Notions de base relatives à la foi

 

 

 

 

Ce document reprend les points fondamentaux concernant la foi chrétienne.

Soucieux de l’importance de ces enseignements fondamentaux, un frère de la ville de Lusambo, en République Démocratique du Congo (RDC), a eu à cœur de les publier dans un document.

D’une part, ces notions de base étant de plus en plus ignorées ou du moins passées sous silence et de moins en moins enseignées, d’autre part elles sont remplacées par un enseignement de règles à suivre, remplaçant ce que le croyant reçoit par la simple foi, et en jouit aussi par la foi, par ce qui impressionne la nature humaine, introduisant un jeu d’émotions humaines étrangères à la vie divine.

Je le reprends intégralement et le diffuse sur mon site internet convaincu que ce texte pourra être d’une grande utilité et être aussi édifiant pour bien des âmes en dehors de la RDC !

Que ces lignes fassent revenir le lecteur à ce qu’il a entendu dès le commencement, et s’il ne devait jamais l’avoir entendu, qu’il trouve dans ces lignes ce qui répond à l’état réel de son âme.


 

 

Contenu :

Introduction. 3

A- La naissance naturelle. 3

Qu’est-ce que le péché et ses conséquences. 3

La race des fils d’Adam.. 4

L’importance de croire ce que Dieu dit. 4

Questions. 5

B- Le travail du Saint Esprit 6

Explications. 6

Questions. 6

C- La nouvelle naissance. 7

Explications. 7

Questions. 9

D- Repentance, confession & conversion. 10

Explications. 10

Questions. 11

E- Le nouvel homme, l’homme en Christ 11

Introduction. 11

Tout s’est accompli à la croix en la personne de Jésus, Fils de Dieu !. 12

Les caractères du nouvel homme. 15

Questions. 16

F- La marche du croyant 18

Introduction. 18

Vieil homme et nouvel homme ont des natures opposées. 19

Qu’est-ce que le monde pour le croyant ?. 20

Comment marcher par l’Esprit ?. 21

Comment sortir vainqueur du combat contre la chair ?. 22

Comment sortir vainqueur du combat contre les occupants du ciel ?. 23

Questions. 24

Pour conclure. 26

Réponses aux questions. 29

 


 

Introduction

Chers amis croyants, il arrive même à ceux qui sont déjà devenus d’authentiques enfants de Dieu à confondre les enseignements spirituels de vérités telles que : Nouvelle Naissance, Croire, Repentance, Conversion. Si les incrédules se demandent comment réaliser concrètement ces choses, les croyants se demandent individuellement : est-ce que je les ai déjà réalisés ? D’autres aussi, dans la présentation de l’Evangile aux pécheurs perdus, oublient les éléments essentiels de l’œuvre de Dieu par son Fils pour le salut de l’homme, éléments tels que la perdition éternelle, l’amour, la justice de Dieu, etc. … De plus on se demande, si ces mots n’ont pas la même signification, quelle est la différence entre les vérités qu’ils expriment.

C’est pour tenter de donner une réponse à la lumière de la Parole, et non pas dans le but de satisfaire notre connaissance intellectuelle (la connaissance enfle d’orgueil) mais afin d’aider :

·     Les incrédules à réaliser leur état de perdition et à saisir le salut offert par la grâce de Dieu

·     Les croyants à jouir de la pleine assurance de leur acceptation en Jésus leur Seigneur et Sauveur

·     Les serviteurs à bien les présenter aux pécheurs dans l’ordre et dans leur plein sens.

Nous allons utiliser la méthode question-réponse pour être bref et précis. Ce qui permettra au jeune lecteur de s’assurer d’une bonne compréhension.

A- La naissance naturelle

Qu’est-ce que le péché et ses conséquences

Avant d’aborder la question de la naissance naturelle, il est important d’être au clair sur ce qu’est le péché.

Le péché consiste à avoir une volonté qui s’oppose ou refuse de se soumettre à celle de Dieu ! Les péchés sont les actes contraires à la volonté de Dieu !

En Genèse 2 versets 15 à 17, Dieu exprime à l’homme ce qu’est Sa volonté, dans le cadre du jardin d’Eden, dans des conditions idéales jamais plus égalées sur la terre.

Nous lisons au chapitre 3 que l’homme a failli ! Il a mangé de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, en posant un acte qui était en opposition avec la volonté de Dieu !

Adam a ainsi quitté l’état d’innocence, il a acquis une conscience, lui donnant la notion du bien et du mal. Il est devenu pécheur, ayant en lui une volonté toujours prête à s’opposer à celle de Dieu ! Dès ce moment, il ne pouvait plus connaître Dieu, que comme un Juge, et c’est pour cette raison qu’il s’est caché de devant la face de Dieu, avec Eve, sa femme (Genèse 3 v.8).

Dès lors la sentence de Dieu s’applique, car Il lui avait dit : « … au jour où tu en mangeras, tu mourras certainement » ! (Genèse 3 v.17)

La race des fils d’Adam

Adam, porte en lui, cette racine de péché, qu’il transmet à toute sa race, qu’il entraîne non seulement dans la mort du corps mais aussi dans la seconde mort !

Le premier homme, chef de la race humaine a conduit par le péché toute sa race dans la mort, non seulement la première mais aussi la seconde, telle que décrite en Apocalypse 20 v.11-15 !

Le caractère de sa descendance se dévoile dans la personne d’un homme très religieux, qui refuse le sacrifice pour le péché, et tue son frère ! C’est le premier acte de mort !

Genèse 5 donne un résumé de la vie des descendants d’Adam de la branche de Seth, jusqu’à Noé ! A l’exception de Hénoc, tous doivent passer par la mort. A l’exception de Noé, et de ses fils, tous les descendants de Seth, comme ceux de Caïn, périssent dans le déluge à cause de leur méchanceté. Il en est ainsi à travers tous les âges.

Adam est aussi appelé le 1er Adam, car il y en a un second, dont nous parlerons plus loin. Il est ainsi le chef de file de toute sa descendance, tous les hommes sans exception, qui méritent de comparaître devant le grand trône blanc, pour y être jugé à cause des actes de propre volonté opposée à celle de Dieu ! « … tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu … » (Romains 3 v.23) « … comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort a passé à tous les hommes, en ce que tous ont péché … » (Romains 5 v.12)

L’importance de croire ce que Dieu dit

Nous avons vu que le péché consiste à avoir une volonté qui s’oppose à celle de Dieu. Il n’est pas inutile de mettre en évidence que pour se soumettre à la volonté de Dieu, il faut d’abord CROIRE ce qu’Il dit dans Sa Parole.

Ne pas croire ce que Dieu dit, c’est s’opposer à la volonté de Dieu exprimée dans ce qu’Il dit, c’est donc pécher !

Il s’agit de CROIRE tout ce que Dieu dit, ne croire qu’en partie, c’est aussi s’opposer à la volonté de Dieu, c’est donc aussi pécher !

Questions

Vous pouvez répondre sur une feuille de papier et ensuite comparer avec les réponses données à la fin du document.

Question 1

En quoi consiste le péché d’Adam & Eve ? (Relire Genèse 2 v.15-17 & 3 v.1-7)

Réponse page 29

Question 2

Devenus pécheurs comment Adam et Eve perçoivent-ils ce Dieu qui les avait placés dans les conditions qu’aucun homme n’ait jamais pu connaître jusqu’à ce jour ? (Relire Genèse 3 v.8-14)

 Réponse page 29

Question 3

En introduisant les générations d’Adam, comment la Parole décrit Adam dans sa relation avec son Créateur ? (Relire Genèse 5 v.1)

Réponse page 29

Question 4

Dans la liste des descendants de Seth, quelle expression retrouve-t-on presque systématiquement pour chacun d’eux ? (Relire Genèse 5)

Réponse page 29

Question 5

En quoi et pourquoi Hénoc fait-il exception ? (Relire Genèse 5 v.21-24)

Réponse page 30

Question 6

Pourquoi parmi les descendants de Seth, et non pas seulement les descendants de Caïn, vivant à l’époque de Noé doivent-il périr lors du déluge ? (Relire Genèse 6 v.5-8)

Réponse page 30

B- Le travail du Saint Esprit

Explications

Nous avons vu que Adam devenu pécheur a eu peur de Dieu, il ne pouvait percevoir Dieu que comme un Juge. Il savait qu’il avait commis un acte qui s’opposait à la volonté de Dieu ! Il se cache, il faut que Dieu vienne vers lui, et le revête d’un vêtement de peau, ayant demandé la mort d’une victime !

Ainsi le Saint Esprit fait son travail de labour, depuis la chute, et d’une manière plus intense depuis qu’Il est présent sur la terre, en tant que Personne divine, lors de la Pentecôte, comme nous le lisons en Actes 2.

Ce travail de labour est décrit de manière très imagée dans la parabole du semeur (Matthieu 13 v.3-9 & 18-23 ; Marc 4 v.3-8 & 14-20 ; Luc 8 v.5-8 & 11-15)

Ce travail de labour consiste à travailler la conscience des descendants d’Adam, chaque homme ou femme, afin de recevoir la Parole. Car Dieu « veut que tous les hommes soient sauvés … » (1 Timothée 2 v.4)

Les différents terrains décrivent l’état des cœurs, ce que l’homme pense dans le secret de lui-même, laissant la conscience plus ou moins agir, et résister de diverse manière au travail du Saint Esprit, jusqu’à ce que la terre soit bonne, et peut alors porter du fruit. La semence germe et produit du fruit en vie éternelle, ce qui fera l’objet du point suivant.

Le terrain rocailleux représente l’état d’une âme qui résiste un peu moins à la volonté de Dieu, elle croit en partie ce que Dieu dit, mais elle refuse d’admettre ce que Dieu dit de son état, elle refuse de croire qu’elle est entièrement perdue ! Elle a une fausse joie, elle a une apparence de vie, mais qui n’est pas éternelle.

La bonne terre est l’état de l’âme qui ne résiste plus du tout au Saint Esprit, elle n’éprouve pas de la joie, elle est désespérée de devoir rencontrer Dieu comme un Juge, et croyant sans réserve ce que Dieu dit, elle se voit devoir être jugée au grand trône blanc et y être condamnée à la seconde mort ! (Apocalypse 20 v.11-15)

Dans Sa grâce, Dieu vient Lui-même à la rencontre d’une âme ainsi mûre pour recevoir la Parole de vie, c’est ce que nous verrons au point suivant : la nouvelle naissance !

Questions

Vous pouvez répondre sur une feuille de papier et ensuite comparer avec les réponses données à la fin du document.

Question 1

A quoi correspond les différents terrains rencontrés dans la parabole du semeur ? (Relire Matthieu 13 v.18-23)

Réponse page 30

Question 2

En quoi la « bonne terre » diffère-t-elle des autres terrains de la parabole du semeur? (Relire Matthieu 13 v.18-23)

Réponse page 30

Question 3

Pourquoi y a-t-il de la joie lorsque la Parole agit sur un cœur comparé à une terre rocailleuse ? (Relire Matthieu 13 v.18-23)

Réponse page 31

Question 4

Pourquoi n’y a-t-il pas de la joie lorsque la Parole agit sur un cœur comparé à une bonne terre ? (Relire Matthieu 13 v.18-23)

Réponse page 31

C- La nouvelle naissance

Explications

Nous revenons à cette âme qui ne résiste plus au Saint Esprit, et qui se trouve dans une détresse sans pareille ! Elle est convaincue par le Saint Esprit que si elle doit comparaître devant Dieu, elle ne peut à juste titre qu’être jugée pour les actes de rébellion vis-à-vis de Dieu, c’est-à-dire ses péchés, et y être condamnée à la seconde mort, à savoir passer l’éternité en enfer, subissant le même sort que Satan et ses anges !

C’est aux âmes qui se trouvent dans cet état d’angoisse, et à elles seules que Dieu offre gratuitement de naître de nouveau. Il est donc de toute importance de se laisser travailler par le Saint Esprit et reconnaître son entière perdition !

Il est nécessaire de naître de nouveau, car nous lisons « si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3 v.3)

Mais qu’est que cela veut bien dire « naître de nouveau » ? Le Seigneur répond : « si quelqu’un n’est né d’eau et de l’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3 v.5) Et le Seigneur insiste « Il vous faut naître de nouveau » (Jean 3 v.7)

Mais Dieu ne laisse pas l’âme perdue dans cet état d’angoisse et de misère, Il vient vers cette âme, comme le père de la parabole du fils prodigue qui le voit venir de loin et court à sa rencontre (Luc 15 v.20).

Dieu ne demande rien à cette âme, si ce n’est que simplement croire ce que Lui-même a fait en la personne du Seigneur Jésus à la croix ! Il vient lui faire lire :

« Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 v.14-16)

N.B. Dieu prend comme image l’histoire du serpent d’airain qu’on peut lire en Nombres 21.

Dieu ne met aucune condition à l’âme désespérée de se voir comparaître devant Dieu comme Juge ! Ce même Dieu, sans condition, se révèle comme étant le Dieu d’amour qui a tout fait, à la croix, en la personne de son Fils, le Seigneur Jésus, pour que l’âme qui se voit éternellement perdue, se voit sauvée par la main du Dieu d’amour !

Il est important de noter que Dieu ne demande rien ! Il donne la vie divine à cette âme qui simplement croit ce que Dieu lui dit ! Il n’y a aucun prérequis pour recevoir la vie et naître de nouveau !

Dans la nouvelle naissance intervient : l’eau, image de la Parole de Dieu, elle lave lorsqu’elle est crue, et c’est l’Esprit (le Saint Esprit) qui agit, depuis le « labour » de la parabole, jusqu’à révéler ce que Dieu, le Père a accompli à la croix en la personne de son Fils !

Dieu ne demande rien, car l’homme est incapable de faire quoi que ce soit ! C’est ce que l’âme a dû reconnaître lorsque le Saint Esprit la travaillait pour qu’elle devienne une bonne terre.

Nous verrons au paragraphe suivant que le premier fruit de la vie doit alors être la repentance ! Mais la repentance n’est pas un prérequis à la réception de la vie divine !

Par la nouvelle naissance, l’âme revêtue de la vie divine et éternelle, est introduite dans une sphère nouvelle, inaccessible à l’homme naturel, au fils d’Adam. Cette sphère nouvelle est la nouvelle création. (2 Corinthiens 5 v.17 ; Galates 6 v.15)

Lors de la nouvelle naissance, c’est un nouvel homme moral qui prend naissance, son domaine de vie est la nouvelle création, où tout est de Dieu ! Nous verrons au paragraphe dédié au « nouvel homme » tout ce qui le concerne.

Déjà dans le livre du Prophète Ezéchiel, Dieu avait fait mention que le cœur de l’homme devait être remplacé par un cœur nouveau, tout comme aussi un esprit nouveau ! (Ezéchiel 11 v.19 & 36 v.16-27). Nicodème, docteur de la loi, aurait dû savoir cela, comme le Seigneur le lui rappelle (Jean 3 v.10) !

Questions

Vous pouvez répondre sur une feuille de papier et ensuite comparer avec les réponses données à la fin du document.

Question 1

Pourquoi faut-il naître de nouveau ? (Relire Jean 3 v.1-10)

Réponse page 31

Question 2

A qui Dieu promet la vie éternelle en croyant simplement ce que Lui a accompli en la personne de Christ ? (Relire Matthieu 13 v.18-23)

Réponse page 32

Question 3

Dans quelles conditions la vie divine et éternelle est offerte de la part de Dieu (Relire Jean 3 v.3-11 & 14-16)

Réponse page 32

Question 4

Que doit faire l’homme pour avoir recevoir la vie divine ?

Réponse page 32

Question 5

Lorsque le Seigneur enseigne à Nicodème qu’il faut naître de nouveau, étant docteur de la loi aurait-il dû être étonné ?

Réponse page 32

Question 6

En Jean 3 v.5, le Seigneur parle entre autres de naître d’eau ! Qu’est-ce que cela signifie ?

Réponse page 33

Question 7

En Jean 3 v.5, le Seigneur parle entre autres de naître de l’Esprit ! Qu’est-ce que cela signifie ?

Réponse page 34

D- Repentance, confession & conversion

Explications

« Dieu donc, ayant passé par-dessus les temps de l’ignorance, ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent … » (Actes 17 v.30)

Nous avons vu au paragraphe précédent que Dieu n’a aucun prérequis pour donner la vie divine et éternelle à l’âme qui se voit éternellement perdue et qui croit simplement ce que Dieu lui dit ! Et pourtant, Dieu ordonne la repentance !

Pour comprendre cette difficulté apparente, il faut se rappeler, que Dieu n’exige jamais rien sans donner à ceux à qui il s’adresse le moyen de répondre à son exigence. Ainsi en est-il aussi de la repentance.

Il ne faut pas confondre la repentance avec le simple regret d’avoir mal fait, avec l’engagement, intenable de ne plus recommencer ! Ce qui est impossible le péché étant. L’homme naturel, dans tous les états imagés dans la parabole du semeur est incapable de se repentir, car pour se repentir, il faut pouvoir porter sur les actes que nous avons posés avant de naître de nouveau, le même jugement que Dieu porte sur ces actes, qui ont valu au Seigneur Jésus de devoir passer par les trois heures d’abandon sur la croix !

C’est aussi solennel que cela !

Il est donc impossible à une âme qui n’a pas la vie de Dieu de se repentir, et d’autre part, dès qu’une âme possède la vie divine, elle doit se repentir, sinon elle n’a pas considéré sa vie passée comme Dieu la juge, dans un tel cas, il s’agit d’une âme qui reçoit partiellement la Parole, comme décrit dans la parabole du semeur !

La repentance a pour objet la confession, la confession exprime ce dont on se repent !

La conversion intègre toute l’œuvre divine depuis la conviction de perdition éternelle, jusqu’à la repentance.

Si la repentance n’est pas un prérequis à l’obtention de la vie divine, d’autre part une personne qui ne s’est pas repentie n’a pas la vie divine et n’est pas convertie !

C’est solennel !

Il est vrai qu’il s’agit d’un sujet parfois difficile, car le sens de repentance se déduit du contexte, en voici quelques exemples : Actes 17 v.20 ; Actes 20 v.21 ; 26 v.20 ; Romains 2 v.4 & 5 ; Hébreux 6 v.1 & 6 ; 2 Pierre 3 v.9

Il y a des langues qui ne possèdent pas de mot pour exprimer le sens de repentance, en néerlandais par exemple, le mot est alors traduit par « conversion », mot qui a un sens beaucoup plus large que la repentance.

N.B. Le mot repentance n’est seulement utilisé dans le sens précis qui est celui lié à la nouvelle naissance. Il est utilisé dans d’autres contextes, mais veut toujours dire considérer une chose comme Dieu le voit. Le baptême de Jean le Baptiseur, le baptême de la repentance, a un autre cadre d’application.

Questions

Vous pouvez répondre sur une feuille de papier et ensuite comparer avec les réponses données à la fin du document.

Question 1

Qu’est-ce que la repentance ?

Réponse page 34

Question 2

Pourquoi faut-il se repentir ?

Réponse page 34

Question 3

Dieu demande-t-il à l’homme de d’abord se repentir pour lui communiquer la vie divine ?

Réponse page 35

E- Le nouvel homme, l’homme en Christ

Introduction

Nous avons vu dans les paragraphes précédents, ce que chacun d’entre nous est en tant qu’homme naturel, dont le chef de file est Adam, l’homme qui, dans sa nature, s’oppose à la volonté de Dieu, refusant de croire ce que Dieu dit, et pourtant Il le dit clairement dans Sa Parole : la Bible. C’est exactement ce que j’étais, tout comme vous qui lisez ces lignes, avant que je ne me convertisse, comme décrit dans les paragraphes B, C & D.

Nous aurons tous remarqué que dans ces trois paragraphes, tout a été réalisé par la seule action de Dieu, et rien de moi ! Au point B, c’est le travail seul du Saint Esprit, ma part est de simplement ne plus Lui résister. Au point C, c’est l’œuvre exclusive de Dieu en la personne du Seigneur Jésus, je n’y ai manifestement aucune part, j’en suis au bénéfice en le croyant simplement, donc par la foi. Et même au point D, c’est aussi le Saint Esprit qui agit sur moi, homme nouveau venant de naître, pour que je me repente de tous les actes commis avant ma conversion, et objets de ma confession. C’est suite à l’ensemble ces actions du Saint Esprit utilisant la Parole (*), que je suis alors converti. Tout est grâce de la part de Dieu !

(*) « … né d’eau et de l’Esprit … » (Jean 3 v.4) « l’eau » = la Parole et « l’Esprit » = le Saint Esprit (Dieu)

Tout s’est accompli à la croix en la personne de Jésus, Fils de Dieu !

C’est sur la croix que toutes les pensées de Dieu se sont réalisées en faveur de l’homme pécheur. C’est pour cette raison que le Seigneur Jésus a dit cette dernière parole :

« … C’est accompli. Et ayant baissé la tête, il remit son esprit. » (Jean 19 v.30)

Qu’est-ce qui est ainsi accompli ? Pour bien le comprendre la Parole nous donne des images dans l’Ancien Testament.

·     Ce que le Seigneur Jésus a fait « pour moi »

-        Il a pris sur Lui tout ce qui méritait ma seconde mort ! Il a subi le jugement mérité à ma place ! Une belle image est la scène de la Pâque en Egypte : l’agneau immolé. Le sang aspergé sur les poteaux et le linteau de la porte de la maison mettait à l’abri du jugement ! (Lire Exode 12 v.2-13 : « Je verrai le sang, je passerai par-dessus vous … »)

-        Il a écrasé la tête de Satan. L’ennemi de mon âme, celui qui me maintenait esclave du monde et du mal qui s’y pratique, a été définitivement vaincu à la croix ! Une très belle image se trouve dans le récit de la Mer Rouge ! Le Pharaon et son armée est une image de Satan et ses anges. Serrés de près par l’ennemi, Dieu ouvre une tranchée dans la mer, le peuple passe à sec, l’ennemi veut le rejoindre, mais dans Sa puissance l’Eternel referme la brèche dans la mer, et l’ennemi est englouti à tout jamais ! C’est exactement ce que le Seigneur Jésus a accompli à la croix pour moi. (Lire Exode 14 v.15-31 : « … les eaux retournèrent et couvrirent les chars et les cavaliers de toute l’armée du Pharaon qui était entrée après eux dans la mer ; il n’en resta pas même un seul. »)

·     Ce que le Seigneur Jésus a fait « en moi »

Le Seigneur Jésus, par la croix a fait non seulement une œuvre « pour moi », mais aussi une œuvre « en moi » : Ce que je suis, comme fils d’Adam, l’homme naturel que je suis par ma naissance naturelle, comme décrit au paragraphe A, a pris fin ! Cet homme-là, la Parole l’appelle « le vieil homme » ! Ce vieil homme a été crucifié en Christ à la croix » («notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit annulé, pour que nous ne servions plus le péché. » [Romains 6 v.6])

Mais s’il y a un « vieil homme », il y a aussi un « nouvel homme » créé non plus lors de la première création (Genèse) mais lors de la nouvelle naissance ! (« le nouvel homme, créé selon Dieu, en justice et sainteté de la vérité. » [Ephésiens 4 v.24] « … le nouvel homme qui est renouvelé en connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé, … » [Colossiens 3 v.10])

La traversée du Jourdain est une très belle image de la mort du vieil homme et du nouvel homme sorti vivant suite à la résurrection de Christ (dont l’arche est une image). Lire Josué 3 & 4. On notera que nous parlons en toute logique de notre mort avec Christ, et ensuite de notre résurrection avec Lui, mais dans l’image du Jourdain l’ordre est inversé ! La raison en est qu’il faut d’abord être né de nouveau pour que l’homme naturel, le fils d’Adam, soit mort et appelé le vieil homme !

Nous aurons noté que tout dépend de l’arche (qui est une image de la personne du Seigneur Jésus) qui entre d’abord dans le fond du Jourdain, le peuple le traverse, et ensuite l’arche sort du jourdain !

-        Les 12 pierres tirées du Jourdain, là où les pieds des sacrificateurs qui portaient l’arche se trouvaient, et placées de l’autre côté du fleuve, sur la rive, image du terrain de la résurrection, sont une image du « nouvel homme » (« … Enlevez d’ici, du milieu du Jourdain, de là où se sont tenus les pieds des sacrificateurs, douze pierres ; et vous les transporterez avec vous, et vous les poserez dans le lieu où vous passerez cette nuit. » [Josué 4 v.3])

-        Les 12 pierres, que Josué (image du nouvel homme, c’est-à-dire « Christ qui vit en moi » [Galates 2 v.20]) vient placer à l’endroit où les pieds des sacrificateurs portant l’arche se trouvaient, représente le « vieil homme » placé dans le fond du Jourdain, image de la mort ! (« Josué dressa douze pierres au milieu du Jourdain, à la place où s’étaient tenus les pieds des sacrificateurs qui portaient l’arche de l’alliance ; et elles sont là jusqu’à ce jour. » [Josué 4 v.9]). Comme ces 12 pierres, aux yeux du nouvel homme, c’est dans la mort que se trouve le « vieil homme » jusqu’à aujourd’hui même !

Un verset de l’épître aux Galates exprime très bien ces 2 faits : « Je suis crucifié avec Christ, et je ne vis plus, moi [moi = le vieil homme], mais Christ vit en moi [moi = le nouvel homme] » (Galates 2 v.20)

Tout cela a été accompli par le Seigneur à la fois « pour moi » et « en moi », mais cela ne s’arrête pas là, ce qui a été accompli à la croix a aussi un effet « sur moi » !

·     L’effet « sur moi » de ce que Christ a fait à la fois « pour moi et « en moi »

C’est encore l’épître aux Galates qui nous enseigne ce qu’est cet effet « sur moi »

« ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises … » (Galates 5 v.24)

N.B. : Il est important de bien comprendre le sens du mot « chair », car il est utilisé dans plusieurs sens. Il ne s’agit pas de ce qui compose notre corps mortel, mais bien de cette puissance qui fait agir l’homme naturel, cette puissance qui le fait résister à la volonté de Dieu ! Cette puissance est toujours en lutte contre la puissance qui anime le nouvel homme qui est l’Esprit (le Saint Esprit) ! « … la chair convoite contre l’Esprit et l’Esprit contre la chair ; et ces choses sont opposées l’une à l’autre … » (Galates 5 v.17)

Il n’est pas dit que nous devons crucifier la chair, mais bien que nous l’avons crucifiée ! C’est une chose faite et non pas à faire !

C’est un fait que le nouvel homme fait, dès qu’il prend naissance !

Ici aussi, le livre de Josué nous en donne une image qui nous aide à comprendre, l’Eternel a dit à Josué (image du nouvel homme, « Christ qui habite en moi ») : « … fais-toi des couteaux de pierre, et circoncis encore une fois (*) les fils d’Israël … on appela ce lieux-là Guilgal » (Josué 5 v.2 & 9). Guilgal est exactement l’endroit où les 12 pierres tirées du Jourdain (image du nouvel homme) ont été placées (« … ces douze pierres qu’ils avaient prises du Jourdain, Josué les dressa à Guilgal. » [Josué 4 v.20])

(*) « encore une fois » ne veut pas dire qu’elle doit être répétée (cela est même physiquement impossible) mais que ceux qui avait été circoncis à la sortie d’Egypte étaient tous morts, et leurs descendants ne l’avait pas été !

N.B. : La circoncision consiste en une coupure faite à l’organe qui transmet la vie naturelle de générations en générations des fils d’Adam, transmettant ainsi la nature pécheresse de l’homme caractérisée par la puissance de la chair.

La circoncision est ainsi une image de la crucifixion de la chair par celui qui est né de nouveau, car il est bien DU CHRIST ! en tant qu’homme nouveau !

Ce n’est que celui qui est né de nouveau qui a crucifié la chair, la puissance qui anime le vieil homme ! Et cela se traduit par ce que nous avons vu au paragraphe précédent : la repentance concerne justement des actes posés par le vieil homme sous la puissance de la chair que celui qui est né de nouveau se repent ! La repentance est donc ainsi la conséquence de l’effet « sur moi » de ce que Christ a fait à la fois « pour moi » et « en moi » ! Il faut donc avoir la vie divine pour pouvoir se repentir !

Tout ceci est vrai dès qu’une âme naît de nouveau, c’est aussi réel pour un jeune converti que pour un « père » selon la Parole qui est converti depuis 60 ans !

C’est par la foi que tous les authentiques chrétiens possèdent tout cela !

Les caractères du nouvel homme

Nous avons donc bien compris que le nouvel homme commence sa vie, qui est divine et éternelle, dès l’instant où l’âme qui était précédemment destinée à devoir subir la seconde mort, croit ce que Dieu lui dit, c’est-à-dire ce qu’Il a fait à la croix en la personne du Seigneur Jésus, comme clairement formulé en Jean 3 v.14 à 16.

Le nouvel homme est de nature divine, il vit de la même vie que celle que le Seigneur Jésus a prise lors de sa résurrection.

Le nouvel homme n’a rien de commun avec le vieil homme, dont la nature est celle d’Adam, nature marquée par le péché, et dont la puissance est la chair !

Contrairement à ce que de fausses doctrines enseignent, il ne s’agit pas d’une amélioration progressive de l’homme naturel, le vieil homme du croyant ! Nous avons vu que le vieil homme a été crucifié avec Christ, pour toujours, et n’a plus aucun droit sur le croyant !

Il y a cependant une similitude qui met en évidence l’opposition totale qu’il y a entre le vieil homme et le nouvel homme, tout comme il y a opposition totale entre la chair et l’Esprit !

Nous avons vu au paragraphe « la naissance naturelle » qu’Adam (le 1er Adam) était un chef de file à la tête de tous ceux qui sont issus de lui. Il en va de même du Seigneur Jésus, qui est aussi appelé le second ou dernier Adam : il est le chef de file de tous ceux qui sont issus de son œuvre à la croix. C’est ce que nous lisons dans l’épître aux Romains au chapitre 5, dont nous avons déjà considéré ce qui concerne le 1er Adam. Nous poursuivons maintenant avec le dernier Adam (*) !

(*) Il est appelé le dernier Adam, car il n’y en a plus après Lui !

« C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, …

… (car jusqu’à la loi le péché était dans le monde …  n’en est-il pas du don de grâce comme de la faute ? car si, par la faute d’un seul, plusieurs sont morts, beaucoup plutôt la grâce de Dieu et le don ont abondé envers plusieurs, par la grâce qui est d’un seul homme, Jésus Christ. … le jugement vient d’un seul en condamnation, — mais le don de grâce, de plusieurs fautes, en justification (*). … par la faute d’un seul, la mort a régné par un seul, beaucoup plutôt ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils en vie par un seul, Jésus Christ)

… comme par une seule faute les conséquences de cette faute furent envers tous les hommes en condamnation, ainsi aussi par une seule justice les conséquences de cette justice furent envers tous les hommes en justification de vie. Car comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été constitués pécheurs, ainsi aussi par l’obéissance d’un seul, plusieurs seront constitués justes. » (Romains 5 v.12-19)

(*) « justification » signifie être rendu juste

Ainsi celui qui est né de nouveau, en tant que nouvel homme, acquiert les caractères que lui a acquis à la croix le Seigneur Jésus, le chef de file de tous ceux qui sont au bénéfice de sa résurrection, étant ressuscité avec Lui ! (Colossiens 3 v.1)

Questions

Vous pouvez répondre sur une feuille de papier et ensuite comparer avec les réponses données à la fin du document.

Question 1

Le nouvel homme est-il une version améliorée de l’homme naturel ? Un fils d’Adam qui ne pècherait plus ?

Réponse page 35

Question 2

Par qui et comment le nouvel homme a-t-il été créé ?

Réponse page 35

Question 3

Pour quelle raison le croyant est à l’abri du jugement de Dieu et ne devra pas rencontrer Dieu comme juge ?

Réponse page 36

Question 4

 Quelle est la relation du croyant avec le prince de ce monde ?

Réponse page 36

Question 5

L’œuvre du Seigneur Jésus à la croix a-t-elle accompli quelque chose dans le croyant ? Si oui de quoi s’agit-il ?

Réponse page 36

Question 6

Quelle conséquence a pour le croyant le fait que Christ est entré dans la mort ?

Réponse page 36

Question 7

Quelle conséquence a pour le croyant le fait que Christ est ressuscité d’entre les morts ?

Réponse page 37

Question 8

La chair du croyant étant la puissance du vieil homme, quel acte le croyant a-t-il implicitement posé sur la chair ?

Expliquer par une image prise dans l’Ancien Testament.

Réponse page 37

Question 9

Pourquoi le nouvel homme n’a rien de commun avec le vieil homme ?

Réponse page 37

Question 10

Qui est le 1er Adam qui est le second Adam ? Peut-il y en avoir un 3ème ?

Réponse page 38

Question 11

Par quel moyen un homme peut-il être justifié ?

Réponse page 38

F- La marche du croyant

Introduction

Ce que nous avons vu jusqu’à présent, c’est ce que le croyant est en Christ. C’est ce que l’on appelle la position. Il n’y a pas été encore question de sa marche sur la terre !

On appelle la marche, la manière avec laquelle le croyant reflète sur la terre ce qu’il est en Christ. En d’autres termes, c’est la manière avec laquelle il reflète les caractères du nouvel homme, c’est-à-dire ceux de Christ !

Nous n’avons peut-être pas fait attention à un point important. C’est que tout ce que nous avons considéré dans les paragraphes précédents est une réalité pour la foi ! Il n’a pas été question d’expérience mais de FOI !

Le croyant ne fait pas l’expérience qu’il est né de nouveau, il ne fait pas l’expérience qu’il est mort avec Christ, il ne fait pas l’expérience qu’il est ressuscité avec Christ, et il ne fait pas non plus l’expérience qu’il a crucifié la chair ! Il a acquis tout cela par la seule foi ! C’est sur le seul terrain de la foi, que le croyant peut jouir de ces choses ! Dès qu’il quitte le terrain de la foi, il perd non pas le bénéfice de ce qu’il a reçu par la foi, mais il en perd la jouissance !

C’est ce qui distingue la position de la marche.

Le Seigneur Jésus le montre clairement dans l’Evangile selon Jean, où Il nous parle de « manger sa chair » et de « boire son sang », ce qui signifie « faire intimement nôtre en l’acceptant sans aucune réserve » ! Il fait appel à ce qui a eu lieu à la croix !

N.B. : il ne s’agit pas de participer à la cène comme certaines fausses doctrines l’enseignent !

La position en vertu de la nouvelle naissance :

« Si vous ne mangez la chair du fils de l’homme et ne buvez son sang, vous n’avez pas la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. » (Jean 6 v.53-54 »

La marche en communion avec le Seigneur Jésus :

« Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui. » (Jean 6 v.56)

Ainsi pour demeurer en communion avec Lui, le croyant doit se maintenir sur le terrain de la foi, en revenant chaque fois là où il a reçu la vie, Christ ayant tout accompli « pour lui » et « en lui » et par conséquent et implicitement il a « crucifié la chair », cette puissance qui anime le vieil homme !

Vieil homme et nouvel homme ont des natures opposées

C’est pour la foi, et non pas par expérience que le vieil homme est mort ! Si le croyant quitte le terrain de la foi et s’examine lui-même, au lieu de regarder par la foi à ce que le Seigneur Jésus est, donc à regarder ce qu’il est en Christ, il fait l’expérience que le vieil homme est bien vivant, car il a oublié ce qui s’est passé à la croix ! Il a quitté le terrain de la foi.

C’est dans cette situation que se trouve le croyant (car il s’agit bien d’un vrai croyant) dont l’état est décrit dans l’épître aux Romains :

« Car nous savons que la loi est spirituelle : mais moi je suis charnel, vendu au péché ; car ce que je fais, je ne le reconnais pas, car ce n’est pas ce que je veux, que je fais, mais ce que je hais, je le pratique. Or si c’est ce que je ne veux pas que je pratique, j’approuve la loi, reconnaissant qu’elle est bonne. Or maintenant, ce n’est plus moi qui fais cela, mais c’est le péché qui habite en moi. Car je sais qu’en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien ; car le vouloir est avec moi, mais accomplir le bien, cela je ne le trouve pas. Car le bien que je veux, je ne le pratique pas ; mais le mal que je ne veux pas, je le fais. Or si ce que je ne veux pas, moi, — je le pratique, ce n’est plus moi qui l’accomplis, mais c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc cette loi pour moi qui veux pratiquer le bien, que le mal est avec moi. » (Romains 7 v.14-21)

C’est ce que le croyant expérimente lorsqu’il ne se tient pas sur le terrain de la foi !

Mais lorsque la foi se réveille et que le croyant tourne ses regards vers le Seigneur Jésus, en d’autres termes « mange sa chair et boit son sang », se souvenant de ce que Christ a accompli « pour lui » (pas de condamnation) et aussi « en lui » pouvant marcher selon l’Esprit et avoir les pensées de l’Esprit :

« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le christ Jésus    nous, qui ne marchons pas selon la chair, mais selon l’Esprit. Car ceux qui sont selon la chair ont leurs pensées aux choses de la chair ; mais ceux qui sont selon l’Esprit, aux choses de l’Esprit ; car la pensée de la chair est la mort ; mais la pensée de l’Esprit, vie et paix  si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ d’entre les morts vivifiera vos corps mortels aussi, à cause de son Esprit qui habite en vous. »   (Romains 8 v.1,4-7,11)

N.B. : Le sujet traité en Romains 7 & 8 demande un approfondissement qui dépasse le cadre de ce document, mais il sera très utile d’y revenir pour le plein affranchissement du croyant.

Nous nous trouvons donc devant 2 « terrains » celui de la foi et celui de la vue. Sur le terrain de la foi se trouve le nouvel homme et sur le terrain de la vue se trouve le vieil homme !

Le nouvel homme a pour puissance l’Esprit (c’est-à-dire le Saint Esprit, Dieu Lui-même) et le vieil homme a pour puissance la chair !

Ainsi, dans mon corps mortel, le vase de terre qui est encore lié à la première création, habitent 2 personnalités morales complètement opposées, de natures totalement différentes : le vieil homme, possédant la nature pécheresse du premier Adam, et le nouvel homme, possédant la nature divine de Celui qui l’a engendré lors de la nouvelle naissance !

Le croyant, se plaçant sur le terrain de la foi, comprend par la foi ce que Christ a accompli à la croix « en lui » : son vieil homme a été placé par Christ dans la mort, et avec Christ ressuscité, lui ressuscitant moralement avec Lui, a pris vie un nouvel homme en lui !

Tout comme le péché (*), la chair n’est pas morte, elle convoite en permanence contre l’Esprit (Galates 5 v.17) !

(*) voir Romains, s’est « MOI », vieil homme qui suis mort au péché

Nous avons donc en nous deux êtres moraux, dont l’un est mort pour la foi, l’autre ayant reçu la puissance de l’Esprit pour marcher selon l’Esprit pour ne pas accomplir les convoitises de la chair (Galates 5 v.16). Mais à l’inverse, si nous ne demeurons pas en Lui (Jean 6 v.56), nous quittons le terrain de la foi, pour celui de la vue, et la chair est libre d’agir, « réveillant le vieil homme », cat l’Esprit est alors attristé (Ephésiens 4 v.30), et le péché se manifeste inévitablement ! Nous avons alors besoin de confesser notre péché, dans un esprit de repentance, et être pardonné (1 Jean 1 v.9)

Rappelons 4 versets importants :

« … Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez point la convoitise de la chair. » (Galates 5 v.16)

« Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui. » (Jean 6 v.56)

« … n’attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. » (Ephésiens 4 v.30)

« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité. » (1 Jean 1 v.9)

Qu’est-ce que le monde pour le croyant ?

Nous avons vu que l’effet direct et implicite de ce que Christ a accompli « pour moi » et « en moi » est que « j’ai crucifié la chair » (Galates 5 v.24). Mais marchant dans le monde, j’ai aussi affaire avec lui ! Et je lis aussi en rapport avec la croix de notre Seigneur Jésus Christ, que par elle « le monde m’est crucifié et moi au monde » (Galates 6 v.14) 

L’histoire d’Israël nous aide à comprendre.

Israël, a quitté l’Egypte où il était esclave du Pharaon (image de Satan), pour d’abord être introduit dans le désert, lieu d’épreuves (image du monde pour le croyant), en route vers le pays (pour nous le ciel).

Dans le désert, Dieu prend soin de son peuple, il lui a donné la manne, le pain venu du ciel (image de la personne du Seigneur Jésus, comme nourriture pour le désert) et aussi l’eau coulant du rocher qui suivait le peuple. (Exode 16 ; Exode 17 ; 1 Corinthiens 10 v.4)

Ainsi le monde est un désert pour le croyant, le nouvel homme n’y trouve aucune nourriture, aucune eau pour se désaltérer ! Il doit se nourrir de la personne de Christ dans tous ses caractères décrits dans la Parole, il doit boire à la source, l’eau étant l’image de la Parole.

Inversement, la vie chrétienne est un désert pour le vieil homme ! Il n’y trouve rien qui puisse le satisfaire, qui puisse satisfaire la chair, qui aime et se complait dans ce que le péché produit. L’exemple du peuple Israël en est un exemple, lorsqu’ils veulent retourner en Egypte, car là il y trouvait une nourriture qui leur plaisait : les poissons, les concombres, les melons, etc. … tous les produits du fleuve et de la terre, et rien du ciel ! Que du contraire, ils détestaient la manne, qu’ils appelaient « pain misérable », ils étaient dégoutés du pain venu du ciel ! (voir Nombres 11 v.1-9 ; 21 v.5) ! Tout comme notre vieil homme est dégouté de Celui qui dit :

« Moi, je suis le pain descendu du ciel » (Jean 6 v.41)

« Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; or le pain aussi que moi je donnerai, c’est ma chair, laquelle moi je donnerai pour la vie du monde. » (Jean 6 v.51)

Comment marcher par l’Esprit ?

Comme nous l’avons déjà vu, le Seigneur Jésus nous en donne la réponse : C’est en demeurant en Lui, et Lui en nous !

Mais pour qu’il en soit ainsi, le Seigneur en donne la condition : « manger sa chair et boire son sang » Donc revenir en s’appuyant sur ce qui s’est accompli à la croix ! Là où lors de notre conversion, nous avons crucifié une fois pour toute la chair, cette puissance qui donne vie au vieil homme, que Christ a placé dans la mort, ce que nous recevons par la foi !

Nous avons vu au paragraphe «Le nouvel homme, l’homme en Christ », l’image des 12 pierres dressées à Guilgal, où Josué (image de Christ qui « habite en moi ») a circoncis le peuple. Cette circoncision est une image du fait que celui qui est né de nouveau a crucifié la chair (Galates 5 v.24).

En lisant le livre de Josué, nous remarquerons un point très important : pour avoir la victoire contre les habitants du pays de Canaan, le peuple devait chaque fois revenir à Guilgal, le lieu de la circoncision, et aussi pouvoir repartir de ce lieu, pour avoir la victoire ! On lit dans le livre de Josué que chaque fois que le peuple n’est pas revenu à Guilgal, pour repartir de là, ils ont dû alors essuyer une terrible défaite ! (Par exemple Josué 7)

Ainsi pour demeurer en Christ selon Ses propres paroles en Jean 6, nous devons « manger sa chair et boire son sang », donc revenir à l’endroit même où nous avons crucifié la chair (mais aussi le monde) ! Il n’est pas possible de demeurer en Lui, sans revenir à cet endroit précis.

Ainsi l’Esprit, n’étant pas attristé, nous pouvons marcher par l’Esprit et ne pas accomplir les convoitises de la chair qui ne peut que convoiter tout ce qu’elle trouve de plaisir dans les actes de péché !

Comment sortir vainqueur du combat contre la chair ?

Nous nous trouvons dans le monde qui est un désert pour le croyant y marchant en tant que nouvel homme.

Nous ne pouvons pas empêcher la chair de combattre contre l’Esprit ! Elle convoite sans cesse les choses qu’elle désire et qui se trouve dans le monde !

L’Ancien Testament, nous donne une image qui nous aide à comprendre comment pouvoir être vainqueur dans ce combat. On trouve cela dans le récit du combat contre Amalek dans le désert (lire Exode 17 v.8-16).

Amalek est une image de la chair qui agit sous l’influence de Satan qui veut que le croyant succombe aux tentations. C’est ce qu’il a essayé de faire lors de la tentation dans le désert du Seigneur Jésus (Matthieu 4 v.1-10).

On lit 2 choses importantes dans le récit de ce combat contre Amalek. Une qui se passe dans la vallée, le lieu du combat (pour nous le monde), et une autre qui se passe sur la montagne (pour nous le ciel).

Qui mène le combat dans la vallée ? C’est Josué ! C’est pour nous le nouvel homme, « Christ qui habite en moi » !

Qui se trouve sur la montagne ? Moïse élevant la verge vers Dieu ! Il s’agit de la verge (« de Dieu » [v.9]) d’Aaron, celle de la sacrificature qui avait produit la vie à partir de la mort (Nombres 17 v.8).

Pour avoir la victoire, il fallait que les 2 actions soient interdépendantes !

Ainsi, pour nous, pour combattre dans le monde, alors que la chair veut nous faire succomber en convoitant ce qui est péché, le combat est à mener par le nouvel homme en communion avec le Seigneur, qui remplit dans le ciel, son officie de Grand Souverain Sacrificateur, comme nous pouvons le lire en Hébreux 4 (à lire) !

En résumé, dans ce combat, c’est bien le nouvel homme qui a la direction du combat, et la victoire n’est possible qu’en venant au trône de la grâce pour avoir du secours au moment opportun :

« Ayant donc un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, tenons ferme notre confession ; car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse sympathiser à nos infirmités, mais nous en avons un qui a été tenté en toutes choses comme nous, à part le péché. Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour avoir du secours au moment opportun. » (Hébreux 4 v.14-16)

Comment sortir vainqueur du combat contre les occupants du ciel ?

L’épître aux Ephésiens trouve bien des illustrations dans le livre de Josué, qui nous raconte comment Israël a pris possession du pays.

L’épître aux Ephésiens nous décrit toutes les bénédictions que nous possédons en Christ, nous apprenons que par la foi, déjà maintenant, Dieu nous a fait assoir dans les lieux célestes en Christ (Ephésiens 2 v.6).

Mais pour jouir de ces privilèges, déjà maintenant sur la terre, tout comme Israël, nous avons un combat à mener, et pour mener ce combat, nous devons revêtir une armure, venant de Dieu :

« Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans la puissance de sa force ; revêtez-vous de l’armure complète de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable : car notre lutte n’est pas contre le sang et la chair, mais contre les principautés, contre les autorités, contre les dominateurs de ces ténèbres, contre la puissance spirituelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez l’armure complète de Dieu, afin que, au mauvais jour, vous puissiez résister, et, après avoir tout surmonté, tenir ferme. Tenez donc ferme, ayant ceint vos reins de la vérité, et ayant revêtu la cuirasse de la justice, et ayant chaussé vos pieds de la préparation de l’évangile de paix ; par-dessus tout, prenant le bouclier de la foi par lequel vous pourrez éteindre tous les dards enflammés du méchant. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant par toutes sortes de prières et de supplications, en tout temps, par l’Esprit, et veillant à cela avec toute persévérance et des supplications pour tous les saints, et pour moi, afin qu’il me soit donné de parler à bouche ouverte pour donner à connaître avec hardiesse le mystère de l’évangile, pour lequel je suis un ambassadeur lié de chaînes, afin que j’use de hardiesse en lui, comme je dois parler. » (Ephésiens 6 v.10-20)

Où est l’endroit où nous pouvons revêtir cette armure, pour pouvoir combattre afin de pouvoir jouir déjà maintenant de toutes nos bénédictions qui sont en Christ, ainsi que tous les privilèges qui s’y rattachent ?

C’est comme pour Israël à Guilgal, là à la croix, où nous avons lors de notre conversion crucifié la chair !

C’est là que nous revêtons l’armure complète de Dieu, et ainsi de victoires en victoires nous ferons des progrès et de petits enfants nous grandirons vers ce dont les pères peuvent jouir.

Questions

Vous pouvez répondre sur une feuille de papier et ensuite comparer avec les réponses données à la fin du document.

Question 1

Que veut dire l’expression « la marche » du croyant ?

Réponse page 38

Question 2

En quoi consiste la « position » du croyant ?

Réponse page 39

Question 3

Le croyant expérimente-t-il qu’il est un homme nouveau ? Le ressent-il ? A-t-il constaté en lui une transformation ?

Réponse page 39

Question 4

 La position du croyant peut-elle se perdre ?

Réponse page 39

Question 5

 Comment marcher en demeurant en communion avec le Seigneur Jésus.

Réponse page 40

Question 6

 Quelle expérience fait le croyant lorsqu’il porte ses regards sur lui-même ?

Réponse page 40

Question 7

 Comment qualifier le terrain sur lequel se trouve le nouvel homme ? Et comment qualifier celui sur lequel se trouve le vieil homme ?

Réponse page 40

Question 8

 Par quelle puissance agit le nouvel homme ? Par quelle autre puissance agit l’homme naturel, le vieil homme ?

Réponse page 40

Question 9

 Donner une brève description des êtres moraux demeurant dans le corps mortel du croyant.

Réponse page 41

Question 10

 Que se passe-t-il si le croyant quitte le terrain de la foi ?

Réponse page 41

Question 11

 Quelle ressource a le croyant lorsqu’il quitte le terrain de la foi et pèche ?

Réponse page 41

Question 12

 Comment le croyant se positionne-t-il en rapport avec le monde ?

Réponse page 42

Question 13

 Qu’est le monde pour le croyant ? Qu’y trouve-t-il ? Quelle ressource a-t-il pour traverser le monde ?

Réponse page 42

Question 14

 Qu’est la vie chrétienne pour le vieil homme ? A quoi aspire-t-il ?

Réponse page 42

Question 15

 Pour croître spirituellement, et pouvoir jouir plus largement des bénédictions célestes que le croyant a en Christ, et ne pas tomber devant les ruses de Satan, que doit alors faire le croyant ? Et ainsi effectivement marcher par l’Esprit.

Réponse page 43

Question 16

 Comment le croyant peut-il sortir vainqueur lorsqu’il se trouve devant la tentation ? Comment combattre pour ne pas tomber ?

Réponse page 43

Question 17

Que faire lorsque Satan cherche à venir perturber le croyant, pour qu’il ne puisse plus jouir d’être assis dans les lieux célestes, dans sa relation avec le Seigneur Jésus ?

Réponse page 44

Pour conclure

Nous venons de passer en revue, toute notre histoire, depuis le jour où nous n’avons plus résisté au Saint Esprit qui nous a convaincu que nous devrons rencontrer Dieu, non comme un Dieu d’amour, mais comme un juge à cause des actes de péché que nous avons commis. Nous avons ensuite revu ce jour où dans cette détresse extrême, Dieu Lui-même est venu à notre rencontre, pour nous dire et nous montrer ce que Lui-même a accompli en la personne du Seigneur Jésus à la croix. Il nous a révélé son amour, et sans rien exiger de nous, il nous a donné la vie divine et éternelle en croyant simplement ce que Lui a dit et fait. C’est ainsi que nous avons cru au Seigneur Jésus et sommes nés de nouveau.

Nous sommes ainsi entrés dans une vie nouvelle, la nouvelle création, où nous vivons en tant que nouvel homme, dont la puissance est le Saint Esprit.

Nous avons appris que ce que nous étions en tant que fils d’Adam, homme naturel, ce qui est devenu notre vieil homme qui a été crucifié avec Christ à la croix. Nous sommes aussi complètement et éternellement à l’abri de tous jugements. C’est ce que Christ a fait « pour nous » et aussi « en nous ».

Nous avons aussi vu que par le fait d’avoir cru ce que le Seigneur Jésus a accompli à la croix, comme effet « sur nous » de ce que Christ a fait « pour nous » et « en nous », nous avons pour toujours « crucifié la chair », la puissance du vieil homme.

Nous avons ainsi commencé notre carrière sur la terre où nous avons alors à refléter ce que, par notre nouvelle naissance, nous sommes devenus en Christ.

Nous avons aussi considéré quelles ressources, la grâce de Dieu nous a données, pour pouvoir marcher en communion avec Lui, et quelles ressources nous avons si un accident de parcours devait nous arriver.

Nous avons appris comment combattre dans le désert, dans le monde, pour marcher par l’Esprit afin de ne pas accomplir les convoitises de la chair, et aussi comment combattre contre Satan et ses anges, encore occupants des lieux célestes, afin que nous puissions en jouir.

Nous avons ainsi passé en revue ce qui est le fondement de la vie chrétienne.

Nous aurons remarqué, qu’il n’a jamais été question de suivre des règles quelconques, qu’elles soient tirées de la loi de Moïse ou même des enseignements du Nouveau Testament.

Le peuple d’Israël s’est placé sous le régime de la loi en disant « tout ce que l’Eternel a dit, nous le ferons » (Exode 19 v.8) Ils ont été incapables de tenir leur promesse ! La loi, comme toutes les règles, aussi bonnes soient elles, ne donne pas la capacité de les suivre, à cause du péché ! Il faut posséder la vie et aussi vivre de cette vie nouvelle pour répondre à ce que Dieu souhaite voir dans l’homme, comme Il a pu le voir en la personne du Seigneur Jésus.

La finalité du régime de la loi, a été le rejet du Messie promis : et comme Pierre le déclare dans son premier discours : « Que toute la maison d’Israël donc sache certainement que Dieu a fait et Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. » (Actes 2 v.36)

 Ce régime de règles à appliquer a pris fin, et une ère nouvelle depuis la Pentecôte de Actes 2 a commencé, pour vivre la vie divine et éternelle reçue, au milieu des difficultés d’un monde hostile qui n’a pas changé son caractère !

Nous avons à notre disposition, non pas des règles à suivre, mais les ressources dont nous avons tenté d’en faire le tour. Ayant reçu par grâce, une vie nouvelle, dont la nature est celle de Dieu, elle produit alors comme fruit, le reflet sur la terre de la volonté de Dieu, exprimée dans les commandements du Seigneur !

En rapport avec tout ce que le croyant possède en Jésus, que le croyant lisant ces lignes se pose la question : Qui Dieu a-t-il choisi pour ces bénédictions ? Où est-ce que Dieu a trouvé le croyant au moment où il lui a donné la vie divine et éternelle, pour l’introduire dans toutes les bénédictions de la nouvelle création ? Chaque croyant répondra qu’il était un pauvre pécheur, mort dans ses fautes et dans ses péchés, esclave de Satan et de la chair ! Il peut maintenant ouvrir sa bouche en adoration en lisant :

« Béni soit le Dieu et Père de notre seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ ; selon qu’il nous a élus en lui avant la fondation du monde, pour que nous fussions saints et irréprochables devant lui en amour, nous ayant prédestinés pour nous adopter pour lui par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce dans laquelle il nous a rendus agréables dans le Bien-aimé ; en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des fautes selon les richesses de sa grâce : laquelle il a fait abonder envers nous en toute sagesse et intelligence, nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon son bon plaisir, qu’il s’est proposé en lui-même pour l’administration de la plénitude des temps, savoir de réunir en un toutes choses dans le Christ, les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre, en lui, en qui nous avons aussi été faits héritiers, ayant été prédestinés selon le propos de celui qui opère toutes choses selon le conseil de sa volonté, afin que nous soyons à la louange de sa gloire, nous qui avons espéré à l’avance dans le Christ : en qui vous aussi vous avez espéré, ayant entendu la parole de la vérité, l’évangile de votre salut ; auquel aussi ayant cru, vous avez été scellés du Saint Esprit de la promesse, qui est les arrhes de notre héritage, pour la rédemption de la possession acquise, à la louange de sa gloire. » (Ephésiens 1v.3-14)

Le croyant possède ainsi tout en Jésus, et rien en lui-même !

Que chacun qui lit ces lignes, qu’il soit jeune dans la foi, peut-être encore fraîchement converti, ou même un père dans la foi, puisse faire usage de ces ressources, jusqu’à ce que le Seigneur Jésus vienne nous enlever de la scène de ce monde, pour alors être là, où nous ne sommes aujourd’hui que par la foi, mais alors la foi sera changée en vue : « Ce que l’œil n’a pas vu, et que l’oreille n’a pas entendu, et qui n’est pas monté au cœur de l’homme, ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment. … Dieu nous l’a révélé par son Esprit … » (1 Corinthiens 2 v.9-10)

 

Reçu de Denis Bikundi, Lusambo (RDC)

Le 10/04/2021


 

Réponses aux questions

A- La naissance naturelle

Question 1 (page 5)

En quoi consiste le péché d’Adam & Eve ? (Relire Genèse 2 v.15-17 & 3 v.1-7)

Réponse :

Dieu leur avait exprimé sa volonté de ne pas manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Adam et Eve, sous l’instigation de Satan, ont fait leur propre volonté, s’opposant ainsi à celle de Dieu.

Question 2 (page 5)

Devenus pécheurs comment Adam et Eve perçoivent-ils ce Dieu qui les avait placés dans les conditions qu’aucun homme n’ait jamais pu connaître jusqu’à ce jour ? (Relire Genèse 3 v.8-14)

Réponse :

Adam & Eve ayant maintenant la connaissance du bien et du mal, savent qu’ils ont fait le mal. Ils ne peuvent connaître Dieu que comme un juge ! C’est pour cette raison qu’ils se cachent ! Ils ont conscience de leur nudité morale, malgré qu’ils se sont cousu des ceintures de feuilles de figuier, vêtement sans valeur devant Dieu.

Question 3 (page 5)

En introduisant les générations d’Adam, comment la Parole décrit Adam dans sa relation avec son Créateur ? (Relire Genèse 4 v.26 – 5 v.1-3)

Réponse :

Au jour où Dieu a créé Adam, il le fit à sa ressemblance ! Entre temps le péché a été introduit. Dieu a alors revêtu Adam et Eve de peau, venant d’un animal qui a dû mourir (la ceinture de feuilles de figuier, fruit de la terre, comme l’offrande de Caïn, ne pouvait être acceptable par Dieu). Ainsi, dès la naissance de Seth, on a pu commencer à invoquer le nom de l’Eternel, ce qui définit la relation d’Adam avec son créateur. Mais quant à ce que Adam transmet naturellement à sa descendance, ce n’est plus à la ressemblance de Dieu, mais à sa propre ressemblance, c’est-à-dire, transmettant le péché.

Question 4 (page 5)

Dans la liste des descendants de Seth, quelle expression retrouve-t-on presque systématiquement pour chacun d’eux ? (Relire Genèse 5)

Réponse :

A l’exception de Hénoc, il est dit de tous : « … et il mourut » conformément à ce que Dieu avait dit à Adam dans le jardin d’Eden. Mais pour Hénoc, il est dit : « … il ne fut plus, car Dieu le prit. »

Question 5 (page 5)

En quoi et pourquoi Hénoc fait-il exception ? (Relire Genèse 5 v.21-24)

Réponse :

Parce que Hénoc marcha durant 300 ans avec Dieu ! C’est une image de la marche chrétienne et de sa finalité : être enlevé lorsque que le Seigneur Jésus viendra !

Question 6 (page 5) 

Pourquoi parmi les descendants de Seth, et non pas seulement les descendants de Caïn, vivant à l’époque de Noé doivent-il périr lors du déluge ? (Relire Genèse 6 v.5-8)

Réponse :

Parce que, comme encore de nos jours, la méchanceté de l’homme était grande sur la terre !

B- Le travail du Saint Esprit

Question 1 (page 7)  

A quoi correspond les différents terrains rencontrés dans la parabole du semeur ? (Relire Matthieu 13 v.18-23)

Réponse :

Ces différents terrains représentent différents états de cœur et de conscience de l’homme en réponse au travail du Saint Esprit qui travaille comme un laboureur. Les différents terrains donnent une image de la résistance opposée au Saint Esprit qui veut convaincre l’homme qu’il est pécheur, qu’il commet des actes contraires à ce que Dieu veut, et de ce fait, il n’a d’autre avenir que de passer l’éternité en enfer avec le Diable et ses anges.

Question 2 (page 7)   

En quoi la « bonne terre » diffère-t-elle des autres terrains de la parabole du semeur ? (Relire Matthieu 13 v.18-23)

Réponse :

La bonne terre est alors l’état du cœur de celui qui ne résiste plus au Saint Esprit, il se voit alors éternellement perdu. C’est dans un tel cœur que la Parole germe, comme une semence, en vie éternelle communiquée par la foi, à celui qui croit ce que Dieu a accompli à la croix dans la personne du Seigneur Jésus.

Question 3 (page 7)   

Pourquoi y a-t-il de la joie lorsque la Parole agit sur un cœur comparé à une terre rocailleuse ? (Relire Matthieu 13 v.18-23)

Réponse :

Parce qu’il y a un certain effet produit par la Parole, mais cette âme résiste toujours au Saint Esprit, en prenant hors de la Parole, ce qui lui convient ! Elle est religieuse, recherche des sensations humaines, croit connaître un Dieu d’amour, qui passerait à la légère sur l’état de péché dans lequel cette âme se trouve toujours, malgré cette apparence de vie, mais qui n’est pas la vie divine et éternelle. C’est le cas des hommes simplement religieux !

Question 4 (page 7)   

Pourquoi n’y a-t-il pas de la joie lorsque la Parole agit sur un cœur comparé à une bonne terre ? (Relire Matthieu 13 v.18-23)

Réponse :

Parce que l’âme s’est laissée convaincre par le Saint Esprit qu’elle était éternellement perdue, et que dans cet état, elle devra rencontrer, non pas un Dieu d’amour, qu’elle ne connait pas encore, mais un Juge ! Cela ne peut pas produire de la joie ! Mais c’est lorsque l’âme se trouve dans cet état, que le Dieu d’amour, se révèle à elle, en lui montrant ce qu’il suffit qu’elle croit, pour naître de nouveau : croire à ce que le Dieu d’amour a accompli à la croix en la personne de son Fils bien-aimé !

C- La nouvelle naissance

Question 1 (page 9)    

Pourquoi faut-il naître de nouveau ? (Relire Jean 3 v.1-10)

Réponse :

Car il est impossible à un descendant d’Adam, ayant le péché ancré dans sa nature même, qu’il puisse voir ou entrer dans le domaine où Dieu règne, à savoir « le royaume de Dieu » ! Il faut posséder non pas un cœur naturel, mais un cœur nouveau ! Il faut une opération de Dieu même : il faut naître de Lui, et non pas d’Adam (ni de Jacob pour le juif) ! Il faut naître d’eau (effet de la Parole) et de l’Esprit, qui convainc de l’état de péché, et révèle ce que Dieu a fait lui-même en la personne du Seigneur Jésus (Jean 3 v.14-16)

Question 2 (page 9)     

A qui Dieu promet la vie éternelle en croyant simplement ce que Lui a accompli en la personne de Christ ? (Relire Matthieu 13 v.18-23)

Réponse :

A celui qui ne résiste plus au Saint Esprit, qui se voit mort (de la seconde mort) dans ses fautes et dans ses péchés (la bonne terre) ! C’est vers cette âme que Dieu Lui-même vient pour lui révéler par sa Parole et son Esprit ce qu’il a accompli en la personne de Christ, comme il le révèle en Jean 3 v.14-16 !

Question 3 (page 9)     

Dans quelles conditions la vie divine et éternelle est offerte de la part de Dieu (Relire Jean 3 v.3-11 & 14-16)

Réponse :

Pour celui qui est dans l’état de la bonne terre, se voyant mort dans ses fautes et dans ses péchés, étant dans le désespoir de devoir rencontrer Dieu comme juge ! Il n’y a aucune condition à la réception par pure grâce de la vie divine et éternelle. Dieu la donne simplement aux âmes dans cet état, dès qu’elle croit ce que Dieu a fait et révélé en Jean 3 v.14-16 !

Question 4 (page 9)     

Que doit faire l’homme pour avoir recevoir la vie divine ?

Réponse :

Dès qu’il ne résiste plus au Saint Esprit et est convaincu de son éternelle perdition, il n’a rien à faire, sinon de croire ce que Dieu dit avoir fait Lui-même en la personne du Seigneur Jésus à la croix ! (Jean 3 v.14-16). Dieu ne veut surtout rien de l’homme !

Question 5 (page 9)    

Lorsque le Seigneur enseigne à Nicodème qu’il faut naître de nouveau, étant docteur de la loi aurait-il dû être étonné ?

Réponse :

Nicodème était un des pharisiens, un chef des juifs & un docteur, donc quelqu’un qui enseigne les autres ! (Jean 3 v.1 & 10). Il était donc sensé bien connaître la Loi et les Prophètes (C’est-à-dire tout l’Ancien Testament). Il aurait dû faire attention à 2 passages importants du Prophète Ezéchiel :

« … je leur donnerai un seul cœur, et je mettrai au dedans de vous un esprit nouveau ; et j’ôterai de leur chair le cœur de pierre, et je leur donnerai un cœur de chair … » (Ch. 11 v.19)

« … je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai au dedans de vous un esprit nouveau ; et j’ôterai de votre chair le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair ; et je mettrai mon Esprit au dedans de vous, et je ferai que vous marchiez dans mes statuts, et que vous gardiez mes ordonnances et les pratiquiez. … » (Ch.36 v.26-27)

C’était déjà en filigrane « l’Evangile du Royaume » ! Nicodème n’aurait pas dû être étonné, et devant lui se trouvait non seulement un docteur de Dieu (Jean 3 v.2), mais en la personne du Seigneur Jésus, la Parole devenue chair (Jean 1 v.14), Nicodème aurait dû aussi reconnaître que le royaume de Dieu était présent devant lui ! (Luc 17 v.21) et « Aujourd’hui cette écriture est accomplie, vous l’entendant » (Luc 4 v.21)

Question 6 (page 10)    

En Jean 3 v.5, le Seigneur parle entre autres de naître d’eau ! Qu’est-ce que cela signifie ?

Réponse :

Dans la vie de tous les jours, l’eau sert à laver et purifier ce qui est sale et elle sert aussi à désaltérer celui qui a soif. Dans toute la Bible, l’eau est une image de la Parole, dans ces 2 fonctions : purifier et désaltérer.

Dans le processus de la nouvelle naissance, la Parole joue un rôle essentiel !

La Parole lui montre l’état d’impureté dans laquelle l’âme se trouve, et lui montre qu’elle devra rencontrer Dieu comme un juge ! Cela ne la lave pas encore, et ne la purifie pas encore. Mais dès que Dieu s’approche de cette âme en lui faisant lire Jean 3 v.14-16, et que l’âme croit ce que Dieu lui dit, le « processus » de purification se fait par ce lavage de la Parole (dans la reconnaissance de l’œuvre de Christ) en introduisant cette âme dans la vie divine et éternelle.

Parallèlement, cette âme qui a besoin de salut, se voyant éternellement perdue, parce que la Parole le lui dit, est dans une angoisse extrême ! Elle éprouve d’abord une soif sans avoir encore la réponse, avant que cette Parole vienne la désaltérer en lui annonçant ce que Dieu a fait en la personne du Seigneur (Jean 3 v.14-16). La soif est étanchée, dès que l’âme croit ce que Dieu dit : Il lui donne la vie divine et éternelle !

Il faut donc être né d’eau, de l’action de la Parole. Pas seulement, mais aussi de l’Esprit (voir la question suivante)

Question 7 (page 10)    

En Jean 3 v.5, le Seigneur parle entre autres de naître de l’Esprit ! Qu’est-ce que cela signifie ?

Réponse :

La Parole appliquée, tout en résistant à l’action de l’Esprit, conduit l’âme dans l’état décrit comme un « terrain rocailleux » dans la parabole du semeur. Sans la soumission à l’Esprit Saint, l’Esprit de Dieu, la Parole ne peut pas produire la purification, et encore moins désaltérer, puisque l’âme n’a pas perçu la vraie soif. Dans ce cas il n’y a qu’une apparence de vie, une vie éphémère qui prend fin, donc pas éternelle !

C’est laissant à l’Esprit toute sa force, ne lui résistant plus, qu’alors la Parole a tous ses effets sur l’âme, en la purifiant de tous ses péchés, sur la seule base de la foi, en ce que le Parole de Dieu dit en Jean 3 v.14-16.

D- Repentance, confession & conversion

Question 1 (page 11)     

Qu’est-ce que la repentance ?

Réponse :

La repentance consiste à avoir le même jugement que Dieu, sur un état de chose. La repentance, lors de la conversion, consiste à porter le même jugement que Dieu, sur les actes commis pendant la vie antérieure à la conversion ! 

Question 2 (page 11)      

Pourquoi faut-il se repentir ?

Réponse :

D’abord parce que Dieu l’ordonne à tous les hommes. Il est impossible de posséder la vie divine si celle-ci ne s’est pas manifestée par la repentance ayant pour objet l’ensemble de la confession des fautes commises avant la nouvelle naissance !

Question 3 (page 11)      

Dieu demande-t-il à l’homme de d’abord se repentir pour lui communiquer la vie divine ?

Réponse :

Dieu ne demande rien à l’homme pour lui communiquer la vie divine, sinon de croire en Jésus, c’est-à-dire en son œuvre à la croix ! Il ne demande pas à l’homme encore dans ses péchés, ne possédant pas encore la vie de se repentir : il en est incapable !

Mais Dieu lui donne le moyen de faire ce que Lui exige, en l’ordonnant ! Ce moyen le don de la vie divine et éternelle par le moyen de la foi !

E- Le nouvel homme, l’homme en Christ

Question 1 (page 16)      

Le nouvel homme est-il une version améliorée de l’homme naturel ? Un fils d’Adam qui ne pècherait plus ?

Réponse :

C’est une fausse doctrine grave que l’amélioration de l’homme naturel ! Dieu ne peut avoir aucune relation avec un être qui n’a pas d’autres capacités que celle de pécher, en s’opposant à la volonté de Dieu !

Dieu en a fini avec l’homme naturel ! L’homme nouveau est issu en création nouvelle, sans rien de commun avec la 1ère création de l’homme naturel, lors de la nouvelle naissance. Il est né d’eau et d’Esprit, ce que ne peut être, ni devenir l’homme naturel ! Il devra soit subir, non seulement la 1ère mort, mais aussi la seconde ! A moins que, cet homme naturel passant par la nouvelle naissance, ne soit placé dans la mort, par Christ Lui-même, lorsqu’il endurait les 3 heures de ténèbres de la croix ! L’homme nouveau n’a rien en commun avec son prédécesseur, si ce n’est le corps mortel de celui en qui il habite !

Question 2 (page 16)       

Par qui et comment le nouvel homme a-t-il été créé ?

Réponse :

Il est créé par Dieu Lui-même, lui communiquant une vie qui a la même nature que la sienne, et dans une sphère qui est toute différente que celle où Adam a été créé (la 1ère création). Pour Adam, il a suffit d’une Parole « faisons l’homme » (Genèse 1 v.26), pour le nouvel homme, il a fallu que le Fils de Dieu devienne le second et dernier Adam, pour pouvoir mourir et ressusciter pour que sur le terrain de la résurrection, la nouvelle création, des êtres moraux nouveaux (hommes nouveaux) puissent être créés de Dieu, lors de la nouvelle naissance !

Question 3 (page 16)       

Pour quelle raison le croyant est à l’abri du jugement de Dieu et ne devra pas rencontrer Dieu comme juge ?

Réponse :

Le croyant est à l’abri du jugement parce qu’un autre que lui a déjà été jugé par Dieu à sa place. C’est ce jugement que le Seigneur Jésus a enduré durant les 3 heures de ténèbres, où il a rencontré Dieu, comme juge ne pouvant pas exprimer de communion même avec celui qui est son Fils bien-aimé, alors qu’il portait sur lui les péchés du croyant, mais de plus s’identifiait à sa nature, afin d’en terminer avec elle ! Comme le dit le cantique : « sous le poids d’un moment, portât l’éternité de notre châtiment » ! Le jugement ayant eu lieu pour lui à la croix, en laquelle il a cru, il ne rencontrera jamais plus Dieu comme juge, mais comme Père, Dieu d’amour et de toute grâce !

Question 4 (page 16)       

 Quelle est la relation du croyant avec le prince de ce monde ?

Réponse :

Le croyant, en tant que nouvel homme, n’a aucune relation avec le prince de ce monde ! Tout comme le Pharaon a été recouvert par les eaux de la Mer Rouge, le Seigneur Jésus lors de son œuvre de la croix a écrasé le tête du serpent ancien (Genèse 3 v.15) ! C’est un ennemi vaincu, pour le nouvel homme !

Question 5 (page 17)

L’œuvre du Seigneur Jésus à la croix a-t-elle accompli quelque chose dans le croyant ? Si oui de quoi s’agit-il ?

Réponse :

L’œuvre de la croix n’a pas seulement accompli quelque chose pour le croyant, mais aussi en lui ! Ce qu’il était comme homme naturel, fils d’Adam, a été placé dans la mort, par le fait que le croyant a été crucifié avec Christ, cet homme naturel a alors pris le nom de vieil homme, parce qu’un autre a pris naissance, par la nouvelle naissance, un homme nouveau, cela s’est traduit par la résurrection du croyant avec Christ. (Colossiens 2 v.20 & 3 v.1)

Question 6 (page 17)        

Quelle conséquence a pour le croyant le fait que Christ est entré dans la mort ?

Réponse :

Le jugement que Christ a enduré lors des 3 heures de ténèbres ne l’atteindra plus jamais. Ce qu’il était en tant que fils d’Adam, a été placé dans la mort, par le Seigneur Jésus !

Question 7 (page 17)        

Quelle conséquence a pour le croyant le fait que Christ est ressuscité d’entre les morts ?

Réponse :

C’est qu’il est ressuscité avec Lui ! Ce qui s’est « matérialisé » lors de sa nouvelle naissance. Il entre dans la nouvelle création, qui n’a rien de commun avec la première, en tant que nouvel homme !

Question 8 (page 17)        

La chair du croyant étant la puissance du vieil homme, quel acte le croyant a-t-il implicitement posé sur la chair ?

Expliquer par une image prise dans l’Ancien Testament.

Réponse :

Le croyant, étant de Christ en vertu de l’œuvre de la croix, en laquelle il a cru, a de ce fait posé un acte en tant qu’homme nouveau : il a crucifié la chair, cette puissance qui anime le vieil homme, celui que Christ a placé dans la mort !

Une image de cet acte posé par le nouvel homme (Josué = « Christ qui habite en moi ») se trouve dans le récit de la circoncision à Guilgal, à l’endroit où ont été posées les 12 pierres tirées du fond du Jourdain (image du nouvel homme sortit de la résurrection qui suivit la mort du Seigneur Jésus)

Question 9 (page 17)        

Pourquoi le nouvel homme n’a rien de commun avec le vieil homme ?

Réponse :

Le vieil homme appartenait à la 1ère création, c’est la personnalité reçue d’Adam, ne pouvant communiquer à ses descendants que sa propre nature, le nouvel homme appartient à la nouvelle création, issue de la résurrection de Christ, et qui n’a rien en commun avec la première ! Le nouvel homme possède la nature de Dieu ! Ces deux hommes n’ont rien en commun.

Question 10 (page 17)        

Qui est le 1er Adam qui est le second Adam ? Peut-il y en avoir un 3ème ?

Réponse :

Le 1er Adam est celui que Dieu a créé en Genèse 1 v.26, il a péché est devenu le chef de file d’hommes pécheurs.

Dieu a envoyé son Fils, naître comme homme, semblable extérieurement au 1er Adam, mais sans le péché en lui, c’est l’Homme Christ Jésus. Contrairement, au 1er Adam, il a manifesté dans toute sa vie, ce que Dieu aime trouver dans un homme. Dans ce caractère, il est le second Adam, moralement différent du premier ! Il est aussi le dernier, car il n’y aura plus d’autre pour prendre une place telle que la sienne. Il n’y aura jamais de 3ème Adam !

Mais le second Adam, est le chef de file de tous ceux qui, suite à son œuvre de la croix, étant morts et ressuscités, sont nés de nouveau, et possèdent tous les caractères de Christ ressuscité !

Question 11 (page 17)        

Par quel moyen un homme peut-il être justifié ?

Réponse :

La réponse se trouve en Romains 5 v.12-19 : C’est par l’obéissance d’un seul (le second Adam) manifestée à la croix, que plusieurs ( = tous ceux qui croient ce que Dieu dit en Jean 3 v.14-16 ) sont alors constitués justes ! C’est ainsi que le croyant est justifié. Et que cette justification (être juste aux yeux de Dieu) est offerte par grâce à tous les hommes, encore faut-il que ceux-ci se voient dans leur état de perdition, n’ayant rien de juste à présenter au Juge du grand trône blanc (Apocalypse 20 v.11-15), et croire ce que Dieu dit à celui qui se voit injuste en Jean 3 v.14-16.

F- La marche du croyant

Question 1 (page 24)        

Que veut dire l’expression « la marche » du croyant ?

Réponse :

C’est la manière avec laquelle il reflète sur la terre ce qu’il est en Christ, en tant que nouvel homme. La « marche » est une expression qui couvre : tout ce que je pense, ce que j’écoute, ce que je dis, ce que je fais, où je vais, etc. … ! Pour être un témoin du Seigneur, il faut que la vie divine se reflète dans tous ces actes. C’est la marche du croyant. Elle n’est pas faite de règles à suivre, mais de la manifestation de la vie divine, qui est par nature conforme à la volonté de Dieu, telle qu’Il l’exprime dans les commandements du Seigneur !

Question 2 (page 24)         

En quoi consiste la « position » du croyant ?

Réponse :

Sa position est ce que Christ a obtenu pour lui à la croix ! C’est tout ce qui ne peut pas se perdre. La vie divine et éternelle et tout ce qui concerne les choses promises lorsque le Seigneur Jésus viendra enlever de cette terre l’ensemble de tous ceux qui dans leur vie, sont passés par la nouvelle naissance.

La position ne dépend en rien de la marche du croyant, mais sa marche devrait refléter, ou témoigner, ce qu’est sa position en Christ.

Question 3 (page 24)         

Le croyant expérimente-t-il qu’il est un homme nouveau ? Le ressent-il ? A-t-il constaté en lui une transformation ?

Réponse :

La réalité de la nouvelle naissance, ainsi que la réalité de l’homme nouveau, n’est pas une question de sensation ou d’émotions, c’est une question de foi ! Il n’y a rien à ressentir, rien ne vient de l’homme, tout vient de Dieu. Si je cherche une transformation en moi, je n’y trouverai que ce que je suis en tant que fils d’Adam. Mais par la foi, je vois ce que je suis en Christ, et le Saint Esprit m’en donne la jouissance dans la communion avec le Seigneur Jésus, et avec mon Père.

Question 4 (page 24)         

 La position du croyant peut-elle se perdre ?

Réponse :

La vie divine et éternelle reçue par grâce simplement en croyant ce que Dieu dit avoir fait en la personne de Christ selon Jean 3 v.14-16, ne peut pas se perdre, car elle ne serait alors pas éternelle.

Il en est autrement de la communion dans la marche ! Si je ne « mange pas sa chair et ne bois pas son sang », ne me rappelant pas ce qui s’est passé à la croix, où lors de ma nouvelle naissance, j’ai crucifié la chair, je ne peux pas alors demeurer en Lui et Lui en moi ! Ce qui veut dire que la communion a été altérée.

Question 5 (page 24)          

Comment marcher en demeurant en communion avec le Seigneur Jésus.

 Réponse :

C’est en « mangeant sa chair et en buvant son sang », en me rappelant ce qui s’est passé à la croix, où lors de ma nouvelle naissance, j’ai crucifié la chair, je peux alors demeurer en Lui et Lui en moi ! Ce qui veut dire être en communion avec Lui ! Ce n’est qu’ainsi que je serai gardé pour ne pas pécher.

Question 6 (page 25)         

 Quelle expérience fait le croyant lorsqu’il porte ses regards sur lui-même ?

Réponse :

Lorsque je porte mes regards sur moi-même, au lieu de les porter sur la personne de Christ, je ne peux voir que ce que je suis comme fils d’Adam ! Je quitte le terrain de la foi pour celui de la vue ! Je me place alors sous l’esclavage de la chair, ce dont la croix m’a de fait délivré.

Question 7 (page 25)         

 Comment qualifier le terrain sur lequel se trouve le nouvel homme ? Et comment qualifier celui sur lequel se trouve le vieil homme ?

Réponse :

Le nouvel homme se trouve sur le terrain de la foi, le terrain fondé sur la résurrection du Seigneur Jésus, qui est la nouvelle création.

Le vieil homme se trouve sur le terrain de ce qui se voit, sur le terrain de la 1ère création. La nouvelle naissance a retiré le croyant de ce terrain-là, par la mise à mort de ce vieil homme. Mais cela se comprend par la foi, depuis le terrain fondé par la résurrection du Seigneur Jésus.

Question 8 (page 25)         

 Par quelle puissance agit le nouvel homme ? Par quelle autre puissance agit l’homme naturel, le vieil homme ?

Réponse :

Le nouvel homme est né d’eau (la Parole) et de l’Esprit ! C’est « Christ qui habite en moi » ! Il n’a pas d’autre puissance que celle que le Seigneur Jésus possédait comme homme, à savoir le Saint Esprit !

Le vieil homme s’oppose à tout ce que le Saint Esprit produit. Sa puissance est ce que la Parole appelle la chair.

Ces deux choses, la chair et l’Esprit, sont opposées l’une à l’autre, l’un convoite contre l’autre et vice versa ! (Galates 5 v.17)

Question 9 (page 25)         

 Donner une brève description des êtres moraux demeurant dans le corps mortel du croyant.

Réponse :

Le corps mortel du croyant, ce vase de terre fragile, est occupé par deux êtres moraux : le vieil homme dont le chef de file est le 1er Adam et le nouvel homme dont le chef de file est le second et dernier Adam.

Pour la foi, le vieil homme a terminé sa vie lorsque le croyant a été crucifié avec Christ, ce qui a pris ses effets lors de la nouvelle naissance.

Le nouvel homme issu de la nouvelle naissance porte les caractères de celui qui l’a créé, à savoir Dieu. Il possède les caractères du Seigneur Jésus.

Question 10 (page 25)         

 Que se passe-t-il si le croyant quitte le terrain de la foi ?

Réponse :

Si je quitte le terrain de la foi, j’entre à nouveau dans le domaine de la vue ! Je perds alors la jouissance de ce que je possède par la foi ! La communion est interrompue, et la chair est libre d’agir, car ce n’est que sur le terrain de la foi que le vieil homme est effectivement mort. J’oublie que lors de ma conversion, j’ai crucifié la chair, je ne puis alors pas m’empêcher de pécher, ou agir d’après ma propre volonté, et non pas selon celle de Dieu.

Question 11 (page 25)          

 Quelle ressource a le croyant lorsqu’il quitte le terrain de la foi et pèche ?

Réponse :

1 Jean 1 v.9 nous donne la réponse. Pour jouir du pardon, je dois confesser mon péché, confesser d’avoir agi selon ma propre volonté, en opposition à celle de Dieu. Il s’agit d’une vraie confession, non pas juste quelques mots, mais une confession dans un esprit de repentance ! Pour rappel la repentance dans son sens général, c’est porter le même jugement sur mes actes, ou pensées, que Dieu porte sur ces actes ou pensées ! Jugements qui ont valu la mort de Christ à la croix !

Question 12 (page 25)          

 Comment le croyant se positionne-t-il en rapport avec le monde ?

Réponse :

Si le croyant lors de sa conversion a crucifié la chair, l’œuvre de la croix a aussi un autre effet de la même nature : « … la croix de notre seigneur Jésus Christ, par laquelle le monde m’est crucifié, et moi au monde. » (Galates 6 v.14)

La chair est liée au monde, l’Esprit ne l’est pas !

Le monde, où la chair trouve son compte pour satisfaire le vieil homme, m’a été crucifié par la croix de notre Seigneur Jésus, qui a placé le vieil homme dans la mort, ce qui me vaut d’être moi-même crucifié en rapport avec le monde !

Question 13 (page 25)          

 Qu’est le monde pour le croyant ? Qu’y trouve-t-il ? Quelle ressource a-t-il pour traverser le monde ?

Réponse :

Le monde, un passage obligé du croyant, a le caractère d’un désert, où le nouvel homme ne peut rien trouver, qui puisse le nourrir, ni le désaltérer.

Le Seigneur ne le laisse pas sans ressource, il lui a donné sa Parole dans laquelle il peut lire ce qui nourrit son âme : en particulier les récits des Evangiles qui décrivent Celui qui est le pain descendu du ciel. Le Seigneur vu dans sa marche sur la terre, est alors ce qu’est la manne pour le chrétien.

Le « rocher » qui a été frappé à la croix, fait couler l’eau (la Parole) qui le désaltère au milieu de ce monde qu’il doit traverser, lieu d’épreuves !

Question 14 (page 26)          

 Qu’est la vie chrétienne pour le vieil homme ? A quoi aspire-t-il ?

Réponse :

C’est pour la foi que le vieil homme est mort, et pas pour la vue ! Mon vieil homme ne change pas de caractère, la puissance qui le fait agir, la chair, ne change en rien son propre caractère.

Mon vieil homme a en horreur la vie chrétienne ! Elle est pour lui aussi un désert : Il n’aime pas la manne, qui pour lui est un pain misérable ! Il n’aime pas l’eau qui coule du « Rocher » ! Il préfère les plaisirs du monde, ce qui est issu de la terre, comme nourriture et pour boisson !

C’est pour cette raison que je dois marcher par la foi me souvenant de ce qui s’est passé à la croix et en y revenant, là où j’ai crucifié la chair ! Confessant mon départ du terrain de la foi, je retrouve la communion avec le Seigneur, le vieil homme étant par la foi tenu dans son état de mort, et un homme mort n’a alors plus aucun avis sur ce en quoi le nouvel homme trouve sa nourriture dans la traversée de ce monde, jusqu’à la venue du Seigneur !

Question 15 (page 26)          

 Pour croître spirituellement, et pouvoir jouir plus largement des bénédictions célestes que le croyant a en Christ, et ne pas tomber devant les ruses de Satan, que doit alors faire le croyant ? Et ainsi effectivement marcher par l’Esprit.

Réponse :

Il n’y a pas d’autres moyens que de rester sur le terrain de la foi, en communion avec le Seigneur Jésus ! C’est dans cette communion, que le croyant se tient en tant que nouvel homme et Satan n’a aucune prise sur lui !

Pour demeurer en Lui, le Seigneur Jésus nous enseigne de « manger sa chair et boire son sang » faire nôtre cette œuvre de la croix, se l’appliquant à nous-mêmes : c’est-à-dire en revenant là où, étant en Christ, le croyant a crucifié la chair, la puissance qui fait pécher !

Nous avons vu que le peuple d’Israël devait toujours revenir à Guilgal, le lieu de la circoncision. Il en est de même pour le croyant, nous devons toujours revenir à l’endroit où nous avons crucifié la chair !

C’est ainsi et seulement ainsi, que nous répondons à cette instruction donnée par l’apôtre Paul aux Galates : « marchez par l’Esprit et vous n’accomplirez pas les convoitises de la chair » !

Question 16 (page 26)          

 Comment le croyant peut-il sortir vainqueur lorsqu’il se trouve devant la tentation ? Comment combattre pour ne pas tomber ?

Réponse :

C’est d’abord le nouvel homme qui combat. C’est « Christ qui habite en moi » ! Le nouvel homme doit être libre d’agir, et pour ce faire, l’Esprit ne doit pas être attristé, car alors la communion avec le Seigneur Jésus se perd !

Ensuite, le nouvel homme ne part pas seul au combat ! Il a besoin du secours du Grand Souverain Sacrificateur, le Seigneur Jésus dans le ciel ! Le croyant a besoin de son office dans le ciel ! La Parole nous enseigne que pour jouir de son secours dans ce combat, nous devons venir au trône de la grâce.

Entamer le combat contre la chair, excitée par Satan, sans tenir compte de ces 2 moyens donnés de Dieu, conduit inévitablement à la chute !

Question 17 (page 26)          

Que faire lorsque Satan cherche à venir perturber le croyant, pour qu’il ne puisse plus jouir d’être assis dans les lieux célestes, dans sa relation avec le Seigneur Jésus ?

Réponse :

La première chose à faire, c’est de revenir à l’endroit où nous avons crucifié la chair !  Et revêtir toutes les armes défensives pour être à l’abri des coups portés par l’ennemi, le Diable et ses anges, habitants les lieux célestes, et pouvoir utiliser les armes offensives pour mettre à néant les attaques de l’ennemi.

Les armes défensives étant :

·       La ceinture de la vérité

·       La cuirasse de la justice

·       Les chaussures pour la préparation de l’Evangile de la paix

·       Le bouclier de la foi

·       Le casque du salut

Les armes offensives étant :

·       L’épée de l’Esprit (La Parole de Dieu)

·       La prière

Si je ne reviens pas là où j’ai crucifié la chair et ne revêts pas l’armure défensive de Dieu, et ne me munis pas des armes offensives, les puissances spirituelles de méchanceté avec le Diable arriveront à me faire perdre le combat qui me donne la jouissance des bénédictions acquises par le Seigneur Jésus pour moi.