Une vraie conversion : de quoi s’agit-il ?

L’année en cours se poursuit. Au moment où j’écris ces lignes, elle est encore une année de grâce !

Mais la sera-t-elle jusqu’au 31 décembre ? Ou sera-t-elle l’année ou prendra fin la grâce de Dieu envers ce monde et par conséquent l’année du matin sans nuage, pour tous ceux qui possèdent la vie divine et éternelle ?

Vous vous dites peut-être : « mais de quoi parle-t-il ? »

Parmi ceux qui lisent ces lignes, il y a plusieurs « tendances philosophiques » :

·        Ceux qui se nomment chrétiens

·        Et les autres

Parmi ceux qui portent le nom de chrétien, il y a deux catégories :

1.       Ceux qui ne sont pas passés par une vraie conversion, tout en portant le nom de chrétien et cela authentifié par le baptême. La vie divine y est absente !

2.       Ceux qui sont passés par une vraie conversion et qui, de ce fait, ont reçu par grâce la vie divine et éternelle.

Le Seigneur Jésus fait clairement la distinction dans la parabole des dix vierges :

1.       Celles qui n’ont pas d’huile dans leur lampe

2.       Celle qui ont de l’huile dans leur lampe (huile = Saint-Esprit = sceau de la vie divine)

Extérieurement elles sont toutes pareilles.

Vous nous direz, mais qu’entends-tu par une vraie conversion ?

NB :     Dans ce qui suit, en ce qui concerne le salut, la possession de la Vie Eternelle, il n’y a pas de différence entre « les autres » mentionnés plus haut et ceux qui se nomment chrétiens et qui ne sont pas passés par une vraie conversion. La suite s’adresse donc aussi à ces « autres ».

Pour qu’il y ait eu vraie conversion, il y a plusieurs conditions sine qua non :

1.       Tout doit se passer dans le secret le plus profond du cœur. Il ne s’agit pas du cœur des émotions (les vierges folles en ont aussi), mais de la partie la plus profonde de soi-même (comme le cœur d’un arbre) là où seul Dieu voit et là où on ne peut plus faire semblant ! Les émotions naturelles placent l’âme dans le cadre du terrain rocailleux de la parabole du semeur « …  ceux qui sont semés sur les endroits rocailleux, ce sont ceux qui, quand ils ont entendu la parole, la reçoivent aussitôt avec joie ; et ils n’ont pas de racine en eux-mêmes, mais ne sont que pour un temps … » (Marc 4 v. 16 & 17)

2.       Ouvrant ce niveau le plus profond du cœur devant Dieu, l’âme se reconnait pécheur, c’est-à-dire un être qui agit en opposition à ce que Dieu demande dans sa Parole. Devant le constat de ce fait, l’âme prend conscience qu’elle est éternellement perdue et qu’elle a besoin d’un Sauveur.

Cette situation est le point de départ de la foi. Je me reconnais tel car je le constate et que Dieu me le dit dans sa Parole, la Bible, à laquelle je crois sans réserve (foi)

3.       Dès que le point 2 est réalisé en toute sincérité (à ce niveau le plus profond du secret de soi-même) le caractère de la bonne terre de Marc 4 v 20 est réalisé (« ceux qui sont semés sur la bonne terre, ce sont ceux qui entendent la parole, et la reçoivent, et portent du fruit »).

Par le moyen de sa Parole et de son Esprit, Dieu vient alors à la rencontre de l’âme et lui fait découvrir ce que le Seigneur Jésus, son Fils fait homme, a accompli sur la croix. Il montre à l’âme le prix payé pour lui donner par grâce la vie divine, pour la faire naître de nouveau, participant à la nouvelle création.

La semence porte du fruit ce qui se matérialise par la vie divine et éternelle. Le tout premier fruit étant la repentance. Ici il ne faut pas se méprendre, on ne se repent pas afin d’obtenir la vie (aucune action de l’homme ne peut produire la vie), mais on se repent parce que cette vie divine me fait dire à Dieu que je me repens d’avoir fait ce que j’ai fait avant ma conversion.

 

Il est important et salutaire de faire une distinction claire de ce qui s’est passé à la croix, car l’émotivité humaine s’arrête à ce que l’homme naturel peut percevoir, à savoir les souffrances physiques du Seigneur Jésus pendant les trois premières heures de la croix. Beaucoup d’enseignements religieux manipulent l’émotivité humaine pour faire croire que c’est par ces souffrances physiques que le Seigneur Jésus a payé pour le salut des âmes ! Ces enseignements font croire aux âmes qu’il suffit d’être ému devant cette scène de la croix pour avoir la vie et appellent cela « conversion »! C’est typiquement le cas de la semence tombant sur le roc.

Il est extrêmement important de bien comprendre ce qui s’est passé à la croix, où il y a clairement 2 phases distinctes de 3 heures, dans la première qui commence à la troisième heure et la deuxième qui commence à la sixième heure. La première est l’heure de l’homme agissant sous l’emprise de Satan, la deuxième est l’heure de Dieu qui accomplit par son Fils, fait homme, l’homme Christ Jésus, l’œuvre de la rédemption.

·      De la troisième à la sixième heure

«  … c’était la troisième heure, et ils le crucifièrent. » (Marc 15 v. 25)

Ils = les hommes, non pas seulement les juifs, mais tous les hommes, donc moi-même !

L’écriteau était écrit en Hébreux (monde religieux), en Grec (monde culturel) et en Latin (monde politique). Si le monde religieux orthodoxe correspondait à la religion juive d’alors, la religion actuelle (chrétienne ou autre) sans vie en a les mêmes caractères (voir plus haut ce qui est dit des vierges folles).

Ces trois premières heures démontrent ce que j’ai fait, ma haine contre Dieu qui voit dans le secret de mon cœur. C’est ce que je reconnais dans la condition 2 d’une vraie conversion.

Ce qui se passe pendant ces 3 premières heures crée certainement des émotions fortes, empreintes de pitié à l’égard du Seigneur Jésus.

Mais ce ne sont pas ces souffrances-là qui me sauvent !

Si le seigneur était alors descendu de la croix, je ne serais pas sauvé ! Je ne posséderais pas la vie divine et éternelle !

·      De la sixième à la neuvième heure

« … quand la sixième heure fut venue, il y eut des ténèbres sur tout le pays jusqu’à la neuvième heure » (Marc 15 v. 33)

« … à la neuvième heure, Jésus s’écria d’une forte voix disant : … mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

C’est pendant ces 3 heures que le Seigneur Jésus répond devant Dieu de mes péchés (ceux dont je suis conscient et dont je me souviens, et ceux dont je ne suis pas conscient et/ou dont je ne me souviens pas). Il y a même plus que cela, pendant ces 3 heures, il s’est identifié à ma nature pécheresse pour que celle-ci reçoive le jugement définitif de la part de Dieu.

Le prix payé est l’abandon de Dieu. Le Seigneur Jésus subit alors ce que j’aurais dû subir pendant toute l’éternité, s’il ne m’avait pas sauvé par ce moyen. L’homme pécheur sauvé par la grâce de Dieu que je suis ne peut pas en comprendre le mécanisme, mais Dieu ne me demande pas de comprendre, mais de croire !

C’est là que s’est accomplie l’œuvre qui me sauve.

La vraie conversion consiste à accepter par la foi que c’est à ma place que le Seigneur Jésus est passé par ces 3 heures d’abandon. D’être conscient du prix payé à la croix, sans pour autant pouvoir le comprendre. Ce qui rassure c’est que Dieu en est définitivement satisfait, il n’y a rien à ajouter et rien à retirer.

Dieu me dit que (Romains 10 v. 9) :

1.     si tu confesse de ta bouche (pas simplement des lèvres) Jésus comme Seigneur (le Seigneur est celui qui a la maîtrise et non pas seulement un simple nom, il doit donc avoir cette place dans le cœur et dans les faits)

2.     et que tu crois dans ton cœur (croire ce que Dieu dit, voir les 3 points mentionné plus haut) que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts (non pas seulement la matérialité de la résurrection, mais aussi le signe que Dieu a été complètement satisfait des résultats des heures d’expiation et d’abandon).

3.     tu seras sauvé (Romains 10 v. 9)

Hélas beaucoup de courants religieux prétendent qu’il suffit d’affirmer de ses lèvres et de dire « je crois » ou « je suis sauvé » pour l’être ! Souvent le langage tenu est incompatible avec les 2 conditions de Romains 10 v. 9 ! Il est difficile pour un vrai croyant d’alors affirmer que cette âme est sauvée, malgré des affirmations sorties des lèvres.

Dieu offre encore aujourd’hui le salut, demain ce sera trop tard !

Le Seigneur Jésus vient bientôt, non pas pour établir son règne sur la terre, comme beaucoup de courant religieux l’enseignent (voir la prière du « Notre Père » … « … que ton règne vienne ») mais pour enlever de cette terre son Eglise, son Epouse, constituée exclusivement de ceux qui sur cette terre sont passés par une vraie conversion ! (Ce qui correspond aux vierges sages qui ont de l’huile dans leur lampes).

Après cet événement, qui aussi met fin à la présence du Saint-Esprit sur la terre, il sera impossible de croire pour avoir la vie. Il sera trop tard. (Voir ce que dit le Seigneur aux vierges folles de la Parabole : « je ne vous connais pas ». Voir Matthieu 25 v. 1 à 13).

Le vrai croyant attend la venue du Seigneur pour enlever son Eglise, comme le décrit 1 Thessaloniciens 4 v. 13 à 18 : « Or nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance à l’égard de ceux qui dorment, afin que vous ne soyez pas affligés comme les autres qui n’ont pas d’espérance. Car si nous croyons que Jésus mourut et qu’il est ressuscité, de même aussi, avec lui, Dieu amènera ceux qui se sont endormis par  Jésus. (Car nous vous disons ceci par la parole du Seigneur : que nous, les vivants, qui demeurons jusqu’à la venue du Seigneur, nous ne devancerons aucunement ceux qui se sont endormis. Car le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange, et avec [la] trompette de Dieu, descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront premièrement ; puis nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air ; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous  donc l’un l’autre par ces paroles). ».

Il y a bien entendu une autre venue du Seigneur, alors comme Roi. Cela aura lieu au moins 7 ans après l’enlèvement de l’Eglise (deux demi semaines d’années comme le précise le prophète Daniel). Mais ce ne sera plus pour faire grâce, mais pour juger et pour dire entre autres à ceux qui aujourd’hui ne sont pas passés par une vraie conversion (si ils sont encore en vie), « allez-vous en loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui est préparé pour le diable et ses anges ; … » (Matthieu 25 v. 41)

C’est de la venue du Seigneur pour enlever les vrais croyants dont parle le verset de cantique repris en tête du texte.

Chers amis êtes-vous passés par une vraie conversion ? Si cela n’est pas le cas, faites le immédiatement, sans attendre !

Si vous êtes passés par une vraie conversion, possédant ainsi la vie divine, vous appartenez à la nouvelle création, où il n’y a pas de péché, où tout est le fruit de l’œuvre de la croix. La nouvelle création est aujourd’hui morale. Mais elle prendra une autre forme lors de la venue du Seigneur Jésus comme le montre 1 Corinthiens 15 v. 51 à 54 : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne nous endormirons pas tous, mais nous serons tous changés: en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette, car la trompette sonnera et les morts seront ressuscités incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce mortel revête l’immortalité. Or quand ce corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira  la parole qui est écrite : «La mort a été engloutie en victoire».

Nous ne savons ce que réserve cette année aux habitants de la terre, il y a bien des nuages à l’horizon. Mais pour le vrai croyant, sa vie est dans les cieux, d’où aussi il attend la venue du Seigneur Jésus.

Il a promis de venir bientôt.

Ce sera peut-être cette année.

Comment nous trouvera-t-il ? Avec de l’huile dans votre lampe, car passé par une vraie conversion ou sans huile dans votre lampe ? Et si vous êtes passé par une vraie conversion : Comme Lot ou comme Abraham ?

Qu’il puisse nous trouver, tous les lecteurs et moi-même, chantant ce cantique :

1

Amis, prenons courage !

Bientôt va se lever

Un matin sans nuage :

À l’éternelle plage

Nous allons arriver,

 

2

Ici-bas les tempêtes,

Ici-bas les douleurs,

Nul repos pour nos têtes :

Où trouver des retraites

Pour abriter nos cœurs ?

 

3

Mais pour l’âme docile

Il est un heureux port ;

C’est le repos tranquille,

Un calme et sûr asile

À l’abri du Dieu fort

 

4

Amis, prenons courage !

Bientôt va se lever

Un matin sans nuage :

À l’éternelle plage

Nous allons arriver.