Le chrétien né de nouveau a crucifié la chair !

« … ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair ... »

(Galates 5 v.24)

Beaucoup de chrétiens ont des difficultés à comprendre les vérités fondamentales de christianisme.

Ces vérités fondamentales sont résumées dans le tableau suivant :

 

 

 

 

Ce que le chrétien ne devrait jamais oublier

 

 

Le cadre dans lequel sont placées les instructions de la Parole :

 

 

Ce que Christ a fait pour moi

·     La Pâque en Egypte (Jean 6 v.54)

·     La traversée de la Mer Rouge (Hébreux 2 v.14)

Ce que Christ a fait en moi

·     La traversée du Jourdain

·     Les 12 pierres tirées de la mort, du fond du Jourdain et placées à Guilgal dans le pays de la promesse (Colossiens 3 v.1)

·     Les 12 pierres placées dans la mort, dans le fond du Jourdain, pour toujours (Colossiens 2 v.20)

L’effet sur moi de ce que Christ a fait pour moi et en moi

·     La circoncision à Guilgal (Galates 5 v.24)

·     Le retour au lieu de la circoncision, Guilgal, pour repartir à la conquête du pays. (Colossiens 3 v.5)

 

 

En dehors de ce cadre, toutes règles de bonne conduite appartiennent au « ministère de la loi » qui est un « ministère de mort » (2 Corinthiens 3)

 

 

 

 

Tous les vrais chrétiens sont, par la foi, au bénéfice de ce que Christ a accompli, dès le moment où ils sont convaincus, qu’ils sont éternellement perdus (la seconde mort), et ont cru ce que Dieu dit en Jean 3. Sans aucune condition, Dieu leur donne par grâce la vie divine et éternelle, parce qu’ils ont cru cela !

Comme tout premier effet ils se sont réellement repentis ! La repentance est la preuve que la personne concernée possède vraiment la vie divine. Sans vraie repentance il n’y a pas de vie !

Jusqu’à ce point il n’y a rien qui a été dit au sujet de la nouvelle marche sur la terre. Ma repentance concerne ma marche avant ma conversion !

Avec le point « l’effet sur moi » commence ce qui concerne ma marche !

« … ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair ... » (Galates 5 v.24) établit la base de ma marche sur la terre !

Ici se situe le danger d’introduire des règles de bonne conduite ! Les règles ( = loi ) en lisant « … doivent crucifier la chair » ! Le Saint Esprit ne nous dit pas cela en Galates 5 v.20, mais bien que nous avons crucifié la chair !

Si je dis « doivent crucifier la chair », cela veut dire que nous devons toujours le faire ! Cela veut dire que nous inversons la proposition : pour être en Lui ( = être du Christ ), nous devons crucifier la chair ! Ce qui est complètement faux ! On doit d’abord être en Christ (la cause) et la conséquence en est alors : une fois pour toutes avoir crucifié la chair !

Ce n’est pas une chose que nous devons toujours à nouveau refaire ! C’est une chose que nous (pas Christ) avons fait au jour de notre conversion ! (L’effet sur nous)

C’est un fait ! Lorsque j’ai cru ce que Christ a fait pour moi et en moi, je dois alors en tant que nouvel homme considérer la chair comme une puissance crucifiée !

Pendant la durée de notre marche sur la terre, la chair est bien vivante. Elle veut mettre mon vieil homme en action ! Mais je peux dire : ce vieil homme ce n’est plus « moi » ! (cet homme-là je ne le suis plus, en tant que nouvel homme). Par la puissance du nouvel homme (l’Esprit), par la foi, je laisse ce vieil homme, dans la mort là où Christ l’a enterré ! J’en saisi la réalité uniquement sur base de la foi ! La conséquence en est que j’ai crucifié la chair ! C’est l’effet sur moi ! Et ce n’est pas : pour placer le vieil homme dans la mort, il faut crucifier la chair ! (C’est la loi qui s’exprime ainsi !)

Pour entrer en possession du pays de la promesse, Israël devait revenir au lieu de leur circoncision (Guilgal), repartir de là pour entreprendre l’étape suivante de la conquête !

La circoncision dans le cadre d’Israël est une image de « ceux qui sont du Christ, ont crucifié la chair ».

Si quelqu’un dit « je vais demeurer dans le péché, parce que la grâce abonde » (Romains 6 v.1), cela signifierait, que cette personne n’est pas convertie. C’est la même chose, si quelqu’un dit « je suis sauvé, il n’est pas nécessaire d’avoir la chair crucifiée, donc je fais ce qui me plait » ! Une telle personne n’est pas convertie !

Pour nous, nous trouvons la signification de « retourner à Guilgal » en Colossiens 3 v.5 / Jean 6 v.56 / 1 Jean 2 v.6 & 1 Jean 3 v.6 !

Si nous ne comprenons pas cet enseignement très important, nous tombons alors automatiquement dans des règles en rapport avec les vérités qui en dérivent : par exemple, dans le cadre de l’Eglise ou Assemblée, faire une distinction claire entre « le Corps de Christ » (1 Corinthiens 10) et « la maison de Dieu » (1 & 2 Timothée / Apocalypse 2 & 3)

Le Saint Esprit nous explique ce fait aussi dans d’autres passages.

Jean 6 v.54-56

Le verset 54 parle de la nouvelle naissance :

« Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle … »

Celui qui s’identifie avec l’œuvre de la croix (par la foi en ce que Christ a accompli, est en possession de la vie. Cette âme est née de nouveau, comme nouvel homme [Christ qui vit en moi]. Elle est en Christ, et ainsi elle a crucifié la chair, la puissance du vieil homme)

Le verset 56 parle de la marche !

« Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui. »

Pour pouvoir marcher, je dois demeurer en Lui, et ainsi le nouvel homme restera aussi actif en moi !

Mais où commence le 1er pas pour demeurer en Lui et Lui en moi ? Cela commence par le rappel du verset : celui qui est en Christ, a crucifié la chair !

On doit d’abord être en Lui pour pouvoir demeurer en Lui ! Et il n’est pas possible d’être en Lui, sans avoir crucifié la chair !

C’est le point de départ pour pouvoir marcher comme né de nouveau !

Et à partir de ce point de départ (non pas crucifier à nouveau la chair ! Mais dans la conscience que je l’ai crucifiée), il s’en suivra que je pourrai comprendre et jouir, en communion avec Lui, toujours plus de vérités qui dérivent de Son œuvre à la croix ! (*)

 (*) comme en Apocalypse 3 v.20 « … j’entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi. ». « Souper » c’est jouir d’en jouir en communion avec Lui !

1 Jean 2 v.6

« Celui qui dit demeurer en lui, doit lui-même aussi marcher comme lui a marché. »

Si j’oublie que la chair qui est encore en moi et y est bien vivante a été crucifiée par moi (nouvel homme), j’inverserai la phrase et en ferai une règle.

Je déduirai la compréhension : pour pouvoir demeurer en Lui, je dois marcher comme Lui a marché ! C’est la loi !

Mais si je relie ce verset avec Jean 6 v.56, je le comprendrai alors totalement différemment.

Si je demeure en Lui, la conséquence en sera : « marcher comme lui a marché » !

Pour pouvoir demeurer en Lui, nous devons toujours repartir du point de départ (Guilgal)

Point important !

1 Jean 3 v.6a

« Quiconque demeure en lui ne pèche pas … »

Il n’est pas écrit : pour demeurer en Lui, nous ne devons pas pécher ! (Ainsi parle la loi ! Ainsi parle une règle). C’est l’inverse ! Pour ne pas pécher, nous devons demeurer en Lui !

Comment pouvons-nous demeurer en Lui ? Nous avons trouvé la réponse dans Jean 6 v.56 !

Nous retrouverons ce même principe lorsque nous considérerons Colossiens 3 v.5 !

1 Jean 3 v.6b

« … quiconque pèche ne l’a pas vu, ni ne l’a pas connu. »

Cela ne signifie pas qu’un chrétien ne peut pas pécher par accident ! Cette situation est réglée par 1 Jean 1 v.9 !

« Quiconque pèche » quitte le « domaine de la foi ». Il oublie qu’il a crucifié la chair lors de sa nouvelle naissance.

C’est uniquement par la foi que nous sommes au bénéfice de ce que Christ a fait pour nous et en nous ! En dehors du « domaine de la foi », notre vieil homme est bien vivant (par la chair, si elle n’est pas vue comme crucifiée) ! Et si nous ne demeurons pas en Lui, nous ne verrons plus et ne le reconnaîtrons plus ! Parce que la communion est perdue (mais pas la vie) !

Pour retrouver la communion nous avons la confession de 1 Jean 1 v.9 !

Colossiens 3 v.5

« Mortifiez donc vos membres qui sont sur la terre … »

Il n’est pas question ici du cas où nous aurions péché, mais bien afin de ne pas pécher, et demeurer en Lui !

Cela ne signifie pas que nous devons arracher les membres qui sont sur la terre ! Comme beaucoup l’enseignent !

Ce passage est en relation directe avec « ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair »

En tant qu’hommes nouveaux, nos membres ne sont pas à la disposition de la chair (lors de notre nouvelle naissance, nous avons crucifié la chair). Et parce que nous avons crucifié la chair, nous ne devrions plus utiliser nos membres, pour continuer à faire, ce que vous avons fait avant notre conversion (voir la liste du v.5 et aussi les v.6 &7)

Si nous interprétons Colossiens 3 v.5 par « arracher les membres », cela veut dire que nous retournons à la loi (où à l’application de règles) et inversons Galates 5 v.2 : « … celui qui est en Christ doit crucifier la chair » au lieu de « a crucifié ».

« Mortifier » signifie « ne pas être à la disposition du vieil homme », que Christ a crucifié ! (Pas moi !)

Mes membres qui sont sur la terre font partie de mon corps mortel ! Ce sont : mes pieds, mes mains, ma bouche, ma langue, mes oreilles … tous les membres au moyen desquels je marche, écoute, parle, pense …

Sur base de ce que Christ a fait en moi, mon vieil homme est mort et enterré ! C’est un fait, dont je perçois la réalité par la foi (pas par l’expérience) !

En rapport avec mon vieil homme mes membres sont dans un état de mort (pas à la disposition du vieil homme, par le moyen de la chair), pour autant que mon vieil homme reste dans la mort ! Cela signifie aussi longtemps que je reste sur le terrain de la foi (c.-à-d. le domaine de la nouvelle création) ! Et pour le pouvoir, je dois de nouveau considérer l’enseignement de Jean 6 v.56 !

Je « mortifierai » mes membres, pour autant que je considère la chair crucifiée par moi, et par conséquence reste dans le domaine de la foi, où aussi mon vieil homme est crucifié par Christ !

Si nous ne considérons pas la chair comme crucifiée par nous, nos membres ne seront pas dans un état de mort (mortifiés), et alors nous pécherons, avec les mêmes mauvaises choses (ou encore pires), dont nous nous sommes repentis, lors de notre conversion !

 

 

Compilation par Claude Beauport

Bruxelles le 21/08/2020