre
que le figuier est une figure d'Israël: «j'ai
trouvé Israël comme des raisins dans le désert », ici le fruit de la
vigne est aussi une figure d'Israël, « j'ai
vu vos pères au commencement comme le premier fruit du figuier ». Nous
voyons ainsi que le figuier et ses fruits sont une figure d'Israël.
Nous voyons que
ce figuier est mort. Il se trouve dans un temps de stérilité, et qu'il y aura
un temps où il reprendra vigueur. Cette reprise de vigueur est un signe de
l'été, saison pendant laquelle les fruits viennent. Ce qui est intéressant pour
les fruits du figuier, c'est que l'on voit d'abord les premiers fruits et cela
avant qu'il porte des feuilles. Cela sera lorsque le peuple Israël sera à
nouveau dans le pays, et alors produira les véritables fruits pour Dieu. C'est
cela que dit le Seigneur Jésus aux disciples: on verra alors quand son rameau
sera tendre. Je pense que le fait que le peuple Israël soit retourné dans le
pays, dans lequel il a habité à l'origine, dans ce pays de la promesse, est une
première indication que le rameau est tendre, mais cela doit se manifester par
beaucoup d'autres signes. Il faut que le temple soit reconstruit afin que le
service religieux dont nous avons parlé hier puisse avoir lieu. Il faut que le
peuple revienne et qu'il accepte le message de l'évangile du royaume. Toutes
ces choses doivent encore avoir lieu. C'est cela qui constitue le signe, la
preuve que le rameau est tendre et qu'ainsi l'été est proche. « De même
aussi vous, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que cela est proche, à
la porte. ». Nous ne distinguons pas ces circonstances, mais nous en
voyons les ombres.
« En
vérité, je vous dis : Cette génération ne passera point que toutes ces
choses ne soient arrivées. »
Ceci a déjà
conduit beaucoup dans l'erreur, car ils pensaient que ces mêmes disciples qui
vivaient alors, devaient vivre tout cela. Ils ont alors cru que le règne
millénaire a immédiatement commencé lorsque le Seigneur Jésus est monté au
ciel. Mais ce n'est pas cela que ce passage veut dire. Il n'est pas parlé d'une
génération selon la nature (rien de tout cela n'a d'ailleurs eu lieu). Il est
question ici d'une génération morale. Les gens, qui vivaient à l'époque en
Israël, étaient tout aussi mauvais et incrédules que ceux qui vivent aujourd'hui.
Il y aura une génération tortue et perverse qui ne croira pas à leur roi,
jusqu'à ce que le Seigneur Jésus vienne et que tout œil le verrait. A titre
d’exemple, nous lisons en Phillipiens 2 verset 15,
que nous avons à « reluire comme des
luminaires au milieu d'une génération tortue et perverse ». Cela ne
veut pas non plus dire une génération de trente années, mais une génération qui
est caractérisée par l'incrédulité et par le fait d'être tortue et perverse.
Cela dure depuis le rejet du Seigneur Jésus et
cela se perpétuera jusqu'à ce qu'il revienne. Nous trouvons aussi dans
les prophètes que cette expression « génération » n'est pas utilisée
afin de définir une époque d'âges, mais pour définir un caractère moral. Et
c'est dans ce sens que le Seigneur Jésus dit que « cette génération ne
passera pas », et que cela sera aussi jusqu'à ce qu’il revienne: les
hommes ne voudront rien savoir de lui. Cela est terrible, que les gens soient
aussi endurcis, bien que lorsque l'on parle d'Israël, on entend souvent dire:
qu'est-ce que cela peut bien à avoir à faire avec la Parole de Dieu? Et
lorsqu'on leur lit et leur explique, les gens ouvrent des grands yeux et
s'étonnent, malgré cela ils restent tortus et pervers, bien qu'ils aient devant
eux la preuve de la vérité de la Parole de Dieu devant les yeux.
Alors le Seigneur
Jésus dit: «Le ciel et la terre
passeront, mais mes paroles ne passeront point ». C'est là une
consolation merveilleuse pour les disciples d'alors, pour nous aujourd'hui et
pour ceux du résidu qui attendront le Seigneur lors de la grande tribulation.
C’est afin qu'ils sachent aussi ce qui sera en train de se passer: le ciel et
la terre passeront après le règne millénaire, le règne de paix, ils seront
dissous par le feu. Devant la face du Seigneur Jésus assis sur le grand trône
blanc de jugement, ils disparaitront comme un manteau qui est plié. Ils
passeront, mais les paroles du Seigneur Jésus, les paroles de Dieu, ne
passeront pas. Elles demeureront d'éternité en éternité. Sa parole reste ferme
de toute éternité dans le ciel. Aucun homme ne peut rien y changer. Et nous
voyons en tant que croyants avec nos propres yeux que chaque parole s'accomplit
petit à petit et que prophétie après prophétie, elle s'accomplira, et que nous
pourrons en esprit et aussi en réalité y avoir part.
Ensuite le
Seigneur nous dit de « cette heure-là » que personne ne sait quand,
tout comme pour son retour pour nous. En tant qu'homme, il se présente ici
comme le fils de l'homme, se soumettant à Dieu, ne parlant pas de par lui-même.
Dans le premier chapitre des actes, lorsque les disciples lui demandent
« quand vas-tu revenir », il leur répond que seul le Père le sait.
Aussi les anges ne savent pas à quel moment ce sera, eux qui, comme nous
l'avons vu hier soir, lorsque le Seigneur Jésus viendra, seront envoyés pour
rassembler les justes et les injustes. Et c'est pour cela qui nous est dit dans
les versets 37 à 44, que nous devons veiller. Le fait de veiller concerne aussi
bien le résidu, les juifs qui vivront avant la deuxième venue du Seigneur,
qu’aussi nous aujourd'hui, bien que nous n'attendions pas cette venue. Nous
n'attendons pas la venue du Seigneur en gloire, car alors nous serons avec lui.
Dieu amènera sur cette terre avec lui, les saints, desquels nous faisons partie.
Nous attendons la première venue (1 Thessaloniciens 4). Et nous n'en
connaissons pas non plus ni le jour ni l'heure. Nous n'en connaissons pas le
moment, et comme nous allons le voir de suite, il est aussi possible que nous
disions « mon Maître tarde à venir ».
Que Dieu veuille nous en garder.
Il nous est cité
l'exemple de Noé. «... comme dans les jours avant le déluge on mangeait et
on buvait, on se mariait et on donnait en mariage... » Tout tournait
uniquement autour de leurs propres actions, autour de leurs activités
terrestres, qui ne sont pas forcément mauvaises. Il n'y a rien de mal dans le
fait de manger, de boire, de se marier; ce sont des choses que Dieu a données.
Mais nous pouvons nous occuper de ces choses, au point que les choses de Dieu soient
perdues de vue. C'est ce qui s'est passé et qui nous est dit ici. Noé a prêché
pendant 120 ans. Il est appelé le prédicateur de justice. Pendant 12O ans les
gens ont été avertis et ré-avertis! Et ils n'y ont pas fait attention, « ils
ne connurent rien » comme il nous est dit au verset 39. Et il en sera
aussi de même lorsque le Seigneur Jésus viendra, et je le répète, il ne s'agit
pas ici de sa venue pour nous, bien que le principe de l'attente s'applique
aussi à nous. Mais il est question ici du fait que les hommes seront enlevés
par le jugement, ce qui ne s'applique pas à la première venue du Seigneur, mais
à la deuxième. Et il est aussi dit au verset 39, « ils ne connurent
rien, jusqu’à ce que le déluge vint», un signe du jugement, « et
les emporta tous » à travers
lequel déluge, seul Noé a été sauvé. Tout comme le résidu le sera alors.
«... deux hommes seront au champ, l’un sera pris... », il sera pris
par le jugement, nous reviendrons demain sur ce sujet. « … et l’autre sera
laissé...», il sera laissé à l'endroit où le règne millénaire de paix
commencera. C'est exactement l'opposé de ce qui se passera lorsque le Seigneur
vient pour nous prendre et pour nous enlever. Et d'une manière merveilleuse
nous trouvons cela expliqué dans le livre de la Genèse par l'image d'Hénoc et
de Noé. Hénoc fut enlevé et fut introduit dans le ciel, c'est exactement ce que
nous sommes: nous serons enlevés de cette terre et non pas arrachés, mais par grâce et miséricorde nous seront enlevés
au ciel, comme Jude l'écrit, et cela avant que commencent les jugements. Mais au travers des jugements, Noé a été
gardé et les autres hommes ont été arrachés. Noé a été sauvé à l'aide de
l'arche, sur une terre nouvelle et purifiée, une figure du règne millénaire. Il
en est de même de nous, nous serons, tout comme Hénoc, enlevés avant le
jugement et les hommes resteront là. Et ensuite, lorsque le temps de la
tribulation arrive, et que le Seigneur vient pour la deuxième fois, ceux qui
font partie du résidu, et ceux qui auront accepté le message de l'évangile du
royaume, tout comme Noé, seront sauvé à travers le jugement et les autres
seront emportés par le déluge de jugement qui sera exercé par le Seigneur
Jésus. Ils seront arrachés, comme nous le voyons à la fin du chapitre 25.
«Veillez donc;
car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur vient ». A
nouveau, cela nous est répété. Nous voyons qu'il y a deux groupes qui sont
interpelés. Il est dit aux disciples « vous ne savez pas à quelle heure
votre Seigneur vient ». Et à ceux qui plus tard
viendront à la foi, à ceux qui feront partie du résidu d'Israël, il est alors
dit au verset 43, où le deuxième groupe y est interpelé, «Mais sachez ceci,
que si le maître de la maison eût su à quelle veille le voleur devait venir, il eût veillé, et n’eût pas laissé
percer sa maison». Ce mot «voleur», nous le trouvons à
beaucoup d'endroits dans le nouveau testament, il me vient à l'esprit 1
Thessaloniciens 5 au verset 2, où il est dit « le jour de Seigneur
vient comme un voleur dans la nuit », et cela nous le retrouvons dans
plusieurs passages. Pour les incrédules, il est toujours parlé du « jour
du Seigneur », ce jour où il apparaitra sur cette terre, comme le jour du
voleur qui vient dans la nuit. C'est là un avertissement pour les incrédules,
ils ne pourront pas s'enfuir. Exactement comme le maître de la maison, s’il
avait su quand le voleur allait venir, ainsi les hommes ne sauront pas quand le
Seigneur vient. Nous sommes tous invités à veiller. Tous sont
appelés à veiller, cela se trouve aussi dans l'évangile de Marc 13 où les mêmes
circonstances nous sont rapportées, et où le Seigneur Jésus dit « ce
que je vous dis, à vous, je le dis à tous: veillez ». Ainsi se termine
son enseignement dans l'évangile de Marc.
Son enseignement
ne se termine pas là. Après cette considération, à partir du verset 44 nous
trouvons une nouvelle division que nous souhaitons considérer ce soir avec
l'aide du Seigneur.
Cette division se
subdivise en trois sous-divisions qui se reconnaissent facilement, car elles
traitent de trois paraboles. La première traite de l'esclave fidèle et prudent
et du méchant esclave, la deuxième celle des vierges prudentes et des vierges
folles et la troisième celle des esclaves bons et fidèles et de l'esclave
méchant et paresseux. Cette division se rapporte à l'église dans son
ensemble en relation avec sa
responsabilité. Pourquoi? En premier lieu, parce que nous ne trouvons ici
aucune donnée relative au lieu ni au
temps, ni aucune donnée prophétique, comme nous l'avons vu dans la première
division: Jérusalem, Israël, Judée, Daniel, … tout cela manque ici. En deuxième
lieu, parce que nous trouvons ici qu'il est dit aux esclaves appelés bons dans
la première et la dernière parabole, qu'ils seront établis sur beaucoup. Cet
aspect ne concerne pas Israël. D'Israël, personne ne dominera sur quoi que ce
soit, ils seront assujettis dans le royaume. Mais, nous, qui par la grâce de
Dieu appartenons à l'Assemblée de Dieu, nous règnerons alors avec lui. Tous
ceux qui font partie du résidu d'Israël, qui entreront dans le règne, seront
pour ainsi dire assujettis au Seigneur Jésus. Ils jouiront des bienfaits du
règne, dans une relation de subordonnés, mais pas en tant que ceux qui sont
établis sur beaucoup. Ils seront entre autres ceux sur qui nous serons établis.
Il y a encore d'autres raisons, que nous verront
peut-être une à une, pour qu'il nous soit tout à fait clair que cette division
ne traite pas d'Israël, mais des
croyants dans leur position de responsabilité agissant sur la terre.
Nous verrons
trois principes différents, qui deviennent clairs au travers de ces trois
paraboles.
La première
parabole nous montre, un « esclave fidèle et prudent que son maître a
établi sur les domestiques de sa maison pour leur donner leur nourriture au
temps convenable ». Nous voyons ici, qu'il y un maître, un esclave, mais aussi d'autres
esclaves, les domestiques de sa maison, il y a là un ménage à gérer, une
gestion de la maison. L'ensemble du foyer, ces domestiques de la maison du Seigneur, en font partie tous ceux qui confessent son
nom. Mais il est fait mention ici d'un esclave, qui est présenté comme un
individu, mais cela ne concerne pas uniquement une seule personne, mais
concerne l'ensemble, pour ne pas utiliser l'expression
« collectivité ». Il est question de la responsabilité collective de
tous les serviteurs, tous les esclaves du Seigneur, qu'il a établis dans sa
maison, sur l'ensemble de son foyer, avec l’ordre de donner aux siens la
nourriture au temps convenable. Nous voyons qu’il s’agit d’une chose importante,
que les enfants de Dieu, qui appartiennent à la maison de Dieu, reçoivent la
nourriture au temps convenable. Lorsque nous voyons un apôtre Paul, qui était
appelé par le Seigneur, comme serviteur de l'Assemblée, nous voyons comment il a distribué la nourriture,
comment il annonçait l'évangile aux Romains, comment il présentait la maison de
Dieu aux Corinthiens, aux Galates, il leur disait qu'ils n'avaient plus rien à
faire avec la loi, mais qu'ils avaient part à la liberté du chrétien, il donnait aux domestiques de la
maison de son maître la véritable nourriture.
Lorsque nous
pensons à Pierre ainsi qu'aux autres apôtres, nous voyons que rapidement cela a
cessé. Rapidement, les esclaves, vus comme ensemble, dans l'église, ont cessé
de servir comme des bergers qui paissent
les âmes du troupeau du Seigneur, qui ne leur étaient pas subordonnés, mais qui
étaient avec eux. Ils se sont transformés en ceux qui dominent sur le troupeau,
comme le dit Pierre, « comme
dominant sur leur héritage ». Cela s'est imprégné si rapidement, que
nous pouvons dire, qu'il ne s'est pas
passé 150 ans, qu'il y avait déjà des prêtres établis, évêques, diacres, toutes
ces choses que nous connaissons dans l'église multitude. Cela était déjà là après
150 ans, comme nous le montrent des lettres des pères de l'église, ou des pères
apostoliques qui sont revenus un peu en arrière. Lesquels vivaient au environ
de 150 à 200 ans après la naissance du Seigneur Jésus. Ils enseignaient d'être
assujettis aux évêques, comme s'ils étaient le Seigneur. Nous trouvons cela 150
ans après que l'évangile de la grâce ait été annoncé. Les choses ont dévié à un
point que les esclaves ont commencé à dominer sur le troupeau que le Seigneur
leur avait confié.
Comme nous le
voyons aujourd'hui, ceux qui se désignent comme esclaves du Seigneur, ne sont
même pas croyants. L'ordination, la formation sont plus importantes que la
disposition du cœur et de la foi.
Il n'est pas
parlé de deux esclaves dans cette parabole, il est dit « Qui donc est l’esclave fidèle et prudent,
que son maître a établi sur les domestiques de sa maison pour leur donner leur
nourriture au temps convenable ? Bienheureux est cet esclave-là que son maître, lorsqu’il
viendra, trouvera faisant ainsi. En vérité, je vous dis qu’il l’établira sur
tous ses biens. Mais si ce méchant esclave-là dit en son
cœur : Mon maître tarde à venir ». Il n'est pas dit ici qu'il s'agit de deux esclaves
différents, mais le même esclave. Et nous voyons ici qu'il s'agit ici de ce qui
regarde l'ensemble. Le même esclave, qui au début est caractérisé comme bon, à
la fin est caractérisé comme méchant. Il ne s'agit pas d'une seule personne,
mais la totalité de ceux qui prennent la position d'esclave de Dieu dans sa
maison. Cet ensemble était au début bon et fidèle, mais entre
temps, pratiquement partout, dans l'église, vue comme la grande maison
responsable, à laquelle nous appartenons évidemment aussi, et en cela nous
sommes aussi concernés, cet esclave-là, cet ensemble, a perdu le qualificatif
de bon et fidèle, et est devenu un esclave méchant. Les signes distinctifs de
ce méchant esclave, nous les voyons ici,
d’abord en ceci: «Mon maître tarde
à venir». C'est le point de départ de chaque chute: l'imminence de la venue
de Seigneur Jésus est perdue de vue. Nous le voyons à nouveau dans la parabole
suivante. Mais appliquons nous d'abord cela à nous-mêmes: quel rôle joue cette
espérance de la venue prochaine du Seigneur Jésus dans nos vies? Combien de
fois dit-on, et si cela n'est pas dit, cela est pensé: oh, le Seigneur pourrait
venir un peu plus tard. Il n'a pas encore besoin de venir: « mon maître
tarde à venir ». Ses propres pensées, sa propre volonté, sont mises en
avant. « Il dit en son cœur ».
Le cœur, partout dans la Parole de Dieu, est l'expression ou l'indication
relative au caractère propre, de la propre volonté. Il ne l'a pas encore
exprimé publiquement: « Il dit en son cœur: mon maître tarde à venir ». Cela a été la racine de toutes
méchancetés.
Nous voyons que
Paul, en 1 Thessaloniciens 4, dit: «nous qui demeurons, jusqu'à la venue
du Seigneur». Il n'y sera pas là présent. Comme
beaucoup de choses qui lui ont été révélées et certaines qu'il ne
pouvait pas exprimer, il rend les choses plus claires. Il dit
« nous qui demeurons, jusqu'à la venue du Seigneur». De la même
manière ici, c’est du même esclave qu’il s’agit. Celui que le maître avait
établi sur les domestiques de sa maison, est celui que le Seigneur retrouvera
lorsqu'il viendra. Il n'est pas dit qu'il s'agissait d'une génération entière
d'esclaves ou de plusieurs générations d'esclaves. De la même manière pour les
vierges, les mêmes dix vierges qui sont sorties et qui se sont endormies, sont
aussi celles qui par la suite ont entendu l'appel, et dont cinq seulement sont
entrées. Aussi dans la troisième parabole, il n'est pas non plus question de
plusieurs générations d'esclaves, mais c'est le même esclave que le maître
envoya et que le maître retrouvera quand il revient.
Par cela, il nous
est dit que nous ne devrions pas compter avec un retard du Seigneur et par cela
nous sommes mis en garde de ne pas dire « mon maître tarde à venir ».
Ne devons-nous
pas admettre que dans le secret de notre cœur se trouve ce danger?
Nous voyons ici,
quelles suites désastreuses cela a, pour le cœur de ceux que le Seigneur a
établis, ou qui se sont aujourd'hui eux-mêmes établis à cette place de ceux qui
dans sa maison, ont la responsabilité de donner la nourriture au temps
convenable. C'est l'une des tâches les plus importantes, si pas la plus
importante, afin que le peuple de Dieu reçoive la nourriture au temps
convenable. Que le Seigneur veuille nous accorder, aux frères en premier lieu,
que nous gardions devant les yeux que le Seigneur Jésus désire que les siens,
que le peuple de Dieu, reçoivent la nourriture au temps convenable, lorsque
nous nous réunissons, ou lorsque nous nous rendons visite, que nous ne nous
entretenions pas des vicissitudes de cette terre, que nous ne nous nourrissions
pas des choses de ce monde, mais de la
bonne et parfaite nourriture que contient la Parole de Dieu.
La conséquence en
est que l'esclave s'attribue une autorité, qu'il n'a absolument pas. Il
commence à frapper ceux qui sont esclaves avec lui. Nous voyons aujourd'hui dans
le monde, dans le monde chrétien, une autorité usurpée. On s'attribue une
autorité que Dieu n'a absolument pas donnée. La seule autorité dans
l'Assemblée, la seule qui existe, c'est le Seigneur lui-même. L'autorité de
l'assemblée, d'où vient-elle? « Là où deux ou trois sont assemblés à mon
nom, je suis là au milieu d'eux ». L'autorité d'un docteur, d'un pasteur,
est-elle fondée sur sa personne? Il n’a juste de l’autorité que dans la mesure
où il distribue justement la nourriture. A nouveau cela n'est pas non plus son
autorité, mais celle de la Parole de Dieu. Nous ne saurons assez répéter, la
position juste est « il faut que lui croisse et que moi, je
diminue », c’est celle que Jean le Baptiseur a prise, lorsqu'il dit cela
en parlant du Seigneur Jésus. Frères et sœurs, si cette pensée n'est pas en
nous, et principalement dans les frères que le Seigneur se plait à utiliser
dans son service, il y a alors quelque chose qui est atteint de corruption. La
conséquence en est que nous pourrions être en danger de commencer à battre nos
frères et sœurs. C'est là une affaire très mauvaise. Cela ne veut pas dire que
nous ne devons pas garder devant les yeux tout le sérieux de la Parole de Dieu.
Mais malheur à nous, malheur à ce frère-là qui usurpe l'autorité du Seigneur
dans l'administration de l'assemblée, en prenant une autorité qu'il n'a pas et
qu'il commence à battre ceux qui sont esclaves avec lui. C'est très sérieux.
La deuxième chose
qui est mentionnée est qu'il mange et boit avec les ivrognes. Il n'est pas dit
qu'il est lui-même ivrogne. C'est la mondanité: avoir la même forme que les
gens de ce monde. Et cela se passe la main dans la main, car ici la conscience
n'est plus à l'œuvre. Le cœur est rempli de soi-même, de sa propre volonté.
« Mon maître tarde à venir », le cœur n'est plus rempli du Seigneur
Jésus. Alors apparaît cette autorité usurpée et la mondanité. Lorsque nous
considérons l'église multitude, nous voyons cela de manière très claire. Mais
cela n'est pas seulement écrit pour l'église, mais pour les églises vues du
côté de leur responsabilité, et nous en faisons aussi partie. C'est là aussi
des paroles pour nous. Paroles d'exhortation par lesquelles le Seigneur nous
parle.
Lorsqu'il nous
dit «le maître de cet esclave-là viendra en un jour qu’il n’attend pas, et à
une heure qu’il ne sait pas, et il le coupera en deux et lui donnera sa part
avec les hypocrites : là seront les pleurs et les grincements de dents.»
Il est alors clair que la fin d'un tel esclave est la mort éternelle. Mais cela
n'enlève rien au fait que nous devons aussi appliquer personnellement ce
principe à nous-mêmes.
Que le Seigneur
puisse dire de nous, ou nous faire, ce qu'il dit au verset 47, «En vérité,
je vous dis qu'il l'établira sur tous ses biens ».
Le mot « ses
/ sa » est utilisé deux fois, « les domestiques de sa
maison », il ne s'agit pas des domestiques de la maison de l'esclave, mais
les domestiques de la maison du maître, et ensuite «il l'établira sur tous ses
biens». Ici, il est question de la domination avec lui, le Seigneur Jésus.
Duquel nous lisons en Jean 13, qu'il savait « que le Père lui avait
remis toutes choses entre les mains, et
qu'il était venu de Dieu et s'en allait à Dieu », tout comme aussi par
exemple en Ephésiens 1, que Dieu lui a assujetti toutes choses, comme aussi au
Psaume 8 «tu l'a fait dominer sur l'œuvre de tes mains».
L'esclave fidèle dominera avec le Seigneur Sur tous ses biens, sur toute
l'œuvre de ses mains. Mais de l’esclave méchant, il est dit: « il aura
sa part avec les hypocrites », comme aussi en Apocalypse, «là où
seront les pleurs et les grincements de dents». Présentation sérieuse de
notre responsabilité ici sur cette terre, et cela spécialement pour ceux qui
prennent de l’activité dans la maison de Dieu en tant qu'esclave du maître,
pour donner aux siens la bonne nourriture au temps convenable.
La parabole
suivante, chapitre 25 depuis le verset 1 jusqu'au verset 13, est en relation
étroite avec ce sujet, il nous est dit: « alors ». Cela veut dire que
pendant cette même période de temps, où ce bon esclave et ce méchant esclave
sont mentionnés, « Alors le royaume des cieux sera fait semblable à dix
vierges », ainsi nous voyons ici, l'expression « le royaume des
cieux » de laquelle nous avons parlé hier assez rapidement, nous avons vu
que ce royaume est celui du Seigneur Jésus. C’est le domaine sur lequel il
domine, comme roi et comme messie, pas seulement pour Israël. Mais parce qu'il
a été rejeté, et qu'il est monté au ciel, il en redescendra, non pas pour
dominer seulement sur Israël, mais sur le monde en entier. Le « royaume
des cieux » nous est mentionné dans beaucoup de passages, présentement
dans l'évangile de Matthieu. Ceci dit en passant, nous trouvons dans Matthieu,
dix paraboles relatives au royaume des cieux, celle-ci étant la dernière. Nous
trouvons la première au chapitre 13, ensuite aux chapitres 18, 20, 22. Celle-ci
en est la dernière. Et cette dernière parabole du royaume des cieux parle du
temps du rejet du roi, et elle nous rend attentifs au fait que pas seulement
les serviteurs doivent veiller, mais que nous devons tous veiller, elle nous
rend aussi attentifs au fait que nous n'avons pas veillé. Nous aurions dû
attendre la venue de l'époux. Ici la chrétienté est comparée à un groupe
comptant dix vierges. Nous savons tous que le nombre dix est le nombre de nos
doigts, le nombre de la responsabilité. Nous trouvons cela dans toute
l'Ecriture. Les vierges sont des images de la pureté. L'apôtre Paul utilise
cette image une fois dans 2 Corinthiens 11 au verset 2, où il écrit: « je
vous ai fiancés à un seul mari … comme une vierge chaste ». Par cela
il veut nous dire que nous devons être séparés du monde et de toutes choses,
afin que nous ne vivions que pour le Seigneur, en tant que son épouse. Bien
qu'ici les dix vierges ne sont pas vues comme l'épouse de l'époux. L'épouse
n'est même pas mentionnée ici. Ici, l’époux n'est pas vu en tant qu'époux de
l'Assemblée, dans le sens que nous le voyons en Ephésiens 5 et Apocalypse. Ici
nous voyons l'image présentée sous un autre angle, elle est vue comme ceux qui
attendent l'époux et les noces, sans être l’image de celles qui sont l'épouse.
C'est l'image de la responsabilité et de la veille qui est mise devant nos
yeux. Cela ne sied pas à une épouse, c’est pourquoi ces dix jeunes vierges nous
sont présentées. En orient, il en était ainsi, lorsque le temps des noces était
arrivé, le soir, l'époux était amené à la maison de l'épouse. Et lorsque qu'il
arrivait, on venait à sa rencontre. Cela se passe encore comme cela
aujourd'hui. L'épouse reste dans la maison. Un nombre d'accompagnants vient à
sa rencontre pour recevoir l’époux, et
pour l'introduire dans la maison de l'épouse, pour qu'ainsi les noces puissent
commencer. C'est cette image que nous avons ici. Ainsi ces dix vierges
sortaient, ornées, car c'était le soir et la nuit commençait, et elles
avançaient avec leur lampe pour recevoir l'époux et le conduire dans la maison
de l'épouse. Ces dix vierges sont une image de l'église, de l'assemblée dans
son ensemble et dans sa responsabilité relativement à la venue du Seigneur, cet
époux, qu'elles devaient attendre pour l'introduire aux noces.
Dix vierges qui
prirent leur lampe, sortirent à la
rencontre de l'époux.
La lampe est la
lumière. La lumière, comme nous l'avons mentionné hier, dans 2 Pierre 1, est la
Parole de Dieu : une lumière est pour notre chemin. Nous voyons que la
lumière est aussi un témoignage pour d'autres: personne ne prend une lampe pour
la mettre sous le boisseau. La lampe
sert à éclairer. La lampe est une image du témoignage, cette lampe nous l’avons
dans ce monde. Et nous sommes vus comme tels dans ce chapitre. Mais ce
témoignage, nous l’exprimons par notre confession, « du cœur on croit à
justice, et de la bouche on fait confession à salut ». Cela ne se résume pas simplement à le dire de
sa bouche, encore faut-il que l'on croit avec le cœur. Il doit y avoir une vie
en accord. Le Saint Esprit doit être présent. De manière extérieure, tu peux
marcher avec d'autres, mais il y a un moment où il sera manifesté que tu n'as
pas d'huile. Et comme nous le voyons ici, il peut alors être trop tard. Elles
sortaient toutes à la rencontre de l'époux, mais l'époux tardait. Il était
tard, c'était le soir, il faisait sombre, elles étaient sorties, mais il
n'arrivait pas, empêché par une circonstance quelconque. Il en va de même de la
chrétienté. Elles sortaient toutes et pensaient au Seigneur Jésus.
Nous pensons à 1
Thessaloniciens 1 verset 9, où ils s'étaient « tournés des idoles vers Dieu,
pour servir le Dieu vivant et vrai et pour attendre des cieux son Fils ».
Ces deux choses sont liées de manière très étroite. Mais cela n'est possible
que si nous avons une lampe, consistant à ne pas seulement débiter par la
bouche une confession, à connaître la Bible, à connaître le Seigneur Jésus, de
manière à pourvoir parler de lui, et peut-être aussi avoir une bonne marche,
tout cela est assimilé à une lumière, mais qui se résume seulement une mèche
qui brûle, sans huile et la mèche est vite consommée. On entend parfois dire, mais qu'est-ce qui
peut bien brûler, chez les cinq vierges folles, elles n'avaient pas pris
d'huile avec elles. Mais une mèche brûle aussi, elle rougit, et scintille et
donne peut-être un peu de lumière, mais seulement en une fois c'est fini! Il
peut arriver un moment où l’on se pose la question, cela n’est pas allé aussi
loin dans ce qui nous est présenté. En une fois, elles s'assoupirent toutes. La
même chose se passe qu'avec l'esclave qui dit
« mon maître tarde à venir ». C'était là chez lui la
propre volonté, il ne voulait plus se préparer pour la venue de son maître.
Ici, c'est autre chose, elles s'assoupirent toutes. Que s'est-il passé dans la
chrétienté? Dès que l'imminence de la venue du Seigneur a été perdue de vue, on
a dit, il n'est pas venu, alors il ne reviendra pas du tout. Cela est arrivé à
un tel point dans la grande chrétienté, que la venue du Seigneur pour les siens
a été totalement perdue de vue, et ainsi n’a plus été enseignée. Dans l'église
multitude, il n'y a plus d'enseignement relatif au retour du Seigneur Jésus
pour les siens. Tout se résume dans le jugement des derniers jours. On a tout
rejeté, et on enseigne erronément que le Seigneur Jésus revient une seule fois
à la fin des temps et qu'il jugera tous les hommes, croyants et incrédules, les
morts et les vivants. Nous savons que cela n'est nullement en accord avec la
Parole de Dieu. Mais la situation est telle aujourd'hui. Elles s'assoupirent
toutes. Cela est arrivé relativement vite.
Nous voyons ici,
que vers minuit, un cri se fit entendre: « voici l'époux ». Il n'est
pas dit « l'époux vient ». Mais il vient soudainement. Le fait est
qu'il est revenu à la mémoire qu'il y avait un époux. Nous pouvons dire qu'au
siècle passé cela a été mis en lumière, après des centaines d'années
d'assoupissement.
« Voici
l'époux » et pas « voyez l'époux vient » et il n'est alors pas
venu immédiatement. Il se passe un certain laps de temps jusqu'à ce qu'elles
s'aperçoivent qu'elles n'ont pas d'huile et qu'elles voulaient alors sortir.
Mais il est d'abord mis en évidence qu'il y avait un époux. Cela a eu lieu au
siècle passé, où cette vérité a été mise en lumière. Alors un très grand nombre
de croyants qui s'étaient assoupis avec des incrédules, se sont réveillés et
ont remis dans leur cœur une place pour l'attente du retour du Seigneur Jésus.
Nous pouvons rendre grâce au Seigneur qu'il en a été ainsi.
Lorsque nous
perdons de vue le retour du Seigneur Jésus, comme nous le voyons ici dans ces
deux paraboles, la situation est alors très grave. Nous sommes alors, soit
assoupis ou endormis comme ici les dix vierges, soit sujets à des choses plus
graves comme nous l'avons considéré dans la parabole précédente. Le cri se fit
entendre, et « toutes ces vierges se levèrent ».
Ici à nouveau il est question de toutes. Combien de personnes, à cause du cri
« voici l'époux » ont été entrainées dans l'église, mais qu'alors fut
mis en évidence que beaucoup n'avaient pas d'huile. Maintenant se pose la
question, comment peut-on avoir accès à l'huile ? Nous devons être clairs,
l'obtention de l'huile comme effet de l'évangile n’est pas ici le sujet. La
question ici n’est pas, comment on trouve le vrai chemin pour acquérir l'huile.
Ici, il est simplement dit d’aller vers ceux qui en vendent. Il n'est pas
question comment on accède à l'huile, mais à la condition d’avoir l'huile, on
est alors prêt pour pouvoir entrer. Car il n'y avait alors plus de moyen pour que les cinq reçoivent
l'huile. Grâce à Dieu, cela n'est pas le cas aujourd'hui, c’est encore un temps
pendant lequel on peut obtenir de l'huile, en d'autres termes, un temps où l'on
peut encore recevoir la vie de Dieu.
C'est pour cela
que ce soir est peut-être la dernière occasion, pour appeler les jeunes ici
présents, ou même aussi des personnes plus âgées, à se poser la question: à
quel groupe de ces dix vierges appartiens-tu? Au groupe qui a une lampe et de
l'huile, et de ce fait peut entrer à cette noce et y participer, avant que les
portes soient fermées, comme nous le lisons au verset 10: « la porte
fut fermée »? Ou appartiens-tu encore au groupe, à vrai dire
extérieurement on ne voit pas la différence, et il y en a, précisément dans
notre cercle, mais qui en s'éprouvant eux-mêmes peuvent dire: « je n'ai
pas d'huile ». Ici, il est dit qu'elles aillent vers les vendeurs, mais il
était trop tard. Aujourd'hui, il est encore temps pour que tu te convertisses
au Seigneur. Aujourd'hui, tu peux encore tomber à genoux et dire
« Seigneur use de grâce envers moi pécheur ». Je ne peux que
t'encourager à le faire avant qu'il soit trop tard. Un moment viendra où la
porte sera fermée. Je parlais encore, il y a quelques mois avec un garçon de 14
ans chez nous en ville. Il a été entre temps baptisé. Il m'a dit, lorsque le
lui ai demandé: comment en es-tu arrivé à te faire baptiser? Il m'a répondu, je
me suis converti. Oh, c'était beau, et comment en es-tu arrivé à te convertir?
Il a répondu, il y a quelques dimanches, un frère a dit: si tu t'assieds ici
chaque dimanche, et si tu viens chaque dimanche
aux réunions, et si tu viens à l'école du dimanche, si tu lis la Bible,
tout cela ne te sert de rien, tes parents ne peuvent pas t'en faire hériter. De
fait j'avais toujours cru cela, j'ai été élevé dans une famille chrétienne,
j'ai toujours lu la Bible, je suis toujours allé à l'école du dimanche, je suis
toujours venu aux réunions, et je pensais « chez toi, tout est en
ordre », c’est de la lumière mais pas d'huile. Il y a peut-être quelqu'un
ici qui pense de cette façon, que tu penses parce que tes parents t'ont
toujours pris avec eux, et que, avec fidélité, tu es allé avec eux, que tout va
bien chez toi. Il est écrit ici, cinq étaient prudentes, intelligentes, et cinq
étaient folles. Et lorsque les cinq prudentes sont entrées, la porte fut
fermée. Il était trop tard. Il sera trop tard, dès que nous serons avec le
Seigneur, nous qui avons cru à lui. Maintenant, tu peux encore le recevoir,
c'est pour cela que je veux encore dire, comme avertissement sérieux, qu'il n'y
ait personne ici, qui, sur base de sa bonne marche ou sa fidélité à venir aux
réunions, pense pouvoir prétendre au droit à venir au ciel avec les croyants.
Le Seigneur s’assure si ta lumière brille à cause de l'huile du Saint-Esprit,
si tu as la vie de Dieu.
Ici, il était
trop tard, elles viennent et disent « Seigneur, Seigneur,
ouvre-nous ! ». Et il leur répond « je ne vous connais
pas ». Il te le dira aussi, si tu ne l'as pas accepté par la foi. Il
devra aussi te dire « je ne te connais pas ». Cela est très sérieux,
et cela nous est placé devant les yeux dans cette parabole. A la fin, il nous
est dit: « Veillez donc ; car vous ne savez ni le jour ni l’heure ».
C'est la même expression, le même avertissement qui est dit au résidu d'Israël,
aux versets 42, 43 et 44 du chapitre précédent. Il nous l’est dit de la même
manière : « veillez donc ». Veuille de Seigneur nous
accorder de ne pas dire comme l'esclave « mon maître tarde à venir ».
Comme c'est horrible, que le Seigneur Jésus nous garde de nous endormir à
nouveau, de nous assoupir. N'est-ce pas un danger aujourd'hui, où la vie est
facile, on a tout, on a plus besoin de se soucier de rien? Très rapidement, Il
peut se passer que l'espérance et l'attente du retour du Seigneur soit enfouie,
et de ce fait que nous nous assoupissions et que nous ne veillions pas. Et que
bien des occasions pour lui soient perdues, que ce soit dans le service ou dans
la veille active, et qu'il ne puisse pas nous donner la récompense qu'il aurait
voulu nous donner.
Nous venons
maintenant à la dernière parabole qui a aussi un lien avec sa précédente, car
elle commence par le mot « car ». Les deux précédents commençaient
par le mot « alors », ce qui
correspond à un lien temporel. Ici c'est un lien relatif au fond, à savoir
au fait de devoir veiller.
Cette injonction
de veiller donnée dans le cadre de la parabole des dix vierges reste valable
pour la parabole suivante, dans laquelle il est question de trois esclaves.
Nous allons à
nouveau voir, qu'il est question de ses propres esclaves. Tout appartient au
Seigneur, les gens de ce monde appartiennent aussi au Seigneur. Il est le
créateur de ce monde. Toutes choses ont été créées pour lui et par lui, et par
conséquent il a un droit sur tout dans ce monde. Tout est sa propriété. Mais
par son œuvre à Golgotha, en plus de son droit en tant que créateur, il a
acquis le droit du rédempteur. On pourrait dire, « mais comment cela se
fait-il? ». Lisons alors dans la 2ème épitre de Pierre au
chapitre 2 au verset 1: « Or il y a eu aussi de faux prophètes parmi le
peuple, comme aussi il y aura parmi vous de faux docteurs qui introduiront
furtivement des sectes de perdition, reniant aussi le maître qui les a
achetés, faisant venir sur eux-mêmes une prompte destruction ».
Nous voyons que le Seigneur, comme maître a racheté tous les hommes, aussi ceux
qui font venir sur eux-mêmes une prompte destruction. Le Seigneur a un droit
sur tous les hommes sur base de son œuvre à Golgotha, il se les a rachetés. Il
a donné l'argent du rachat pour tous. Chacun a été racheté par lui, en ce sans qu'ils lui appartiennent, mais uniquement ceux qui le
reçoivent par la foi sont siens, et sont sauvés pour le temps et l'éternité. Le
droit, le Seigneur l'a, c'est pourquoi Dieu ordonne, que chacun croie au
Seigneur. Dans les Actes des Apôtres, l'apôtre Paul dit « Dieu donc,
ayant passé par-dessus les temps de l’ignorance, ordonne maintenant aux
hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent ». Pourquoi?
Parce que tous les hommes sont des esclaves de Dieu dans cette relation. Cela
ne veut pas dire que tous seront sauvés, mais il a un droit sur
tous les hommes! Nous voyons ainsi qu'aucun homme n'a la liberté de faire sa
propre volonté, comme il le souhaite, car dans son principe même, ils sont tous
esclaves de Dieu.
Même celui qui
est infidèle est un esclave. Il n'est pas un esclave obéissant et il n'est pas
non plus un esclave qui reçoit la vie éternelle. Mais il appartient à Dieu, en
ce sens que le Seigneur a sur lui le droit en tant que maître, droit acquis à
Golgotha, comme nous venons de le voir en 2 Pierre 2 verset 1. Cela n'a rien à
voir avec le salut, nous ne devons pas faire la confusion. Cela montre
seulement l'importance de la responsabilité, que les hommes ont, de croire au
Seigneur Jésus. Ce n'est pas une affaire, comme récemment un croyant bien
intentionné m'a dit, que chaque homme a la possibilité de décider pour lui-même
d'être pour ou contre Dieu, et moi je me suis décidé pour Dieu. Cet homme est
un croyant, je n'ai aucun doute à ce sujet, mais ce qu'il disait était tout à
fait faux. Il voulait simplement rendre l'évangile un peu plus fluide, afin que
les personnes puissent plus facilement l'accepter: « on peut décider pour
ou contre Dieu, moi je me suis décidé pour Dieu ». C'était
fondamentalement faux. Car celui qui se décide contre Dieu, s’il était libre, comment
un Dieu juste pourrait-il encore le juger? Nous voyons ainsi que l'enseignement
de la liberté de la volonté, est sous ce rapport un mensonge. L'homme n'est pas
libre de décider pour lui-même, cela peut en avoir l'apparence, mais Dieu lui
ordonne de se convertir, et s'il ne le fait pas, il en sera puni, car
dans ce cadre il a été désobéissant à Dieu, aussi à cause de ses péchés et pas
seulement à cause de sa désobéissance. Je voulais par cela simplement dire que
le Seigneur Jésus, comme rédempteur (celui qui rachète), s'est acquis un
droit sur tous les hommes. Ainsi, aussi ce troisième esclave, sinon
nous ne pourrions pas comprendre que celui-ci est son esclave, mais il était un
esclave méchant et paresseux, a été jeté dans les ténèbres de dehors, là où
sont les pleurs et les grincements de dents.
Ces trois
esclaves étaient ses propres esclaves. Il a acquis sur eux un droit.
Ces trois
esclaves avaient tous des capacités, des capacités naturelles, et
chacun d'entre eux a reçu un don qui est constitué de cinq, deux ou un talent
et cela selon la capacité de chacun.
Nous voyons trois
choses différentes.
Premièrement ils
étaient tous ses esclaves. Cela est en relation avec la responsabilité dans le
service, en d'autres termes, la responsabilité pour ce que Dieu à confié comme don à ses
esclaves.
Deuxièmement ils
avaient reçu de Dieu différentes capacités naturelles, mais cela n'est pas
encore des dons. La distinction est clairement faite ici. Ce ne sont pas les
capacités données de Dieu, ou des circonstances permises de Dieu qui sont des
dons, mais alors selon ses capacités naturelles qu'un homme a, il reçoit du
Seigneur, selon sa sagesse, cinq, deux
ou un talent. Les dons sont distribués selon les capacités naturelles. On dit
parfois de quelqu'un qui a une bonne capacité naturelle que cela est déjà un
don. Nous voyons ici que ce sont deux choses tout à fait différentes, que nous
devons pouvoir aussi distinguer, car par la suite, il y a la sentence qui est
prononcée. Cette sentence n'est pas prononcée d'après les capacités, mais
d'après ce qu'il a fait des talents qu'il a reçus.
Il donne à chacun
les talents selon sa propre capacité. Ici, il n'est absolument rien dit sur ce
qu'ils devaient faire de ces capacités. On voit uniquement le fait que chacun,
selon sa capacité, reçoit un, deux ou cinq talents et qu’en même temps l'ordre
(contrat) est donné de faire valoir ces talents. Ils ne devaient pas attendre
autre chose telle qu’un quelconque encouragement, ou une quelconque nomination,
ou un appel quelconque, comme aujourd'hui cela est monnaie courant dans la
chrétienté. Ici, nous voyons que le fait que quelqu'un a reçu un don du
Seigneur, don en rapport avec sa capacité, cela est suivit immédiatement de
l'ordre de le faire valoir, de l'utiliser en vue du bien du maître, et à fortiori aussi en vue du bien
des siens, en plaçant cela en rapport avec ceux-ci. Mais l'unique motif,
que nous voyons ici, pour faire valoir, ou pas, les talents, était la
connaissance de la grâce du maître, la confiance mise dans le fait que
le maître a fait ce qui est juste. L'esclave qui avait reçu les cinq talents,
pensait en lui-même : « pour un maître qui me confie cela, je veux le
servir, lui, de tout cœur, et je veux tout faire afin que de tout ce qu'il m'a
donné, je lui rende dans une large mesure, au centuple, et nous pouvons le
dire, car il a rapporté 100% en plus de ce qu'il avait reçu. Lorsque nous
regardons dans la première parabole de Matthieu 13, nous voyons aussi du fruit
produit l’un 30 fois, un autre 60 fois et un autre 100 fois. Cinq talents plus
cinq talents font 100%, aussi chez celui qui a reçu deux talents, il porte
aussi 100% de fruit, seulement celui qui avait reçu un talent ne rapporte aucun
fruit.
Le principe que
nous trouvons ici est que chacun a reçu soit un, soit deux, soit cinq talents
selon ses capacités. C’était suffisant pour trafiquer jusqu'à ce que le
Seigneur Jésus vienne. Il n'est pas dit ici comme dans Luc 19 « trafiquez
jusqu'à ce que je vienne », il s'agit d'une toute autre parabole, sans
doute ressemblante, mais qui montre d'autres principes. Le motif pour trafiquer
était ici la confiance dans le maître et la connaissance du maître.
Lorsque ces deux esclaves viennent, le Seigneur Jésus peut leur dire exactement
la même chose: « Bien, bon et fidèle esclave», bon, en ce qu'il a
cru en lui, et fidèle en ce qu'il avait mis sa confiance en lui. En ce qui
concerne la fidélité, l’esclave est fidèle en ce qui est grand et en ce qui est
petit ; qu’il s’agisse de cinq ou de deux talents, il est dit la même
chose. Pour cette raison, il en est de même pour nous, que j'aie reçu beaucoup
ou peu, cela n’est pas pris en compte dans le jugement, mais le jugement porte
sur la fidélité et sur la manière avec laquelle j'ai trafiqué avec ces talents
que j'ai reçus. C'est cela que le Seigneur juge. Il ne juge pas moins bien
celui qui n'avait reçu que deux talents et pas mieux celui qui en avait reçu
cinq, car les deux ont fait au mieux avec ce qu'ils avaient reçu. Ils ont
apporté au maître 100% de fruits.
Alors le Seigneur
leur donne deux encouragements comme récompense, et leur dit: «tu as été fidèle en peu de chose».
C'était ce que le Seigneur lui avait donné, mais c'était en proportion avec ce
que le Seigneur attend de nous, c'était « peu», c'est pour cela qu'il est
dit aux deux, « je t’établirai sur beaucoup ». Nous avons à
nouveau la pensée de la domination. Nous serons établis sur beaucoup, avec le
Seigneur Jésus, et par lui nous sommes les héritiers de ce monde et de ce fait
nous serons établis sur beaucoup, si nous sommes fidèles.
Le deuxième encouragement est: « entre dans la joie de ton maître ». C'est la même chose pour les
deux. C'est que nous partagerons avec le Seigneur sa joie. Cela est encore plus
grand que d'être établis sur beaucoup. C'est vraiment beau de recevoir comme
récompense quelque chose, qui nous est confié: « je t’établirai sur beaucoup » alors
que nous avons été fidèles en peu de chose. Mais le plus beau est « entre dans la joie de ton maître »,
la joie que le Seigneur Jésus avait, de laquelle nous lisons que « à cause de la joie qui était devant lui, a
enduré la croix », ce sera aussi notre joie. Nous n'allons pas
seulement partager sa domination, mais aussi sa joie: « afin que là où moi
je suis, vous y soyez aussi », « entre dans la joie de ton maître ». Il nous donne cela à
partager, si nous sommes fidèles. N’est-ce pas là quelque chose d'attrayant
pour vivre fidèlement pendant le peu de temps que nous passons sur la terre?
Que nous répondions à la responsabilité qui est mise ici sous nos yeux, que
tout soit vu sous l'angle du retour du Seigneur Jésus, lorsqu'il viendra régler
ses comptes avec ses esclaves? Que nous trafiquions avec fidélité? Qu'il ne
nous arrive pas d'être comme l'esclave infidèle qui dit « je te
connaissais », or de fait cela n'était pas le cas. Les deux autres l'avait
connu. Ils savaient que d’un maître qui leur confiait tant, ils pouvaient dire
« un tel maître, je peux le servir avec joie ». Mais cet autre
« s’en alla et creusa dans la
terre, et cacha l’argent de son maître ». La signification de « la
terre », ainsi que « le penchant pour la terre » est claire pour
nous tous, c'est ici la pensée dans le cas du troisième esclave. « Mais
celui qui en avait reçu un, s’en alla et creusa dans la terre, et cacha
l’argent de son maître ». L'apôtre Paul dit de quelques
uns desquels il devait dire en pleurant qu'ils avaient leur ventre pour
dieu, car ils pensaient aux choses de la terre. Les choses de la terre peuvent
nous accaparer à un tel point, que nous recouvrons les dons de Seigneur, les
dons du Seigneur sont ainsi enfouis dans les choses de la terre. Que cela est
horrible. Il se peut que le Seigneur ait donné quelque chose à plusieurs
d'entre nous, mais que les choses de la terre ont pris une telle ampleur, que
ce don soit enterré. Je ne dis pas qu'il soit un esclave infidèle dans le
sens mentionné ici. Mais il est aussi question
ici du principe. Dans le cas mentionné par Paul, chacun de ceux dont il parle
et qui pensaient aux choses de la terre, étaient tous perdus, le chemin se
termine dans perdition. Si Dieu ne nous en arrache pas, un chemin selon la
pensée du monde se termine dans la perdition. Dieu ne n'a jamais dit: tu peux
continuer à l'aise dans cette voie, car tu es sauvé. Le chemin inspiré par les
choses du monde conduit irréductiblement dans la perdition. Maintenant le
Seigneur peut nous en sauver et nous en libérer. Nous ne pouvons pas nous dire
« cet esclave était perdu, cela ne peut pas s'appliquer à moi, je suis
sauvé». Mais ne puis-je pas à cause de pensées mondaines, recouvrir ainsi par
les choses de la terre le talent que le Seigneur m'a confié, au point qu'on ne
peut plus le voir. Je crois que oui. Le Seigneur un jour le découvrira, dans
certains cas il le déterrera après 50, 60, 70, 80 ans. J'ai entendu d'un frère
qui a dit: j'ai passé toute ma vie pour le monde et pour la terre. Maintenant
que je suis pensionné et devenu plus vieux, je me rends compte combien j'ai
gaspillé mon temps et que j'ai perdu pour le Seigneur. Il a déterré ce talent,
si je peux m'exprimer ainsi. Il a gratté la terre pour encore faire quelque
chose de ce talent. Le Seigneur récompensera cela, c'est certain. Mais il est
question ici, de ce qu'est la fin, où conduit le chemin si nous agissions
ainsi. Alors le Seigneur doit dire « méchant et paresseux esclave ».
Pourquoi dit-il cela? Parce que l'esclave a dit: « je te
connaissais ». Cela n'était manifestement pas le cas. Les autres le
connaissaient. Mais justement, cet esclave qui dit « je te connaissais,
que tu es un homme dur, moissonnant où tu n’as pas semé et recueillant où tu
n’as pas répandu ». Cela était précisément faux! Il avait complètement
méconnu le maître. Ce n'était pas vrai qu'il le connaissait. Et nous voyons
qu'un service pour le Seigneur est fondé sur le fait que nous connaissons le
Seigneur, son vrai caractère, un maître
fidèle, plein d'amour, plein de grâce qui n'abandonne pas son serviteur. Il
aide ceux à qui il a confié quelque chose, si seulement ils ont confiance en
lui. N'est-ce pas quelque chose de merveilleux? Qui n'a pas déjà ressenti cela
dans sa vie? Lorsqu'il agit en confiance avec le Seigneur, et qu'il se trouve
si faible et misérable qu'il a remarqué que le Seigneur l’a porté! C'est cet
esprit vrai que le Seigneur voudrait voir dans notre service. Mais si quelqu'un
dit « « je te connaissais » et « savais », il
ne le connaissait absolument pas, que le Seigneur nous accorde tous, car nous avons tous reçu au moins un talent,
peut-être pas tous cinq, peut-être pas tous deux, mais nous avons reçu quelque
chose. Dieu a placé les membres dans le corps comme il lui a plu et il a donné
à chacun selon sa capacité. Veuille de Seigneur nous accorder de faire
l'expérience des deux premiers esclaves, et qu'il puisse nous dire « bon et fidèle esclave ; tu as été
fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup : entre dans la joie
de ton maître ». La part de celui qui ne l'a pas connu est à la
fin d’être jeté dans les ténèbres du dehors. Soyons clair sur ce point, il
s'agit d'incrédules. Je disais que l'avertissement nous concerne, mais c’est
seulement celui qui n'a vraiment pas connu le Seigneur, qui peut donner une telle
réponse : « je te
connaissais, que tu es un homme dur » et de ce fait qu'il sera
jeté « dans les ténèbres de
dehors : là seront les pleurs et les grincements de dents ».
Mais cela ne veut pas dire que le principe de la responsabilité ne nous
concerne pas. C'est une pensée très sérieuse. Et nous allons terminer ce soir
sur cette pensée. Mais je pense que nous devons y voir que le Seigneur, d'un
côté, nous a prouvé sa grâce et miséricorde, mais qu’après avoir fait cela, il
attend de nous, en confiance en lui, et en dépendance de lui, mais aussi en
étant conscient de la responsabilité de vivre saints et irréprochables dans ce
monde. Et qu’ainsi nous soyons trouvés esclaves fidèles en dépendance de lui et
comme ses esclaves. C'est la pensée que nous trouvons ici dans ce verset: que
nous soyons trouvés comme bons et fidèles esclaves.
Lecture :
31 Or, quand le fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il s’assiéra sur le trône de sa gloire,
32 et toutes les nations seront assemblées devant lui ; et il séparera les uns d’avec les autres, comme un berger sépare les brebis d’avec les chèvres ;
33 et il mettra les brebis à sa droite et les chèvres à sa gauche.
34 Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, les bénis de mon Père, héritez du royaume qui vous est préparé dès la fondation du monde ;
35 car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ;
36 j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais infirme, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus auprès de moi.
37 Alors les justes lui répondront, disant : Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, et que nous t’avons nourri ; ou avoir soif, et que nous t’avons donné à boire ?
38 Et quand est-ce que nous t’avons vu étranger, et que nous t’avons recueilli ; ou nu, et que nous t’avons vêtu ?
39 Et quand est-ce que nous t’avons vu infirme, ou en prison, et que nous sommes venus auprès de toi ?
40 Et le roi, répondant, leur dira : En vérité, je vous dis : En tant que vous l’avez fait à l’un des plus petits de ceux-ci [qui sont] mes frères, vous me l’avez fait à moi.
41 Alors il dira aussi à ceux qui seront à sa gauche : Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui est préparé pour le diable et ses anges ;
42 car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;
43 j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; infirme et en prison, et vous ne m’avez pas visité.
44 Alors eux aussi répondront, disant : Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, ou avoir soif, ou être étranger, ou nu, ou infirme, ou en prison, et que nous ne t’avons pas servi ?
45 Alors il leur répondra, disant : En vérité, je vous dis : En tant que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, vous ne me l’avez pas fait non plus à moi.
46 Et ceux-ci s’en iront dans les tourments éternels, et les justes, dans la vie éternelle.
Nous venons de
voir ces derniers soirs, que les paroles prophétiques du Seigneur se divisent
en trois parties. Nous avons vu le premier soir que la première division, au
chapitre 24 jusqu’au verset 44, concerne le peuple juif dans lequel s’inscrit
le résidu croyant. Cette division traite du sujet : à travers quelles
difficultés, tribulations ce peuple devra passer, jusqu’au moment où le
Seigneur Jésus viendra. Le moment, où le Seigneur Jésus, le fils de l’homme
deviendra visible « alors apparaitra le signe du fils de l’homme dans le
ciel », nous l’avons lu du verset 29 au verset 31.
Ensuite, dans la
deuxième division, nous avons vu des avertissements et les instructions
relatives à l’avenir, à partir du verset 32, et ce que nous avons vu hier soir
depuis le verset 45 jusqu’au chapitre 25 verset 30, c’est une insertion
relative à l’Eglise, à la chrétienté, dans sa responsabilité dans ce temps-ci,
qui est relatif au royaume des cieux jusqu’à la venue du Seigneur Jésus.
La troisième
division, la portion que nous avons lue ce soir, se
rattache directement au verset 31 du chapitre 24. Au verset 30 nous y avons vu
le signe du fils de l’homme, ce qui veut dire que le Seigneur Jésus viendra sur
cette terre en puissance et en gloire, et au verset 31 : « il enverra ses anges avec un grand son de
trompette ; et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis l’un
des boust du ciel jusqu’à l’autre bout ».
C’est cet évènement, où le Seigneur Jésus a rassemblé les croyants par ses
anges, qui se rattache à la partie que nous venons de lire ce soir.
Nous voyons que
« le fils de l’homme viendra dans sa
gloire et tous les anges avec lui, alors
il s’assiéra sur le trône de sa gloire ». Ainsi, dès qu’il a anéanti
l’armée de l’empire romain, et que l’armée du roi du nord a trouvé sa fin en
Israël, sans que le Seigneur Jésus soit directement intervenu, le Seigneur
considère les siens.
En parlant des
siens, il ne s’agit pas des croyants de l’Assemblée. Il s’agit ici de son
peuple terrestre, Israël, lorsqu’il descend sur la terre en puissance et en
gloire avec ses anges, car il est question ici de ce qui est relatif à la
terre. Il n’est donc pas question des croyants de l’Eglise, ils auront déjà été
enlevés au ciel depuis plusieurs années.
Nous trouvons une
expression similaire en 2 Thessaloniciens 1, qui montre clairement qu’il ne
s’agit pas ici du retour du Seigneur pour les siens. Je le dis de manière
explicite, parce que cette pensée a été complètement perdue dans une très
grande partie de la chrétienté. Pour la plus grande partie de la chrétienté,
dans l’église, ce passage est relié globalement à la venue du Seigneur.
Nous voyons en 2
Thessaloniciens 1, au verset 6 de quoi il est question ici : « si du moins c’est une chose juste devant
Dieu que de rendre la tribulation à ceux qui vous font subir la tribulation, et
que de vous donner, à vous qui subissez la tribulation, du repos avec nous dans
la révélation du seigneur Jésus du ciel avec les anges de sa puissance, en
flammes de feu, exerçant la vengeance contre ceux qui ne connaissent pas Dieu,
et contre ceux qui n’obéissent pas à l’évangile de notre seigneur Jésus
Christ ; lesquels subiront le châtiment d’une destruction éternelle de
devant la présence du Seigneur et de devant la gloire de sa force, quand il
viendra pour être, dans ce jour-là, glorifié dans ses saints et admiré dans
tous ceux qui auront cru, car notre témoignage envers vous a été cru ». Il
s’agit ici de cette même venue.
Ici dans la
deuxième épitre aux Thessaloniciens, il est présenté une chose que nous ne
trouvons pas encore en Matthieu 25. Le fait que nous viendrons ensemble avec
lui. Nous avons vu à l’instant dans Matthieu 25, comme dans tout l’évangile, que
le retour du Seigneur pour les siens, pour l’enlèvement de l’épouse, son
Eglise, n’est pas encore révélé. Et pour cette raison, cet enlèvement n’est pas
mentionné. Ce qui est révélé ici, c’est la venue du Seigneur en gloire, qui
vient plusieurs années après sa venue pour les siens. Sa venue en gloire a lieu
juste avant que le Seigneur entre dans son règne, comme le souverain du règne
millénaire. Il s’agit ici de la même chose que ce qui se trouve en 2
Thessaloniciens 1.
1 Thessaloniciens
4 et 1 Corinthiens 15 nous révèle entre temps qu’avant cette venue du Seigneur
Jésus en gloire avec les anges de sa puissance, il viendra pour les siens, ceux
qui appartiennent à l’Assemblée de Dieu, pour les enlever de cette terre pour
lui-même, bien qu’il ne descende pas lui-même sur cette terre, mais nous serons
ravis ensemble dans la nuée à sa rencontre en l’air. Cela a été révélé entre
temps.
Tout comme dans
la deuxième épitre aux Thessaloniciens, Apocalypse 19 nous parle de la même
venue en gloire, nous y voyons le Seigneur Jésus venir sur la terre sur un
cheval blanc, revêtu d’un vêtement éclatant, et appelé fidèle et véritable,
avec toutes les armées des cieux. Par les armées des cieux il est fait mention
des anges et de nous les croyants. Mais cela n’a pas encore été révélé ici en
Matthieu, et c’est pourquoi nous ne
sommes pas non plus mentionnés, Il n’y est mentionné que les anges comme dans
d’autres passages.
C’est la
manifestation du Seigneur Jésus qui jusque là a été
rejeté par le monde, rejeté par son peuple et a été cloué sur la croix, encore
aujourd’hui rejeté du monde et non reconnu. Il sera rejeté des hommes après
l’enlèvement de l’Eglise, il sera aussi rejeté de l’antichrist. Mais à
l’instant précis mentionné dans ce passage, il descendra sur cette terre et
chaque œil le verra et aussi ceux qui l’ont percé le verront. Alors chacun
reconnaîtra qui il est véritablement. Celui qui, jusqu’ici était le nazaréen
méprisé, auquel nous sommes unis par grâce, par la foi, est le Fils de Dieu, le
Roi d’Israël, et aussi comme nous le voyons ici, le fils de l’homme. Il était
venu en tant que Fils de Dieu, ce que nous lisons déjà dans l’Ancien Testament,
au Psaume 2 : « Je raconterai
le décret : l’Eternel m’a dit : Tu es mon Fils ; aujourd’hui, je
t’ai engendré ». Nous lisons ensuite que les rois de la terre se sont
levés contre l’Oint de l’Eternel. Mais il est dit plus loin que « Celui qui habite dans les cieux se rira
d’eux, le Seigneur s’en moquera ». Cela sera vrai lorsque le Seigneur
Jésus viendra. Mais entre temps il avait été rejeté.
Nous lisons au Psaume 8 : « qu’est-ce
que l’homme,…, le fils de l’homme, … , tu l’as fait dominer sur les œuvres de
tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds ». Et c’est ce
moment qui arrive, lorsque le Seigneur Jésus, le fils de l’homme, viendra pour
établir sa seigneurie. Avant qu’il entre dans sa seigneurie, il sera manifesté
et tous les hommes, qui vivront alors sur cette terre, le verront. Ils seront
rassemblés devant lui : « toutes
les nations seront assemblées devant lui », lui étant assis sur son
trône de gloire. Un trône de gouvernement, qu’il ne quittera jamais jusqu’à ce
que les mille ans soient accomplis.
Ce trône de
gloire, duquel il a déjà parlé au chapitre 19 au verset 28 « En vérité, je vous dis que vous qui m’avez suivi,
dans la régénération... », il est question de la nouvelle situation
lors du règne millénaire, « quand le
fils de l’homme se sera assis sur le trône de sa gloire, vous aussi, vous serez
assis sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël ». C’est là
la part de ses disciples qui jadis ont été méprisés avec lui et une part
semblable est réservée à tous ceux qui partagent maintenant son rejet et le
mépris dont il est l’objet. Il s’assiéra sur son trône de gloire ici dans ce
monde, sur cette terre à Jérusalem. Actuellement, il est assis sur le trône de
Dieu, à la droite de Dieu. Et en Apocalypse 3 à la fin, il est dit qu’il est
assis sur le trône de son Père. C’est la place qu’il a pris maintenant, élevé à
la droite de Dieu, couronné de gloire et d’honneur, mais cela n’est perceptible
que pour les yeux de la foi. Le monde ne le voit pas encore ainsi. Maintenant
nous ne voyons pas que toutes chose lui soient assujetties, nous dit l’épitre
aux Hébreux. Mais alors il en sera ainsi, il s’assiéra sur son trône de gloire
et alors toutes les nations seront rassemblées devant lui.
Comme je vous
l’ai déjà dit, cette venue du Seigneur, lorsque toutes les nations seront
rassemblées devant lui, est considérée comme la seule venue du Seigneur par la
plupart des chrétiens, je ne dis pas de croyants, mais aussi peut-être de la
plupart des croyants.
On ne fait plus
la différence entre la venue de Seigneur pour l’enlèvement des siens, ce que le
monde ne verra pas (comme nous le lisons en 1 Thessaloniciens 4 et en 1 Corinthiens
15) et la manifestation du Seigneur, visible pour le monde. Ce qui d’une
manière générale est enseigné dans la chrétienté comme le jugement dernier se
rapport à ce passage. Mais nous savons que sur base de ces passages, cela n’est
pas juste. On y associe différents jugements à ce seul jour du jugement
dernier, par exemple le jugement des vivants, les nations comme nous le
trouvons ici, ainsi que ce que nous trouvons en 2 Corinthiens 5, le Tribunal de
Christ, et en Romains 14, le tribunal de Dieu, où alors nous avons déjà été
enlevés au ciel, ainsi que le grand trône blanc d’Apocalypse 20, à la fin du
règne millénaire, et où nous serons associés au Seigneur. Quelle erreur que de
mélanger tous ces événements distincts. Il y a quelques passages qui, si on les
considère de manière superficielle, pourraient conduire à de telles
interprétations, par exemple en Jean 5 à partir du verset 25 : « En vérité, en vérité, je vous dis que
l’heure vient, et elle est maintenant, que les morts entendront la voix du Fils
de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront. Car comme le Père a la vie en
lui-même, ainsi il a donné au Fils aussi d’avoir la vie en lui-même ; et
il lui a donné autorité de juger aussi, parce qu’il est fils de l’homme. Ne
vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient en laquelle tous ceux qui
sont dans les sépulcres entendront sa voix ; et ils sortiront, ceux qui
auront pratiqué le bien, en résurrection de vie ; et ceux qui auront fait
le mal, en résurrection de jugement ». A partir de ce dernier verset,
on en déduit, en restant superficiel, que tous ces événements se passent en
même temps. Mais cela n’est absolument pas dit. Il n’est pas dit que cela se
passe en un unique jour, en un instant. Il est bien parlé d’une heure, mais une
heure dans la Parole de Dieu, spécialement dans les écrits de Jean, n’a
absolument pas le sens d’un instant, mais un temps très long. Jean nous dit,
« petits enfants c’est la dernière
heure »; et cette heure dure depuis presque deux mille ans. Cette
heure a commencé dès que le Seigneur Jésus a été rejeté et que l’Assemblée a
été fondée et elle dure jusqu’à ce que le Seigneur Jésus revienne. Le Seigneur
dit à la femme au puits de Jacob : « Mais l’heure vient, et elle est maintenant, que les vrais adorateurs
adoreront le Père en esprit et en vérité ». Et cette heure dure aussi
presque depuis deux mille ans. Par cela nous voyons que par le mot
« heure », il n’est pas fait référence à un court instant. Si de
manière superficielle, on déduit que tous les hommes ressuscitent en même temps,
et d’en déduire un jugement général d’ensemble, cela n’est pas en accord avec
les autres passages.
En résumé, il
ressort que nous, les croyants, qui appartenons à l’Assemblée, nous serons en
premier enlevés. Nous serons pris pour aller vers le Seigneur Jésus. Il n’y a
alors sur la terre plus aucun croyant. Alors viennent les temps de tribulations
dont nous avons parlé, et ensuite le Seigneur revient avec les siens,
descendant sur cette terre, c’est la partie que nous avons lue
ce soir, pour prendre possession du royaume que Dieu lui a donné. Alors les
hommes, qui vivront alors sur la terre, et qui pendant la période des
tribulations, auront entendu le message de l’évangile du royaume, seront
rassemblés devant lui, et seront jugés. Nous allons voir cela immédiatement.
Ensuite, le règne de mille ans du Seigneur Jésus a lieu. Je dois encore
mentionner tous ceux qui sont ressuscités, juste avant le règne millénaire, et
qui pendant le temps des tribulations sont morts en martyrs, comme nous le
trouvons en Apocalypse 20 depuis le verset 1 jusqu’au verset 4. Ceux qui n’ont
pas adoré la bête et qui sont morts en martyrs, n’ayant pas porté le signe de la bête, seront
ressuscités. Ceux-ci appartiennent encore à la première résurrection, qui
commence au moment où l’enlèvement de l’Eglise a lieu. Toutes les personnes qui
ressuscitent lors de l’enlèvement de l’Eglise, tous croyants et les croyants
après la tribulation ressuscitent pour entrer dans le règne, tous font partie
de la première résurrection. Alors, avant que le règne millénaire ait lieu,
après que tous les croyants qui ont vécus alors, aient été ressuscités,
commence le jugement de ceux qui
vivent sur la terre, pas les
morts, mais les nations vivantes et ensuite le règne millénaire a
lieu. Après les mille ans, a lieu la
dernière session du jugement, c’est le jugement devant le grand trône blanc,
comme nous le trouvons en Apocalypse 20, où alors tous les morts, ce qui
signifie tous ceux qui n’ont pas cru, trouveront leur jugement définitif. C’est
ainsi que nous le lisons dans la Parole de Dieu. Et non pas comme si tout se
passait en même temps.
La raison pour
cette interprétation erronée réside dans la pensée « mon maître tarde à
venir », que nous avons vu et c’est aussi cela qui m’a conduit à aborder
ce thème. Et par conséquent, pas seulement l’attente du Seigneur a été oubliée,
mais la connaissance relative au retour du Seigneur pour les siens, ce qui a
conduit à un enseignement erroné de l’avenir des siens et du monde. C’est une
très grande perte pour des croyants lorsqu’ils ne connaissent plus cela. C’est
pour cela que j’ai traité ce thème en plus de détails, avant que nous arrivions
à notre sujet lorsque le Seigneur Jésus descendra avec les siens, et avec les
anges ici sur cette terre.
Quel moment que celui-là,
quand à l’endroit où il a été rejeté, il sera reconnu, comme fils de l’homme et
aussi comme roi d’Israël, au verset 34, « alors le roi dira à ceux qui sont à sa droite … ». Alors dans
ce monde, sera rendu cet honneur qui lui revenait depuis le commencement, mais
que l’homme ne voulait pas lui rendre, dans son aveuglement, sous la conduite
de Satan, qui s’est lui-même établi prince de ce monde.
Alors « toutes les nations seront assemblées
devant lui ; et il séparera les uns d’avec les autres, comme un berger sépare
les brebis d’avec les chèvres ». Ici nous ne voyons pas qu’il soit
question d’une résurrection, ni de morts qui sortent des tombeaux, mais toute
les nations qui vivent dans ce temps-là, et desquelles nous avons parlé
avant-hier, seront assemblées devant le Seigneur Jésus, et Il les séparera
comme un berger sépare les brebis d’avec les chèvres[3].
Il est repris dans la note en bas de page « bouc, mâle d’entre les
chèvres ». Le bouc est toujours en relation avec le péché dans la Parole.
Dans l’ancien testament, le bouc était l’animal offert pour le péché. Le bouc
est toujours en relation avec le mal, avec le péché. Nous voyons ici qu’il
s’effectue une séparation entre le bien et le mal. Mais selon quel
critère ? Selon quel principe cela s’effectue-il ? La suite nous le
montre: « il mettra les brebis
à sa droite ». Ce sont là les personnes qui alors auront cru en lui et
qui font partie de ses brebis. Je le répète, il ne s’agit pas de nous, nous
sommes bien là unis à lui, comme son épouse, mais nous ne sommes pas là pour
être l’objet de ce tri, ce tri aura déjà eu lieu depuis longtemps. Nous sommes
associés à lui, comme son épouse, lorsque ce jugement est exercé. L’apôtre Paul
dit aux Corinthiens : « ne
savez-vous pas que les saints jugeront le monde ? ». Lors de ce
jugement nous seront présents, mais nous ne ferons alors pas partie de ceux qui
seront l’objet de ce tri. Ce sont les personnes, comme nous l’avons vu au
chapitre 24, qui vivront lorsque l’empire romain sera ressuscité, que
l’Antichrist aura déployé sa puissance, et que le roi du nord est devenu fort
et entré en Israël. Mais pas seulement les peuples concernés par ces
événements, mais toutes les nations du monde seront assemblées devant le
Seigneur, «et il séparera les uns d’avec
les autres, comme un berger sépare les brebis d’avec les chèvres et il mettra
les brebis à sa droite » mais alors quelle différence : «mais les boucs à gauche»[4].
Pour les boucs il n’est pas dit à sa gauche mais à gauche. Nous déduisons par là comment Dieu fait une différence entre ceux qui lui
appartiennent et ceux qui ne lui appartiennent pas.
« Alors le roi dira à ceux qui seront à sa
droite : Venez, les bénis de mon Père, héritez du royaume qui vous est préparé
dès la fondation du monde ». Nous voyons encore une différence avec ce
qui est notre part. Ici il est dit « bénis
de mon Père » et pas
« enfants de mon
Père ». Ils sont bénis par le Père de celui qui est leur roi, mais il
n’est pas leur Père. C’est une petite différence mais une différence fine. De
nous, il dit « je monte vers mon
Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu ». C’est, la
relation dans laquelle se trouvent ceux qui font partie de l’Assemblée, de
l’Epouse et qui sont enfants de Dieu. Les personnes qui alors auront cru, sont
bien des bénis du Père, mais ne sont pas des enfants du Père. Il est fait là
une différence significative.
Il dit ensuite
« héritez du royaume qui vous est
préparé dès la fondation du monde ». Nous voyons ici une autre
différence avec ce qui est notre part. De nous il est dit en Ephésiens 1 verset
4 dit : que nous sommes élus dans le Seigneur Jésus avant la fondation du monde. Mais de ceux qui héritent du
royaume sur cette terre, il est dit que le royaume leur a été préparé dès (depuis) la fondation
du monde. Il est question ici d’une bénédiction terrestre. Nos bénédictions
ne sont pas des bénédictions terrestres, nous sommes aussi héritiers du
royaume. De nous aussi il est dit, que nous héritons du royaume de Dieu et que
ceux qui sont méchants n’hériteront pas du royaume de Dieu. Mais notre héritage
est beaucoup plus élevé que ce que ces personnes hériteront. Ils seront
héritiers de ce royaume en tant que sujets subordonnés, en tant que ceux qui
jouiront de royaume sur la terre. Mais nous serons ceux qui jouiront aussi de
la partie céleste du royaume, à savoir la domination du Seigneur Jésus sur
toutes les œuvres de ses mains. Cette part que le Seigneur Jésus a préparée
pour nous, a été préparée avant
la fondation du monde dans le cœur de Dieu, notre Père.
De même, les noms
de ceux qui hériteront ce royaume, comme nous le trouvons en Apocalypse 13 ne
sont pas écrits dans le livre avant la fondation de monde mais dès (depuis) la
fondation du monde. Il est dit au verset 8 de ceux qui adoreront l’image de la
bête : « Et tous ceux qui
habitent sur la terre, dont le nom n’a pas été écrit, dès la fondation du
monde, dans le livre de vie de l’Agneau immolé, lui rendront hommage ».
Le chapitre 13 se rapporte de fait, comme nous l’avons vu avant-hier, au temps
où l’Antichrist déploie sa puissance et que les hommes se divisent en deux
groupes, ceux qui adorent l’Antichrist et ceux qui refusent de le faire. Ces
derniers sont ceux qui sont inscrits dans le livre de vie, de l’Agneau, du
Seigneur Jésus, son œuvre est aussi pour eux. Mais ils y sont écrits dès la fondation du monde. Car
il s’agit ici de choses terrestres. Quant à nous il est dit que nous sommes
élus avant la fondation du
monde, que l’amour de Dieu et son conseil de grâce étaient là avant la fondation du monde et
qu’aussi l’Agneau, qui nous a rachetés, a été préconnu avant la fondation du monde, mais cela a été révélé à la fin
des temps, comme Pierre nous le dit au chapitre 1 de sa première épitre.
Lorsqu’il est
dit : « héritez du royaume qui
vous est préparé dès la fondation du monde », Il ne faut pas
s’imaginer qu’il s’agisse d’une bénédiction de moindre valeur que d’hériter du
royaume qui est préparé depuis la fondation du monde, il y aurait alors un
manque, car au dernier verset, au verset 46 il est dit que les justes
entreront dans la vie éternelle. C’est là une chose qui est aussi dite de nous.
Nous ne devons pas faire l’erreur de penser que ces croyants qui se
présenteront devant le Seigneur Jésus reçoivent quelque chose de moindre
valeur, ils reçoivent une autre bénédiction. Ils n’entrent pas dans la maison
du Père, comme nous, à qui le Seigneur Jésus a dit « je vais vous préparer
une place dans la maison de mon Père, où il y a beaucoup de demeures, afin que
là où moi je suis, vous y soyez aussi ». Ces croyants-là n’y seront
jamais, nous ne lisons rien de cela dans la Parole de Dieu. C’est là la place
de ceux pour lesquels il a donné sa vie et qui maintenant, dans le temps de son
rejet, pendant le temps de la grâce, ont cru en lui avant qu’il revienne pour
prendre les siens avec lui dans le ciel. C’est là la part spéciale de ceux qui
vivent dans le temps où le Saint-Esprit est sur la terre et où le Père en
cherche de tels qui l’adorent. C’est notre part, une part dont il est
impensable qu’il y en ait une qui soit plus près de Dieu. Mais ces personnes
qui alors vivront sur la terre, qui auront cru à l’évangile du royaume, et de
ce fait accepté les messagers du Seigneur, car c’est de cela qu’il est question
ici, et qui entreront dans le royaume qui est préparé dès la fondation du
monde, et ils vont vivre un temps merveilleux. Ce n’en est ici que le
commencement.
Lorsqu’ils
pourront vivre dans le règne millénaire sur cette même terre, sur laquelle le
Seigneur Jésus a été rejeté et a été mis à mort, cette même terre, sur laquelle
nous vivons, que nous devons voir comme une vallée de misère, la vallée de
l’ombre de la mort, comme un monde qui a rejeté le Seigneur et qui continue à
le rejeter, dans lequel Satan est le prince. Ces personnes connaîtront un
royaume pendant mille ans la paix, où la joie et la justice règneront à un
point tel que nous ne pouvons pas nous le représenter. Alors que maintenant
sévissent les guerres, les divisions, la haine, la mort, tous les péchés
imaginables que nous voyons journellement. Il nous suffit de jeter un coup
d’œil dans le journal pour découvrir l’état de ce monde. Mais alors, il y aura
paix sous la domination du Seigneur Jésus. Il exercera lui-même la domination.
Et combien de passages trouvons-nous, dans l’ancien testament, où les hommes
fonderont leur épées pour en faire des socs, où le loup habitera avec
l’agneau, et le léopard couchera avec le chevreau ; et le veau et le jeune
lion, où le nourrisson s’ébattra sur le trou de l’aspic, et l’enfant sevré
étendra sa main sur l’antre de la vipère, où on ne fera pas de tort, où la
justice et la paix règneront. Le Seigneur Jésus entrera dans son règne en
justice et en paix, lui le vrai Melchisédec. Celui qui fera une mauvaise action
quelconque, sera retranché le lendemain matin, comme nous le lisons dans le
prophète Esaïe et aussi dans les Psaumes « chaque matin, je détruirai tous
les méchants du pays… tous les ouvriers
d’iniquité ».
Un tel règne sera
établi sur la terre et durera mille ans. Satan sera lié. Il n’y aura plus
aucune tentation venant de l’extérieur. Personne ne sera sujet à une influence
incitant au péché. Tout sera tranquillité et paix. Lorsque nous comparons avec
le monde dans lequel nous vivons, c’est là une bénédiction puissante : pas
de jalousie, pas de haine, tout est paix et gloire. Le Seigneur Jésus sera
celui sous la direction duquel tout cela aura lieu. Nous pouvons à peine nous
le représenter. C’est pourquoi c’est aussi une bénédiction que nous ne devons
pas sous-estimer. Nous y participerons, nous exercerons avec lui cette
domination et nous pouvons nous réjouir de ce qu’il recevra de la part des
hommes ici sur la terre l’honneur, la gloire et l’adoration, de ces hommes qui
auparavant l’ont toujours rejeté.
Mais cela ne sera
pas la fin, car après ces mille ans, Satan sera délié et malgré ce règne de
justice et de paix, il séduira à nouveau les hommes. On peut se demander: mais
comment cela est-il possible ? (Pendant ces mille ans les hommes ne
mourront pas s’ils n’ont pas péché, « le jeune homme mourra âgé de cent
ans »). Cela sera possible parce que pendant ces mille ans des hommes
naîtront et il n’y aura pas de maladie, aucune conséquence du péché. Ceux qui
naîtront, devront aussi se convertir. Il y en aura qui feindront, comme nous
trouvons au Psaume 18 « ils se sont
soumis à moi en dissimulant». Il y aura des hypocrites au cours du temps,
pas au commencement du règne. Je reviendrai sur ce point ultérieurement.
Ceux-là seront ceux que Satan, à la fin du règne, placera sous sa puissance, et
il les séduira pour se lever contre la ville sainte, comme nous le lisons en
Apocalypse 20.
Après ces mille
ans de paix, un temps de mise à l’épreuve des hommes, qui tout comme nous sont
de chair et de sang, il n’ya a pas d’état éternel
possible ici sur la terre. Le Seigneur Jésus viendra et par les paroles de sa
bouche le feu descendra et dévorera Satan et ces hommes qui l’ont suivi. Alors
cette terre et tout ce qui s’y trouve, et toute la création telle que nous
pouvons la voir, et aussi ce que nous n’en voyons pas, car nous ne pouvons voir
qu’une partie, disparaîtra comme un livre qui s’enroule. Il y aura un nouveau
ciel et une nouvelle terre. Alors commencera seulement l’état éternel. Et là il
n’y aura rien qui dérangera, il n’y aura alors plus discorde, il n’y aura plus
de péché, car tout ce qui était lié au péché, le mal, Satan, l’Antichrist, le
chef de l’empire romain, toutes ces puissances seront enfermées dans le lieu
des tourments éternels, ainsi que tous les hommes qui doivent encore paraître
devant le grand trône blanc, à cause de leurs actions, leur nom ne pourra pas
être trouvé dans le livre de vie de l’Agneau. Avec leur séducteur, Satan, tous
les pécheurs qui ne se sont pas convertis, seront enfermés dans le lieu des
tourments éternels.
C’est ainsi que
dans le nouveau ciel et sur la nouvelle terre, il y aura une éternité pleine de
joie, de paix et de gloire. Où il y a seulement l’habitation de Dieu :
« voici l’habitation de Dieu est
avec les hommes ». Il n’est plus parlé de nations, car toutes ces
différences sont alors du passé. Par l’habitation de Dieu, à nouveau
l’Assemblée, Dieu « habitera avec
les hommes et ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, leur Dieu »
et les hommes le servirons. Dans la suite de Apocalypse 21, il est dit « Et Dieu essuiera toute larme de leurs
yeux ; et la mort ne sera plus ; et il n’y aura plus ni deuil, ni
cri, ni peine ». Tout sera nouveau, c’est l’éternité au sujet de
laquelle nous ne lisons que peu de chose.
Mais dans le
chapitre qui nous concerne, il ne s’agit pas de cela. Il s’agit ici du fait que
le Seigneur Jésus, pendant mille ans, comme point final de l’histoire de
l’humanité, ici sur cette terre sera reconnu comme le roi, comme celui à qui l’honneur
est dû, et chaque genoux de ceux qui vivront à cette époque, se pliera devant
lui. La première partie de cette reconnaissance, de laquelle nous lisons dans
le passage bien connu de Philippiens 2.
Cela commence
ici. « Et toutes les nations seront
assemblées devant lui ; et il séparera les uns d’avec les autres, comme un
berger sépare les brebis d’avec les chèvres ; et il mettra les brebis à sa
droite et les chèvres à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui seront à sa
droite : Venez, les bénis de mon Père, héritez du royaume qui vous est préparé
dès la fondation du monde ».
Ensuite il en
donne les raisons à savoir « car
j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez
donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli, etc.. ».
Alors ils vont tous lui demander « Seigneur,
quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, et que nous t’avons nourri ; ou
avoir soif, et que nous t’avons donné à boire ? Et quand est-ce que nous
t’avons vu étranger, et que nous t’avons recueilli, etc. … ». Il est
mentionné ici huit fois « quand
est-ce que nous t’avons vu », alors « le roi, répondant, leur dira : En vérité, je vous dis : En tant que
vous l’avez fait à l’un des plus petits de ceux-ci qui sont mes frères, vous me
l’avez fait à moi ».
En plus des
brebis à qui le Seigneur s’adresse depuis son trône, en disant « Venez, les bénis de mon Père, héritez du
royaume qui vous est préparé dès la fondation du monde », et en plus
des chèvres dont nous devons encore parler, il introduit ici un troisième
groupe, à savoir ses frères, ces plus petits parmi ses frères. Qui sont donc
ces frères du Seigneur ?
Retournons un peu
au chapitre 24, où nous avons lu au verset 13 & 14 : « mais celui qui persévérera jusqu’à la fin,
celui-là sera sauvé. Et cet évangile du royaume sera prêché dans la terre
habitée tout entière, en témoignage à toutes les nations ; et alors
viendra la fin ». Nous voyons là ce qui ce passe à ce moment là : toutes ces nations paraissent devant le
trône, avant cette fin, à savoir la fin des temps avant le commencement du
règne millénaire.
Avant ce temps
l’évangile du royaume sera prêché en témoignage à toutes les nations. Nous
avons aussi vu en quoi cet évangile du royaume
consiste : repentez-vous, car le royaume des cieux, le royaume de
Dieu, s’est approché et cela sous la forme du roi. Jean l’avait prêché, mais
ils ne se sont pas repentis, et ils ont rejeté le Seigneur Jésus, le roi. Et à
cause de cela, le Seigneur Jésus a été enlevé au ciel, et le temps de la grâce
a été introduit par Dieu, inséré comme une parenthèse. Après l’enlèvement de
l’Eglise, ce temps interrompu par le rejet du Seigneur et l’introduction de
l’Eglise reprend son cours. C’est pendant ces temps de tribulations, que
l’évangile du royaume est prêché à toutes les nations. Qui seront ces
prédicateurs ? Ce sont des personnes, telles que Jean, issues du peuple
juif, qui par la Parole et l’action du Saint-Esprit seront rendues attentives
au retour du Seigneur Jésus comme Messie, comme roi d’Israël. Ils seront poussés
par Dieu pour annoncer cet évangile, ils s’en iront par toute la terre pour
annoncer cet évangile : « le royaume de Dieu s’est approché, repentez-vous
et croyez à l’évangile ». Quelles seront ces circonstances dans lesquelles
ils prêcheront ? Comme nous l’avons
vu, pendant ces trois années et demie, avant le retour du Seigneur Jésus,
lorsque l’abomination de la désolation, l’image de l’Antichrist se trouve dans
le temple, et toutes formes religieuses seront mises en pièces, l’Antichrist et
le chef de l’empire romain déploient une puissance telle que personne ne peut
acheter ou vendre, c’est-à-dire ne plus pouvoir rien faire du tout pour se
maintenir en vie, si il ne porte pas la marque de la bête, le signe de
l’Antichrist sur son front ou sur sa main droite. Pendant ce temps, un temps de
tribulations qu’il n’avait jamais eu précédemment et n’y en aura plus jamais,
il y en aura qui annonceront le message de l’évangile du
royaume : « repentez-vous, car le royaume de Dieu s’est
approché ». Nous pouvons nous représenter ce que ces gens devront
accomplir. Ils seront chassés de porte en porte et on leur dira :
« nous ne voulons rien à faire avec vous », car tous les gens auront
peur, que s’ils se laissent embrigader seulement par un seul de ces messagers,
ils se retrouvent eux-mêmes en prison et soient eux-mêmes opprimés, car ils
n’adoreraient plus la bête, et n’obéiraient plus au dieu de la religion du
monde et ne feraient plus partie de ses adeptes. Ce sera la situation, il n’y
aura plus que deux possibilités, soit suivre la bête et adorer l’image de la
bête, soit recevoir ces messagers et accorder foi à leur message. C’est là le
critère selon lequel, le Seigneur sur son trône de gloire fera la différence
entre les hommes, ceux des nations qui seront rassemblés, lors de sa venue,
après la fin des temps de tribulations.
Uniquement ceux
qui, pendant ce temps terrible de la tribulation, auront reçu ces messagers et
sans aucun doute avec eux leur message, entreront comme brebis, dans le royaume
de Dieu, dans le règne millénaire, comme bénis du Père. Nous pouvons nous
représenter avec quels exercices, ces gens recevront l’évangile. Cela ne leur
sera pas aussi facile que pour nous qui pouvons en liberté nous asseoir à
l’aise ici et entendre le message de l’évangile, et cela toujours à nouveau.
C’est que le temps de la grâce sera alors passé. Ce sera alors un temps de
tribulation pour les gens qui vivront, comme il n’y a jamais eu. Malgré cela,
il en aura qui accepteront ce message et aussi accueilleront les messagers du
Seigneur.
--- nous
sommes désolé mais il y a une coupure dans l’enregistrement de la réunion ----
L’Antichrist
viendra, cela est clairement dit à ceux qui n’ont pas cru à l’évangile.
Ceux-là, lorsque l’Antichrist vient, et il y a peut-être quelques un qui sont
ici avec nous, qui connaitront ce temps. Nous qui sommes des enfants de Dieu,
nous verrons cette scène depuis le ciel. Mais il y en a peut-être ici, si le
Seigneur venait à l’instant, qui seront encore là et connaitront ce temps de
mensonge, où l’Antichrist est en action, pour attirer les hommes derrière lui.
Pour eux, il n’y a plus aucune possibilité pour se convertir. Ceux qui
maintenant n’ont pas accepté l’amour de Dieu en vérité, recevront de la part de
Dieu un esprit, une énergie d’erreur de manière à ce qu’ils croient au
mensonge, qu’ils reçoivent les mensonges de l’Antichrist, et qu’ils ne pourront plus accepter le
message des messagers. Comme avec le Pharaon, alors Dieu endurcira le cœur de
ceux qui pendant ce temps de la grâce n’auront accepté l’évangile.
Parmi ceux dont
il est question ici, qui ont accepté le message et qui sont appelés les brebis,
il n’y a personne issu du temps présent de la grâce. Il se peut, si le Seigneur
vient dans peu de temps, que ceux qui aujourd’hui n’ont pas accepté l’évangile
soient encore en vie à ce moment là. Il n’y aura
aucun de ceux-là parmi les brebis. Ils peuvent tout au plus faire partie du
deuxième groupe. C’est pour cela qu’il s’agit là d’une affaire sérieuse. Que
personne ne pense « je peux encore me convertir plus tard ». Il n’est
pas possible de déduire cela du passage. Ici il s’agit de personnes qui
aujourd’hui n’ont pas entendu l’évangile, ceux qui doivent encore naître et qui
pendant ce temps pourront se convertir, eux pourront recevoir l’évangile du
royaume. Alors ils diront « quand
est-ce que nous t’avons vu avoir faim, etc.. » alors le Seigneur
répondra « En tant que vous l’avez
fait à l’un des plus petits de ceux-ci qui sont mes frères, vous me l’avez fait
à moi ». Et « ceux-ci qui sont mes frères » sont ces
messagers de l’évangile du royaume qui l’annoncent aux nations comme nous
l’avons trouvé en Matthieu 24 verset 14.
C’est pendant un
temps tel que décrit que cela se passera. Quel privilège avons-nous de vivre un
temps où l’évangile de la grâce peut être annoncé librement. Comme Esaïe dit,
« Ho ! quiconque a soif, venez
aux eaux … vous qui n’avez pas d’argent »
et le Seigneur Jésus le dit aussi en Apocalypse 22 au verset 17 « … que celui qui a soif vienne ; que celui
qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie ». Cela sans
difficulté, sans passer par des tourments, le salut est maintenant offert.
Celui qui ne le reçoit pas, ne pourra plus jamais le recevoir. Mais ceux qui
alors pourront le recevoir, à savoir ceux qui ne l’ont pas entendu aujourd’hui,
ou qui ne peuvent pas le comprendre parce qu’ils sont trop jeunes ou trop
éloignés. Il sera possible à ceux-là, à travers de très grandes difficultés et
de grands tourments, de recevoir l’évangile du Royaume et ainsi faire la preuve
qu’ils ont reçu les frères du Seigneur, les messagers de cet évangile et leur
avoir témoigné de l’amour.
Quel enseignement
pratique aussi pour nous : quelqu’action d’amour
que nous témoignons envers un frère, une sœur, cette action est enregistrée par
le Seigneur, comme si nous l’avions fait à lui-même. « Qui reçoit mon
messager, me reçoit » et « celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a
envoyé ». Les principes de Dieu sont toujours les mêmes, l’application
directe ne nous est pas adressée, mais
le principe est aussi valable pour nous aujourd’hui. Si nous pensons à
l’hospitalité et à l’amour fraternel, pensons que le Seigneur enregistre cela,
comme si cela avait été fait pour lui-même.
Ensuite, il en
arrive à ceux qui sont à la gauche. Comme déjà mentionné avant, il n’est pas
dit à sa gauche [5]
mais à gauche, il dit : « Allez-vous-en
loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui est préparé pour le diable et ses
anges ». C’est là la part de tous ceux de tous les temps, qui n’ont
pas reçu l’évangile : le feu éternel qui est préparé pour le diable et ses
anges. Cet enfer est terrible ! Ce mot, enfer, nous pouvons l’utiliser
sans restriction, bien qu’aujourd’hui il soit très mal vu dans les milieux de
la chrétienté. La Parole de Dieu parle clairement, et nous avons à nous en tenir.
Nous voyons ici un feu qui est préparé pour le diable et ses anges. L’enfer n’a
pas été préparé pour les hommes. Dieu n’a pas préparé cette punition pour les
hommes, mais pour ceux qui par leur propre volonté, pour une de ses créatures
les plus élevées, se sont révoltés contre lui. C’est pour eux qu’il a prévu
cette punition. Mais tous ceux qui le suivent, en pleine connaissance de cause,
et aucun homme, de notre très large entourage, ne peut dire « je n’ai pas
entendu l’évangile, je n’ai jamais rien entendu de Jésus ». Celui qui
s’est décidé pour Satan ne peut pas dire : « je ne le savais
pas » ! Chacun qui se trouvera dans ce lieu devra dire :
« j’aurai pu et je ne l’ai pas fait », et c’est pour cette raison
qu’il est là dans cet endroit qui de fait était préparé pour le Diable, le
meneur, mu par sa propre volonté, dans sa méchanceté, s’est révolté contre Dieu
tout comme ceux qu’il a entrainés avec lui. C’est la part de ceux qui
maintenant ne reçoivent pas le Seigneur Jésus, tout comme ceux qui n’auront pas
reçu les messagers, et par conséquent le Seigneur pendant le temps de la
tribulation. Ceux qui ont cru à cette puissance active du mensonge et aux
miracles de mensonge de l’Antichrist, qui sont tombés à genoux devant son image
et devant celui qui se place au-dessus de tout comme dieu. Ils adoreront celui
qui se fera dieu et qui s’assiéra sur le trône de Dieu dans le temple à
Jérusalem, ils l’adoreront comme si il était le vrai dieu. Dans Jean 5 au
verset 43 le Seigneur dit : « Moi,
je suis venu au nom de mon Père … vous ne me recevez pas ; si un autre
vient en son propre nom, celui-là vous le recevrez ». C’est
l’Antichrist !
Quel aveuglement
Satan produira dans ces hommes. Et si nous l’appliquons à notre temps, quel
aveuglement en ceux qui aujourd’hui ne croient pas, et qui pensent pouvoir
orienter eux-mêmes leur vie, et ils sont sous l’asservissement de Satan.
« Allez dans
le feu éternel qui est
préparé pour le diable et ses anges ». Nous voyons ainsi clairement, que
la vie éternelle n’a pas de fin, mais le feu de l’enfer non plus. Si le feu
était limité dans le temps, alors la vie éternelle devrait aussi être limitée.
Nous savons que plusieurs spéculent là-dessus et disent : « un jour
ce feu s’arrêtera » et utilisent le proverbe « faute de bois, le feu
s’éteint » (Proverbes 26 verset 20). Ils argumentent sur cette base que la
juste punition de Dieu aura une fin. Quelle erreur insensée, un aveuglement
horrible, que de croire que lorsque Dieu dit « vie éternelle », cela
veut dire sans fin dans le temps, et quand il dit « feu éternel »,
cela n’est qu’un temps qui passera, même si cela dure un très long temps, comme
l’affirment ceux qui enseignent la rédemption universelle. Nous ne trouvons pas
cela dans la Parole, c’est clairement dit ici : « Allez
dans le feu éternel qui est préparé pour le diable et ses anges ».
Alors il leur dit
les mêmes choses : « car j’ai
eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’ai eu soif, et vous ne m’avez
pas donné à boire ; j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; nu, et
vous ne m’avez pas vêtu ; infirme et en prison, et vous ne m’avez pas visité ».
Et eux, révoltés ou étonnés, lui répondent : « Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, ou avoir soif,
ou être étranger, ou nu, ou infirme, ou en prison, et que nous ne t’avons pas
servi ? » . Nous voyons qu’ils
ne prennent pas avec gravité ce que le Seigneur leur dit, qu’ils n’ont aucune
relation avec lui. Aux versets 37 à 39, il est répété huit fois « nous t’avons »,
alors qu’ici il ne l’est cité que deux fois et cela au verset 44 : « quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim …. que nous ne t’avons pas servi ». Ils n’ont aucune
relation avec celui devant lequel ils se trouvent. Ils ne savent absolument pas
de quoi il s’agit, car ils ont servi quelqu’un d’autre, et sont les disciples
de quelqu’un d’autre. Cela ne veut pas dire qu’ils soient les maudits de son
Père comme les autres étaient les bénis de son Père. Cette malédiction n’a pas
été préparée par Dieu pour eux. Ils s’y sont eux-mêmes laissés entraîner. C’est
là une chose très importante. Cela peut paraître au niveau de la logique un peu
étrange, mais les pensées de Dieu contredisent cela de manière très claire.
Quand il est question du salut d’un homme, pas seulement pour ceux dont il est
question ici, mais d’une manière générale, c’est l’effet de la grâce de Dieu
que cet homme est sauve. Mais quand il est question de la perdition d’un homme,
cela n’est jamais dû à la prédestination. Ce n’est pas la puissance de Dieu qui
le conduit à la perdition, mais sa propre volonté, sa propre faute. L’élection
avant la fondation du monde, c’est l’effet de la grâce de Dieu, mais aucun
homme n’est prédestiné à la perdition. Il y a d’un côté les « bénis de mon
Père » et de l’autre les « maudits », et pas « maudits de
mon Père ». Cette malédiction, ils se la sont acquise.
Par soucis de
clarté, je citerai, par exemple, dans Romains 2 au verset 5, où il est question
que l’homme n’est pas innocent : « Mais selon ta dureté et selon ton cœur sans repentance, tu amasses pour
toi-même la colère dans le jour de la colère et de la révélation du juste
jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres ». Tu t’es
placé toi-même là, tu t’es attiré toi-même la malédiction dit l’apôtre. Et
lorsque nous jetons un coup d’œil au chapitre 9 et au verset 22 de l’épitre aux
Romains, nous le voyons d’une manière peut-être encore plus claire, l’apôtre
répondant à la question « Pourquoi
se plaint-il encore ? » dit « Et si Dieu, voulant montrer sa
colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des
vases de colère tout préparés pour la destruction ». On notera qu’il est
dit « les vases de colère préparés pour la destruction » et si nous
prenons le chapitre 2 verset 5, nous voyons qu’ils se sont eux-mêmes préparés
pour le jour du jugement, mais lui les a supportés avec une grande patience.
Mais au verset 23 du chapitre 9, où il est question des croyants, l’apôtre dit
tout autre chose : « et afin
de faire connaître les richesses de sa gloire dans des vases de miséricorde
qu’il a préparés d’avance pour la gloire… ? » Les deux sont
préparés, ces derniers sont préparés par Dieu lui-même, c’est sa grâce. Mais
aucun incroyant ne pourra jamais dire, et nous devons le dire car c’est la
Parole de Dieu qui le dit, que Dieu a préparé un homme pour la perdition. Cette
destruction ils se l’ont attirée eux-mêmes et s’y sont eux-mêmes préparés.
Comment ? Par leurs mauvaises œuvres !
Lorsqu’il
paraitra devant le trône blanc, en Apocalypse 20, l’homme ne sera pas jugé
parce qu’il n’aurait pas pu croire, ou parce qu’il était destiné à la
perdition, mais un livre est ouvert et les hommes sont jugés d’après leurs
œuvres. C’est le critère d’après lequel des hommes seront condamnés. Il est
donc clair que chaque pécheur s’est préparé lui-même à la perdition. Mais pour
nous, qui par la foi à l’œuvre du Seigneur Jésus, qui là, à Golgotha, a pris
sur lui nos péchés, et qui nous a ainsi justifiés par la grâce, il nous reste
le regard dirigé vers le Seigneur Jésus glorifié, pour dire, là est le seul qui
pour moi a porté ma faute et m’a préparé pour la gloire. Et tous alors
entonnent le chant l’adoration et de
gloire. Mais de ceux qui ne sont pas sauvés, cela s’applique dans son principe
de base, nous le voyons ici à ces hommes qui devant le Seigneur Jésus lorsqu’il
revient sur cette terre pour entrer dans son règne, se sont eux-mêmes, et pas
Dieu, placés dans la malédiction.
Le Seigneur leur
dit « vous ne m’avez pas visité,
etc. … ». La liste est la même pour les brebis, seulement « vous ne l’avez pas fait ». Car ils n’avaient aucune relation avec ce
qui est dit, ayant suivi l’Antichrist. Alors il leur dit « En vérité, je vous dis : En tant que
vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits », il ne parle plus
ici de « ses frères », il ne le dit pas car ils n’ont aucune
compréhension pour cela ; ils n’ont aucune relation avec eux. Pour les
autres, les brebis, il leur parle de « ses frères » et par extension
de « leurs frères », mais ici, il n’y a à ce niveau aucune relation.
Et c’est pourquoi il dit seulement « En
tant que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, vous ne me l’avez
pas fait non plus à moi. Et ceux-ci s’en iront dans les tourments
éternels, et les justes, dans la vie éternelle ».
Nous voyons ici
que ces bénis du Père sont d’abord appelé les brebis. Ce qui signifie en
clair : « mes brebis connaissent ma voix », cet attribut de
« brebis » s’applique aussi à nous, tout comme à Israël. Cet attribut
concerne ceux qui suivent le Seigneur Jésus. Ils sont aussi en même temps les
bénis du Père, titre qu’ils reçoivent du Seigneur Jésus. Ils reçoivent une
bénédiction de celui qui est le Père du Seigneur Jésus. Ils ne le connaissent
pas comme leur Père, comme nous le connaissons, mais ils sont appelés à la fin
les « justes », qui vont entrer dans la vie éternelle. Et cette vie
éternelle est quelque chose qui est aussi dit de nous. Ils vont l’hériter dans
le sens des bénédictions terrestres. Nous avons la vie éternelle aujourd’hui
déjà dans les bénédictions célestes. Nous connaissons le Seigneur Jésus comme
le vrai Dieu et la vie éternelle, déjà maintenant. Toutes les bénédictions qui
nous sont attribuées, ne sont pas pour cette terre, bien que nous en soyons cohéritiers.
Mais nos bénédictions sont dans les lieux célestes. Là, toutes les choses
merveilleuses qui ont marqué la vie du Seigneur Jésus, la vie du Fils, depuis
l’éternité, la vie du Père, toutes ces choses merveilleuses sont déjà notre
part. Et par là, c’est une telle
relation, mais à caractère terrestre, que connaitront ces croyants qui auront
traversé la tribulation et qui ont cru au message du Seigneur Jésus. Mais les
autres iront dans les tourments éternels, les peines éternelles. Bien que cela
ne soit pas mentionné, ils seront enlevés. Il ne peut en être autrement, car ce
qui est certain, c’est qu’ils n’entreront pas dans le règne millénaire, car là
n’y entrent exclusivement que les justes, ceux qui ont reçu ses messagers. Que
se passe-t-il avec les autres ? Ils devront être ôtés de la terre, car ils
ne peuvent pas entrer dans le
règne. Mais ils reparaitront encore une fois devant le grand trône blanc et là
encore une fois, lorsque tous les morts sortiront des tombeaux, avant que
commence l’état éternel: leur condamnation sera scellée. Ici cette condamnation
est déclarée, mais elle prendra alors force quand ils paraitront devant le
grand trône blanc.
Alors tous les morts,
ceux qui sont dans le Hadès, l’endroit où les morts sont gardés jusqu’au moment
où le Seigneur Jésus paraitra sur le grand trône blanc, ressusciteront tous,
bien qu’il s’agisse seulement d’une résurrection, il n’y a pas vie, mais une
continuation d’existence, mais sous les tourments éternels.
Ainsi nous sommes
arrivés à la fin de ce sermon prophétique du Seigneur Jésus, qui place à
nouveau devant nous les deux seuls chemins que l’homme peut prendre. Il n’y a
pas de chemin intermédiaire. Même si ces choses ne nous concernent pas
directement, nous devons laisser ces avertissements nous interpeler. Sur quel
chemin te trouves-tu ? Sur quel chemin nous trouvons-nous ?
Sommes-nous sur le chemin des brebis, des bénis du Père, des justes, où sur la
route des maudits ? Il n’y a que ces deux chemins. Nous voyons où cela se
termine. Les uns entrent dans les tourments, les peines éternelles et les
autres dans la vie éternelle.
Maintenant encore l’évangile de la grâce est annoncé, il est encore donné maintenant la possibilité de se tourner vers le Sauveur du monde, demain il se peut qu’il soit trop tard. Demain sera venu le temps où le Seigneur aura pris les siens dans le ciel, et alors nous avons lu ce qui se passera pour ceux, qui aujourd’hui n’ont pas cru l’évangile, peut-être qu’il y a ici une âme, jeune ou âgée, qui n’a pas cette certitude, c’est pourquoi je désire dire : va au Seigneur Jésus, confesse lui tes péchés, et accepte le comme ton Sauveur.
[1] Il y a en plus André (Marc 13 v «3)
[2] Acte 3 verset 19
[3] Note pour comprendre : la traduction allemande est « les brebis d’avec les mâles, les boucs », avec une note infra-pagina pour mâle ou bouc : « mâle de la famille des chèvres ».
[4] Note pour comprendre : la traduction allemande dit les brebis à sa droite mais les boucs à gauche, tandis qu’en français, « les brebis à sa droite et les chèvres à sa gauche ».
[5] Voir la note précédente relative à la traduction allemande qui est un peu différente de la française