Notions de base relatives à la foi
Ce document
reprend les points fondamentaux concernant la foi chrétienne.
Soucieux de l’importance
de ces enseignements fondamentaux, un frère de la ville de Lusambo,
en République
Démocratique du Congo (RDC), a eu à cœur de les publier dans un document.
D’une part,
ces notions de base étant de plus en plus ignorées ou du moins passées sous
silence et de moins en moins enseignées, d’autre part elles sont remplacées par
un enseignement de règles à suivre, remplaçant ce que le croyant reçoit par
la simple foi, et en jouit aussi par la foi, par ce qui
impressionne la nature humaine, introduisant un jeu d’émotions humaines
étrangères à la vie divine.
Je le
reprends intégralement et le diffuse sur mon site internet convaincu que ce
texte pourra être d’une grande utilité et être aussi édifiant pour bien des
âmes en dehors de la RDC !
Que ces
lignes fassent revenir le lecteur à ce qu’il a entendu dès le
commencement, et s’il ne devait jamais l’avoir entendu, qu’il trouve
dans ces lignes ce qui répond à l’état réel de son âme.
Contenu :
Qu’est-ce
que le péché et ses conséquences
L’importance de croire ce que Dieu dit
D- Repentance, confession & conversion
E- Le nouvel homme, l’homme en Christ
Tout s’est accompli à la croix en la personne de
Jésus, Fils de Dieu !
Les caractères du nouvel homme
Vieil homme et nouvel homme ont des natures opposées
Qu’est-ce que le monde pour le croyant ?
Comment marcher par l’Esprit ?
Comment sortir vainqueur du combat contre la chair ?
Comment sortir vainqueur du combat contre les occupants du
ciel ?
Chers amis croyants,
il arrive même à ceux qui sont déjà devenus d’authentiques enfants de Dieu à
confondre les enseignements spirituels de vérités telles que : Nouvelle
Naissance, Croire, Repentance, Conversion. Si les incrédules se
demandent comment réaliser concrètement ces choses, les croyants se demandent
individuellement : est-ce que je les ai déjà réalisés ? D’autres
aussi, dans la présentation de l’Evangile aux pécheurs perdus, oublient les
éléments essentiels de l’œuvre de Dieu par son Fils pour le salut de l’homme,
éléments tels que la perdition éternelle, l’amour, la justice de Dieu, etc. …
De plus on se demande, si ces mots n’ont pas la même signification, quelle est
la différence entre les vérités qu’ils expriment.
C’est pour
tenter de donner une réponse à la lumière de la Parole, et non pas dans le but
de satisfaire notre connaissance intellectuelle (la connaissance enfle
d’orgueil) mais afin d’aider :
· Les incrédules à réaliser leur état
de perdition et à saisir le salut offert par la grâce de Dieu
· Les croyants à jouir de la pleine
assurance de leur acceptation en Jésus leur Seigneur et Sauveur
· Les serviteurs à bien les présenter
aux pécheurs dans l’ordre et dans leur plein sens.
Nous allons
utiliser la méthode question-réponse pour être bref et précis. Ce qui permettra
au jeune lecteur de s’assurer d’une bonne compréhension.
Avant
d’aborder la question de la naissance naturelle, il est important d’être au
clair sur ce qu’est le péché.
Le
péché consiste
à avoir une volonté qui s’oppose ou refuse de se soumettre à celle de
Dieu ! Les péchés sont les actes contraires à la
volonté de Dieu !
En Genèse 2
versets 15 à 17, Dieu exprime à l’homme ce qu’est Sa volonté, dans le cadre du
jardin d’Eden, dans des conditions idéales jamais plus égalées sur la terre.
Nous lisons
au chapitre 3 que l’homme a failli ! Il a mangé de l’arbre de la
connaissance du bien et du mal, en posant un acte qui était en opposition avec
la volonté de Dieu !
Adam a
ainsi quitté l’état d’innocence, il a acquis une conscience, lui donnant la
notion du bien et du mal. Il est devenu pécheur, ayant en lui une volonté
toujours prête à s’opposer à celle de Dieu ! Dès ce moment, il ne pouvait
plus connaître Dieu, que comme un Juge, et c’est pour cette raison qu’il s’est
caché de devant la face de Dieu, avec Eve, sa femme (Genèse 3 v.8).
Dès lors la
sentence de Dieu s’applique, car Il lui avait dit : « … au jour où tu
en mangeras, tu mourras certainement » ! (Genèse 3 v.17)
Adam, porte
en lui, cette racine de péché, qu’il transmet à toute sa race, qu’il entraîne
non seulement dans la mort du corps mais aussi dans la seconde mort !
Le premier
homme, chef de la race humaine a conduit par le péché toute sa race dans la
mort, non seulement la première mais aussi la seconde, telle que décrite en
Apocalypse 20 v.11-15 !
Le
caractère de sa descendance se dévoile dans la personne d’un homme très
religieux, qui refuse le sacrifice pour le péché, et tue son frère ! C’est
le premier acte de mort !
Genèse 5
donne un résumé de la vie des descendants d’Adam de la branche de Seth, jusqu’à
Noé ! A l’exception de Hénoc, tous doivent passer par la mort. A
l’exception de Noé, et de ses fils, tous les descendants de Seth, comme ceux de
Caïn, périssent dans le déluge à cause de leur méchanceté. Il en est ainsi à
travers tous les âges.
Adam est
aussi appelé le 1er Adam, car il y en a un second, dont nous
parlerons plus loin. Il est ainsi le chef de file de toute sa descendance, tous
les hommes sans exception, qui méritent de comparaître devant le grand trône
blanc, pour y être jugé à cause des actes de propre volonté opposée à celle de
Dieu ! « … tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu
… » (Romains 3 v.23) « … comme par un seul homme le péché est entré
dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort a passé à tous les
hommes, en ce que tous ont péché … » (Romains 5 v.12)
Nous avons
vu que le péché consiste à avoir une volonté qui s’oppose à celle de Dieu. Il
n’est pas inutile de mettre en évidence que pour se soumettre à la volonté de
Dieu, il faut d’abord CROIRE ce qu’Il dit dans Sa Parole.
Ne pas
croire ce que Dieu dit, c’est s’opposer à la volonté
de Dieu exprimée dans ce qu’Il dit, c’est donc pécher !
Il s’agit
de CROIRE tout ce que Dieu dit, ne croire qu’en partie,
c’est aussi s’opposer à la volonté de Dieu, c’est donc aussi pécher !
En quoi
consiste le péché d’Adam & Eve ? (Relire Genèse 2 v.15-17 & 3
v.1-7)
Devenus pécheurs
comment Adam et Eve perçoivent-ils ce Dieu qui les avait placés dans les
conditions qu’aucun homme n’ait jamais pu connaître jusqu’à ce jour ?
(Relire Genèse 3 v.8-14)
En
introduisant les générations d’Adam, comment la Parole décrit Adam dans sa
relation avec son Créateur ? (Relire Genèse 5 v.1)
Dans la
liste des descendants de Seth, quelle expression retrouve-t-on presque
systématiquement pour chacun d’eux ? (Relire Genèse 5)
En quoi et
pourquoi Hénoc fait-il exception ? (Relire Genèse 5 v.21-24)
Pourquoi
parmi les descendants de Seth, et non pas seulement les descendants de Caïn,
vivant à l’époque de Noé doivent-il périr lors du déluge ? (Relire Genèse
6 v.5-8)
Nous avons
vu que Adam devenu pécheur a eu peur de Dieu, il ne pouvait percevoir Dieu que
comme un Juge. Il savait qu’il avait commis un acte qui s’opposait à la volonté
de Dieu ! Il se cache, il faut que Dieu vienne vers lui, et le revête d’un
vêtement de peau, ayant demandé la mort d’une victime !
Ainsi le
Saint Esprit fait son travail de labour, depuis la chute, et d’une manière plus
intense depuis qu’Il est présent sur la terre, en tant que Personne divine,
lors de la Pentecôte, comme nous le lisons en Actes 2.
Ce travail
de labour est décrit de manière très imagée dans la parabole du semeur
(Matthieu 13 v.3-9 & 18-23 ; Marc 4 v.3-8 & 14-20 ; Luc 8
v.5-8 & 11-15)
Ce travail
de labour consiste à travailler la conscience des descendants d’Adam, chaque
homme ou femme, afin de recevoir la Parole. Car Dieu « veut que tous les
hommes soient sauvés … » (1 Timothée 2 v.4)
Les
différents terrains décrivent l’état des cœurs, ce que l’homme pense dans le
secret de lui-même, laissant la conscience plus ou moins agir, et résister de
diverse manière au travail du Saint Esprit, jusqu’à ce que la terre soit bonne,
et peut alors porter du fruit. La semence germe et produit du fruit en vie
éternelle, ce qui fera l’objet du point suivant.
Le terrain
rocailleux représente l’état d’une âme qui résiste un peu moins à la volonté de
Dieu, elle croit en partie ce que Dieu dit, mais elle refuse d’admettre ce que
Dieu dit de son état, elle refuse de croire qu’elle est entièrement
perdue ! Elle a une fausse joie, elle a une apparence de vie, mais qui n’est
pas éternelle.
La bonne
terre est l’état de l’âme qui ne résiste plus du tout au Saint Esprit, elle n’éprouve
pas de la joie, elle est désespérée de devoir rencontrer Dieu comme un Juge, et
croyant sans réserve ce que Dieu dit, elle se voit devoir être jugée au grand
trône blanc et y être condamnée à la seconde mort ! (Apocalypse 20
v.11-15)
Dans Sa
grâce, Dieu vient Lui-même à la rencontre d’une âme ainsi mûre pour recevoir la
Parole de vie, c’est ce que nous verrons au point suivant : la nouvelle
naissance !
Vous pouvez répondre sur une feuille de papier
et ensuite comparer avec les réponses données à la fin du document.
A quoi
correspond les différents terrains rencontrés dans la parabole du semeur ?
(Relire Matthieu 13 v.18-23)
En quoi la
« bonne terre » diffère-t-elle des autres terrains de la parabole du
semeur? (Relire Matthieu 13 v.18-23)
Pourquoi y
a-t-il de la joie lorsque la Parole agit sur un cœur comparé à une terre
rocailleuse ? (Relire Matthieu 13 v.18-23)
Pourquoi
n’y a-t-il pas de la joie lorsque la Parole agit sur un cœur comparé à une
bonne terre ? (Relire Matthieu 13 v.18-23)
Nous
revenons à cette âme qui ne résiste plus au Saint Esprit, et qui se trouve dans
une détresse sans pareille ! Elle est convaincue par le Saint Esprit que
si elle doit comparaître devant Dieu, elle ne peut à juste titre qu’être jugée
pour les actes de rébellion vis-à-vis de Dieu, c’est-à-dire ses péchés, et y
être condamnée à la seconde mort, à savoir passer l’éternité en enfer,
subissant le même sort que Satan et ses anges !
C’est aux
âmes qui se trouvent dans cet état d’angoisse, et à elles seules que Dieu offre
gratuitement de naître de nouveau. Il est donc de toute importance de se
laisser travailler par le Saint Esprit et reconnaître son entière
perdition !
Il est
nécessaire de naître de nouveau, car nous lisons « si quelqu’un n’est né
de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3 v.3)
Mais qu’est
que cela veut bien dire « naître de nouveau » ? Le Seigneur
répond : « si quelqu’un n’est né d’eau et de l’Esprit, il ne peut
entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3 v.5) Et le Seigneur insiste
« Il vous faut naître de nouveau » (Jean 3 v.7)
Mais Dieu
ne laisse pas l’âme perdue dans cet état d’angoisse et de misère, Il vient vers
cette âme, comme le père de la parabole du fils prodigue qui le voit venir de
loin et court à sa rencontre (Luc 15 v.20).
Dieu ne
demande rien à cette âme, si ce n’est que simplement croire ce que Lui-même a
fait en la personne du Seigneur Jésus à la croix ! Il vient lui faire
lire :
« Et
comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le fils de
l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas,
mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde,
qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas,
mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 v.14-16)
N.B. Dieu prend comme image l’histoire du
serpent d’airain qu’on peut lire en Nombres 21.
Dieu ne met
aucune condition à l’âme désespérée de se voir comparaître devant Dieu comme
Juge ! Ce même Dieu, sans condition, se révèle comme étant le Dieu d’amour
qui a tout fait, à la croix, en la personne de son Fils, le Seigneur Jésus,
pour que l’âme qui se voit éternellement perdue, se voit sauvée par la main du
Dieu d’amour !
Il est
important de noter que Dieu ne demande rien ! Il donne la vie divine à
cette âme qui simplement croit ce que Dieu lui dit ! Il n’y a aucun
prérequis pour recevoir la vie et naître de nouveau !
Dans la
nouvelle naissance intervient : l’eau, image de la Parole de Dieu, elle lave
lorsqu’elle est crue, et c’est l’Esprit (le Saint Esprit) qui agit, depuis le
« labour » de la parabole, jusqu’à révéler ce que Dieu, le Père a
accompli à la croix en la personne de son Fils !
Dieu ne
demande rien, car l’homme est incapable de faire quoi que ce soit ! C’est
ce que l’âme a dû reconnaître lorsque le Saint Esprit la travaillait pour
qu’elle devienne une bonne terre.
Nous
verrons au paragraphe suivant que le premier fruit de la vie doit alors être la
repentance ! Mais la repentance n’est pas un prérequis à la réception de
la vie divine !
Par la
nouvelle naissance, l’âme revêtue de la vie divine et éternelle, est introduite
dans une sphère nouvelle, inaccessible à l’homme naturel, au fils d’Adam. Cette
sphère nouvelle est la nouvelle création. (2 Corinthiens 5 v.17 ; Galates
6 v.15)
Lors de la
nouvelle naissance, c’est un nouvel homme moral qui prend naissance, son
domaine de vie est la nouvelle création, où tout est de Dieu ! Nous
verrons au paragraphe dédié au « nouvel homme » tout ce qui le
concerne.
Déjà dans
le livre du Prophète Ezéchiel, Dieu avait fait mention que le cœur de l’homme
devait être remplacé par un cœur nouveau, tout comme aussi un esprit
nouveau ! (Ezéchiel 11 v.19 & 36 v.16-27). Nicodème, docteur de la
loi, aurait dû savoir cela, comme le Seigneur le lui rappelle (Jean 3
v.10) !
Vous pouvez répondre sur une feuille de papier
et ensuite comparer avec les réponses données à la fin du document.
Pourquoi
faut-il naître de nouveau ? (Relire Jean 3 v.1-10)
A qui Dieu
promet la vie éternelle en croyant simplement ce que Lui a accompli en la
personne de Christ ? (Relire Matthieu 13 v.18-23)
Dans quelles
conditions la vie divine et éternelle est offerte de la part de Dieu (Relire
Jean 3 v.3-11 & 14-16)
Que doit
faire l’homme pour avoir recevoir la vie divine ?
Lorsque le Seigneur enseigne à Nicodème qu’il
faut naître de nouveau, étant docteur de la loi aurait-il dû être étonné ?
En Jean 3 v.5, le Seigneur parle entre autres
de naître d’eau ! Qu’est-ce que cela signifie ?
En Jean 3 v.5, le Seigneur parle entre autres
de naître de l’Esprit ! Qu’est-ce que cela signifie ?
« Dieu donc,
ayant passé par-dessus les temps de l’ignorance, ordonne
maintenant aux hommes que tous, en tous lieux,
ils se repentent … » (Actes 17 v.30)
Nous avons
vu au paragraphe précédent que Dieu n’a aucun prérequis pour donner la vie
divine et éternelle à l’âme qui se voit éternellement perdue et qui croit
simplement ce que Dieu lui dit ! Et pourtant, Dieu ordonne la
repentance !
Pour
comprendre cette difficulté apparente, il faut se rappeler, que Dieu n’exige
jamais rien sans donner à ceux à qui il s’adresse le moyen de répondre à son
exigence. Ainsi en est-il aussi de la repentance.
Il ne faut
pas confondre la repentance avec le simple regret d’avoir mal fait, avec
l’engagement, intenable de ne plus recommencer ! Ce qui est impossible le
péché étant. L’homme naturel, dans tous les états imagés dans la parabole du
semeur est incapable de se repentir, car pour se repentir, il faut pouvoir
porter sur les actes que nous avons posés avant de naître de nouveau, le même
jugement que Dieu porte sur ces actes, qui ont valu au Seigneur Jésus de devoir
passer par les trois heures d’abandon sur la croix !
C’est aussi
solennel que cela !
Il est donc
impossible à une âme qui n’a pas la vie de Dieu de se repentir, et d’autre
part, dès qu’une âme possède la vie divine, elle doit se repentir, sinon elle
n’a pas considéré sa vie passée comme Dieu la juge, dans un tel cas, il s’agit
d’une âme qui reçoit partiellement la Parole, comme décrit dans la parabole du
semeur !
La
repentance a pour objet la confession, la confession exprime ce dont on se
repent !
La
conversion intègre toute l’œuvre divine depuis la conviction de perdition
éternelle, jusqu’à la repentance.
Si la
repentance n’est pas un prérequis à l’obtention de la vie divine, d’autre part
une personne qui ne s’est pas repentie n’a pas la vie divine et n’est pas
convertie !
C’est
solennel !
Il est vrai
qu’il s’agit d’un sujet parfois difficile, car le sens de repentance se déduit
du contexte, en voici quelques exemples : Actes 17 v.20 ; Actes 20
v.21 ; 26 v.20 ; Romains 2 v.4 & 5 ; Hébreux 6 v.1 &
6 ; 2 Pierre 3 v.9
Il y a des
langues qui ne possèdent pas de mot pour exprimer le sens de repentance, en
néerlandais par exemple, le mot est alors traduit par « conversion »,
mot qui a un sens beaucoup plus large que la repentance.
N.B. Le mot repentance n’est seulement utilisé
dans le sens précis qui est celui lié à la nouvelle naissance. Il est utilisé
dans d’autres contextes, mais veut toujours dire considérer une chose comme
Dieu le voit. Le baptême de Jean le Baptiseur, le baptême de la repentance, a
un autre cadre d’application.
Vous pouvez répondre sur une feuille de papier
et ensuite comparer avec les réponses données à la fin du document.
Qu’est-ce
que la repentance ?
Pourquoi
faut-il se repentir ?
Dieu demande-t-il
à l’homme de d’abord se repentir pour lui communiquer la vie divine ?
Nous avons
vu dans les paragraphes précédents, ce que chacun d’entre nous est en tant
qu’homme naturel, dont le chef de file est Adam, l’homme qui, dans sa nature,
s’oppose à la volonté de Dieu, refusant de croire ce que Dieu dit, et pourtant
Il le dit clairement dans Sa Parole : la Bible. C’est exactement ce que
j’étais, tout comme vous qui lisez ces lignes, avant que je ne me convertisse,
comme décrit dans les paragraphes B, C & D.
Nous aurons
tous remarqué que dans ces trois paragraphes, tout a été réalisé par la
seule action de Dieu, et rien de moi ! Au point B,
c’est le travail seul du Saint Esprit, ma part est de simplement ne plus
Lui résister. Au point C, c’est l’œuvre exclusive de Dieu en la
personne du Seigneur Jésus, je n’y ai manifestement aucune part, j’en suis au
bénéfice en le croyant simplement, donc par la foi. Et même au
point D, c’est aussi le Saint Esprit qui agit sur moi, homme
nouveau venant de naître, pour que je me repente de tous les actes
commis avant ma conversion, et objets de ma confession. C’est suite à
l’ensemble ces actions du Saint Esprit utilisant la Parole (*), que je suis
alors converti. Tout est grâce de la part de Dieu !
(*) « … né d’eau et de l’Esprit … » (Jean 3 v.4) « l’eau » = la Parole et « l’Esprit » = le Saint Esprit (Dieu)
C’est sur la croix que toutes les pensées de Dieu se sont réalisées en
faveur de l’homme pécheur. C’est pour cette raison que le Seigneur Jésus a dit
cette dernière parole :
« … C’est accompli. Et
ayant baissé la tête, il remit son esprit. » (Jean 19 v.30)
Qu’est-ce
qui est ainsi accompli ? Pour bien le comprendre la Parole nous donne des
images dans l’Ancien Testament.
·
Ce que le Seigneur Jésus a fait « pour moi »
-
Il
a pris sur Lui tout ce qui méritait ma seconde mort ! Il a
subi le jugement mérité à ma place ! Une belle image est la scène de la
Pâque en Egypte : l’agneau immolé. Le sang aspergé sur les poteaux et le
linteau de la porte de la maison mettait à l’abri du jugement ! (Lire
Exode 12 v.2-13 : « … Je verrai le sang, je passerai
par-dessus vous … »)
-
Il
a écrasé la tête de Satan. L’ennemi de mon âme, celui qui me maintenait esclave
du monde et du mal qui s’y pratique, a été définitivement vaincu à la
croix ! Une très belle image se trouve dans le récit de la Mer Rouge ! Le
Pharaon et son armée est une image de Satan et ses anges. Serrés de près par
l’ennemi, Dieu ouvre une tranchée dans la mer, le peuple passe à sec, l’ennemi
veut le rejoindre, mais dans Sa puissance l’Eternel referme la brèche dans la
mer, et l’ennemi est englouti à tout jamais ! C’est exactement ce que le
Seigneur Jésus a accompli à la croix pour moi. (Lire Exode 14 v.15-31 : « …
les eaux retournèrent et couvrirent les chars et les cavaliers de toute l’armée
du Pharaon qui était entrée après eux dans la mer ; il n’en resta pas
même un seul. »)
·
Ce que le Seigneur Jésus a fait « en moi »
Le Seigneur Jésus, par la croix a fait non
seulement une œuvre « pour moi », mais aussi une œuvre « en
moi » : Ce que je suis, comme fils d’Adam, l’homme naturel que je
suis par ma naissance naturelle, comme décrit au paragraphe A, a pris
fin ! Cet homme-là, la Parole l’appelle « le vieil
homme » ! Ce vieil homme a été crucifié en Christ à la
croix » (« … notre vieil homme a été crucifié avec lui,
afin que le corps du péché soit annulé, pour que nous ne servions plus le
péché. » [Romains 6 v.6])
Mais s’il y a un « vieil homme », il
y a aussi un « nouvel homme » créé non plus lors de la première
création (Genèse) mais lors de la nouvelle naissance ! (« … le
nouvel homme, créé selon Dieu, en justice et sainteté de
la vérité. » [Ephésiens 4 v.24] « … le nouvel homme qui est
renouvelé en connaissance, selon l’image de celui qui
l’a créé, … » [Colossiens 3 v.10])
La traversée du Jourdain est une très belle
image de la mort du vieil homme et du nouvel homme sorti vivant suite à la
résurrection de Christ (dont l’arche est une image). Lire Josué 3 & 4. On
notera que nous parlons en toute logique de notre mort avec Christ, et ensuite
de notre résurrection avec Lui, mais dans l’image du Jourdain l’ordre est
inversé ! La raison en est qu’il faut d’abord être né de nouveau pour que
l’homme naturel, le fils d’Adam, soit mort et appelé le vieil homme !
Nous aurons noté que tout dépend de
l’arche (qui est une image de la personne du Seigneur Jésus) qui entre
d’abord dans le fond du Jourdain, le peuple le traverse, et ensuite l’arche
sort du jourdain !
-
Les
12 pierres tirées du Jourdain, là où les pieds des sacrificateurs qui portaient
l’arche se trouvaient, et placées de l’autre côté du fleuve, sur la rive, image
du terrain de la résurrection, sont une image du « nouvel homme »
(« … Enlevez d’ici, du milieu du Jourdain, de là où se sont tenus les
pieds des sacrificateurs, douze pierres ; et vous les
transporterez avec vous, et vous les poserez dans le lieu où vous passerez
cette nuit. » [Josué 4 v.3])
-
Les
12 pierres, que Josué (image du nouvel homme, c’est-à-dire « Christ qui
vit en moi » [Galates 2 v.20]) vient placer à l’endroit où les pieds des
sacrificateurs portant l’arche se trouvaient, représente le « vieil
homme » placé dans le fond du Jourdain, image de la mort !
(« Josué dressa douze pierres au milieu du Jourdain, à la
place où s’étaient tenus les pieds des sacrificateurs qui portaient l’arche de
l’alliance ; et elles sont là jusqu’à ce jour. » [Josué
4 v.9]). Comme ces 12 pierres, aux yeux du nouvel homme, c’est dans la mort que
se trouve le « vieil homme » jusqu’à aujourd’hui même !
Un verset de l’épître aux Galates exprime très
bien ces 2 faits : « Je suis crucifié avec Christ, et je ne vis
plus, moi [moi = le vieil homme], mais Christ vit en moi [moi = le
nouvel homme] » (Galates 2 v.20)
Tout cela
a été accompli par le Seigneur à la fois « pour moi » et « en
moi », mais cela ne s’arrête pas là, ce qui a été accompli à la croix a
aussi un effet « sur
moi » !
·
L’effet « sur moi »
de ce que Christ a fait à la fois « pour moi et « en moi »
C’est encore l’épître aux Galates qui nous
enseigne ce qu’est cet effet « sur moi »
« … ceux qui sont du Christ ont crucifié
la chair avec ses passions et ses convoitises … » (Galates 5
v.24)
N.B. : Il est important de bien comprendre le sens du
mot « chair », car il est utilisé dans plusieurs sens. Il ne s’agit
pas de ce qui compose notre corps mortel, mais bien de cette puissance qui fait
agir l’homme naturel, cette puissance qui le fait résister à la volonté de
Dieu ! Cette puissance est toujours en lutte contre la puissance qui anime
le nouvel homme qui est l’Esprit (le Saint Esprit) ! « … la chair
convoite contre l’Esprit et l’Esprit contre la chair ; et ces choses sont
opposées l’une à l’autre … » (Galates 5 v.17)
Il n’est pas dit que nous devons crucifier la
chair, mais bien que nous l’avons crucifiée ! C’est une
chose faite et non pas à faire !
C’est un fait que le nouvel homme fait, dès
qu’il prend naissance !
Ici aussi, le livre de Josué nous en donne une
image qui nous aide à comprendre, l’Eternel a dit à Josué (image du nouvel
homme, « Christ qui habite en moi ») : « … fais-toi des
couteaux de pierre, et circoncis encore une fois (*) les fils d’Israël … on
appela ce lieux-là Guilgal » (Josué 5 v.2 & 9). Guilgal
est exactement l’endroit où les 12 pierres tirées du Jourdain (image du nouvel
homme) ont été placées (« … ces douze pierres qu’ils avaient prises du
Jourdain, Josué les dressa à Guilgal. » [Josué 4 v.20])
(*) « encore une fois » ne veut pas dire qu’elle doit être répétée (cela est même physiquement impossible) mais que ceux qui avait été circoncis à la sortie d’Egypte étaient tous morts, et leurs descendants ne l’avait pas été !
N.B. : La circoncision consiste en une coupure faite à
l’organe qui transmet la vie naturelle de générations en générations des fils
d’Adam, transmettant ainsi la nature pécheresse de l’homme caractérisée par la
puissance de la chair.
La circoncision est ainsi une image de la
crucifixion de la chair par celui qui est né de nouveau, car il est
bien DU CHRIST ! en tant qu’homme nouveau !
Ce n’est que celui qui est né de nouveau qui a
crucifié la chair, la puissance qui anime le vieil homme ! Et cela se
traduit par ce que nous avons vu au paragraphe précédent : la repentance
concerne justement des actes posés par le vieil homme sous la puissance
de la chair que celui qui est né de nouveau se repent !
La repentance est donc ainsi la conséquence de l’effet « sur
moi » de ce que Christ a fait à la fois « pour moi » et
« en moi » ! Il faut donc avoir la vie divine pour pouvoir se
repentir !
Tout ceci
est vrai dès qu’une âme naît de nouveau, c’est aussi réel pour un jeune
converti que pour un « père » selon la Parole qui est converti depuis
60 ans !
C’est par
la foi que tous les
authentiques chrétiens possèdent tout cela !
Nous avons
donc bien compris que le nouvel homme commence sa vie, qui est divine et
éternelle, dès l’instant où l’âme qui était précédemment destinée à devoir
subir la seconde mort, croit ce que Dieu lui dit, c’est-à-dire ce qu’Il a fait
à la croix en la personne du Seigneur Jésus, comme clairement formulé en Jean 3
v.14 à 16.
Le nouvel
homme est de nature divine, il vit de la même vie que celle que le Seigneur
Jésus a prise lors de sa résurrection.
Le nouvel
homme n’a rien de commun avec le vieil homme, dont la nature est celle d’Adam,
nature marquée par le péché, et dont la puissance est la chair !
Contrairement
à ce que de fausses doctrines enseignent, il ne s’agit pas d’une amélioration
progressive de l’homme naturel, le vieil homme du croyant ! Nous avons vu
que le vieil homme a été crucifié avec Christ, pour toujours, et n’a plus aucun
droit sur le croyant !
Il y a
cependant une similitude qui met en évidence l’opposition totale qu’il y a
entre le vieil homme et le nouvel homme, tout comme il y a opposition totale
entre la chair et l’Esprit !
Nous avons
vu au paragraphe « la naissance naturelle » qu’Adam (le 1er
Adam) était un chef de file à la tête de tous ceux qui sont issus de lui. Il en
va de même du Seigneur Jésus, qui est aussi appelé le second ou dernier
Adam : il est le chef de file de tous ceux qui sont issus de son œuvre à
la croix. C’est ce que nous lisons dans l’épître aux Romains au chapitre
5, dont nous avons déjà considéré ce qui concerne le 1er Adam. Nous
poursuivons maintenant avec le dernier Adam (*) !
(*) Il est appelé le dernier Adam, car il n’y en a plus après Lui !
« C’est pourquoi, comme par un seul homme
le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, …
… (car jusqu’à la loi le péché était dans le
monde … n’en est-il pas du don de grâce
comme de la faute ? car si, par la faute d’un seul, plusieurs sont morts, beaucoup
plutôt la grâce de Dieu et le don ont abondé envers plusieurs,
par la grâce qui est d’un
seul homme, Jésus
Christ. … le jugement vient d’un seul en condamnation, — mais le
don de grâce, de plusieurs fautes, en justification (*).
… par la faute d’un seul, la mort a régné par un seul, beaucoup plutôt ceux qui
reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils en vie
par un seul, Jésus Christ)
… comme par une seule faute les
conséquences de cette faute furent envers tous les hommes en condamnation,
ainsi aussi par une seule justice les conséquences de cette
justice furent envers tous les hommes en justification de vie.
Car comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été constitués
pécheurs, ainsi aussi par l’obéissance d’un seul, plusieurs
seront constitués justes. » (Romains 5 v.12-19)
(*) « justification » signifie être rendu juste
Ainsi celui
qui est né de nouveau, en tant que nouvel homme, acquiert les caractères que
lui a acquis à la croix le Seigneur Jésus, le chef de file de tous ceux qui
sont au bénéfice de sa résurrection, étant ressuscité avec Lui ! (Colossiens
3 v.1)
Vous pouvez répondre sur une feuille de papier
et ensuite comparer avec les réponses données à la fin du document.
Le nouvel
homme est-il une version améliorée de l’homme naturel ? Un fils d’Adam qui
ne pècherait plus ?
Par qui et
comment le nouvel homme a-t-il été créé ?
Pour quelle
raison le croyant est à l’abri du jugement de Dieu et ne devra pas rencontrer
Dieu comme juge ?
Quelle est la relation du croyant avec le
prince de ce monde ?
L’œuvre du Seigneur
Jésus à la croix a-t-elle accompli quelque chose dans le croyant ?
Si oui de quoi s’agit-il ?
Quelle
conséquence a pour le croyant le fait que Christ est entré dans la mort ?
Quelle
conséquence a pour le croyant le fait que Christ est ressuscité d’entre les
morts ?
La chair du
croyant étant la puissance du vieil homme, quel acte le croyant a-t-il
implicitement posé sur la chair ?
Expliquer
par une image prise dans l’Ancien Testament.
Pourquoi le
nouvel homme n’a rien de commun avec le vieil homme ?
Qui est le
1er Adam qui est le second Adam ? Peut-il y en avoir un 3ème ?
Par quel
moyen un homme peut-il être justifié ?
Ce que nous
avons vu jusqu’à présent, c’est ce que le croyant est en Christ.
C’est ce que l’on appelle la position. Il n’y a pas été encore
question de sa marche sur la terre !
On appelle la
marche, la manière avec laquelle le croyant reflète sur la terre
ce qu’il est en Christ. En d’autres termes, c’est la manière avec
laquelle il reflète les caractères du nouvel homme, c’est-à-dire
ceux de Christ !
Nous
n’avons peut-être pas fait attention à un point important. C’est
que tout ce que nous avons considéré dans les paragraphes précédents est une
réalité pour la foi ! Il n’a pas été question d’expérience mais
de FOI !
Le croyant
ne fait pas l’expérience qu’il est né de nouveau, il ne fait pas l’expérience
qu’il est mort avec Christ, il ne fait pas l’expérience qu’il est ressuscité
avec Christ, et il ne fait pas non plus l’expérience qu’il a crucifié la
chair ! Il a acquis tout cela par la seule foi ! C’est sur
le seul terrain de la foi, que le croyant peut jouir de ces
choses ! Dès qu’il quitte le terrain de la foi, il perd non pas le
bénéfice de ce qu’il a reçu par la foi, mais il en perd la jouissance !
C’est ce
qui distingue la position de la marche.
Le Seigneur
Jésus le montre clairement dans l’Evangile selon Jean, où Il nous parle de
« manger sa chair » et de « boire son sang », ce qui
signifie « faire intimement nôtre en l’acceptant sans aucune
réserve » ! Il fait appel à ce qui a eu lieu à la croix !
N.B. : il ne s’agit pas de participer à la cène comme certaines fausses doctrines l’enseignent !
La
position en vertu de la nouvelle naissance :
« Si vous ne mangez
la chair du fils de l’homme et ne buvez son sang, vous
n’avez pas la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair
et qui boit mon sang a
la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier
jour. » (Jean 6 v.53-54 »
La
marche en communion avec le Seigneur Jésus :
« Celui qui mange ma chair
et qui boit mon sang demeure
en moi et moi en
lui. » (Jean 6 v.56)
Ainsi pour
demeurer en communion avec Lui, le croyant doit se maintenir sur le terrain de
la foi, en revenant chaque fois là où il a reçu la vie, Christ ayant tout
accompli « pour lui » et « en lui » et par conséquent et
implicitement il a « crucifié la chair », cette puissance qui anime
le vieil homme !
C’est pour
la foi, et non pas par expérience que le vieil homme est mort ! Si le
croyant quitte le terrain de la foi et s’examine lui-même, au lieu de regarder
par la foi à ce que le Seigneur Jésus est, donc à regarder ce qu’il est en
Christ, il fait l’expérience que le vieil homme est bien vivant, car il a
oublié ce qui s’est passé à la croix ! Il a quitté le terrain de la foi.
C’est dans cette situation que se trouve le croyant (car il s’agit bien
d’un vrai croyant) dont l’état est décrit dans l’épître aux Romains :
« Car nous savons que la loi
est spirituelle : mais moi
je suis charnel, vendu au péché ; car ce que je fais, je ne le reconnais
pas, car ce n’est pas ce que je veux, que je fais, mais ce que je hais, je le
pratique. Or si c’est ce que je ne veux pas que je pratique, j’approuve la loi,
reconnaissant qu’elle est bonne. Or maintenant, ce n’est plus moi qui fais cela, mais
c’est le péché qui habite en moi. Car je sais qu’en
moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien
; car le vouloir est avec moi, mais accomplir le bien, cela je ne le trouve
pas. Car le bien que je veux, je ne le pratique pas ; mais le mal que je ne veux
pas, je le fais. Or si ce que je ne veux pas, moi, — je le pratique, ce n’est
plus moi qui l’accomplis, mais c’est le péché qui habite en moi.
Je trouve donc cette loi pour moi qui veux pratiquer le bien, que le mal est
avec moi. » (Romains 7 v.14-21)
C’est ce
que le croyant expérimente lorsqu’il ne se tient pas sur le
terrain de la foi !
Mais lorsque la foi se réveille et que le croyant tourne ses regards
vers le Seigneur Jésus, en d’autres termes « mange sa chair et boit son
sang », se souvenant de ce que Christ a accompli « pour lui »
(pas de condamnation) et aussi « en lui » pouvant marcher selon
l’Esprit et avoir les pensées de l’Esprit :
« Il n’y a donc maintenant aucune
condamnation pour ceux qui sont dans le christ Jésus …
nous, qui ne marchons pas selon la chair, mais selon l’Esprit.
Car ceux qui sont selon la chair ont leurs pensées aux choses de la chair ;
mais ceux qui sont selon l’Esprit, aux choses de l’Esprit ;
car la pensée de la chair est la mort ; mais la pensée de l’Esprit,
vie et paix … si l’Esprit
de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous,
celui qui a ressuscité le Christ d’entre les morts vivifiera vos corps mortels
aussi, à cause de son Esprit qui habite en vous. » (Romains 8 v.1,4-7,11)
N.B. : Le sujet traité en Romains 7 & 8 demande un approfondissement qui dépasse le cadre de ce document, mais il sera très utile d’y revenir pour le plein affranchissement du croyant.
Nous nous
trouvons donc devant 2 « terrains » celui de la foi et celui de la
vue. Sur le terrain de la foi se trouve le nouvel homme
et sur le terrain de la vue se trouve le vieil homme !
Le nouvel
homme a pour puissance l’Esprit (c’est-à-dire le Saint
Esprit, Dieu Lui-même) et le vieil homme a pour puissance la
chair !
Ainsi, dans
mon corps mortel, le vase de terre qui est encore lié à la première création,
habitent 2 personnalités morales complètement opposées, de
natures totalement différentes : le vieil homme, possédant la
nature pécheresse du premier Adam, et le nouvel homme,
possédant la nature divine de Celui qui l’a engendré lors de la nouvelle
naissance !
Le croyant,
se plaçant sur le terrain de la foi, comprend par la foi ce que
Christ a accompli à la croix « en lui » : son
vieil homme a été placé par Christ dans la mort, et avec Christ ressuscité, lui
ressuscitant moralement avec Lui, a pris vie un nouvel homme en lui !
Tout comme
le péché (*), la chair n’est pas morte, elle convoite en
permanence contre l’Esprit (Galates 5 v.17) !
(*) voir Romains, s’est « MOI », vieil homme qui suis mort au péché
Nous avons
donc en nous deux êtres moraux, dont l’un est mort pour la
foi, l’autre ayant reçu la puissance de l’Esprit pour marcher selon
l’Esprit pour ne pas accomplir les convoitises de la chair (Galates 5 v.16).
Mais à l’inverse, si nous ne demeurons pas en Lui (Jean 6 v.56), nous
quittons le terrain de la foi, pour celui de la vue, et
la chair est libre d’agir, « réveillant le vieil homme », cat
l’Esprit est alors attristé (Ephésiens 4 v.30), et le péché se manifeste
inévitablement ! Nous avons alors besoin de confesser notre péché, dans un
esprit de repentance, et être pardonné (1 Jean 1 v.9)
Rappelons 4 versets importants :
« … Marchez par l’Esprit, et
vous n’accomplirez point la convoitise de la chair. » (Galates 5 v.16)
« Celui qui mange ma chair et qui
boit mon sang demeure en moi et moi en lui. » (Jean 6 v.56)
« … n’attristez pas le Saint Esprit
de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. »
(Ephésiens 4 v.30)
« Si nous confessons nos
péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier
de toute iniquité. » (1 Jean 1 v.9)
Nous avons
vu que l’effet direct et implicite de ce que Christ a accompli « pour
moi » et « en moi » est que « j’ai crucifié la
chair » (Galates 5 v.24). Mais marchant dans le monde, j’ai
aussi affaire avec lui ! Et je lis aussi en rapport avec la croix de notre
Seigneur Jésus Christ, que par elle « le monde m’est crucifié
et moi au monde » (Galates 6 v.14)
L’histoire
d’Israël nous aide à comprendre.
Israël, a
quitté l’Egypte où il était esclave du Pharaon (image de Satan), pour d’abord
être introduit dans le désert, lieu d’épreuves (image du monde pour le
croyant), en route vers le pays (pour nous le ciel).
Dans le
désert, Dieu prend soin de son peuple, il lui a donné la manne, le pain venu du
ciel (image de la personne du Seigneur Jésus, comme nourriture pour le désert)
et aussi l’eau coulant du rocher qui suivait le peuple. (Exode 16 ; Exode
17 ; 1 Corinthiens 10 v.4)
Ainsi le
monde est un désert pour le croyant, le nouvel homme n’y
trouve aucune nourriture, aucune eau pour se désaltérer ! Il doit se
nourrir de la personne de Christ dans tous ses caractères décrits dans la
Parole, il doit boire à la source, l’eau étant l’image de la Parole.
Inversement, la vie chrétienne est un désert pour le vieil homme !
Il n’y trouve rien qui puisse le satisfaire, qui puisse satisfaire la chair,
qui aime et se complait dans ce que le péché produit. L’exemple du peuple
Israël en est un exemple, lorsqu’ils veulent retourner en Egypte, car là il y
trouvait une nourriture qui leur plaisait : les poissons, les concombres,
les melons, etc. … tous les produits du fleuve et de la terre, et rien du
ciel ! Que du contraire, ils détestaient la manne, qu’ils appelaient
« pain misérable », ils étaient dégoutés du pain venu du ciel !
(voir Nombres 11 v.1-9 ; 21 v.5) ! Tout comme notre vieil homme
est dégouté de Celui qui dit :
« Moi, je suis le pain descendu
du ciel » (Jean 6 v.41)
« Moi, je suis le pain vivant
qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra
éternellement ; or le pain aussi que moi je donnerai, c’est ma chair,
laquelle moi je donnerai pour la vie du monde. » (Jean 6 v.51)
Comme nous
l’avons déjà vu, le Seigneur Jésus nous en donne la réponse : C’est en
demeurant en Lui, et Lui en nous !
Mais pour
qu’il en soit ainsi, le Seigneur en donne la condition : « manger sa
chair et boire son sang » Donc revenir en s’appuyant sur ce qui s’est
accompli à la croix ! Là où lors de notre conversion, nous avons crucifié
une fois pour toute la chair, cette puissance qui donne vie au vieil homme, que
Christ a placé dans la mort, ce que nous recevons par la foi !
Nous avons
vu au paragraphe «Le nouvel homme, l’homme en Christ », l’image des 12
pierres dressées à Guilgal, où Josué (image de Christ qui « habite en moi »)
a circoncis le peuple. Cette circoncision est une image du fait que celui qui
est né de nouveau a crucifié la chair (Galates 5
v.24).
En lisant
le livre de Josué, nous remarquerons un point très important : pour avoir
la victoire contre les habitants du pays de Canaan, le peuple devait chaque
fois revenir à Guilgal, le lieu de la circoncision, et aussi pouvoir repartir
de ce lieu, pour avoir la victoire ! On lit dans le livre de Josué que
chaque fois que le peuple n’est pas revenu à Guilgal, pour repartir de là, ils
ont dû alors essuyer une terrible défaite ! (Par exemple Josué 7)
Ainsi pour
demeurer en Christ selon Ses propres paroles en Jean 6, nous devons
« manger sa chair et boire son sang », donc revenir à l’endroit même
où nous avons crucifié la chair (mais aussi le monde) ! Il n’est pas
possible de demeurer en Lui, sans revenir à cet endroit précis.
Ainsi
l’Esprit, n’étant pas attristé, nous pouvons marcher par l’Esprit et ne pas
accomplir les convoitises de la chair qui ne peut que convoiter tout ce
qu’elle trouve de plaisir dans les actes de péché !
Nous nous
trouvons dans le monde qui est un désert pour le croyant y marchant en tant que
nouvel homme.
Nous ne
pouvons pas empêcher la chair de combattre contre l’Esprit ! Elle convoite
sans cesse les choses qu’elle désire et qui se trouve dans le monde !
L’Ancien
Testament, nous donne une image qui nous aide à comprendre comment pouvoir être
vainqueur dans ce combat. On trouve cela dans le récit du combat contre Amalek
dans le désert (lire Exode 17 v.8-16).
Amalek est
une image de la chair qui agit sous l’influence de Satan qui veut que le
croyant succombe aux tentations. C’est ce qu’il a essayé de faire lors de la
tentation dans le désert du Seigneur Jésus (Matthieu 4 v.1-10).
On lit 2
choses importantes dans le récit de ce combat contre Amalek. Une qui se passe
dans la vallée, le lieu du combat (pour nous le monde), et une autre qui se
passe sur la montagne (pour nous le ciel).
Qui mène le
combat dans la vallée ? C’est Josué ! C’est pour nous le nouvel
homme, « Christ qui habite en moi » !
Qui se
trouve sur la montagne ? Moïse élevant la verge vers Dieu ! Il s’agit
de la verge (« de Dieu » [v.9]) d’Aaron, celle de la sacrificature
qui avait produit la vie à partir de la mort (Nombres 17 v.8).
Pour avoir
la victoire, il fallait que les 2 actions soient interdépendantes !
Ainsi, pour
nous, pour combattre dans le monde, alors que la chair veut nous faire
succomber en convoitant ce qui est péché, le combat est à mener par le nouvel
homme en communion avec le Seigneur, qui remplit dans le ciel, son officie de
Grand Souverain Sacrificateur, comme nous pouvons le lire en Hébreux 4 (à
lire) !
En résumé, dans ce combat, c’est bien le nouvel homme qui a la direction
du combat, et la victoire n’est possible qu’en venant au trône de la grâce pour
avoir du secours au moment opportun :
« Ayant donc un grand souverain
sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, tenons ferme
notre confession ; car nous n’avons pas un souverain sacrificateur
qui ne puisse sympathiser à nos infirmités, mais nous en avons un
qui a été tenté en toutes choses comme nous, à part le péché. Approchons-nous
donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions
miséricorde et que nous trouvions grâce pour avoir
du secours au moment opportun. » (Hébreux 4 v.14-16)
L’épître
aux Ephésiens trouve bien des illustrations dans le livre de Josué, qui nous
raconte comment Israël a pris possession du pays.
L’épître
aux Ephésiens nous décrit toutes les bénédictions que nous possédons en Christ,
nous apprenons que par la foi, déjà maintenant,
Dieu nous a fait assoir dans les lieux célestes en Christ (Ephésiens 2 v.6).
Mais pour jouir de ces privilèges, déjà maintenant sur la terre, tout
comme Israël, nous avons un combat à mener, et pour mener ce combat, nous
devons revêtir une armure, venant de Dieu :
« Au reste, mes frères, fortifiez-vous
dans le Seigneur et dans la puissance de sa force ; revêtez-vous de
l’armure complète de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre
les artifices du diable : car notre lutte n’est pas contre le sang et la chair,
mais contre les principautés, contre les autorités, contre les
dominateurs de ces ténèbres, contre la puissance spirituelle de
méchanceté qui est dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez l’armure
complète de Dieu, afin que, au mauvais jour, vous puissiez résister,
et, après avoir tout surmonté, tenir ferme. Tenez donc ferme, ayant ceint
vos reins de la vérité, et ayant revêtu la cuirasse de la justice,
et ayant chaussé vos pieds de la préparation de l’évangile de paix
; par-dessus tout, prenant le bouclier de la foi par lequel vous
pourrez éteindre tous les dards enflammés du méchant. Prenez aussi le
casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole
de Dieu ; priant par toutes sortes de prières et de
supplications, en tout temps, par l’Esprit, et veillant à
cela avec toute persévérance et des supplications pour tous les saints, et pour
moi, afin qu’il me soit donné de parler à bouche ouverte pour donner à
connaître avec hardiesse le mystère de l’évangile, pour lequel je suis un
ambassadeur lié de chaînes, afin que j’use de hardiesse en lui, comme je dois
parler. » (Ephésiens 6 v.10-20)
Où est
l’endroit où nous pouvons revêtir cette armure, pour pouvoir combattre afin de
pouvoir jouir déjà maintenant de toutes nos bénédictions qui sont en Christ,
ainsi que tous les privilèges qui s’y rattachent ?
C’est comme
pour Israël à Guilgal, là à la croix, où nous avons lors de notre conversion
crucifié la chair !
C’est là
que nous revêtons l’armure complète de Dieu, et ainsi de victoires en victoires
nous ferons des progrès et de petits enfants nous grandirons vers ce dont les
pères peuvent jouir.
Vous pouvez répondre sur une feuille de papier
et ensuite comparer avec les réponses données à la fin du document.
Que veut
dire l’expression « la marche » du croyant ?
En quoi consiste la « position » du croyant ?
Le croyant
expérimente-t-il qu’il est un homme nouveau ? Le ressent-il ? A-t-il
constaté en lui une transformation ?
La position du croyant peut-elle se
perdre ?
Comment marcher en demeurant en communion avec
le Seigneur Jésus.
Quelle expérience fait le croyant lorsqu’il
porte ses regards sur lui-même ?
Comment
qualifier le terrain sur lequel se trouve le nouvel homme ? Et comment
qualifier celui sur lequel se trouve le vieil homme ?
Par quelle puissance agit le nouvel
homme ? Par quelle autre puissance agit l’homme naturel, le vieil
homme ?
Donner
une brève description des êtres moraux demeurant dans le corps mortel du
croyant.
Que se passe-t-il si le croyant quitte le
terrain de la foi ?
Quelle ressource a le croyant lorsqu’il quitte
le terrain de la foi et pèche ?
Comment le croyant se positionne-t-il en
rapport avec le monde ?
Qu’est le monde pour le croyant ? Qu’y
trouve-t-il ? Quelle ressource a-t-il pour traverser le monde ?
Qu’est la vie chrétienne pour le vieil
homme ? A quoi aspire-t-il ?
Pour croître spirituellement, et pouvoir jouir
plus largement des bénédictions célestes que le croyant a en Christ, et ne pas
tomber devant les ruses de Satan, que doit alors faire le croyant ? Et
ainsi effectivement marcher par l’Esprit.
Comment
le croyant peut-il sortir vainqueur lorsqu’il se trouve devant la
tentation ? Comment combattre pour ne pas tomber ?
Que faire
lorsque Satan cherche à venir perturber le croyant, pour qu’il ne puisse plus
jouir d’être assis dans les lieux célestes, dans sa relation avec le Seigneur
Jésus ?
Nous venons
de passer en revue, toute notre histoire, depuis le jour où nous n’avons plus
résisté au Saint Esprit qui nous a convaincu que nous devrons rencontrer Dieu,
non comme un Dieu d’amour, mais comme un juge à cause des actes de péché que
nous avons commis. Nous avons ensuite revu ce jour où dans cette détresse
extrême, Dieu Lui-même est venu à notre rencontre, pour nous dire et nous
montrer ce que Lui-même a accompli en la personne du Seigneur Jésus à la croix.
Il nous a révélé son amour, et sans rien exiger de nous, il nous a donné la vie
divine et éternelle en croyant simplement ce que Lui a dit et fait. C’est ainsi
que nous avons cru au Seigneur Jésus et sommes nés de nouveau.
Nous sommes
ainsi entrés dans une vie nouvelle, la nouvelle création, où nous vivons en tant
que nouvel homme, dont la puissance est le Saint Esprit.
Nous avons
appris que ce que nous étions en tant que fils d’Adam, homme naturel, ce qui
est devenu notre vieil homme qui a été crucifié avec Christ à la croix. Nous
sommes aussi complètement et éternellement à l’abri de tous jugements. C’est ce
que Christ a fait « pour nous » et aussi « en nous ».
Nous avons
aussi vu que par le fait d’avoir cru ce que le Seigneur Jésus a accompli à la
croix, comme effet « sur nous » de ce que Christ a fait « pour
nous » et « en nous », nous avons pour toujours « crucifié
la chair », la puissance du vieil homme.
Nous avons
ainsi commencé notre carrière sur la terre où nous avons alors à refléter ce
que, par notre nouvelle naissance, nous sommes devenus en Christ.
Nous avons
aussi considéré quelles ressources, la grâce de Dieu nous a données, pour
pouvoir marcher en communion avec Lui, et quelles ressources nous avons si un
accident de parcours devait nous arriver.
Nous avons
appris comment combattre dans le désert, dans le monde, pour marcher par
l’Esprit afin de ne pas accomplir les convoitises de la chair, et aussi comment
combattre contre Satan et ses anges, encore occupants des lieux célestes, afin
que nous puissions en jouir.
Nous avons
ainsi passé en revue ce qui est le fondement de la vie chrétienne.
Nous aurons
remarqué, qu’il n’a jamais été question de suivre des règles quelconques,
qu’elles soient tirées de la loi de Moïse ou même des enseignements du Nouveau
Testament.
Le peuple
d’Israël s’est placé sous le régime de la loi en disant « tout ce que
l’Eternel a dit, nous le ferons » (Exode 19 v.8) Ils ont été incapables de
tenir leur promesse ! La loi, comme toutes les règles, aussi bonnes soient
elles, ne donne pas la capacité de les suivre, à cause du péché ! Il faut
posséder la vie et aussi vivre de cette vie nouvelle pour répondre à ce que
Dieu souhaite voir dans l’homme, comme Il a pu le voir en la personne du
Seigneur Jésus.
La finalité
du régime de la loi, a été le rejet du Messie promis : et comme Pierre le
déclare dans son premier discours : « Que toute la maison
d’Israël donc sache certainement que Dieu a fait et Seigneur et Christ
ce Jésus que vous avez crucifié. » (Actes 2 v.36)
Ce régime de règles à appliquer a pris fin, et
une ère nouvelle depuis la Pentecôte de Actes 2 a commencé, pour vivre la vie
divine et éternelle reçue, au milieu des difficultés d’un monde hostile qui n’a
pas changé son caractère !
Nous avons
à notre disposition, non pas des règles à suivre, mais les
ressources dont nous avons tenté d’en faire le tour. Ayant reçu par
grâce, une vie nouvelle, dont la nature est celle de Dieu,
elle produit alors comme fruit, le reflet sur la terre de la
volonté de Dieu, exprimée dans les commandements du Seigneur !
En rapport
avec tout ce que le croyant possède en Jésus, que le croyant lisant ces lignes
se pose la question : Qui Dieu a-t-il choisi pour ces
bénédictions ? Où est-ce que Dieu a trouvé le croyant au moment où il lui
a donné la vie divine et éternelle, pour l’introduire dans toutes les
bénédictions de la nouvelle création ? Chaque croyant répondra qu’il était
un
pauvre pécheur, mort dans ses fautes et dans ses péchés, esclave de Satan et de la chair ! Il
peut maintenant ouvrir sa bouche en adoration en lisant :
« Béni soit le Dieu et Père
de notre seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction
spirituelle dans les lieux célestes en Christ
; selon qu’il nous a élus en lui avant la fondation du monde,
pour que nous fussions saints et irréprochables devant lui
en amour, nous ayant prédestinés pour nous
adopter pour lui par Jésus Christ, selon le
bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa
grâce dans laquelle il nous a rendus agréables dans le
Bien-aimé ; en qui nous avons la rédemption par son sang,
la rémission des fautes selon les richesses de sa grâce
: laquelle il a fait abonder envers nous en toute sagesse et intelligence, nous
ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon son
bon plaisir, qu’il s’est proposé en lui-même pour
l’administration de la plénitude des temps, savoir de réunir en un toutes
choses dans le Christ, les choses qui sont dans les cieux et les choses qui
sont sur la terre, en lui, en qui nous avons aussi été faits
héritiers, ayant été prédestinés selon le propos
de celui qui opère toutes choses selon le conseil de sa volonté,
afin que nous soyons à la louange de sa gloire, nous qui avons espéré
à l’avance dans le Christ : en qui vous aussi vous avez espéré,
ayant entendu la parole de la vérité, l’évangile de votre
salut ; auquel aussi ayant cru, vous avez été scellés
du Saint Esprit de la promesse, qui est les arrhes de notre
héritage, pour la rédemption de la possession
acquise, à la louange de sa gloire. » (Ephésiens
1v.3-14)
Le croyant
possède ainsi tout en Jésus, et rien en lui-même !
Que chacun
qui lit ces lignes, qu’il soit jeune dans la foi, peut-être encore fraîchement
converti, ou même un père dans la foi, puisse faire usage de ces ressources,
jusqu’à ce que le Seigneur Jésus vienne nous enlever de la scène de ce monde,
pour alors être là, où nous ne sommes aujourd’hui que par la foi, mais alors la
foi sera changée en vue : « Ce que l’œil n’a pas vu, et que l’oreille
n’a pas entendu, et qui n’est pas monté au cœur de l’homme, ce que Dieu a
préparé pour ceux qui l’aiment. … Dieu nous l’a révélé par son
Esprit … » (1 Corinthiens 2 v.9-10)
Reçu de Denis Bikundi, Lusambo (RDC)
Le 10/04/2021
En quoi
consiste le péché d’Adam & Eve ? (Relire Genèse 2 v.15-17 & 3
v.1-7)
Réponse :
Dieu leur
avait exprimé sa volonté de ne pas manger du fruit de l’arbre de la connaissance
du bien et du mal. Adam et Eve, sous l’instigation de Satan, ont fait leur
propre volonté, s’opposant ainsi à celle de Dieu.
Question 2 (page
5)
Devenus
pécheurs comment Adam et Eve perçoivent-ils ce Dieu qui les avait placés dans
les conditions qu’aucun homme n’ait jamais pu connaître jusqu’à ce jour ?
(Relire Genèse 3 v.8-14)
Réponse :
Adam &
Eve ayant maintenant la connaissance du bien et du mal, savent qu’ils ont fait
le mal. Ils ne peuvent connaître Dieu que comme un juge ! C’est pour cette
raison qu’ils se cachent ! Ils ont conscience de leur nudité morale,
malgré qu’ils se sont cousu des ceintures de feuilles de figuier, vêtement sans
valeur devant Dieu.
Question 3 (page
5)
En introduisant
les générations d’Adam, comment la Parole décrit Adam dans sa relation avec son
Créateur ? (Relire Genèse 4 v.26 – 5 v.1-3)
Réponse :
Au
jour où Dieu a créé Adam, il le fit à sa ressemblance ! Entre temps le péché
a été introduit. Dieu a alors revêtu Adam et Eve de peau, venant d’un animal
qui a dû mourir (la ceinture de feuilles de figuier, fruit de la terre, comme
l’offrande de Caïn, ne pouvait être acceptable par Dieu). Ainsi, dès la
naissance de Seth, on a pu commencer à invoquer le nom de l’Eternel, ce qui
définit la relation d’Adam avec son créateur. Mais quant à ce que Adam transmet
naturellement à sa descendance, ce n’est plus à la ressemblance de Dieu,
mais à sa propre ressemblance, c’est-à-dire, transmettant le
péché.
Question 4 (page
5)
Dans la
liste des descendants de Seth, quelle expression retrouve-t-on presque
systématiquement pour chacun d’eux ? (Relire Genèse 5)
Réponse :
A
l’exception de Hénoc, il est dit de tous : « … et il mourut »
conformément à ce que Dieu avait dit à Adam dans le jardin d’Eden. Mais pour
Hénoc, il est dit : « … il ne fut plus, car Dieu le prit. »
Question 5 (page
5)
En quoi et
pourquoi Hénoc fait-il exception ? (Relire Genèse 5 v.21-24)
Réponse :
Parce que
Hénoc marcha durant 300 ans avec Dieu !
C’est une image de la marche chrétienne et de sa finalité : être enlevé
lorsque que le Seigneur Jésus viendra !
Question 6 (page
5)
Pourquoi parmi
les descendants de Seth, et non pas seulement les descendants de Caïn, vivant à
l’époque de Noé doivent-il périr lors du déluge ? (Relire Genèse 6 v.5-8)
Réponse :
Parce que,
comme encore de nos jours, la méchanceté de l’homme était grande sur la terre !
Question 1 (page
7)
A quoi correspond
les différents terrains rencontrés dans la parabole du semeur ? (Relire
Matthieu 13 v.18-23)
Réponse :
Ces
différents terrains représentent différents états de cœur et de conscience de
l’homme en réponse au travail du Saint Esprit qui travaille comme un laboureur.
Les différents terrains donnent une image de la résistance opposée au Saint
Esprit qui veut convaincre l’homme qu’il est pécheur, qu’il commet des actes
contraires à ce que Dieu veut, et de ce fait, il n’a d’autre avenir que de
passer l’éternité en enfer avec le Diable et ses anges.
Question 2 (page
7)
En quoi la
« bonne terre » diffère-t-elle des autres terrains de la parabole du
semeur ? (Relire Matthieu 13 v.18-23)
Réponse :
La bonne
terre est alors l’état du cœur de celui qui ne résiste plus au Saint Esprit, il
se voit alors éternellement perdu. C’est dans un tel cœur que la Parole germe,
comme une semence, en vie éternelle communiquée par la foi, à celui qui croit
ce que Dieu a accompli à la croix dans la personne du Seigneur Jésus.
Question 3 (page
7)
Pourquoi y
a-t-il de la joie lorsque la Parole agit sur un cœur comparé à une terre
rocailleuse ? (Relire Matthieu 13 v.18-23)
Réponse :
Parce qu’il
y a un certain effet produit par la Parole, mais cette âme résiste toujours au
Saint Esprit, en prenant hors de la Parole, ce qui lui convient ! Elle est
religieuse, recherche des sensations humaines, croit connaître un Dieu d’amour,
qui passerait à la légère sur l’état de péché dans lequel cette âme se trouve
toujours, malgré cette apparence de vie, mais qui n’est pas la vie divine et
éternelle. C’est le cas des hommes simplement religieux !
Question 4 (page
7)
Pourquoi
n’y a-t-il pas de la joie lorsque la Parole agit sur un cœur comparé à une
bonne terre ? (Relire Matthieu 13 v.18-23)
Réponse :
Parce que
l’âme s’est laissée convaincre par le Saint Esprit qu’elle était éternellement
perdue, et que dans cet état, elle devra rencontrer, non pas un Dieu d’amour,
qu’elle ne connait pas encore, mais un Juge ! Cela ne peut pas produire de
la joie ! Mais c’est lorsque l’âme se trouve dans cet état, que le Dieu
d’amour, se révèle à elle, en lui montrant ce qu’il suffit qu’elle croit, pour
naître de nouveau : croire à ce que le Dieu d’amour a accompli à la croix
en la personne de son Fils bien-aimé !
Pourquoi
faut-il naître de nouveau ? (Relire Jean 3 v.1-10)
Réponse :
Car il est
impossible à un descendant d’Adam, ayant le péché ancré dans sa nature même,
qu’il puisse voir ou entrer dans le domaine où Dieu règne, à
savoir « le royaume de Dieu » ! Il faut posséder non pas un cœur
naturel, mais un cœur nouveau ! Il faut une opération de Dieu même :
il faut naître de Lui, et non pas d’Adam (ni de Jacob pour le
juif) ! Il faut naître d’eau (effet de la Parole) et de l’Esprit, qui
convainc de l’état de péché, et révèle ce que Dieu a fait lui-même en la
personne du Seigneur Jésus (Jean 3 v.14-16)
Question 2 (page
9)
A qui Dieu
promet la vie éternelle en croyant simplement ce que Lui a accompli en la
personne de Christ ? (Relire Matthieu 13 v.18-23)
Réponse :
A celui qui
ne résiste plus au Saint Esprit, qui se voit mort (de la seconde mort) dans ses
fautes et dans ses péchés (la bonne terre) ! C’est vers cette âme que Dieu
Lui-même vient pour lui révéler par sa Parole et son Esprit ce qu’il a accompli
en la personne de Christ, comme il le révèle en Jean 3 v.14-16 !
Question 3 (page
9)
Dans
quelles conditions la vie divine et éternelle est offerte de la part de Dieu
(Relire Jean 3 v.3-11 & 14-16)
Réponse :
Pour celui
qui est dans l’état de la bonne terre, se voyant mort dans ses fautes et dans
ses péchés, étant dans le désespoir de devoir rencontrer Dieu comme juge !
Il n’y a aucune condition à la réception par pure grâce de la vie divine et
éternelle. Dieu la donne simplement aux âmes dans cet état, dès qu’elle croit
ce que Dieu a fait et révélé en Jean 3 v.14-16 !
Question 4 (page
9)
Que doit
faire l’homme pour avoir recevoir la vie divine ?
Réponse :
Dès qu’il
ne résiste plus au Saint Esprit et est convaincu de son éternelle perdition, il
n’a rien à faire, sinon de croire ce que Dieu dit avoir fait Lui-même en la
personne du Seigneur Jésus à la croix ! (Jean 3 v.14-16). Dieu ne veut
surtout rien de l’homme !
Lorsque le
Seigneur enseigne à Nicodème qu’il faut naître de nouveau, étant docteur de la
loi aurait-il dû être étonné ?
Réponse :
Nicodème
était un des pharisiens, un chef des juifs & un docteur, donc quelqu’un qui
enseigne les autres ! (Jean 3 v.1 & 10). Il était donc sensé bien
connaître la Loi et les Prophètes (C’est-à-dire tout l’Ancien Testament). Il
aurait dû faire attention à 2 passages importants du Prophète Ezéchiel :
« … je
leur donnerai un seul cœur, et je mettrai au dedans de vous un esprit
nouveau ; et j’ôterai de leur chair le cœur de pierre, et
je leur donnerai un cœur de chair … » (Ch. 11 v.19)
« … je
vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai au dedans de vous un
esprit nouveau ; et j’ôterai de votre chair le cœur de pierre,
et je vous donnerai un cœur de chair ; et je mettrai mon
Esprit au dedans de vous, et je ferai que vous marchiez dans mes
statuts, et que vous gardiez mes ordonnances et les pratiquiez. … » (Ch.36
v.26-27)
C’était
déjà en filigrane « l’Evangile du Royaume » ! Nicodème n’aurait
pas dû être étonné, et devant lui se trouvait non seulement un docteur de
Dieu (Jean 3 v.2), mais en la personne du Seigneur Jésus, la
Parole devenue chair (Jean 1 v.14), Nicodème aurait dû aussi
reconnaître que le royaume de Dieu était présent
devant lui ! (Luc 17 v.21) et « Aujourd’hui cette écriture
est accomplie, vous l’entendant » (Luc 4 v.21)
Question 6 (page
10)
En Jean 3
v.5, le Seigneur parle entre autres de naître d’eau ! Qu’est-ce que cela
signifie ?
Réponse :
Dans la vie
de tous les jours, l’eau sert à laver et purifier ce qui est sale et elle sert aussi
à désaltérer celui qui a soif. Dans toute la Bible, l’eau est une image de la
Parole, dans ces 2 fonctions : purifier et désaltérer.
Dans le
processus de la nouvelle naissance, la Parole joue un rôle essentiel !
La Parole
lui montre l’état d’impureté dans laquelle l’âme se trouve, et lui montre
qu’elle devra rencontrer Dieu comme un juge ! Cela ne la lave pas encore,
et ne la purifie pas encore. Mais dès que Dieu s’approche de cette âme en lui
faisant lire Jean 3 v.14-16, et que l’âme croit ce que Dieu lui dit, le
« processus » de purification se fait par ce lavage de la Parole
(dans la reconnaissance de l’œuvre de Christ) en introduisant cette âme dans la
vie divine et éternelle.
Parallèlement,
cette âme qui a besoin de salut, se voyant éternellement perdue, parce que la
Parole le lui dit, est dans une angoisse extrême ! Elle éprouve d’abord
une soif sans avoir encore la réponse, avant que cette Parole vienne la
désaltérer en lui annonçant ce que Dieu a fait en la personne du Seigneur (Jean
3 v.14-16). La soif est étanchée, dès que l’âme croit ce que Dieu dit : Il
lui donne la vie divine et éternelle !
Il
faut donc être
né d’eau, de l’action de la Parole. Pas seulement, mais aussi de
l’Esprit (voir la question suivante)
Question 7 (page
10)
En Jean 3
v.5, le Seigneur parle entre autres de naître de l’Esprit ! Qu’est-ce que
cela signifie ?
Réponse :
La Parole
appliquée, tout en résistant à l’action de l’Esprit, conduit l’âme dans l’état
décrit comme un « terrain rocailleux » dans la parabole du semeur.
Sans la soumission à l’Esprit Saint, l’Esprit de Dieu, la Parole ne peut pas
produire la purification, et encore moins désaltérer, puisque l’âme n’a pas
perçu la vraie soif. Dans ce cas il n’y a qu’une apparence de vie, une vie
éphémère qui prend fin, donc pas éternelle !
C’est
laissant à l’Esprit toute sa force, ne lui résistant plus, qu’alors la Parole a
tous ses effets sur l’âme, en la purifiant de tous ses péchés, sur la seule
base de la foi, en ce que le Parole de Dieu dit en Jean 3 v.14-16.
D- Repentance, confession & conversion
Qu’est-ce
que la repentance ?
Réponse :
La
repentance consiste à avoir le même jugement que Dieu, sur un état de chose. La
repentance, lors de la conversion, consiste à porter le même jugement que Dieu,
sur les actes commis pendant la vie antérieure à la conversion !
Question 2 (page
11)
Pourquoi
faut-il se repentir ?
Réponse :
D’abord
parce que Dieu l’ordonne à tous les hommes. Il est impossible de posséder
la vie divine si celle-ci ne s’est pas manifestée par la repentance
ayant pour objet l’ensemble de la confession des fautes commises avant la
nouvelle naissance !
Question 3 (page
11)
Dieu
demande-t-il à l’homme de d’abord se repentir pour lui communiquer la vie
divine ?
Réponse :
Dieu ne
demande rien à l’homme pour lui communiquer la vie divine, sinon de croire en
Jésus, c’est-à-dire en son œuvre à la croix ! Il ne demande pas à l’homme
encore dans ses péchés, ne possédant pas encore la vie de se repentir : il
en est incapable !
Mais Dieu
lui donne le moyen de faire ce que Lui exige, en l’ordonnant ! Ce moyen le
don de la vie divine et éternelle par le moyen de la foi !
E- Le nouvel homme, l’homme en Christ
Question 1 (page
16)
Le nouvel
homme est-il une version améliorée de l’homme naturel ? Un fils d’Adam qui
ne pècherait plus ?
Réponse :
C’est une
fausse doctrine grave que l’amélioration de l’homme naturel ! Dieu ne peut
avoir aucune relation avec un être qui n’a pas d’autres capacités que celle de
pécher, en s’opposant à la volonté de Dieu !
Dieu en a
fini avec l’homme naturel ! L’homme nouveau est issu en création nouvelle,
sans rien de commun avec la 1ère création de l’homme naturel, lors
de la nouvelle naissance. Il est né d’eau et d’Esprit, ce que ne peut être, ni
devenir l’homme naturel ! Il devra soit subir, non seulement la 1ère
mort, mais aussi la seconde ! A moins que, cet homme naturel passant par
la nouvelle naissance, ne soit placé dans la mort, par Christ Lui-même,
lorsqu’il endurait les 3 heures de ténèbres de la croix ! L’homme nouveau
n’a rien en commun avec son prédécesseur, si ce n’est le corps mortel de celui
en qui il habite !
Question 2 (page
16)
Par qui et
comment le nouvel homme a-t-il été créé ?
Réponse :
Il est créé
par Dieu Lui-même, lui communiquant une vie qui a la même nature que la sienne,
et dans une sphère qui est toute différente que celle où Adam a été créé (la 1ère
création). Pour Adam, il a suffit d’une Parole
« faisons l’homme » (Genèse 1 v.26), pour le nouvel homme, il a fallu
que le Fils de Dieu devienne le second et dernier Adam, pour pouvoir mourir et
ressusciter pour que sur le terrain de la résurrection, la nouvelle création,
des êtres moraux nouveaux (hommes nouveaux) puissent être créés de Dieu, lors
de la nouvelle naissance !
Question 3 (page
16)
Pour quelle
raison le croyant est à l’abri du jugement de Dieu et ne devra pas rencontrer
Dieu comme juge ?
Réponse :
Le croyant
est à l’abri du jugement parce qu’un autre que lui a déjà été jugé par Dieu à
sa place. C’est ce jugement que le Seigneur Jésus a enduré durant les 3 heures
de ténèbres, où il a rencontré Dieu, comme juge ne pouvant pas exprimer de
communion même avec celui qui est son Fils bien-aimé, alors qu’il portait sur
lui les péchés du croyant, mais de plus s’identifiait à sa nature, afin d’en
terminer avec elle ! Comme le dit le cantique : « sous le poids
d’un moment, portât l’éternité de notre châtiment » ! Le jugement
ayant eu lieu pour lui à la croix, en laquelle il a cru, il ne rencontrera
jamais plus Dieu comme juge, mais comme Père, Dieu d’amour et de toute
grâce !
Question 4 (page
16)
Quelle est la relation du croyant avec le
prince de ce monde ?
Réponse :
Le croyant,
en tant que nouvel homme, n’a aucune relation avec le prince de ce monde !
Tout comme le Pharaon a été recouvert par les eaux de la Mer Rouge, le Seigneur
Jésus lors de son œuvre de la croix a écrasé le tête du serpent ancien (Genèse 3
v.15) ! C’est un ennemi vaincu, pour le nouvel homme !
L’œuvre du
Seigneur Jésus à la croix a-t-elle accompli quelque chose dans le croyant ?
Si oui de quoi s’agit-il ?
Réponse :
L’œuvre de la
croix n’a pas seulement accompli quelque chose pour le croyant,
mais aussi en lui ! Ce qu’il était comme homme naturel, fils
d’Adam, a été placé dans la mort, par le fait que le croyant a été crucifié
avec Christ, cet homme naturel a alors pris le nom de vieil homme, parce qu’un
autre a pris naissance, par la nouvelle naissance, un homme nouveau, cela s’est
traduit par la résurrection du croyant avec Christ. (Colossiens 2 v.20 & 3
v.1)
Question 6 (page
17)
Quelle conséquence
a pour le croyant le fait que Christ est entré dans la mort ?
Réponse :
Le jugement que Christ a enduré lors des 3 heures de ténèbres
ne l’atteindra plus jamais. Ce qu’il était en tant que fils d’Adam, a été placé
dans la mort, par le Seigneur Jésus !
Question 7 (page
17)
Quelle
conséquence a pour le croyant le fait que Christ est ressuscité d’entre les
morts ?
Réponse :
C’est qu’il
est ressuscité avec Lui ! Ce qui s’est « matérialisé » lors de
sa nouvelle naissance. Il entre dans la nouvelle création, qui n’a rien de
commun avec la première, en tant que nouvel homme !
Question 8 (page
17)
La chair du
croyant étant la puissance du vieil homme, quel acte le croyant a-t-il implicitement
posé sur la chair ?
Expliquer
par une image prise dans l’Ancien Testament.
Réponse :
Le croyant,
étant de Christ en vertu de l’œuvre de la croix, en laquelle il a cru, a de ce
fait posé un acte en tant qu’homme nouveau : il a crucifié la chair, cette
puissance qui anime le vieil homme, celui que Christ a placé dans la
mort !
Une image
de cet acte posé par le nouvel homme (Josué = « Christ qui habite en
moi ») se trouve dans le récit de la circoncision à Guilgal, à l’endroit
où ont été posées les 12 pierres tirées du fond du Jourdain (image du nouvel
homme sortit de la résurrection qui suivit la mort du Seigneur Jésus)
Question 9 (page
17)
Pourquoi le
nouvel homme n’a rien de commun avec le vieil homme ?
Réponse :
Le vieil
homme appartenait à la 1ère création, c’est la personnalité reçue
d’Adam, ne pouvant communiquer à ses descendants que sa propre nature, le
nouvel homme appartient à la nouvelle création, issue de la résurrection de
Christ, et qui n’a rien en commun avec la première ! Le nouvel homme
possède la nature de Dieu ! Ces deux hommes n’ont rien en commun.
Question 10 (page
17)
Qui est le
1er Adam qui est le second Adam ? Peut-il y en avoir un 3ème ?
Réponse :
Le 1er
Adam est celui que Dieu a créé en Genèse 1 v.26, il a péché est devenu le chef
de file d’hommes pécheurs.
Dieu a
envoyé son Fils, naître comme homme, semblable extérieurement au 1er
Adam, mais sans le péché en lui, c’est l’Homme Christ Jésus.
Contrairement, au 1er Adam, il a manifesté dans toute sa vie, ce que
Dieu aime trouver dans un homme. Dans ce caractère, il est le second Adam,
moralement différent du premier ! Il est aussi le dernier, car il n’y aura
plus d’autre pour prendre une place telle que la sienne. Il n’y aura jamais de
3ème Adam !
Mais le
second Adam, est le chef de file de tous ceux qui, suite à son œuvre de la
croix, étant morts et ressuscités, sont nés de nouveau, et possèdent tous les
caractères de Christ ressuscité !
Question 11 (page
17)
Par quel
moyen un homme peut-il être justifié ?
Réponse :
La réponse
se trouve en Romains 5 v.12-19 : C’est par l’obéissance d’un seul
(le second Adam) manifestée à la croix, que plusieurs ( = tous ceux qui croient
ce que Dieu dit en Jean 3 v.14-16 ) sont alors constitués justes ! C’est
ainsi que le croyant est justifié. Et que cette justification (être juste aux
yeux de Dieu) est offerte par grâce à tous les hommes, encore faut-il que
ceux-ci se voient dans leur état de perdition, n’ayant rien de juste à
présenter au Juge du grand trône blanc (Apocalypse 20 v.11-15), et croire ce
que Dieu dit à celui qui se voit injuste en Jean 3 v.14-16.
Que veut
dire l’expression « la marche » du croyant ?
Réponse :
C’est la
manière avec laquelle il reflète sur la terre ce qu’il est en Christ, en tant
que nouvel homme. La « marche » est une expression qui couvre :
tout ce que je pense, ce que j’écoute, ce que je dis, ce que je fais, où je
vais, etc. … ! Pour être un témoin du Seigneur, il faut que la vie divine
se reflète dans tous ces actes. C’est la marche du croyant. Elle n’est pas
faite de règles à suivre, mais de la manifestation de la vie divine, qui est
par nature conforme à la volonté de Dieu, telle qu’Il l’exprime dans les
commandements du Seigneur !
Question 2 (page
24)
En quoi
consiste la « position » du croyant ?
Réponse :
Sa position
est ce que Christ a obtenu pour lui à la croix ! C’est tout ce qui ne peut
pas se perdre. La vie divine et éternelle et tout ce qui concerne les choses
promises lorsque le Seigneur Jésus viendra enlever de cette terre l’ensemble de
tous ceux qui dans leur vie, sont passés par la nouvelle naissance.
La position
ne dépend en rien de la marche du croyant, mais sa marche devrait refléter, ou
témoigner, ce qu’est sa position en Christ.
Question 3 (page
24)
Le croyant
expérimente-t-il qu’il est un homme nouveau ? Le ressent-il ? A-t-il
constaté en lui une transformation ?
Réponse :
La réalité
de la nouvelle naissance, ainsi que la réalité de l’homme nouveau, n’est pas
une question de sensation ou d’émotions, c’est une question de foi !
Il n’y a rien à ressentir, rien ne vient de l’homme, tout vient de Dieu. Si je
cherche une transformation en moi, je n’y trouverai que ce que je suis en tant
que fils d’Adam. Mais par la foi, je vois ce que je suis en Christ, et le Saint
Esprit m’en donne la jouissance dans la communion avec le Seigneur Jésus, et
avec mon Père.
Question 4 (page
24)
La position du croyant peut-elle se
perdre ?
Réponse :
La vie
divine et éternelle reçue par grâce simplement en croyant ce que Dieu dit avoir
fait en la personne de Christ selon Jean 3 v.14-16, ne peut pas se perdre, car
elle ne serait alors pas éternelle.
Il en est
autrement de la communion dans la marche ! Si je ne « mange pas sa
chair et ne bois pas son sang », ne me rappelant pas ce qui s’est passé à
la croix, où lors de ma nouvelle naissance, j’ai crucifié la chair, je ne peux
pas alors demeurer en Lui et Lui en moi ! Ce qui veut dire que la
communion a été altérée.
Question 5 (page
24)
Comment
marcher en demeurant en communion avec le Seigneur Jésus.
Réponse :
C’est en
« mangeant sa chair et en buvant son sang », en me rappelant ce qui
s’est passé à la croix, où lors de ma nouvelle naissance, j’ai crucifié la
chair, je peux alors demeurer en Lui et Lui en moi ! Ce qui veut dire être
en communion avec Lui ! Ce n’est qu’ainsi que je serai gardé pour ne pas
pécher.
Question 6 (page
25)
Quelle expérience fait le croyant lorsqu’il
porte ses regards sur lui-même ?
Réponse :
Lorsque je
porte mes regards sur moi-même, au lieu de les porter sur la personne de
Christ, je ne peux voir que ce que je suis comme fils d’Adam ! Je quitte
le terrain de la foi pour celui de la vue ! Je me place alors sous l’esclavage
de la chair, ce dont la croix m’a de fait délivré.
Question 7 (page
25)
Comment qualifier le terrain sur lequel se
trouve le nouvel homme ? Et comment qualifier celui sur lequel se trouve
le vieil homme ?
Réponse :
Le nouvel
homme se trouve sur le terrain de la foi, le terrain fondé sur la résurrection
du Seigneur Jésus, qui est la nouvelle création.
Le vieil
homme se trouve sur le terrain de ce qui se voit, sur le terrain de la 1ère
création. La nouvelle naissance a retiré le croyant de ce terrain-là, par la
mise à mort de ce vieil homme. Mais cela se comprend par la foi, depuis le
terrain fondé par la résurrection du Seigneur Jésus.
Question 8 (page
25)
Par quelle puissance agit le nouvel
homme ? Par quelle autre puissance agit l’homme naturel, le vieil
homme ?
Réponse :
Le nouvel
homme est né d’eau (la Parole) et de l’Esprit ! C’est « Christ qui
habite en moi » ! Il n’a pas d’autre puissance que celle que le
Seigneur Jésus possédait comme homme, à savoir le Saint Esprit !
Le vieil
homme s’oppose à tout ce que le Saint Esprit produit. Sa puissance est ce que
la Parole appelle la chair.
Ces deux
choses, la chair et l’Esprit, sont opposées l’une à l’autre, l’un convoite
contre l’autre et vice versa ! (Galates 5 v.17)
Question 9 (page
25)
Donner une brève description des êtres moraux
demeurant dans le corps mortel du croyant.
Réponse :
Le corps
mortel du croyant, ce vase de terre fragile, est occupé par deux êtres
moraux : le vieil homme dont le chef de file est le 1er Adam et
le nouvel homme dont le chef de file est le second et dernier Adam.
Pour la
foi, le vieil homme a terminé sa vie lorsque le croyant a été crucifié avec
Christ, ce qui a pris ses effets lors de la nouvelle naissance.
Le nouvel
homme issu de la nouvelle naissance porte les caractères de celui qui l’a créé,
à savoir Dieu. Il possède les caractères du Seigneur Jésus.
Question 10 (page
25)
Que se passe-t-il si le croyant quitte le
terrain de la foi ?
Réponse :
Si je quitte le terrain de la foi, j’entre à
nouveau dans le domaine de la vue ! Je perds alors la jouissance de ce que je possède par la foi ! La
communion est interrompue, et la chair est libre d’agir, car ce n’est que sur
le terrain de la foi que le vieil homme est effectivement mort. J’oublie que
lors de ma conversion, j’ai crucifié la chair, je ne puis alors pas m’empêcher
de pécher, ou agir d’après ma propre volonté, et non pas selon celle de Dieu.
Question 11 (page
25)
Quelle ressource a le croyant lorsqu’il quitte
le terrain de la foi et pèche ?
Réponse :
1 Jean 1
v.9 nous donne la réponse. Pour jouir du pardon, je dois confesser mon péché,
confesser d’avoir agi selon ma propre volonté, en opposition à celle de Dieu.
Il s’agit d’une vraie confession, non pas juste quelques mots, mais une
confession dans un esprit de repentance ! Pour rappel la repentance dans
son sens général, c’est porter le même jugement sur mes actes, ou pensées, que
Dieu porte sur ces actes ou pensées ! Jugements qui ont valu la mort de
Christ à la croix !
Question 12 (page 25)
Comment le croyant se positionne-t-il en
rapport avec le monde ?
Réponse :
Si le
croyant lors de sa conversion a crucifié la chair, l’œuvre de la croix a aussi
un autre effet de la même nature : « … la croix de notre seigneur
Jésus Christ, par laquelle le monde m’est crucifié, et moi
au monde. » (Galates 6 v.14)
La chair
est liée au monde, l’Esprit ne l’est pas !
Le monde,
où la chair trouve son compte pour satisfaire le vieil homme, m’a été crucifié
par la croix de notre Seigneur Jésus, qui a placé le vieil homme dans la mort,
ce qui me vaut d’être moi-même crucifié en rapport avec le monde !
Question 13 (page
25)
Qu’est le monde pour le croyant ? Qu’y
trouve-t-il ? Quelle ressource a-t-il pour traverser le monde ?
Réponse :
Le monde,
un passage obligé du croyant, a le caractère d’un désert, où le nouvel homme ne
peut rien trouver, qui puisse le nourrir, ni le désaltérer.
Le Seigneur
ne le laisse pas sans ressource, il lui a donné sa Parole dans laquelle il peut
lire ce qui nourrit son âme : en particulier les récits des Evangiles qui
décrivent Celui qui est le pain descendu du ciel. Le Seigneur vu dans sa marche
sur la terre, est alors ce qu’est la manne pour le chrétien.
Le
« rocher » qui a été frappé à la croix, fait couler l’eau (la Parole)
qui le désaltère au milieu de ce monde qu’il doit traverser, lieu
d’épreuves !
Question 14 (page
26)
Qu’est la vie chrétienne pour le vieil
homme ? A quoi aspire-t-il ?
Réponse :
C’est pour
la foi que le vieil homme est mort, et pas pour la vue ! Mon vieil homme
ne change pas de caractère, la puissance qui le fait agir, la chair, ne change
en rien son propre caractère.
Mon vieil
homme a en horreur la vie chrétienne ! Elle est pour lui aussi un
désert : Il n’aime pas la manne, qui pour lui est un pain misérable !
Il n’aime pas l’eau qui coule du « Rocher » ! Il préfère les
plaisirs du monde, ce qui est issu de la terre, comme nourriture et pour
boisson !
C’est pour
cette raison que je dois marcher par la foi me souvenant de ce qui s’est passé
à la croix et en y revenant, là où j’ai crucifié la chair ! Confessant mon
départ du terrain de la foi, je retrouve la communion avec le Seigneur, le
vieil homme étant par la foi tenu dans son état de mort, et un homme mort n’a
alors plus aucun avis sur ce en quoi le nouvel homme trouve sa nourriture dans
la traversée de ce monde, jusqu’à la venue du Seigneur !
Question 15 (page
26)
Pour croître spirituellement, et pouvoir jouir
plus largement des bénédictions célestes que le croyant a en Christ, et ne pas
tomber devant les ruses de Satan, que doit alors faire le croyant ? Et
ainsi effectivement marcher par l’Esprit.
Réponse :
Il n’y a pas d’autres moyens que de rester sur
le terrain de la foi, en communion avec le Seigneur Jésus ! C’est dans cette communion, que le
croyant se tient en tant que nouvel homme et Satan n’a aucune prise sur
lui !
Pour
demeurer en Lui, le Seigneur Jésus nous enseigne de « manger sa chair et
boire son sang » faire nôtre cette œuvre de la croix, se l’appliquant à
nous-mêmes : c’est-à-dire en revenant là où, étant en Christ, le croyant a
crucifié la chair, la puissance qui fait pécher !
Nous avons
vu que le peuple d’Israël devait toujours revenir à Guilgal, le lieu de la
circoncision. Il en est de même pour le croyant, nous devons toujours revenir à
l’endroit où nous avons crucifié la chair !
C’est ainsi
et seulement ainsi, que nous répondons à cette instruction donnée par l’apôtre
Paul aux Galates : « marchez par l’Esprit et vous n’accomplirez pas
les convoitises de la chair » !
Question 16 (page
26)
Comment le croyant peut-il sortir vainqueur
lorsqu’il se trouve devant la tentation ? Comment combattre pour ne pas
tomber ?
Réponse :
C’est
d’abord le nouvel homme qui combat. C’est « Christ qui habite en
moi » ! Le nouvel homme doit être libre d’agir, et pour ce faire, l’Esprit
ne doit pas être attristé, car alors la communion avec le Seigneur Jésus se
perd !
Ensuite, le
nouvel homme ne part pas seul au combat ! Il a besoin du secours du Grand Souverain
Sacrificateur, le Seigneur Jésus dans le ciel ! Le croyant a besoin de son
office dans le ciel ! La Parole nous enseigne que pour jouir de son
secours dans ce combat, nous devons venir au trône de la grâce.
Entamer le
combat contre la chair, excitée par Satan, sans tenir compte de ces 2 moyens
donnés de Dieu, conduit inévitablement à la chute !
Question 17 (page
26)
Que faire
lorsque Satan cherche à venir perturber le croyant, pour qu’il ne puisse plus
jouir d’être assis dans les lieux célestes, dans sa relation avec le Seigneur
Jésus ?
Réponse :
La première
chose à faire, c’est de revenir à l’endroit où nous avons crucifié la
chair ! Et revêtir toutes les armes
défensives pour être à l’abri des coups portés par l’ennemi, le Diable et ses
anges, habitants les lieux célestes, et pouvoir utiliser les armes offensives
pour mettre à néant les attaques de l’ennemi.
Les armes
défensives étant :
· La ceinture de la vérité
· La cuirasse de la justice
· Les chaussures pour la préparation
de l’Evangile de la paix
· Le bouclier de la foi
· Le casque du salut
Les armes
offensives étant :
· L’épée de l’Esprit (La Parole de
Dieu)
· La prière
Si je ne
reviens pas là où j’ai crucifié la chair et ne revêts pas l’armure défensive de
Dieu, et ne me munis pas des armes offensives, les puissances spirituelles de
méchanceté avec le Diable arriveront à me faire perdre le combat qui me donne
la jouissance des bénédictions acquises par le Seigneur Jésus pour moi.